Page 335 - LES RUSES DE SATAN
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Exemple 166.


               Un frère croyant m'écrivit et il m'exposa la tragédie concernant son

               fils aîné. Le jeune avait reçu l'impulsion à la conversion lors d'une

               série de réunions d'évangélisation. Depuis ce temps-là, il lisait

               fidèlement la Bible et il menait une vie de prière. À l'école, il faisait


               de  bons  progrès.  Il  fut  premier  de  sa  classe  pendant  sept  ans.

               Ensuite un nouveau pasteur arriva dans la petite ville.  Il  était

               docteur en théologie et il reprit l'enseignement de la religion dans la

               classe supérieure. Les parents entendirent avec un grand souci ce

               que le fils disait de cet  enseignement: La Bible  ne  serait pas la

               Parole  de  Dieu  mais l'œuvre des hommes.  Il ne  s'agirait  ni  de

               l'histoire  de  Bethléhem  ni  de  la  croix  mais plutôt  de la semence

               spirituelle qui s'y trouve. La prière n'aurait pas de sens parce qu'il

               manquerait le TU, auquel nous nous adressons. Ce ne serait que de

               l'apaisement personnel. Cette œuvre de destruction porta ses fruits.

               Le jeune homme abandonna l'idée  de l'étude  de la théologie. La


               Bible n'était plus lue. La prière était devenue superflue.


               À  l'égard  de  cette  expérience,  le  père  me  demanda:  «Devons-nous

               exposer  nos  enfants  à  l'influence  de  tels  pasteurs,  qui  détruisent

               tout  ce  que  la  maison  croyante des  parents et  des évangélistes a

               planté»?


               Je répondis au père qu'il devait donner un signe de sa position en

               retirant son fils  de l'enseignement religieux. Aujourd'hui, je serais






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