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gouvernement. Délivré à Zagreb par le ministère de la Justice et
des Religions.
Tout le monde devait être ou devenir catholique. Le refus signifiait
un congédiement immédiat, une perte de biens ou une
arrestation. Et, très souvent, tous les trois.
Des décrets supplémentaires ont été publiés, par exemple "Loi
concernant la conversion d'une religion à l'autre". Le 1er juin
1941, le premier ministre oustachi créa un bureau des affaires
religieuses chargé de «toutes les questions relatives aux questions
liées à la conversion de l'Église orthodoxe» (décret no 11 689).
Une telle législation reposait sur le principe selon lequel «le
mouvement des Oustachi est basé sur l'Église catholique», tel
qu'énoncé par Mile Budak, le 13 juillet 1941, à Karlovac.
Les conversions forcées sont devenues la pratique standard
d'Ustashi en Croatie. Les conversions ont été dûment légalisées
par l'Etat et ont accordé l'immunité aux nouveaux catholiques, de
l'arrestation, de la saisie des biens et de l'exécution.
Une exécution de masse effectuée par les Oustachi à Brode, au
début de 1941. Les troupes nazies regardaient certaines des
victimes.