LES JOURS DE NOÉ ET DU DÉLUGE

 

par Jean leDuc

Octobre 2017

 

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CHAPITRE 1

LE CONTINENT GIGANTESQUE DE PANGÉE

 

CHAPITRE 2

LE CLIMAT ANTÉDILUVIEN

 

CHAPITRE 3

LES JOURS DE NOÉ

 

CHAPITRE 4

ORIGINE DE LA FEMME ET DE LA CONSCIENCE

 

CHAPITRE 5

L'ARBRE INTERDIT ET SON  FRUIT D'INDÉPENDANCE

 

CHAPITRE 6

L`ABONDANCE DU JARDIN D’ÉDEN

 

CHAPITRE 7

LA TENTATION DU SERPENT DE L'INTELLIGENCE

 

CHAPITRE 8

LA GUERRE COSMIQUE DE CAÏN ET ABEL

 

CHAPITRE 9

LA LONGÉVITÉ DE VIE DE LA RACE ADAMIQUE INITIALE

 

CHAPITRE 10

LA DESCENDANCE MORTELLE DE SETH

 

CHAPITRE 11

LA RACE ADAMIQUE DE GÉANTS

 

CHAPITRE 12

LES DINOSAURES AU TEMPS DE NOÉ

 

CHAPITRE 13

LA PLANÈTE MYSTÉRIEUSE DE NOD

 

CHAPITRE 14

L'ARCHE DE NOÉ ET LE DÉLUGE

 

CHAPITRE 15

L'ÉTENDUE DES EAUX DU DÉLUGE

 

CHAPITRE 16

NEMROD ET LA TOUR DE BABEL

 

CHAPITRE 17

ATLAS ET L'ENGLOUTISSEMENT DE L'ATLANTIDE

 


 

 

CHAPITRE 1

LE CONTINENT GIGANTESQUE DE PANGÉE

Les difficultés d'un tel sujet sont nombreuses et variées. Pour décrire les évènements qui ce sont déroulés au début des temps il faut se baser avant toute chose sur le témoignage infaillible des Saintes-Écritures dans les originaux Hébreu et Grec autant que dans leurs traductions. Et aussi sur les recherches approfondies de différentes sciences compétentes qui en donnent des explications afin de se placer correctement dans le contexte des éléments que nous présentons. En surcroît il faut mettre notre confiance dans la direction la Sainte Présence qui nous habite afin d'en donner un rendement convenable à la gloire de l'Esprit des vivants qui a créé toute chose et qui nous instruit dans toutes ses voies.

 

Au début il y avait un seul océan d'eau douce nommé Panthalassa qui entourait un super continent gigantesque du nom de Pangée (rassemblement des terres), demeure de la race adamique initiale que l'Esprit des vivants avait créé à son image, à sa ressemblance. Il nous est dit que cette race adamique initiale vécu 130 ans dans un état de perfection avant sa déchéance charnelle de reproduction à sa propre image qui devint sa renommée (Seth), et engendra la mortalité (Énosh) dans cette race de constructeurs puissants (Genèse 5:3,6).Il s'agit ici de toutes les épreuves et conflits dans l'intervalle entre la rébellion originale en  Éden et la destruction de la race adamique initiale lors du déluge de Noé. L'Esprit des vivants s'était retiré du cœur des hommes et sa colère s'abattit sur eux (Genèse 6:3,7). Durant toute cette période de création, rébellion, expérimentation, et destruction, la terre était recouverte de grandes forêts tropicales luxuriantes. En effet la hausse du taux de dioxygènes libérées dans l'air par les forêts (30% d'oxygène de plus que de nos jours) a favorisé la croissance de nombreuses espèces dont les amphibien géant ou dinosaures. En premier nous avons "les insectes géants", des arthropodes comme Mesothelae, une araignée de 1 m, Meganeura, une libellule de 1 m ou encore l'Arthopleura, ancêtre des milles-pattes, mesurant 2 m de long minimum et des guêpes de 15 cm. Nous avons ensuite des reptiles tels que le Petrolacosaurus et des amphibiens comme l'Eryop, et plusieurs autres créatures étranges et merveilleuses. Le monde que Dieu conçut et créa pour l’homme, à l’origine, était largement différent du monde que nous connaissons aujourd’hui. La beauté extraordinaire qui demeure aujourd’hui, après 6000 ans de ravages faits par le péché sur la terre, ne reflète qu’un soupçon de la beauté dont Dieu a doté, au départ. En d'autres mots, le monde de cette époque était un vrai paradis jusqu'à ce qu'il soit soumis à la corruption de l'homme (Romains 8:19-23).

