Page 59 - LA SEPTANTE MYTHIQUE
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Il est évident que partout où les chrétiens primitifs se rendirent, qu'ils
amenèrent avec eux le message de la croix et de la Royauté de Christ,
message qui avait été transcrit sur des parchemins et des papyrus
sous la direction du Saint-Esprit. Il est raisonnable de penser que ces
écrits primitifs de la révélation de Dieu étaient recopiés plusieurs fois
dans les différentes communautés parcourues par les pèlerins célestes
du message de la grâce du salut en Jésus-Christ. On ne peut
manquer de voir la souveraineté de Dieu en action dans la
transmission et la préservations des textes originaux. Lorsque les
manuscrits originaux ou autographes écrits directement de la main
des prophètes et des apôtres ne furent plus disponibles, le texte même
qui y était contenu survécu dans les copies qu'on en faisait. Puisque le
message de la croix à été «apporté par toute la terre, jusqu'aux
extrémités du monde connu» (Rom. 10:18), il est évident que les copies
ce sont multipliées en grand nombre, formant ainsi la masse des
manuscrits majoritaires. De ce groupe de manuscrits nous avons ceux
qui sont classifiés comme étant de la famille Byzantine. Les
manuscrits de ce groupe sont plus nombreux que tous ceux que nous
avons en existence, le texte contenu dans ces manuscrits fut donné le
nom de Texte Majoritaire par rapport au Texte Minoritaire en
provenance d'Alexandrie en Égypte. La compilation du texte dans la
majorité des manuscrits en un seul texte se nomme «le Texte Reçu»,
elle fut entreprise sous la providence de Dieu par Érasme de
Rotterdam (1466-1536). Comprenons que le Texte Reçu n'est pas le
Texte Majoritaire, il représente seulement les lectures contenues dans
cette vaste famille de manuscrits dont plusieurs contiennent des
divergences. La sélection de ces lectures qui nous a restaurées le texte
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