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comme acquise l'annexion par l'Allemagne du
Nord de la France. Et l'on voit qu'il ne faisait par
là que confirmer une fois de plus cet «appui
tacite» que le Saint-Siège, et lui-même en
particulier, avaient toujours donné à l'expansion
germanique. Aussi ne peut-on que sourire - non
sans mépris quand on voit aujourd'hui les
Jésuites de Sa Sainteté ergoter misérablement
sur une pareille évidence, et répudier toute
complicité avec la cinquième colonne qu'ils
avaient si bien mise en place, et Degrelle en
particulier. Pour celui-ci --- dans sa retraite dont
on aurait garde de le tirer, car il sait trop de
choses - il peut se remémorer à loisir le fameux
distique d'Ovide: «Donec eris felix, multos
numerabis amicos. Tempora si fuerint nubila,
solus eris» (55). Ce n'est pas sans une surprise
amusée qu'on lit sous la plume du R.P. Fessard
(Jésuite): «En 1916 et 1917, avec quelle
impatience attendions-nous les renforts
américains ! En 1939, avec quelle tristesse nous
fallait-il constater que, même après la
déclaration de guerre, Hitler était regardé avec