Chapitres 22 à 24
Ch. 24 v. 1-11 — Confirmation de l’alliance par le sang, et relation avec Dieu
[24:8] L’alliance établie sous la condition de l’obéissance du peuple est confirmée par du sang1 (chap. 24). Le sang étant versé, la mort étant intervenue comme jugement de Dieu, [24:9] les anciens montent pour entrer en relation avec Lui ; [24:10] ils voient sa gloire, [24:11] et continuent leur vie terrestre et humaine ; ils mangent et boivent.

1 La mort était la sanction pénale, et aussi comme telle, la puissance libératrice en grâce.

Institution des figures de ce qui pour nous se rattache à Christ
[24:12] Mais Moïse est appelé auprès de Dieu, pour voir le modèle de choses bien plus excellentes, de choses célestes [(Héb. 9:23-24)], qui, en même temps qu’elles étaient la provision de tout ce qui était nécessaire en vue des fautes et des manquements du peuple de Dieu, lui révèlent aussi la perfection et les gloires variées de Celui dont il s’approche comme son peuple. Seulement le peuple porte encore le cachet de l’économie à laquelle il appartient, comme cela arrive à tout ce qui n’est pas fondé sur l’association à un Christ glorifié et caractérisé par elle. Ce qui, pour nous, dans les figures qui nous sont présentées ici, ne répond pas à leurs antitypes, comme nous en avons la connaissance, n’est pas dans les choses elles-mêmes, mais dans la liberté d’accès, dans le chemin qui a été ouvert, et dans notre admission à ces choses [(Héb. 10:19-20)]. La forme de la réalisation dépendait de l’état dans lequel ces choses se trouvaient alors. La sacrificature existait ; mais il y avait plusieurs sacrificateurs, parce qu’ils étaient mortels [(Héb. 7:23)]. Pour nous, le voile est déchiré, de sorte que le lieu saint et le lieu très saint ne font qu’un. Cependant le type général reste, et je ne pense pas que, dans le temps du millénium, le voile soit déchiré, lors même que toute la bénédiction dépende de la mort de Christ. Notre position comme chrétiens est toute spéciale.