LA MARQUE DE CAÏN

par

Jean leDuc

Mars 2018

 

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UNE GUERRE SPIRITUELLE ET COSMIQUE

 

LE SYMBOLISME DE CAÏN ET ABEL

 

LES OFFRANDES DE CAÏN ET ABEL

Caïn le père de la race noire

La marque de Caïn

La planète Nod

 

L'EMPIRE DES CAÏNITES CARBONISÉS

 

L'ALLIANCE DES FILS DU SERPENT

 

LA RACE ADAMIQUE DE GÉANTS

 


 

UNE GUERRE SPIRITUELLE ET COSMIQUE

Avec Adam et Ève, Abel et Caïn, on est davantage dans le mystère des origines de la race humaine. Ont-ils existé comme des individuels ou sont-ils simplement des représentations d'évènements qui se sont déroulés au début des temps et expliqués en termes figuratifs ?

 

Dès la première génération, comme à travers toute l'histoire subséquente, nous voyons l'humanité divisée en deux camps: d'un côté les justes, de l'autre les méchants, les fils de la lumière et les fils des ténèbres, les élus et les exclus. On voit même que le texte de la Genèse nous parle «des générations des cieux et de la terre» (Gen. 2:4). Devons-nous conclure qu'au début des temps la race humaine était répandue autant dans les cieux que sur la terre ? Puisque la Bible est inspirée et qu'elle fait autorité dans ce qu'elle dit, on ne peut donc en rejeter la possibilité, autant que cela puisse échapper à notre compréhension.

 

L'homme, dans le sens littéral est Adam, il est encore envisagé moins comme individu que comme une représentation de l'humanité. Il s'agit d'un terme singulier qui représente un pluriel. La création d'Adam est ainsi la création de l'humanité, c'est à dire de la race adamique initiale et non d'un seul individuel, mais d'une grande multitude dont Dieu seul connait le nombre. Si nous pouvons saisir la profondeur et les implications de tout cela, nous serons en mesure de faire le premier pas pour franchir le seuil d'une appréhension sublime dans laquelle très peu sont donné de parvenir. Pour le moment il importe de comprendre que le mot «Adam» signifie aussi celui qui est «rougeâtre» ou «rosâtre», c'est à dire «le sanguin» ou «celui qui se trouve dans le sang», qui est caractérisé par la vivacité. Cela correspond exactement à ce que Dieu dit que l'âme est dans le sang (Gen. 9:4,5), en d'autres mots nous sommes conscient de notre existence charnelle par le sang qui coule dans nos veines. Ceci nous donne aussi la façon de considérer la couleur de la peau pour déterminer la race adamique initiale. Or le mot «rosâtre» est généralement utilisé pour décrire la race blanche dont la peau est légèrement plus foncé. L'homme a été créé de la terre ou «adamah», terme qui signifie «être rougi par la sève de la vitalité». Le sang contient les éléments essentiels à la vie en ce monde, tous sont d'accord pour reconnaître cela. Or le mot «sanguin» porte aussi la notion d'être «productif» et cela se voit en ce que la race adamique initiale fut donné l'ordre de «remplissez la terre, et maîtrisez-la.» (Gen. 1:28), le mot «terre» désignant «tout ce qui a de la consistance, de la texture et de la densité». Nous mettons de l'emphase sur ce sujet car plusieurs de nos jours voudraient bien que l'homme à son origine soit «un noir», contredisant ainsi ce que disent les termes hébraïques originaux. Mais ils ne perdent rien pour attendre, la noirceur vient bientôt sous la forme de Caïn.

 

On nous dit que le nom de Caïn montre l'explication qu'Ève en donne elle-même, désignait ce premier enfant comme un être produit avec le secours de l'Eternel. Le nom de Caïn signifie dans son sens primaire «posséder», non pas comme nous dirions dans un sens moderne d'avoir des possessions légitimes comme de dire «ces souliers et ce manteau sont les miens», ou de tirer profit et jouissance de ce qui nous appartient. La profondeur du terme «posséder» ici va beaucoup plus loin que l'on puisse s'imaginer. Il désigne d'être indigne et injuste dans la chose posséder. Regardons quelques synonymes du mot «posséder» qui vont nous aider à comprendre davantage: «accaparer, dominer, maîtriser, tromper, usurper.»  Puisque le nom de Caïn signifie «posséder», il faut donc ce poser la question «posséder quoi exactement» ? Pour répondre à cette question, il importe de regarder ce que le texte de Genèse 4:1 nous dit, autant dans sa traduction que dans l'hébreu original: «OR, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit: J'ai acquis un homme avec l'aide de l'Éternel.» (Bible Ostervald 2008). Décortiquons le sens original des mots dans ce passage. Premièrement le mot «Adam», comme nous le savons, signifie proprement «humanité», comprenons toutefois que ce terme implique par nécessité «mâles et femelles» (Gen. 1:27; 5:2), et quoique cela semble banale aux premiers abords il ne faut pas l'oublier puisque cette définition est la clé même pour comprendre le reste. Deuxièmement le mot «connaître» ou «yada» ne détient pas, dans ce contexte, le sens de relation sexuelle comme un grand nombre s'imagine faussement. Ce mot détient plutôt le sens de «percevoir» ou de «réaliser» et se rapporte au mot qui suit à savoir Ève. Troisièmement le mot «Ève» signifie littéralement «vie» et en aucune façon signifie-t-il une femme qui se nommait de ce nom. Cela est encore plus clair lorsque nous considérons que le mot «Adam» implique par nécessité «mâles et femelles» comme nous l'avons déjà démontré. Il serait donc impossible qu'Adam (mâles et femelles) puisse connaître une femme qui se nommait Ève. Mais un peu de patience, les choses vont s'éclairer davantage. Quatrièmement le mot «femme» dans ce passage est «ishshah» et signifie littéralement «existence», c'est à dire «la conscience» qui se rapporte à la réalité de la vie en ce monde. Malencontreusement ce terme a été traduit par «femme» dans ce contexte et il est regrettable qu'il le fut ainsi, car une telle traduction en prive beaucoup des richesses de sa signification réelle. Cinquièmement le mot «conçut» du verbe «concevoir» ou «harah» ne signifie aucunement «être enceinte d'un enfant», mais «d'éprouver» dans le sens de faire l'expérience d'une chose, de l'exécuter ou de l'engendrer, de raisonner et de vivre d'une certaine façon. Sixièmement le mot «enfanta» ou «yalad» ne signifie pas «donner naissance à un enfant» mais de «produire», c'est à dire d'après les synonymes du terme de «causer, introduire, lancer, provoquer, obtenir, procurer, révéler, soulever». Or «obtenir» signifie «acquérir, arracher, conquérir, extorquer, forcer»; et le mot «soulever» signifie «agiter, enflammer, occasionner, révolter». Or il est aussi particulièrement intéressant de voir qu'une des définitions du mot «Caïn» est «qayin», terme qui signifie «une lance» dans le sens de «lancer» la provocation, de produire la révolte. Maintenant, en mettant tout ensemble ce que nous venons de voir, nous obtenons la traduction étymologique suivante de Genèse 4:1 basée strictement sur les originaux: «Or, l'humanité réalisa la vie de son existence, et engendra la révolte pour s'emparer de la vie éternelle.» En d'autres mots, le récit de Caïn et Abel est la reprise des évènements du chapitre précédent expliqué d'une différente façon. Ce qui se produisit ici est la division de l'humanité en deux camps: les fils des ténèbres de la nature humaine déchue contre les fils de la lumière divine dans la promesse du Messie qui écrasera la tête du serpent (Gen. 3:15). Nous parlons ici d'une guerre spirituelle et cosmique réelle de style apocalyptique qui s'étendit de la terre jusque dans les sphères de l'immensité. Dans cette guerre qui détruisit presque la moitié de la race adamique initiale, le camps d'Abel ne fut pas le plus fort. La rébellion avait détruite l'espérance d'un salut à venir, mais Dieu la releva en formant un nouveau camp, celui de Seth, le substitut (Gen. 4:25,26). On ne se moque pas du Dieu Vivant, ses pensées sont au-dessus de nos pensées, et ses voies sont au-dessus de nos voies.

