Page 50 - La Postérité du Serpent
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Planche nous dit que le mot Grec pour «connaître d'avance» est
«proginosko», mot composé de «pro» ou «avant, antérieurement, en
premier» et de «ginosko» ou «connaître, concevoir, résoudre, décider
d'avance, déterminer», et il implique clairement «une décision prise
avant les faits», et non «après les faits» comme le prétendent les
évangéliques modernes. En d'autres mots, ce terme porte la notion de
«connaître dans le sens de «concevoir d'avance» ou «engendrer
d'avance» comme la formation d'un enfant par fécondation. Le mot
«ginosko» détient dans une de ses nuances le sens d'un idiome Juif
pour parler de la relation sexuelle entre l'homme et la femme. Le
prolongement du verbe primaire de ce mot ou «ginomai» signifie: «venir
dans l'existence, commencer à être». Ce mot apparaît seulement deux
fois dans le Nouveau Testament, dans Romains 8:29 et Romains 11:2
et il porte le même sens dans ces deux passages: «Dieu n'a point rejeté
son peuple, qu'il a connu d'avance...» (Rom. 11:2). Cela est fortement
supporté par le passage suivant qui concerne le peuple d'Israël: «Tu as
abandonné le ROCHER qui t'a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t'a
formé.» (Deut. 32:18). Il n'y a aucun doute que le sens du mot
«connaître» ou «proginosko» est de «concevoir ou d'engendrer d'avance»
et qu'il porte la notion «d'une décision résolue», «de désigner une
personne à un destin préétablit»; et non celui d'une prévoyance ou
d'une prévision sur la foi d'une personne qui déciderait de croire en
Christ comme l'enseignent les hérétiques qui déforment le sens de la
Parole de Dieu.
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