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de m’illusionner avec lui sur le mal dont il est
prisonnier, en lui donnant à croire que c'est une
valeur, un droit, un bien ou une liberté, mais de
l’aider à en sortir, d’une manière ou d’une autre.
Contrairement à ce qu’ose soutenir un grand
nombre de prétendus chrétiens, Christ n’a pas
“toléré” les comportements fautifs de Zachée,
l’adultère de la femme lapidée ou les turpitudes
de Marie-Madeleine. Venu pour les pécheurs, Il
a aimé en eux les personnes qu’il avait choisi de
toute éternité pour les racheter au prix de ses
souffrances inouïes et de son Sang versé pour
les arracher à l’emprise de leurs péchés.
«Va et
ne pèche plus»
dit-il explicitement à la femme
adultère (Jean 8:11), après avoir fustigé
l’aveuglement de ceux qui la poursuivaient, et
Marie-Madeleine est la femme des parfums
répandus sur les pieds du Sauveur, la modèle
du repentir et de la restauration. Il n’y a rien là
qui ressemble de près ou de loin à cette
tolérance complaisante, complice et destructrice
à laquelle on nous enjoint aujourd’hui de
communier.