Chapitre 19
Bénédiction conditionnée par l’obéissance, après la grâce pure
Après ces événements, qui représentent les grands traits de la grâce, la scène change entièrement. Israël ne célèbre pas la fête à l’Éternel [(5:1)], sur la montagne où, selon la promesse faite à Moïse [(3:12)], [19:4] Il avait amené le peuple à Lui, les portant comme sur des ailes d’aigles. [19:5] Il leur présente une condition, savoir que, s’ils obéissent à sa voix, ils seront son peuple. [19:8] Au lieu de se connaître eux-mêmes, et de dire, tout en étant tenus d’obéir : Nous n’osons pas nous placer sous une telle condition et risquer de perdre ainsi notre bénédiction, de la perdre même infailliblement, — le peuple entreprend de faire tout ce que l’Éternel a dit. [19:21] Toutefois, il ne lui est pas permis de s’approcher de Dieu qui se cache dans l’obscurité.

Caractères de la loi
Frayeur de Dieu et obéissance loin de Lui
Israël essaie donc de l’obéissance loin de Dieu, dans un état où il ne pouvait s’approcher de sa sainte majesté, à laquelle l’obéissance était due. — [19:16] Dieu, cependant, apporte toute la solennité possible à la communication de sa loi ; [20:20] il tonne pour que le peuple ait frayeur de lui. Mais que peut la frayeur, pour donner de la force à celui qui est loin de Dieu ? Le sentiment peut être convenable ; [19:8] mais il n’était pas convenable que le peuple entreprît d’obéir dans un tel état.

Exigence de justice envers le pécheur éloigné de Dieu
La terreur, et la condition d’obéir, quand le peuple est éloigné de Dieu, tel est le caractère de la loi : c’est une règle sainte imposée à l’homme quand il ne peut pas s’approcher de Dieu, une règle qui, envisagée dans son caractère le plus large, élève une barrière, et, soulevant la question de la justice comme condition de vie, exige la justice de la part de l’homme, quand l’homme est un pécheur.