Page 83 - VERSIONS ET R

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l’autre. De la Genèse à l’Apocalypse, il y a plus de soixante
écritures différentes, issues d’un vaste processus collectif
échelonné sur près d’un millénaire pour confronter le livre
majeur de notre culture, de notre mémoire, avec la culture
contemporaine. Sans cet effort, les grands textes de notre
patrimoine s’effacent de notre univers. Chaque génération
s’en est emparé et a proposé sa traduction et nous n'en
sommes pas l'exception. Cela faisait plus de quatre cent
ans qu’aucun projet individuel de révision et retraduction
de la Bible des réformateurs n’avait été entrepris d'après
les originaux avant la première réalisation et parution
d'une nouvelle version. La traduction de la Bible des
Réformateurs a toujours été faite par des individuels en
débutant par Pierre Louis Olivetan, Jean Calvin, Théodore
de Bèze, et Robert Estienne, tous des hommes de foi
calviniste. Le dernier à entreprendre un tel projet fut le
pasteur calviniste, David Martin. Tant qu'au pasteur
arminien, Jean-Frédéric Ostervald, il ne fit qu'une révision
dans le français des versions antérieures de ses
prédécesseurs, il ne se préoccupait pas de préciser le texte
sur les originaux Hébreu et Grec, mais de le rende lisible
au commun du peuple. Depuis ce temps la traduction de
la Bible devint la charge de comités de pasteurs, d'experts
et de savants dans la science de la Critique Textuelle, et
nous savons que cette science n'est pas en dehors de tout
soupçon et qu'il faut s'en méfier. Ce n'est qu'en ce dernier
siècle qu'un autre individuel de foi calviniste, fut appelé de
Dieu pour entreprendre un tel travail car la nécessité
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