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Un prêtre catholique ne peut écrire dans la presse sans
approbation épiscopale. Le droit canonique est très spécifique à ce
sujet. Il décrète ceci: "Tout prêtre qui écrit des articles dans des
quotidiens ou des périodiques sans la permission de son propre
Evêque contrevient au Canon 1386 du Code de Droit Canonique."
Pourtant, que s'est-il passé? Les incitations cléricales à haïr, à
convertir par la force et à massacrer apparurent dans la presse
ordinaire sans que les évêques aient prononcé un seul mot de
réprimande. Ils ont même été imprimés dans la très ecclésiastique
presse de la Hiérarchie Catholique. En effet, beaucoup d'évêques
sont devenus les avocats ouverts de la conversion forcée, comme
prouvé par Mgr. Aksamovic, évêque de Drjakovo, qui a envoyé la
proclamation suivante à tous les Serbes orthodoxes de son
diocèse: Jusqu'à présent, j'ai reçu dans le giron de l'Église
catholique plusieurs dizaines de milliers d'orthodoxes. Suivez
l'exemple de vos frères et envoyez, sans plus tarder, votre
demande pour votre prompte conversion au catholicisme. En vous
convertissant à l'Église catholique, vous serez en paix dans vos
maisons ... et vous aurez assuré le salut et l'immortalité de vos
âmes ...
Certains prêtres, à leur crédit, protestèrent ouvertement,
déclarant que ces instructions ne s'harmonisaient pas avec l'esprit
de l'enseignement chrétien. Leurs évêques ont exercé des
pressions sur eux, pour les contraindre à mener la politique de
conversions forcées. Cela a été témoigné par au moins l'aumônier
de Mgr Aksamovic, Dr Djuka Maric, lors d'une audience devant les
autorités yougoslaves: Moi et mon ami et collègue, Stjepan
Bogutovac ", a déclaré l'aumônier," ont été contraints par notre
évêque, Aksamovic, d'aller en mission dans les villes orthodoxes
de Paucje et Cenkovo et d'y accomplir les rituels de re-baptême de
tous les habitants. une semaine."