Page 147 - TOUT SAVOIR SUR LE PARLER EN LANGUES
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révélation écrite. Que ce soit l’un ou que ce soit l’autre, cela n’a
plus aucune incidence sur notre étude. Les considérations que
l’on fait habituellement entrer dans le débat comme: "alors ce qui
est partiel disparaîtra", "alors nous verrons face à face", "alors je
connaîtrai comme j’ai été connu", etc... de la fin du CHAPITRE 13,
sont désormais sans intérêt pour la fin du don des langues car
cela ne s’y rapporte pas. Puisque le Saint-Esprit a
souverainement écarté les langues du verset 9, ne liant que la
connaissance et la prophétie avec la venue de ce qui est parfait,
qui aurait l’audace de les introduire (ce qui fausserait tout le
débat) comme si Dieu le Saint-Esprit avait "oublié" de les y
mettre. Quoique le don des langues ne soit pas mentionné dans
le verset 9, il est évident que sa cessation est introduite dans le
contexte avec les autres dons qui devaient êtres abolis. Inutile
donc d'essayer de briser la chaîne des dons en maillons séparé
car tous ont atteint le but qu'ils étaient désigné pour, ils furent
retirés et s'éclipsèrent pour de bon. Lorsque le châtiment de Dieu
s'abattit sur Israël et que Jérusalem et le temple furent détruits
par les armées romaines en l'an 70, les signes miraculeux furent
discontinués, n'ayant plus aucune nécessité pratique de
témoignage envers un peuple incrédule. Néanmoins l'auteur ce
fourvoie dans sa notion de «ce qui est parfait», car le mot
«teleios» traduit par «parfait» signifie littéralement «amené à sa
fin, en voie d'être achevé», et cela se rapporte définitivement à
l'accomplissement des écrits du Nouveau Testament qui incorpore
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