 

LE SYMBOLISME DE CAÏN ET ABEL

Une des plus vieilles histoires dans la Bible est celle de Caïn et d'Abel. Elle est connue mondialement, même par des gens qui n'ont jamais ouvert une Bible de leur vie. Sa traduction de l'Hébreu en notre langue dans les Saintes-Écritures est toutefois formelle, elle ne tient pas compte de la signification des éléments et des termes originaux, et n'en rapporte qu'une perspective superficielle stéréotypée qui convient à des gens simples d'esprit dépouillés d'une perception profonde de son contenue. Sa composition simpliste s'est répétée de façon quasi-automatique depuis des siècles de génération à génération sans qu'aucun ne l'interroge sérieusement pour en sonder le sens réel. Mais il y a un temps pour toutes choses, nous dit l'Ecclésiaste (Ecc. 3:1-8), et nous sommes en un nouveau temps, un temps de réflexions et d'enrichissements incomparable par rapport à l'information de données qui nous sont disponibles. Mentionnons toutefois que sans l'Esprit de Christ toutes ces choses sont vaines et ne peuvent contribuer à notre avancement dans la connaissance requise pour défricher le sujet.

 

La Genèse raconte que Dieu a refusé l'offrande de Caïn, tandis qu'il a accepté celle d'Abel, ce qui a rendu Caïn tellement furieux qu'il a tué son frère. Mais pourquoi a-t-il refusé son offrande ? C'est une question difficile, qui a suscité plusieurs hypothèses. La Bible dit que Caïn offre des produits du sol, et Abel un premier-né de son troupeau. C'est très différent. Les premiers-nés renvoient à la notion de prémices. Dans l'Ancien Testament, on apporte la première partie de son troupeau, ou de sa récolte, pour dire que tout ce que nous recevons vient de Dieu. Et, par reconnaissance, on offre à Dieu les premiers résultats de son travail. L'Épître aux Hébreux dit que c'est «par la foi» qu'Abel apporta son offrande, mais pas Caïn qui apporta la sienne par la vanité de sa position de premier-né. L'auteur pensait qu'il y avait plus de foi dans l'offrande d'Abel que dans celle de Caïn qui, lui, n'offre qu'une partie quelconque de ses récoltes. Le texte dit que Caïn est très irrité, que son visage est abattu. Il n'est clairement pas content, et Dieu le lui fait remarquer. Tel est le récit dans sa simplicité. Mais, comme nous avons vu dans le chapitre précédent, il y a plus à cette histoire que l'on puisse s'imaginer.

 

Or les deux noms, Caïn et Abel, n'indiquent pas l'existence individuelle de deux hommes, ils sont plutôt des types ou figures symboliques qui décrivent les caractéristiques ou différenciations dans la séparation de la race adamique initiale, formant deux groupes qui s'opposèrent l'un à l'autre.

 

La réalisation de la vie de la race adamique initiale fut séduite par son raisonnement charnel, ce qui occasionna la transgression du commandement d'interdiction qui l'irritait et offensait sa dignité (Gen. 3:1-25). Insatisfait de sa position de créature, l'homme voulait plus de la vie, il voulait être comme son Créateur, déterminant ce qui est bien et ce qui est mal par lui-même, se faisant ainsi maître de son destin. Ce fut une déclaration d'indépendance de Dieu, une rébellion contre la Souveraineté Suprême. Dans sa réflexion charnelle sur l'interdiction (Gen. 2:16,17), il choisit la mort au lieu de la vie. En d'autres mots, il estima qu'en se séparant de Dieu il deviendrai lui-même dieu et serait le seul souverain de l'univers, maître absolu de la vie et de la mort (Gen. 3:22). Il usurpa ainsi la puissance de Dieu en détruisant son efficacité sur sa vie, et pour cela il fut chasser du jardin de la Présence de Dieu, c'est à dire «de l'Enclos de la Grâce Souveraine» qui réserva ses bénédictions à ceux seuls qui demeuraient à l'intérieur de ses bornes. Donc, figurativement, Caïn tua son frère Abel, car le terme Caïn signifie «usurper» et celui d'Abel signifie «Dieu est Père», et l'usurpateur, Caïn, despotisme de la race adamique initiale, fut disgracié et forcer de demeurer dans sa poursuite de l'égarement, limité à ses raisonnements charnels qui occasionnèrent la ruine de son existence naturelle et morale. En d'autres mots, il y eut une division dans la race humaine entre les fils des ténèbres du raisonnement charnel et rebelle, et les fils de la lumière du raisonnement spirituel de la promesse divine qui furent opprimés.

 

Les chapitres de la Genèse qui traitent du deuxième récit de la création de l'homme (chapitres 2,3,4), sont comme des images superposées qui composent un même sujet. Celui sur le récit de Caïn et Abel représente les mêmes évènements que le chapitre précédent mais vu d'un différent angle. Le conflit entre ces deux frères est celui entre les ténèbres et la lumière, entre l'éveil de la nature humaine à la conscience de son existence charnelle et l'opposition au commandement de Dieu. Qu'il y a existé réellement deux êtres humains au début des temps nommé Caïn et Abel est fort douteux, ce n'est pas le but dans ce chapitre de la Genèse de nous présenter deux personnes, mais de nous expliquer les évènements de la Chute dans le jardin d'Éden. Ce récit est simplement une allégorie qui explique le sujet antérieur en style imagé, un mode d'expression consistant à représenter une idée abstraite, une notion morale par une image ou un récit où souvent (mais non obligatoirement) les éléments représentants correspondent trait pour trait aux éléments de l'idée représentée. C'est pour cela que la pictographie était le langage universel au début des temps.

