Page 67 - Aberrations trinitaires du dieu à trois faces
P. 67

Le symbole de Nicée-Constantinople est issu des travaux
d'une longue suite de conciles dont le dernier, celui de
Constantinople contient un article qui dit « Je crois en
l'Église une, sainte, catholique et apostolique ». Les trois
autres conciles œcuméniques, réunis en Orient avec la
participation des légats de l'évêque de Rome et de
patriarches orientaux importants tels qu'Athanase et Cyrille
d'Alexandrie, s'entendent à définir la foi spéculative que
partagent alors la grande majorité des pseudo-chrétiens,
d'ou seront issues plus tard les Églises dites catholique et
orthodoxes. Ces termes sont utilisés, par simplification, pour
distinguer d'une part l'Église Romaine et d'autre part les
Églises d'Orient relevant des patriarcats de Constantinople,
Antioche, Jérusalem et Alexandrie: l'Église Romaine se
considère en effet comme seule détentrice légitime de la
catholicité (c'est-à-dire de l'universalité) sans pour autant
reconnaître que sa foi ne serait pas orthodoxe. Mais cette
distinction dans les esprits ne viendra que beaucoup plus
tard et tous les délégués aux 4 premiers conciles
œcuméniques sont d'accord entre eux et s'ils ne le sont pas,

les empereurs se chargeront de les mettre forcément
d'accord. Quelques-uns résistent qui seront à l'origine des

                                               65
   62   63   64   65   66   67   68   69   70   71   72