Page 250 - LES SOCIÉTÉS SECRÈTES
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fut a l'origine du "Scandale P2" en 1976 lorsqu'une liste des
membres de la loge fut produite au Vatican avec les noms et les
dates d'entrée de 121 grands dignitaires ecclésiastiques avec, parmi
eux, des cardinaux de la curie, des archevêques, des évêques, des
prélats et des laïques. On fit une vraie chasse aux sorcières pour
trouver ceux qui avaient publié cette liste au lieu de demander des
comptes aux personnes citées sur cette liste. Tout commentaire est
superflu. Entre autres noms, celui du secrétaire d'État du cardinal
Jean Villot, du ministre des Affaires étrangères du Vatican Agostino
Casaroli, du cardinal Sebastiano Baggio, du cardinal Ugo Poletti et
du chef de la banque du Vatican, l'évêque Paul Marcinkus.
Les Illuminati soutiennent, comme nous avons pu le constater, les
deux camps des nations en guerre. Ce fut de plus en plus évident à
la fin de la Deuxième Guerre. Allen Dulles (chef de la CIA), par
exemple, avait des rencontres secrètes avec le chef des SS Gehlen.
On s'arrangea pour faire passer des officiers SS en Suisse sous le
couvert de l'Église catholique. Quelques officiers SS prirent le titre
de prêtres et furent conduits dans d'autres pays, surtout en
Argentine, au Paraguay et aux États-Unis. Après la guerre, Gehlen
reçut la mission de prendre en charge la "RADIO DE L'EUROPE
LIBRE". Beaucoup de SS furent intégrés dans la CIA à cette même
époque. Un autre membre intéressant du "Comité des 300"
fut Joseph Retinger (Ratzinger ?) «élu pape après la mort de
Jean-Paul II». La CIA lui apporta son soutien après la guerre afin
qu'il puisse conclure des contrats avec le Vatican. Il gagna, entre
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