 

Regardons la signification des deux passages qui débutent le récit: «Or, Adam connut Ève, sa femme, et elle conçut et enfanta Caïn, et elle dit: J'ai acquis un homme par l'Eternel. Elle enfanta encore Abel son frère; et Abel fut berger, et Caïn laboureur.» (Genèse 4:1,2). Nous reconnaissons ici quelques mots qui sont les mêmes que nous avons vu auparavant dans les chapitres antérieurs, comme Adam «humanité, être humain», femme «existence, réalisation», et celui de «Ève» qui apparaît ici et dont la signification est «vie». Il est sujet de «connaître» et de «concevoir» ici, mais de connaître quoi et de concevoir quoi ? Le mot «connaître» ou «yada» signifie «percevoir, considérer» et se rapporte directement aux passages du chapitre antérieur de Genèse 3:5,6: «Dieu sait qu'au jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, et qu'il était agréable à la vue, et que l'arbre était désirable pour devenir intelligent...», ou selon une traduction étymologique: «Dieu sait qu'au jour où vous en utiliserez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et sa réalisation considéra que l’avantage de cette assurance était favorable à la réception de son existence, et qu'elle était convenable à sa perception, et que cette assurance était désirable pour devenir intelligent...» En d'autres mots, l'être humain réalisa qu'il pouvait devenir comme un dieu, un être puissant et souverain, s'il prenait le choix ou la décision de répondre à ses propres besoins, devenant ainsi maître de son destin. Cela fut considéré et la notion fut réalisée, ou selon les mots du texte: «Adam connut Ève, sa femme, et elle conçut et enfanta...». Le mot «conçu» ou «harah» signifie «s'arranger, inventer, trouver un moyen pour faire», et cela indique clairement que l'être humain avait planifié astucieusement l'action qu'il se proposa de devenir «comme un dieu». Tandis que le mot «enfanta» ou «yalad» signifie simplement «manifester, mettre en évidence, réaliser», nous montrant que l'être humain n'a pas seulement considéré son action mais qu'il l'a mit en motion et la réalisa pleinement.

 

L'élément qui fut réalisé ou enfanté porte le nom de Caïn, terme qui signifie «usurper» ou selon la définition du terme: «Comportement de quelqu'un qui s'attribue une chose à laquelle il ne peut prétendre.» Les nuances de ce mot sont assez révélatrices: «s'approprier, acquérir, assimiler, conquête, saisir». Elle se retrouvent toutes dans un contexte de «tyrannie, asservissement, assujettissement, servitude ou esclavage, cruauté, férocité». Selon tous ces termes, il est évident que le plan de l'être humain était d'usurper la puissance de Dieu, de la saisir par violence, et de l'imposer à sa façon de voir les choses. Nous pouvons facilement nous imaginer qu'une telle attitude a occasionner pour la première fois des conflits et des ruptures dans la race humaine. Toutefois l'enseignement principal du contexte est que Caïn tua son frère Abel, et cela doit être regardé d'une différente façon, même si les résultats arrivent à la même chose. Il est écrit que la femme a «acquis un homme par l'Eternel», mais l'original dit «J'ai acquis un homme qui est Dieu.» et cela est appuyé par le grand exégète Matthew Henri, ainsi que par l'équipe des traducteurs de la King James anglaise qui ont inclus cette lecture dans la marge de plusieurs éditions de cette Bible. Or le mot «homme» ici est «iysh» terme qui signifie «le vivant, le puissant», ce qui indique que l'existence humaine s'est emparée d'une puissance divine, elle s'en a appropriée et l'a assimilée à sa vie (Ève); en d'autres mots l'être humain s'est déclaré dieu, et ce faisant il a détruit sa relation avec Dieu (le meurtre d'Abel), c'est pourquoi Dieu lui retira son Esprit (Genèse 6:3) ou pour utiliser les paroles du texte: «il chassa l'homme du jardin d'Éden».

 

Dans la phase d'engendrement de cette usurpation de la puissance de Dieu, lorsque l'être humain la considérait, et puisqu'il est une créature de Dieu et que Dieu a toujours le dernier mot, son existence ne pouvait faire autre qu'engendrer une opposition à cette usurpation, ainsi en même temps elle mit en évidence son contraire, c'est à dire «son frère» Abel. Ce qui est fort intéressant est que le mot «Abel» ou «Hebel» vient de l'expression «Abba Père» ou «mon Père» qui est utilisé par le Seigneur Jésus: «Et il disait: Abba! Père! toutes choses te sont possibles...» (Marc. 14:36). Or «Abel» ou «Hebel» signifie «le souffle, l'esprit, le respire», mais il signifie aussi «devenir vain, dépourvu de réalité, qui est sans effet, inefficace, inutile». En d'autres mots, le Souffle de Dieu, son Esprit, s'opposa dans l'être humain à une telle usurpation, ce qui engendra un conflit majeur dans la conscience de l'être humain; et comme l'apôtre Paul dit: «le raisonnement charnel est hostile contre Dieu» (Romains 8:7); «Car la chair a des désirs contraires à l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l'une à l'autre; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez.» (Galates 5:17). Le meurtre d'Abel par son frère Caïn consiste donc en ce que l'être humain était déterminé de «manger le fruit défendu» et déclara son indépendance de Dieu, la communion avec son Esprit était considérée insignifiante et inutile, et Dieu devint dépourvu de réalité pour l'être humain qui se déclara maître de son destin. Il n'y a aucun doute que la race humaine tomba dans la décadence et qu'il y eut des hostilités et des divisions, car certains demeuraient fidèle à la promesse du rachat de leurs péchés par le Messie promit (Gen. 3:15). Toutefois nous savons que la race humaine s'est tellement corrompue qu'il fallut que Dieu la détruise au complet, sauf huit survivants qu'il avait choisi. Ce choix de Dieu d'en sauver seulement quelques-uns impliquait par nécessité de laisser le reste périr dans sa corruption sous les eaux du déluge. En d'autres mots, l'histoire du déluge de Noé est en même temps la révélation du principe de la double prédestination. Comprenons que toutes ces choses ne se produisirent pas en un seul moment, comme plusieurs ont tendance à s'imaginer, mais qu'elles impliquent tout le développement de l'histoire à partir de Genèse 1:28 jusqu'à Genèse 6:1-22 dont la durée fut d'une période au-dessus de mille années.

 

 

LES OFFRANDES DE CAÏN ET ABEL

Nous savons d'après le récit que «Abel fut berger, et Caïn laboureur». Il nous est dit: «Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à YEHOVAH; Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et YEHOVAH eut égard à Abel, et à son oblation; Mais il n'eut point égard à Caïn, ni à son oblation; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu.» (Genèse 4:2-5). Qu'Abel fut berger est l'indication que l'Esprit de Dieu agissait comme Berger dans la conscience de la race humaine pour diriger les êtres vivants à renoncer à leur projet d'usurper sa puissance et de dérober sa gloire. Ainsi disait le Seigneur Jésus: «JE SUIS le Bon Berger; le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis.» (Jean 10:11). Cette prise de conscience en l'être humain était juste (Matthieu 23:35; Hébreux 11:4; 12:24), et plusieurs suivirent dans cette voie et la proclamèrent. Tandis que la conscience de la nature humaine de son existence charnelle recherchait la servitude de la chair, car le mot «Caïn» signifie aussi «servitude», et la grande majorité suivait cette voie. Ainsi disait l'Ecclésiaste: «Ce qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil.» (Ecclésiaste 1:9). La race humaine fut donc divisée en deux groupes, un fidèle à la justice et l'autre à l'injustice, en d'autres mots, les élus et les réprouvés.

