Chapitre 17
Types de Christ, pain du ciel, rocher frappé et chef du peuple
[17:6] Puis vient l’Esprit, les eaux vivantes qui sortent du rocher ; [17:8] mais la présence du Saint Esprit amène les combats et non le repos. [17:9] Christ se place spirituellement à la tête du peuple ; Josué, dont il est fait mention maintenant pour la première fois, en est le type. [16:29] Le véritable repos est par Christ, le pain descendu du ciel ; et ce repos vient avant le combat, quoique l’homme ne puisse en jouir par ce pain seulement, sans que la mort et la rédemption interviennent. [Jean 6:53] À moins que nous ne mangions la chair et ne buvions le sang, nous n’avons pas la vie pour goûter le pain et en jouir. Dans tous ces types, la position du peuple est caractérisée par le fait que le voile n’est pas déchiré. [17:6] Le roc est frappé, car il faut qu’il le soit pour qu’il donne l’eau vive ; mais ceci est historique quant au fait et n’est pas l’accès au dedans du voile. C’est la partie terrestre des voies de Dieu, même en grâce.

Ch. 17 v. 8-13 — La victoire sur l’ennemi ne dépend que de la bénédiction d’en haut
[17:13] Bien que le peuple, en combattant le bon combat de Dieu, puisse compter sur la victoire, [17:11] nous voyons que celle-ci dépend entièrement et à chaque instant de la bénédiction divine. [17:9] Moïse, sur la montagne, sa verge à la main, nous représente Dieu exerçant son autorité d’en haut ; [17:11] et, s’il cesse de tenir ses mains étendues, le peuple est battu par ses ennemis. [17:12] Cependant Aaron, sacrificateur, et Hur (pureté ?) maintiennent la bénédiction, et Israël a l’avantage. [17:11] La cause de son succès est cachée. La sincérité et les vaillants efforts des Hébreux, la circonstance qu’ils combattaient le combat de Dieu, bien que réels, étaient vains ; le succès tout entier provient d’en haut, de la bénédiction de l’Éternel.

Ch. 17 v. 14-16 — Guerre de Dieu et guerre de Son peuple
L’esprit humain serait tenté de dire que si Dieu fait la guerre et arbore un drapeau, il en aura bientôt fini. Toutefois, il n’en est point ainsi : [17:16] de siècle en siècle, il fera la guerre à Amalek. [17:14] Car si, d’une part, c’est la guerre de Dieu, de l’autre, c’est celle de son peuple, au milieu duquel il avait pris place.

Manifestations de toute la grâce de Dieu, avant la loi
Jusqu’à présent tout s’était accompli en grâce. Les murmures du peuple n’avaient fait que manifester les richesses de la grâce de Dieu, qui avait fait voir sa gloire [(16:10)], en donnant à Israël tout ce qu’il pouvait désirer. La grâce se présente ici d’une manière d’autant plus frappante que, plus tard, sous la loi, les mêmes désirs ont amené des châtiments très sévères.