Page 56 - LES SOCIÉTÉS SECRÈTES
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francs-maçons  avaient  intérêt  a  bien  garder  leurs  secrets  s'ils  ne

               voulaient  pas  être  décapités.  Les  FRANCS-MAÇONS  travaillèrent

               dans  un  secret  absolu  en  Angleterre,  en  Écosse  et  en  Irlande  et

               continuèrent  à  renforcer  le  respect  des  droits  de  l'homme  et  du

               protestantisme.  Un  des  grands  maîtres  des  francs-maçons  était

               présent  à  la  signature  de  la  MAGNA  CHARTA,  aux  côtés  du  grand


               maître  des  templiers.  Les  différentes  loges  avaient  aussi  la
               responsabilité  des  mouvements  protestants  en  Angleterre  et  en


               Allemagne.


               En  1717,  la  LOGE  DES  FRANCS-MAÇONS  de  Londres  se  mit  à

               travailler  au  grand  jour,  estimant  qu'ils  étaient  en  sécurité  en

               Angleterre.  C'est  l'époque  désignée  comme  le  début  de  la  franc-

               maçonnerie dans beaucoup de livres d'histoire. Officiellement, c'est


               exact. Cependant, leur activité secrète débuta des millénaires plus

               tôt. Mais comme cela a déjà été mentionné: à quoi eut-il été bon de

               garder  le  secret  si  chacun  savait  aujourd'hui,  ce  que  les  francs-

               maçons  faisaient,  quand  et  comment  ?  La  consternation  régna

               parmi  les  loges  franc-maçonniques  quand  la  "loge  de  Londres"

               révéla publiquement son travail. Elle fut accusée de trahison par les

               autres  loges.  Après  que  l'excitation  se  fut  apaisée,  les  francs-

               maçons  commencèrent  à  se  répandre  dans  toute  l'Europe  et  le

               Nouveau  Monde.  Ils  se  manifestèrent,  plus  lard,  dans  le  Nouveau

               Monde  par  la  déclaration  d'indépendance  et  par  la  "Boston  Tea

               Party"  organisée  par  la  LOGE  FRANC-MAÇONNIOUE  DE  BOSTON.

               John  Locke  se  servit,  par  ex.,  des  bases  franc-maçonniques  pour

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