 

Abel offrit des «premiers nés» ou «bakowrah», terme qui signifie «droits d'aînesse», et leurs «graisses» ou «cheleb», terme qui signifie «abondance, enrichissement». Le mot «offrit» dans ce texte est «bow» et signifie «amener, venir ou revenir, porter»; et celui de «égard» ou «sha`ah» signifie «respecté, admiré, exalté» et contient plusieurs autres nuances. Le sacrifice d'Abel consistait donc en ce que Dieu appela les êtres humains «à revenir au droit d'aînesse et à son enrichissement» qu'ils avaient en lui, et cela fut exalté par Dieu. Mais Caïn offrit des «fruits de la terre» ou «pariy», terme qui signifie «fructueux, avantageux, lucratif, salutaire»; et l'expression «n'eut point égard» qui aussi provient de «sha`ah», portent les nuances de «accabler, affliger, attrister». En d'autres mots la servitude à la nature humaine, plutôt qu'à Dieu, fut proposé comme un moyen salutaire pour rendre les êtres humains fructueux, et ceci accabla Dieu et l'attrista fortement. Ce dernier terme est l'indication de la durée du développement de l'histoire de la Chute, car il se rapporte directement à Genèse 6:6: «Et L’ADMIRABLE se remit en mémoire d'avoir maintenu les êtres humains sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. (Bible de Machaira 2016)». Or tout ce qui se produit au niveau spirituel a des répercussions au niveau matériel, et cela est évident dans la décadence de la race humaine à cette période de l'histoire: «Et L’ADMIRABLE vit que la malice de l'homme était grande sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de son cœur n'était que mauvaise en tout temps.» (Genèse 6:5).

 

Caïn le père de la race noire

Que «Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu...» est très significatif, en ce que le terme «irrité» ou «charah» signifie «furieux, enflammé, enragé, brûlé», ce mot est relié à «charar» qui signifie «carbonisé, charbonneux», c'est à dire que Caïn devint carbonisé, un noir, le père de la race des réprouvés. Nous ne pouvons arriver à aucune autre conclusion, les mots l'indiquent clairement, Caïn fut transformé par la puissance de Dieu comme signe de recognition et d'avertissement au reste des hommes, il porta la malédiction de Dieu sur lui tout comme il se produisit avec Cham et Canaan, fils de Noé, après le Déluge. Ce fut une marque que Dieu mit sur Caïn pour sa traîtrise (Genèse 4:15), afin que les hommes le reconnaissent et ne lui fasse pas violence, car Dieu se réservait son châtiment, une représailles pire que les hommes aurait pu lui faire et même s'imaginer. Donc malheur à ceux qui auraient tenté mettre la main sur Caïn, car ils subiraient un châtiment sept fois pire et on ne plaisante pas avec Dieu, il fait toujours ce qu'il dit. Ce fut le début des races parmi les hommes, car avec le temps les carbonisés se mélangèrent avec les ivoirins, les blancs, formant ainsi une nouvelle souche, les métis. En fait, il y a de fortes raisons de penser que la femme de Noé était une carbonisée car les noms de ses trois fils révèlent trois races différentes: Sem ou brun; Cham ou noir; Japhet ou blanc. A cette période de l'histoire, les lignes de démarcations dans la race humaine étaient claires et précises, ce n'était pas comme de nos jours ou toutes les races sont mélangées ensemble parmi les nations de la terre. Puisque Caïn représente la faction de la rébellion dans la race adamique initiale, il est évident qu'il s'agit ici du fait que tous ceux de cette disposition parmi les hommes subirent cette transformation phénoménale de carbonisés, formant ainsi deux races différentes: les blancs et les noirs, c'est à dire les fils de la lumière et les fils des ténèbres.

 

Reprenons ce qui vient d'être dit en élaborant sur les termes figuratifs, afin de trouver réellement ce qui s'est transpirer à cette période de l'histoire de la Chute. L'esclavage de la chair fit que les êtres humains qui supportaient cette notion, subirent le châtiment de Dieu et leur «visage» ou «paniym», terme qui signifie «présence», fut «abattu» ou «naphal», terme qui signifie «rejeté, réprouvé, disgracié», et transformé par la puissance de Dieu en des êtres carbonisés, d'après la condition de leur cœur ténébreux. Le mot «naphal» est relié à celui de «naphiyl» qui est traduit par «géants» dans Genèse 6:4 mais dont la signification est «disgraciés». Il est écrit que Caïn fut chassé de la terre et devint un voyageur menant une vie errante comme un fugitif, une personne bannie de son peuple, de son pays, de son monde: «Voici, tu m'as chassé aujourd'hui de dessus cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre...» (Genèse 4:14). En d'autres mots, ceux qui supportaient l'esclavage de la chair, la race des carbonisés ou fils du serpent, furent rejetés de la grâce et chassé de la terre comme des voyageurs errants. Ici le mot «terre» est «adamah», terme qui signifie «produire, généré, profitable», ce qui nous indique que la race des carbonisés fut interdite tout ce qui est profitable en notre monde, bannie de sa face et exilée vers un autre monde, un monde errant ou erratique dont le trajectoire ou orbite était irrégulier.

 

La marque de Caïn

La marque de Caïn est la marque du serpent qui rampe, c'est à dire du raisonnement charnel qui se nourri de ses imperfections. Nous la trouvons dans cette condamnation du serpent dans Genèse 3:14: «Alors l'Éternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie.» Cela est encore plus évident dans une traduction étymologique du texte hébraïque original qui nous dit: «Alors L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS dit au de raisonnement de l'être humain: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les sages d'entre les êtres vivants en croissance de leur existence; ta progression paraîtra ainsi: tu te nourriras de tes imperfections tous les jours de ta vie.» L'esprit de raisonnement en la race adamique initiale était très rusé, au point de déformer les paroles du commandement d'interdiction (Gen. 2:15,17) afin de justifier sa rébellion. Caïn, le nègre original, c'est à dire la faction rebelle dans la race adamique initiale, avait semée l'agitation parmi le peuple afin de le soulever à la rébellion. Se considérant indigné de Dieu dans leur position limité de créature par la loi d'interdiction, ils voulurent se faire maîtres de leur destin, déterminant par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui déclencha la rébellion. Toutefois un grand nombre refusèrent de suivre dans cette voie tortueuse et subirent la colère et la violence de la faction séditieuse. La race adamique initiale fut complètement bouleversée, le chao régnait suprême et plusieurs qui voulaient demeurer fidèle à la promesse d'un salut par le Messie à venir, périrent des mains ensanglantées des agitateurs. Dans un style imagé, Caïn tua son frère Abel. La faction de rébellion fut condamnée de Dieu et la lignée au complet du clan des instigateurs subie une transformation effarante et terrifiante comme signe de la justice de Dieu, et exilés vers un autre monde, séparés de Dieu et du reste de la race adamique initiale. Le serpent qui rampe dans la conscience ne pouvait en saisir l'horreur lorsqu'ils furent tous carbonisés, modifiant ainsi leur apparence comme signe d'avertissement, brûlés par le feu de Dieu et cautérisés dans la conscience pour tous les temps. Ce fut le début de la race noire qui s'est vue interdite de toutes communications envers Dieu et tous les hommes, jusqu'au jour ou par arrogance et subterfuge, ils revinrent sur terre pour s'attaquer à la promesse du Messie à venir en semant la corruption parmi les hommes.

