Page 175 - LES RUSES DE SATAN
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but. Depuis ce temps-là, des apparitions de revenants se
manifestaient dans la belle maison. On entendait quatre forts
coups, comme des coups de tonnerre dans la maison. La
propriétaire ne pouvait s'expliquer les coups, ni découvrir d'où ils
venaient. Elle s'adressa à son pasteur. Celui-ci visita la maison en
compagnie de son assistant et même en présence de ces deux
hommes ces forts coups se faisaient entendre, sans trouver dans la
maison une raison quelconque de leur existence. Ce n'était donc
pas non plus le chauffage central ou une conduite d'eau contenant
de l'air mais les coups étaient chaque fois entendus aux portes. Le
pasteur, qui ne pouvait aider, informa la police. Un agent de police
vint d'abord, lequel fut aussi témoin des coups frappés. Comme cela
lui paraissait aussi énigmatique, il en avisa son chef de la police qui
envoya toute une équipe de policiers. Il y avait plus de dix policiers.
Les policiers se placèrent aux portes, l'un à l'intérieur et l'autre à
l'extérieur. Après les épouvantables coups les deux ouvrirent
précipitamment la porte. Chacun dit à l'autre: «C'était de ton côté».
Tous ces agents de police ne purent pas non plus découvrir la
raison des coups. Après cela la propriétaire de la maison déposa
une plainte auprès du tribunal. Le cas fut présenté à la cour. Le
juge, qui avait étudié les actes, déclara à la séance: «Nous ne
sommes pas au moyen-âge. Je ne conduirai pas un tel procès». Il
refusa aussi le traitement. Comme je ne voulais pas moi-même aller
dans cette ville, le pasteur me fit un rapport sur l'issue de l'affaire.
La propriétaire de la maison fut tourmentée jour et nuit si fortement
qu'elle ne vit finalement pas d'autre possibilité que de vendre la
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