168
dans la "semaine" où la mort et la résurrection du Christ et la
venue du Saint-Esprit devaient avoir lieu, c'est-à-dire dire, dans la
dernière semaine des soixante-dix; et donc que retirer cette
semaine de sa place dans la série, et la «reporter» à une époque
éloignée dans le futur, fait simplement des ravages sur toute la
prophétie.
De plus, à la lumière de cette parole de prophétie, il est facile de
voir que, lorsque le Seigneur Jésus commença à prêcher en
Galilée, disant: "Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est
proche, repentez-vous et croyez à la bonne nouvelles"(Mc 1:14,15),
Il faisait référence au" temps "mesuré ou" déterminé" dans cette
prophétie, et qu'Il appelait le peuple d'Israël à "se repentir" et
"croire", comme le moyen de recevoir la nouvelle naissance (Jean
3:3,5) et ainsi entrer dans le salut du royaume de Dieu.
Il est vrai que la plupart des gens, et presque tous leurs
dirigeants, ont refusé de se repentir et de croire aux bonnes
nouvelles; et la raison en était que le Messie qu'ils attendaient
devait être un prince temporel et un héros conquérant, et le
royaume qu'ils cherchaient devait être le rétablissement de la
domination terrestre à Israël, et la restauration du trône de David
à Jérusalem.
Il est impossible, cependant, que, lorsque le Seigneur a dit: «Le
temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche», qu'il aurait
pu parler de la restauration du royaume d'Israël; car «le temps» de
cet événement (en supposant que ce que nous n'admettons
jamais) ne s'est révélé à personne, pas même au Fils de Dieu lui-
même (Matthieu 24:36). Ceci est prouvé de façon concluante par
la réponse du Seigneur à la question que lui ont posée ses
disciples après sa résurrection: «Seigneur, veux-tu à ce moment
rétablir le royaume à Israël? Sa réponse étant: "Ce n'est pas à
vous de connaître les temps ou les saisons, que le Père a mis dans