 

La planète Nod

Le passage suivant nous indique où a habitée la race des carbonisés exilés de la terre: «Alors Caïn sortit de devant la face de l'Eternel, et habita au pays de Nod, vers l'Orient d'Éden.» (Genèse 4:16). Premièrement, «sortir de devant la face de l'Éternel» signifie littéralement «renoncer à la présence de Dieu», ce sont des paroles très fortes qui indiquent comment profonde la rébellion était dans le cœur de la race des carbonisés, et ils furent tous bannis de notre monde pour se rendre dans le monde de Nod. Ce qui est intéressant ici est que le mot «Nod» signifie «errant» et que ce terme était utilisé anciennement pour désigner les astres errants ou planètes, et l'est encore parmi les grecs, car «errant» en Grec signifie «planète». Ceci amène une notion très étrange ou plutôt très énigmatique, car elle indique que toute la race des carbonisés, fils du serpent, fut chassée de notre monde à cette période pour habiter sur un astre errant ou planète avec interdiction de revenir sur la terre. Cette planète est identifiée comme celle qui se trouvait en orbite entre Mars et Jupiter, et qui fut détruite dans une explosion catastrophique au temps du Déluge. On se croirait en plein dans un récit de science-fiction, mais n'oublions pas que les êtres humains au début furent donner de Dieu la domination sur toute la création (Genèse 1:26; 2:19,20) et qu'ils administraient parfaitement toutes les lois qui la régissent. Les hommes n'étaient pas des ignorants au commencement, ils étaient loin d'être des simples laboureurs comme se l'imaginent naïvement les gens modernes. Ils avaient la connaissance profonde de tout ce qui existe dans l'univers, car ils avaient été créés à l'image de Dieu et ils étaient parfaits avant la Chute, leur connaissance ne connaissait aucune borne, c'est pour cela d'ailleurs qu'ils chutèrent dans le péché, car ils se croyaient comme des dieux.

 

L'EMPIRE DES CAÏNITES CARBONISÉS

Par opposition au Culte à l'Éternel établit par Seth, le substitut d'Abel, Caïn fonda le Culte de l'Intelligence, confrontant la lumière de l'esprit de l'homme, à la Lumière de l'Esprit de Dieu. Caïn fut celui qui construisit la première Cité et la nomma Hénoc, d'après le nom de son fils (Genèse 4:17). Il ne faut pas comprendre ici le mot "Cité" dans le sens moderne d'une ville. Dans le texte Hébreu, le mot employé est "Iyr" et vient de "Uwr", terme qui signifie «ouvrir les yeux», c'est à dire «un réveil qui contrôle», «une position élevée». On comprend pourquoi plusieurs considèrent Caïn comme étant le premier Antichrist, le souverain dictateur de l'univers. Le théologien Réformé, Rousas John Rushdoony (Revolt Against Maturity), nous dit que ce mot porte une signification démoniaque de "vengeance" et de "terreur" qui provient d'un démon contrôleur (un  déséquilibre de la conscience). Tandis que le mot "Hénoc" signifie "initiation" et "consécration", et porte la notion de "sacré". Nous trouvons ici tous les éléments d'une religion organisée qui domina la nouvelle civilisation des Caïnites par la force et la terreur. Elle est consacré au clan de Caïn, l'homme rebelle, qui en est le GRAND-INITIÉ CARBONISÉ, le dieu Soleil, c'est à dire «le brûlé, le cautérisé», et son administration est entre les mains d'Illuminés disgraciés qui possédèrent une science prodigieuse encore inconnue de nos jours.

 

Il est évident que le peuple de cette ancienne civilisation possédait d'éminentes facultés de compréhension spirituelles et technologiques, au-delà même de ce qu'on peut s'imaginer; cela ce voie même dans le sens étymologique de "fils de Dieu" qui, dans l'original, porte la notion de «constructeurs puissants». Nous savons aussi que leur science fut transmise aux fils de Noé qui fondèrent l'Égypte après le déluge et qui construisirent les Pyramides et les monolithes par la connaissance étonnante de l'électromagnétisme; ce qui bafoue nos scientistes modernes. Même que certains affirment que le Sphinx en Égypte est une représentation de Noé. Il fut découvert récemment que la disposition des Pyramides reflète la position des étoiles précisément 10,500 avant Jésus-Christ, c'est à dire au moment même ou le clan de Caïn revint sur Terre de la planète Nod où il fut exilé. Ces structures, reliées au Culte du Soleil d'avant et après le Déluge, sont des temples à l'univers sous une forme microcosme dont le schéma dévoile une mappe du monde et du ciel et représente la construction géométrique de la nature. Leurs dimensions intérieures et extérieures racontent les relations mathématiques des principes universelles. Leur tout, fut de laisser une encyclopédie indestructible de l'homme et du cosmos qui incorpore le spectre entier des champs d'énergies connues et inconnues. Il faut mentionner ici que la science de l'électromagnétisme par laquelle les constructeurs des Pyramides firent flotter dans les airs d'énorme blocs de granite, fut redécouverte dernièrement par le Dr. Peter Main, professeur de Physique à l'Université de Nottingham en Grande-Bretagne (The Ottawa Citizen, 12 Avril, 1999) qui travaillait sur un projet expérimental d'anti-gravité.

 

Selon Rousas John Rushdoony, «la cité du clan de Caïn fut une imitation du Jardin d'Éden, par laquelle il voulu établir un nouveau but et une nouvelle communauté basée entièrement sur l'indépendance de l'homme, plutôt que sur la loi de la Parole Souveraine de Dieu. L'homme fut chassé en dehors d'Éden vers l'Est ou l'Orient, le pays où «le soleil se lève», le point de départ. L'homme cherchait ainsi un nouveau commencement, mais le clan de Caïn cherchait un nouveau début sans Dieu et contre Dieu. Cette Cité, imitation de la Cité de Dieu en Éden, fut construite en réalité comme un défi à Dieu, un acte d'agression contre Dieu, et un nouveau début désigné uniquement pour usurper le début de Dieu en Éden... En créant cette nouvelle Cité comme un nouveau Éden, et en fermant les portes à Dieu, le clan de Caïn s'établit comme le nouveau Créateur à la place de Dieu. Ainsi le monde était pour avoir un nouveau début en le clan de Caïn, sous la condition de fermer les portes à Dieu». Nous voyons ceci dans une traduction étymologique de Genèse 4:23: «Et Lémec proclama à ses existences: le plaisir et la fortification, écoutez ma voix; existences de Lémec, prêtez l'oreille à ma parole: Oui! j'ai tué un homme pour ma séparation d'avec Dieu, et un jeune homme pour mon attachement à Caïn».

 

La cité de Caïn était donc «un royaume», «un empire» qui incorporait tout notre système planétaire; car tout ce qui fut en rapport avec le soleil était sous sa domination puisqu'il était «le roi soleil». La location centrale de sa puissance demeure toutefois énigmatique, le clan de Caïn construisit le centre de cette nouvelle civilisation dans le pays de «Nod»; comme nous avons déjà vue. Nous savons aussi que le mot «Nod» signifie «errer» et «exiler», et qu'il correspond en Grec au mot «Plané» d'où nous avons le mot «planète». Nous avons ainsi l'indication que «le pays ou monde de Nod» fut une planète dans notre système planétaire où le clan de Caïn et sa descendance habitèrent après qu'ils furent banni de notre Terre (Genèse 4:11,14,16). Les découvertes récentes des Sondes Spatiales de la N.A.S.A. nous permettent d'identifier la planète de NOD comme étant la planète Astra, nommée aussi Vulcain, qui exista entre Mars et Jupiter. Ce lieu d'exil aurait été transformé par les Caïnites en un nouveau Jardin d'Éden; un jardin matériel par opposition au Jardin spirituel de Dieu. Puisque Dieu avait tout débuté sur notre Terre, le clan de Caïn, en opposition fit un autre début sur un nouveau monde qu'il décida de recréer à son image. L'ancien texte gnostique «Sur les Origines du Monde» nous donne une indication où se trouvait ce nouveau Éden du clan de Caïn: «Alors la Justice créa le Paradis à l'extérieur de l'orbite de la Lune et de l'orbite du soleil dans le Monde Perfide situé dans l'Est au milieu des pierres». Les «pierres» mentionnées dans ce texte correspondent à la Ceinture d'Astéroïdes située entre Mars et Jupiter qui, d'après le scientiste Ralph Stair, firent partie d'une ancienne planète qui explosa en milliers de fragments, et donna naissance aux météorites qui pénètrent de temps en temps notre atmosphère comme des étoiles filantes. Cette planète fut l'habitation principal et le centre de la puissance des anciens Nephilims qui étaient sous la domination de l'autorité temporelle du clan de Caïn.

