25
prendre part au culte, qui n'est présidé par personne; mais les
femmes ne peuvent y prendre la parole.
Darby pratiquait un système d'excommunication très rigide. Les
assemblées des Frères ne reconnaissent pas de ministère pastoral
institué, l'autorité étant dévolue aux "Frères". Le culte consiste en
prières spontanées, cantiques et célébration de la cène réservée
strictement aux membres, les visiteurs devant présenter une lettre
de recommandation de leur assemblée. Le darbysme prône une
interprétation littérale de la Bible, le rigorisme moral, le refus du
contact avec d'autres églises et l'abstention d'engagement
politique. En ce qui concerne l'avenir de l'Église et
l'accomplissement des prophéties bibliques, les Frères adhèrent à
un ensemble d'enseignements connus sous le nom de
dispensationalisme. Quelques Frères, entre autres George Muller,
de Bristol, se séparèrent de lui, prenant le nom de Frères Larges.
Une faction s'assembla avec Irving (1792-1834), un complice de
Darby, pour renforcir les rangs des Irvingiens. Un des points
saillants dans la vie de Darby est qu'il produisit sa propre
traduction de la Bible dans laquelle il fit un grand nombre d'écarts
en y changeant plusieurs mots (le mot adoration ne s'y trouve
plus, ce qui fait que Jésus n'est plus adoré, et il changea aussi le
mot église sans aucune justification). Les grands Réformateurs
comme Luther, Calvin, et Bèze ont tous travaillé à produire une
traduction intégrale juste et précise des Textes Originaux. Mais
Darby ne fut pas un Réformateur, mais plutôt un «Déformateur»
apostat qui abandonna le Texte Reçu des Réformateurs pour se
prostituer à un texte falsifié qui provient des Codex Vaticanus et
Sinaiticus. Cette version se vante dans sa Préface d'avoir
abandonné le Texte Reçu des Réformateurs dès sa première
édition du Nouveau Testament, publié en 1859, et plus
complètement dans celles de 1872, 1875, 1878, ainsi que dans