Page 237 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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Emirian, dans une deuxième tentative pour sortir son
mouvement de ce très mauvais pas, et pour minimiser le
mauvais témoignage qu’il est bien forcé de reconnaître,
explique à rebours la doctrine du baptême de l’Esprit. Selon
lui, cette "deuxième expérience" ne produit pas de
communion plus intense avec Dieu, ni la victoire sur le
péché et elle n’est pas donnée pour la sanctification mais
seulement pour le témoignage et le service. Le blasphème
contre l’Esprit n’est pas loin. Ceux qui parlent ainsi
oublient que l’appellation caractéristique du SAINT-Esprit,
c’est précisément d’être l’Esprit SAINT, l’Esprit de SAINTETÉ
qui SANCTIFIE tout ce qui se rapporte à son action. Nous
protestons avec véhémence contre cette façon d’interpréter
des textes qui dépouille la troisième personne de la
Trinité d’une partie de ce qui fait sa gloire propre, celle
d’être le porteur et le garant de la SAINTETÉ ÉTERNELLE et
de la communiquer à tous les niveaux de son opération
(Faudrait peut-être que l'auteur, avant de faire de telles
affirmations, commence par se purifier lui-même de toutes
les fausses doctrines qu'il maintient au niveau du salut par la
grâce, de la souveraineté de Dieu, de son pharisianisme ou
légalisme, et de la fausse doctrine de la Trinité Ontologique
qui est la pire des hérésies sur toute la face de la terre).
Étrange baptême d’un Esprit qui, lors de son opération
intérieure de l’admission des croyants dans le Corps de
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