 

L'ALLIANCE DES FILS DU SERPENT

Dans leur nouvelle demeure, les fils du serpent, c'est à dire du raisonnement charnel du clan  de Caïn, construisirent une réplique de la civilisation édénique dans le but de se venger contre Dieu et contre ceux qui lui étaient demeurer fidèle. Ils formèrent une alliance et planifièrent une stratégie afin de monter un assaut contre la Terre. Après un certain temps, ils revinrent en grand nombre, infiltrèrent le monde des fidèles et prirent des femmes entre eux afin d'enfanter leur progéniture, pensant ainsi forcer la main de Dieu pour obtenir leur salut. Ils instituèrent des mariages mixtes afin de corrompre la race des Sethites (Genèse 4:25) et engendrer une nouvelle race par laquelle ils forceraient Dieu à les inclure dans la promesse. Les mariages mixtes entre les enfants de Dieu et ceux du dehors furent toujours interdit, autant pour la race d'avant le Déluge que pour Israël (Ex. 34:16; Deut. 7:3,4), que pour les chrétiens (1 Cor. 7:39). Si Dieu accorderait la grâce du salut à leurs enfants, donc il serait obligé de la leur accordé aussi. Leur astuce faillit misérablement et ils se mirent à détruire les fidèles en les polluants avec toutes sortes de corruptions dans le but d'empêcher la promesse du Messie à venir de se réaliser. Mais Dieu avait suscité une nouvelle compensation de la lignée de Seth, en substituant la faiblesse par la force dans certaines personnes qu'il avait choisi, des gens honorables et fidèles qui ne reculèrent point devant les assauts de l'ennemi, et ils devinrent des puissants instructeurs et administrateurs des lois de Dieu (Genèse 5:1-32). A la mort du dernier de ces administrateur, Méthushélah (Genèse 5:26,27), Dieu détruisit la terre avec tous ses habitants par un déluge global, sauf la famille de Noé. Pour assurer l'éradication totale du mal, la planète des fils du serpent fut détruite ainsi que toutes ses colonies dans les mondes habitables.

 

Plusieurs se demandent pourquoi il n'y a pas d'âge mentionné dans la lignée de Caïn (Genèse 4:17-26), comme nous retrouvons dans la lignée de Seth: «Tout le temps que Seth vécut, fut donc de neuf cent douze ans; puis il mourut.» (Genèse 5:8)? La réponse, si vous ne l'avez pas encore discernée, est que Caïn n'a jamais existé comme une personne distincte et individuelle. Son nom, comme nous l'avons amplement démontré, est un style figuratif qui représente les évènements négatifs qui transpirèrent dans la race adamique initiale au début des temps. Dans la Bible, le nom «Caïn» utilisé dans un sens personnel signifie toujours la race rebelle, les fils du malin par rapport aux fils de Dieu. Tous les noms des gens de sa lignée sont du même style. Ainsi Hénoc (v.17) signifie une initiation, une instruction; Irad (v.18) la séquestration; Mehujaël (v.18) affligé de Dieu; Methushaël (v.18) l'homme divinisé ou déifié; Lémec (v.18) le renversement de l'être ou de l'existence; Ada (v.19) le plaisir; Tsilla (v.19) la protection; Jabal (v.20) être fastueux, ce fut l'origine de ceux qui demeurent dans des sanctuaires et près des rachetés pour les corrompre; Jubal (v.21) une source, elle fut l'origine de tous ceux qui manipulent le retentissement de la sensualité; Tubal-Caïn (v.22) le producteur, ceux qui affinaient tous les complots et les enchantements qui se transpirent; Naama (v.22) la séduction. Il est vrai que les noms de ceux de la lignée de Seth (Genèse 5:1-32) portent aussi leurs définition qui peuvent nous éclairer davantage, mais le fait que les âges sont mentionnés indique que chaque nom représente une génération qui porte les caractéristiques de la signification du nom donné, Noé qui était de la génération du «repos» de l'assurance de la promesse en est la preuve.

 

Un passage particulièrement significatif qui identifie les «fils de Dieu» se trouve dans Genèse 4:26, où nous voyons que Seth et sa descendance «commencèrent à invoquer le nom de l'Éternel», c'est à dire «prêcher ou annoncer l'Éternel»; ou selon une autre traduction: «on commença à s'appeler du nom de l'Éternel», tout comme un disciple de Christ s'appelle un Christien. On y voit ici le début d'un culte au Dieu Vivant. Ceci nous indique que les «fils de Dieu» sont «les enfants de la promesse» de la lignée de Seth; pour les distinguer de la lignée de Caïn, les fils de la rébellion (Genèse 4:16-24) ou fils du serpent. Ceci se voit aussi dans l'expression «filles des hommes» qui signifie littéralement «descendance adamique», employé pour désigner la descendance adamique selon la chair qui cherchait à se justifier selon ses œuvres; c'est à dire la lignée de Caïn qui déclara la guerre aux «fils de Dieu» en débutant par le meurtre d'Abel dans une guerre cosmique affreuse. En d'autres termes, nous voyons ici la distinction entre «le salut par la Grâce» et «le salut par les œuvres». Il est aussi écrit que Seth engendra des fondateurs et des générations désignés sous le nom d'Énos, son fils. Ce qui est intéressant est que le nom «Énos» signifie «mortel», ce qui nous indique le début de la défaillance dans la race adamique initiale, la mort entra ainsi dans le cœur de l'homme pour y demeurer jusqu'à la fin des temps.

