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K.R. Hagenbach, dans son «Histoire des
Doctrines», nous dit que Christian Thomasius et
Belthasar Bekker (1517 et 1720) combattirent
contre les croyances générales du diable. Bekker
disait, tout comme nous, que les passages sur le
diable doivent être compris d'une manière
figurative plutôt que littérale. Sa position sur la
tentation de Jésus est décrite comme un
échange de pensées entre sa nature Divine et sa
nature humaine. Dans cet échange Jésus se
présentait lui-même les options qu'un homme
normal devait faire face pour s'identifier à nous
et surmonter l'épreuve pour nous, afin de
débuter son ministère par la puissance de
l'Esprit de Dieu (Luc 4:14). Il était essentiel que
le raisonnement charnel de la nature humaine
soit soumis en toutes choses à l’Esprit de Dieu.
Cela étant impossible à l’homme pécheur à
cause de sa nature déchue, il fallut que Dieu
s’incarne dans la chair pour l’accomplir à notre
place, et nous savons que Jésus fut fidèle en
cela jusqu’à sa mort sur la croix où il triompha
du diable pour nous libérer de son emprise (Col.
2:14,15).