Page 341 - LES RUSES DE SATAN
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dans sa chambre. Il entend encore les paroles d'Arigo: «Vous courez
un grand danger». Ensuite, il perd connaissance. Quand il revient à
lui, il sent que sa condition a changé. Il fait de la lumière et
découvre du sang figé sur son pyjama. Il enlève son pyjama et
regarde le haut de son corps dans le miroir. Il remarque une fine
coupure sur ses poumons. Comme il connaît l'art de guérir d'Arigo,
il va rapidement dans la chambre d'Arigo et lui demande: «M'as-tu
opéré»? «Non, vous avez sûrement trop bu». Le sénateur répond: «Il
faut que je le sache exactement. Je prends le prochain avion pour
Rio et vais chez mon docteur». Bittencourt explique seulement au
médecin qu'il a été opéré. Le spécialiste fait des radiographies et
confirme: «Oui, vous avez été opéré selon les règles de la chirurgie
américaine. Ici au Brésil nous n'en sommes pas encore là». Alors
seulement le sénateur explique ce qui s'est passé. Cette histoire
passa comme une grande sensation dans les journaux et déclencha
une avalanche de visiteurs à la «clinique» d'Arigo.
Des médecins américains arrivèrent, des journalistes, des
photographes qui essayèrent tous les tests possibles sans trouver la
moindre tromperie. Arigo était prêt pour n'importe quelle mise à
l'épreuve. Il opéra aussi sous les films qui étaient pris. Le Dr.
Puharich, se laissa même opérer d'un lipome. L'opération fut
entreprise avec un couteau rouillé, sans anesthésie locale, sans
moyen de désinfection. Le Dr. Puharich ne ressentit pas non plus
de souffrance. Cette opération aussi se fit sous l'œil de la caméra à
filmer.
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