 

Henri Blocher (Révélation des Origines) nous apporte certaines informations très intéressantes sur ces choses: «En face de la consolidation civilisée de la violence, avec la tradition des Caïnites et de Lamec, Dieu suscite une autre tradition dans l'humanité. A la place d'Abel, il accorde un autre fils, Seth. Il est intéressant que le nom de Seth (Shêt) soit mis en rapport par sa mère avec le verbe SHUT, «placer, désigner, instituer»; car c'est le verbe de la déclaration de Genèse 3:15: «Je mettrai (ou instituerai) l'hostilité...» Seth et sa descendance entretiendront l'inimitié à l'égard du Serpent. Le texte ajoute qu'avec Énosh, fils de Seth, «on commença à invoquer le nom du Seigneur» (Genèse 4:26); suggestion qu'un culte organisé, avec ses «institutions», fait pièce à la civilisation du mal. Hénoc (Énoch), qui marcha avec Dieu (Genèse 5:22,24) et Noé, l'instrument de la consolation (Genèse 5:29), montrent que la Grâce de Dieu n'a pas été vaine dans la lignée de Seth». Or nous voyons que Seth et sa descendance furent les «fils de Dieu» selon l'Esprit de la promesse de la venue du Messie; et ainsi ils perpétuèrent la Foi d'Abel qui «offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Cain» (Hebreux 11:2). Le culte sanglant qu'Abel «institua» par révélation (Genèse 4:4), prémisse du sacrifice de Christ comme l'Agneau de Dieu (Jean 1:29), devait durer jusqu'à la venue du «germe ou postérité de la femme», c'est à dire du Messie, «de Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et de l'aspersion de son sang qui parle de meilleures choses que celui d'Abel» (Hebreux 12:24). Ces choses nous indique que le sacrifice d'Abel fut le début d'une sacrificature semblable à celle de Melchisédec qui se propagea dans la lignée de Seth, où chaque Patriarche était responsable pour en exercer les fonctions.».

 

LA RACE ADAMIQUE DE GÉANTS

Certains s’appuient sur un passage du livre de la Genèse pour prouver que, les géants étaient les descendants d’une union entre des anges et des femmes humaines: «Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent» (Genèse 6:1-2). Il est important de comprendre que la description de Genèse 6 des «fils de Dieu» ne peut pas être attribuée aux anges, car ceux-ci ont été créés en tant qu’êtres spirituels. Chaque ange possède une existence individuelle, complète, sans avoir la nécessité ni la capacité de se reproduire. En tant qu’êtres spirituels, les anges ne peuvent pas avoir de relations sexuelles avec les êtres humains. Nous le savons par les paroles mêmes de Jésus-Christ, décrivant ce qui se passera lorsque les êtres humains, mortels, seront nés en tant qu’êtres spirituels, lors de la résurrection: «Jésus leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ; mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection» (Luc 20:34-36; Cf. Matthieu 22:30; Marc 12:25). Seul Dieu incarné en la chair comme Fils, qui a toute puissance créatrice, a passé le fossé entre l’esprit et la chair, lorsqu’Il vint pour naître en tant que Jésus-Christ (Philippiens 2:7). Affirmer que les anges avaient la capacité de créer des êtres composés de chair (les géants) à partir de l’esprit n’est pas simplement illogique – c’est un blasphème. Qui, alors, étaient les fils de Dieu mentionnés dans Genèse 6? C’étaient des descendants d’hommes puissants et renommés, avant le déluge, qui étaient célèbres à leur époque. De nombreux biblistes croient qu’ils pourraient être des descendants de Seth. Un autre détail important à relever c’est que, les Écritures ne disent pas que les géants tirent leur origine des unions décrites dans Genèse 6; mais plutôt que les géants existaient déjà à cette époque-là: «Les disgraciés (Nephilim) étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, lorsque les constructeurs puissants venaient vers les générations d'Adam, et qu'elles leur engendrèrent des ouvriers: ces mêmes devinrent des puissants intrépides qui, dès les temps anciens, furent des décadents réputés.» (Genèse 6:4; Bible de Machaira 2016). Après le déluge le gigantisme a continué avec Noé et ses fils qui étaient eux-mêmes des géants. L’existence d’autres géants, les Rephaïm, sont aussi mentionnés après le déluge, mais même ces géants disparaissent des récits bibliques vers l’an 1000 av. J.-C., ou après l’époque du roi David. De toute façon, les Écritures ne donnent aucune autre indication autre que ces géants étaient des êtres humains d’une grande stature, qui partageront la même destinée ultime de tous les autres êtres humains. L'expression «leur donnaient des enfants» dans les traductions classiques de la Bible dans Genèse 6:4 signifie littéralement «engendrer des ouvriers», en aucune façon que les filles des hommes donnèrent des enfants aux Nephilims, surtout lorsque nous comprenons que le mot «filles» veut dire aussi «générations».

 

La théologie moderne dit que l'union entre "les fils de Dieu et les filles des hommes" donna naissance à la race des "Nêphilim", traduit comme géants dans la majorité des Bibles, sauf qu'il n'est pas dit dans aucune Bible qu'une telle union donna naissance à des géants. Cette notion n'est qu'un canular, une fantaisie issue de mythes et de légendes en provenance de Babylone, et qui plaisent seulement à des esprits faibles et crédules. Plusieurs sont sous l'impression que cette union produisit une race d'êtres disproportionnés, de monstres diaboliques gigantesques. Une telle mutation correspond à la mythologie plutôt qu'à l'Écriture. Il n'y avait aucun besoin d'une telle union pour produire des géants, car le gigantisme était l'état normal de la nature à cette période. Il convient donc de trouver la signification du mot "Nêphilim" pour éclaircir le problème. Ce mot apparaît seulement trois fois dans l'Ancien Testament; une fois dans Genèse 6:4 et deux fois dans Nombres 13:33,34. Dans ces derniers passages, il n'y a aucun doute que le mot "Nêphilim" est relié directement à des êtres humains "de haute taille"; c'est à dire à des géants, tel que nous comprenons normalement le sens du mot: «Le pays que nous avons parcouru, pour l'explorer, est un pays qui dévore ses habitants; tous ceux que nous y avons vus sont des hommes d'une haute-taille; et nous y avons vu les géants (Nêphilim), enfants d'Anak, de la race des géants (Nêphilim): nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles». Même si le mot "géants" n'apparaîtrait pas dans ces passages, la désignation "hommes de haute taille" suffirait pour nous indiquer que ces hommes furent des géants. En plus, d'après la Concordance Analytique de Young, le mot "Anak" dans ce passage signifie lui-même "géant". Ceci nous indique que le mot "Nêphilim" porte une autre signification que celle qui lui est généralement attribué.

 

Le Dictionnaire Hébreu et Chaldéen de la Concordance de Strong nous donne la définition de "Nêphilim" comme étant "un tyran" dont les synonymes sont: «un autocrate, un despote, un dictateur, un dominateur, un maître, un oppresseur, un persécuteur, un usurpateur». La racine primaire de ce mot est "Naphal" qui signifie «abattre, tomber, chuter, renverser» et est employé dans une grande variété d'applications. Ce mot est relié directement à la chute de Caïn dans Genèse 4:6 où il apparaît pour la première fois: «Et l'Éternel dit à Caïn: pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu». Ceci est une reprise du verset précédent où il est dit: «Cain fut fort irrité, et son visage fut abattu». (Genèse 4:5). Le mot "abattu" dans ces deux versets est "Naphal", nous indiquant que Caïn fut "déchu" ou "rejeté" à cause de son offrande; c'est à dire qu'il fut "disgracié", pour utiliser un terme plus précis. Caïn fut "déchu de la grâce" parce qu'il persistait à être justifié devant Dieu par ses œuvres. Ainsi dit l'apôtre Paul: «Christ devient inutile à l'égard de vous tous qui voulez être justifié par la loi; et vous êtes déchus de la grâce.» (Galates 5: 4); ...parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi.» (Galates 2:16). Dans cette relation, le mot "Nêphilim" porte la même signification que "déchu" ou "disgracié"; nous indiquant que la progéniture de l'union des Caïnites aux Sethites fut une race de dégénérés déchus de la grâce, et dont Caïn devint le chef après le meurtre d'Abel. Ces disgraciés tombèrent si profondément dans la décadence et la débauche, que «toute l'imagination des pensées de leur cœur n'était que mal en tout temps.» (Genèse 6:5); et «toute chair avait corrompu sa voie sur la terre» (Genèse 6:12). Cette corruption dégradante et incurable de la race humaine nécessita son extinction. Il est triste de réaliser que d'une population de billions de personnes, seulement huit furent sauvés (l Pierre 3:18-20); tellement était forte la contagion du péché et de la rébellion. Que ces choses nous porte à regarder plus attentivement notre propre condition en ces derniers temps.

