Page 278 - LES SOCIÉTÉS SECRÈTES
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On  utilisa  cet  appareil  en  URSS  pour  tranquilliser,  car  il  induit  un

               état  semblable  à  la  transe.  Il  permet  de  traiter  des  problèmes

               psychiques et névrotiques ainsi que des problèmes de tension mais

               on  peut  aussi  s'en  servir  pour  provoquer  un  état  agressif  ou

               dépressif.  Des  individus,  des  villes  et  même  des  contrées  entières

               de l'URSS ainsi que des États-Unis sont depuis longtemps, soumis à


               des rayons précis pour susciter certains comportements au moyen
               d'exemplaires grands modèles de cet appareil LIDA. Il est possible,


               si on en croit l'US Defense Intelligence Agency, de faire apparaître

               dans  le  cerveau humain  des  sons  et  même des  mots  entiers ainsi

               que de déclencher par télécommande des attaques d'apoplexie, des

               défaillances cardiaques, des accès d'épilepsie et d'autres maladies.


               Un des premiers cas de la "guerre invisible" dont eut connaissance


               le public fut le "signal de Moscou". Lorsqu'en 1962, on chercha des

               "micros"  à  l'ambassade  des  États-Unis  à  Moscou,  on  découvrit  un

               rayon  à  micro-ondes  qui  était  dirigé  directement  sur  l'ambassade.

               L'étude  de  la  CIA  portant  le  nom  de  Pandora  examina  pour  quel

               motif les Soviétiques avaient déclenché cette attaque. On découvrit

               que  ces  micro-ondes  causaient  des  maux  de  tête,  d'yeux,  des

               vomissements,  de  la  fatigue, une  faiblesse  générale,  des  vertiges,

               une irritabilité, de l'angoisse, de la dépression, des insomnies, des

               tensions,        une      inhibition       des      facultés       intellectuelles,        un

               amoindrissement de la mémoire ainsi que des cancers. D'après les

               informations  du  conseiller  à  la  sécurité  Zbigniew  Brzezinski,  le

               personnel de l'ambassade américaine à Moscou accuse le plus haut

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