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photographies, les discours enregistrés de Ante
Pavelitch, et des caisses pleines de bijoux, de
pièces d'or, de débris d'appareils dentaires en or
et en platine, de montres. de bracelets,
d'alliances. Ces dépouilles des malheureux
assassinés
furent
cachées
au
palais
archiépiscopal où on les retrouva par la suite.
Quant aux fuyards, ils eurent recours à la
«Commission pontificale d'Assistance», créée tout
exprès pour sauver les criminels de guerre. Cette
institution charitable les cacha dans les
couvents, principalement en Autriche et en
Italie, et les chefs furent munis par ses soins de
faux passeports qui leur permirent de passer
dans des pays «amis» où ils purent jouir en paix
du fruit de leurs rapines. Ainsi en fut-il pour
Ante Pavelitch, dont la présence en Argentine a
été révélée, en 1957, par un attentat au cours
duquel il fut blessé.
Depuis, le régime dictatorial s'est effondré à
Buenos-Ayres. Comme l'ex-président Péron lui-
même, son protégé dut quitter l'Argentine. Du