 

Mais qu'en est-il des géants, c'est à dire "des hommes à haute taille", tel que nous l'entendons? Puisque le mot "Nêphilim" ou "Disgracié" est relié à "des hommes de haute taille"; nous devons admettre qu'il exista des géants littéral avant et après le Déluge. Goliath, le plus célèbre des géants, mesura six coudées et une paume. La coudée normale étant de seize pouces; ceci lui donne une grandeur de neuf à dix pieds. Mais il est fort probable que Moïse utilisa la coudée égyptienne de 22 pouces dans ces textes, ce qui change grandement les dimensions des géants ainsi que de l'arche de Noé. Og, le roi de Basam, de la race des géants des Réphaims, avait un lit de fer dans les environs de neuf coudées ou de treize pieds et demi selon la coudée normale. L'existence de géants dans l'Écriture est incontestable; d'où en est donc la source si elle ne se trouve pas dans l'union des fils de Dieu avec les filles des homme? La seule réponse logique est que le gigantisme était l'état normal de l'homme et de la nature avant le déluge. Ceci nous est amplement prouvé par les fouilles archéologiques qui découvrirent des ossements d'animaux géants tel que les dinosaures et les ptérosauriens, et des forets d'arbres géants pétrifiés. John C. Whitcomb Jr. (The Genesis Flood) mentionne une découverte étonnante d'empreintes géantes de pieds humain à côté de celles de dinosaures. Il prouve par cette découverte que l'homme et le dinosaure vivaient ensemble dans une même période, et que l'être humain était d'une taille gigantesque. Dans ses photos nous voyons que ces empreintes géantes de pieds humain, découverte dans le lit de la rivière Paluxy près de Glen Rose au Texas, sont environ dix fois la grosseur d'un pied normal. On en trouva aussi au Arizona et près du Mt. Whitney en Californie, ainsi que près de White Sands au Nouveau Mexique et à plusieurs autres lieux. Cet éminent scientiste a ceci à nous dire sur l'extinction des dinosaures: "Plusieurs théories furent avancée pour expliquer l'extinction soudaine des dinosaures à travers le monde. L'histoire des dinosaures est comme un roman mystifiant avec la dernière page arrachée. Il y manque la partie la plus importante. Ceci est vrai et les paléontologistes la savent. Ils savent même que l'énigme ne sera jamais solutionné; ou du moins, elle ne le sera jamais autant qu'ils n'acceptent pas le Déluge universel comme la solution du problème''.

 

Selon le professeur Luis Alvarez (Le Droit, Ottawa, 22 Mai, 1981), lauréat du Prix Nobel de Physique en 1968; les dinosaures auraient péri à la suite de la chute d'un astéroïde: «Je pense que nous avons démontré qu'un corps céleste en provenance du système solaire a causé cette catastrophe. que nous en avons apporté une preuve concluante». En reliant le fait du Déluge au concept de la chute de l'astéroïde qui détruisit les dinosaures; nous rejoignons la théorie de la planète qui explosa, proposée par les recherches du scientiste Ralph Stair. Il exista, auparavant, une planète entre Mars et Jupiter, qui fut complètement détruite dû à une explosion possiblement nucléaire causée par ses habitants. Elle a été nommée de différents noms par les scientifiques: Astra, Héphaïstos, Vulcain, et correspond à Nod où Caïn fut exilé. Ainsi nous pouvons comprendre davantage comment un fragment énorme de cette planète frappa notre Terre, y changea son axe et produisit le Déluge; et tout cela selon la volonté souveraine de Dieu pour l'accomplissement de ses desseins. Mais ce qui est encore plus fascinant, est que l'existence d'un ou de plusieurs corps célestes dans notre système solaire avant le Déluge, serait relié aussi à la cause du gigantisme en cette période. L'attraction du champ magnétique d'une planète qui aurait disparue, serait responsable d'avoir affecté la gravitation de notre monde en ce temps. Ceci est prouvé par Isaac Newton, un des plus grand physicien, mathématicien et astronome.

 

Newton a montré que la force de gravitation ou le mouvement de rotation des astres, est le phénomène d'attraction universelle, suivant lequel deux corps quelconques s'attirent les uns les autres en raison directe de leur masse et en raison inverse du carré de leur distance. En d'autres mots, la gravitation d'un astre en rapport avec l'attraction d'un autre, détermine la masse, le poids, le temps et la taille des éléments à sa surface. La destruction subite de cette planète perdue aurait produit une régression progressive dans l'organisme de l'homme et de la nature pour en arriver à ce que nous sommes. La stature gigantesque de l'homme et sa longévité de vie furent ainsi réduite graduellement mais non uniformément. Un passage curieux dans la version française du livre d'Enoch nous indique la continuité du gigantisme après le Déluge: "Cet enfant qui vous est né (Noé) survivra seul ce grand cataclysme avec ses trois fils. Quand tout le genre humain sera détruit, lui seul sera sauvé. Et ses descendants enfanteront sur la terre des géants, non pas de l'Esprit, mais de la chair" (Enoch 105:15,16). Il est clair que le livre d'Enoch vise la descendance de Noé selon la chair et non selon l'Esprit. L'Écriture nous indique que le gigantisme fut le lot de la lignée de Cham qui engendra Chus et Nemrod (Genèse 10:6-8), les fils de la rébellion. Tandis que Japhet et Sem reçurent la bénédiction de Dieu, confirmant qu'ils furent des enfants de la promesse du Messie à venir.

 

Mentionnons brièvement un fait qui intrigue plusieurs personnes. Il s'agit des géants et des dinosaures. Les deux s'expliquent dans un même souffle. Le gigantisme était l'état normal des choses au début des temps, autant chez les plantes, les animaux, et les humains. Spécifions que nous ne reconnaissons pas le livre d'Énoch comme étant inspiré, mais il détient toutefois des parallèles intéressant sur la race des géants. Comment pouvons-nous expliqué autrement le fait qu'il y avait encore des géants après le déluge, lorsque tous les peuples de la terre furent détruit en étant submergés sous les eaux ? Le mystère du gigantisme n'est pas complètement élucidé; mais si nous considérons son échec à travers l'histoire, nous apprenons cette leçon vitale: à savoir qu'il suffit simplement des gens de très peu de foi en Christ pour renverser les forteresses de nos géants modernes (Matthieu 17:20; 2 Corinthiens 10:3-6). C'est à ceci que le Seigneur Jésus-Christ nous appelle; sondez donc votre cœur pour voir si vous êtes des nôtres, car «celui donc qui voudrait être ami du monde, se rend ennemi de Dieu.» (Jacques 4:4).

 

A Christ seul soit la Gloire