Page 401 - LES RUSES DE SATAN
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chercha à se débarrasser de cette impression. Elle ne le put. Alors,

               furieuse,  elle  arracha le placard. Elle alla  une rue plus loin. La

               Parole lue continuait à  percer  son cœur.  Dieu ne donne  pourtant

               pas  du tout cela  —  c'est ce  dont  elle  essayait de se  convaincre.

               Deux jours après elle avait oublié le choc reçu.



               Trois mois  plus tard  l'incident  se renouvela. De nouveau des

               placards pieux pendaient aux colonnes, lesquels invitaient les gens

               à  assister  aux  assemblées  d'Éric  Huchings.  —  J'aimerais dire  ici

               qu'Éric Hutchings est un de mes amis, et que sur son invitation je

               parlai à Londres.


               Doreen demanda à un passant: «C'est qui, cet Éric Hutchings»? Pas

               de réponse.  Alors elle vit des  gens, la Bible  à la main, qui

               s'avançaient  vers  une  grande  salle.  Doreen  en  déduisit  que


               Hutchings devait être un des ces hypocrites religieux. Elle se mit en
               colère. J'irai là et lui mettrai le poing sur le nez, se dit-elle. «Ne va


               pas  là.  Tu  m'appartiens»,  entendit-elle en elle-même  une  voix  lui

               dire.


               Elle  était pourtant fortement  attirée vers cette salle qui  était déjà

               entièrement occupée. Les placiers trouvèrent  encore  une  place au

               milieu de la dernière rangée. Cela lui fut pénible, parce que les gens

               durent tous se lever à cause d'elle.



               L'assemblée commença par un solo magnifique qui saisit Doreen.

               Son enfance se  réveilla en elle,  le  temps où elle  priait  encore des

               prières d'enfants. Elle se vit tellement sale.

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