 

La plupart des créationnistes croient que la Terre d’avant le Déluge était très différente de la Terre d’aujourd’hui. La plupart des créationnistes reconnaissent les preuves plutôt solides qui ont été apportées quant à la prétendue dérive des continents. Il est très probable qu’avant le Déluge, les plus grosses masses terrestres aient été unies en un grand continent. Certaines personnes telles que le Dr. Walter Brown, avancent que l’activité géologique, renforcée par le Déluge, a brisé cette masse terrestre et a commencé à faire bouger les continents jusqu’à leur emplacement actuel. D’autres scientistes créationnistes comme Barry Setterfield et Henry Morris, pensent qu’il y a eu un cataclysme post-diluvien, qui a provoqué la division du super- continent. Enfin, certains pensent que cette séparation est mentionnée dans Genèse 10:25, disant que la Terre fut divisée au temps de Péleg, ce qui fut réellement le cas comme nous voyons dans une traduction des Saintes-Écritures d'après les originaux: «Et à Héber il naquit deux fils: le nom de l'un est Péleg*, car en son temps le Continent fut fragmenté...» (Genèse 10:25; Bible de Machaira 2016). Dans l'Hébreu, le mot «palag», généralement traduit par «divisé ou partagé» signifie «fendre en pièces avec une grande violence», c'est à dire «fragmenter» tout comme si on frapperait un vase d'argile avec un marteau. C'est aussi le sens qu'Alexandre Hislop lui donne dans son œuvre remarquable «Les Deux Babylones». Un chrétien nommé Antonio Snider, expert en géologie, était le premier à mettre ensemble la notion que tous les continents de nos temps modernes formaient au début un seul continent gigantesque. Puis, par la suite, le météorologue et astronome allemand de l’université de Marburg, Alfred Wegener, en développa le concept davantage et donna le nom de Pangée à ce continent dans une publication de 1912. Néanmoins l'idée n'était pas nouvelle, leurs recherchent ne firent que confirmer ce que disent les Saintes-Écritures dans une traduction fidèle aux originaux: «Puis L’ESPRIT DES VIVANTS dit: Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le Continent paraisse; et cela fut ainsi. Et L’ESPRIT DES VIVANTS nomma le Continent, Terre (fixe, stable); et il nomma l'amas des eaux, Océan; et L’ESPRIT DES VIVANTS vit que cela était gracieux.» (Genèse 1:9,10; Bible de Machaira 2016).

 

 

 

De plus, Barry Setterfield met en avant l’existence de preuves selon lesquelles l’inclinaison de l’axe de la Terre a vite changé peu après le Déluge. George Dodwell, un astronome d’un précédent gouvernement Sud-Australien, a, lui, avancé la théorie selon laquelle un astéroïde aurait frappé la Terre au moment du Déluge, ou peu de temps après, et aurait changé l’inclinaison de l’axe de la Terre. La Terre continua a vaciller, de plus en plus faiblement, pour se stabiliser dans les années 1850. Ce vacillement expliquerait pourquoi les mesures d’Eudoxos, en 350 av. J-C, situent le pôle Nord céleste là où les astronomes modernes croyaient qu’il aurait dû être en 1900 av. J-C. Cela expliquerait aussi pourquoi Stonehenge ne s’aligne pas avec le solstice de la mi-été. Toutefois, si les évaluations d’Eudoxos étaient correctes, Stonehenge se serait aligné avec le lever du soleil au matin du solstice d’été ! Dodwell continua à soutenir sa théorie avec des évaluations de la position du soleil enregistrées au Temple d’Amen-Ra, à Karnac. Des auteurs plus récents ont aussi mis les calculs de Dodwell en corrélation avec la position du soleil, enregistrée aux temples de Tia Huanaco, en Amérique du Sud.

 

Si les chiffres de Dodwell sont en essence corrects, l’inclinaison de l’axe de la Terre aurait été moins importante qu’aujourd’hui. L’écart de température aurait alors été beaucoup moins important entre les pôles et l’équateur, par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui. La géologie soutient fermement la thèse de ce cas. Que l’éclatement du super-continent ait été provoqué par le Déluge, par le choc d’un ou de plusieurs astéroïdes, ou quelque chose d’autre, il demeure pourtant une question plus importante. Les plaques continentales de la Terre pouvaient-elles se déplacer aussi rapidement pour couvrir la distance quelles ont parcouru en seulement 4500 ans ? Des preuves apparemment suffisantes appuient ce fait, mais pourtant leur théorie que les continent se déplacent que 1 pouce par année n'a absolument aucun sens. A partir de l’an 500 apr. J-C, jusqu’à leur invasion par les Incas en 1476, une civilisation importante et puissante vivait au Nord du Pérou actuel. Entre 500 et 1200 apr. J-C, ils construisirent le plus grand réseau de canaux d’irrigation jamais construit en Amérique du Sud. Ce système de canaux fut construit par le biais d’un génie mécanique impressionnant au vu des standards actuels. Les vestiges de ce système de canaux peuvent encore être vus aujourd’hui. En revanche, des transformations géologiques du terrain font que ces canaux ne sont plus en état de fonctionner. Les géologues qui ont étudié ce système de canaux ont découvert que certains fragments du continent sud-américain se sont déplacés si vite que les Indiens devaient redéfinir en permanence leur système de canaux pour y garder l’eau. Les plaques sur lesquelles se trouvent l’Amérique du Sud, bien au-dessous de la couche terrestre, ont provoqué un changement si rapide de la pente du sol, que les Indiens n’étaient pas en mesure de suivre les modifications géologiques. Manifestement, l’activité des forces qui ont formé la Terre d’aujourd’hui n’a pas nécessité des millions d’années comme on veut nous le faire croire.

 

CHAPITRE 2

LE CLIMAT ANTÉDILUVIEN

Les affirmations de la Bible ont conduit de nombreux créationnistes à la conclusion que la Terre pré-diluvienne était ancrée dans une voûte de vapeur d’eau (Genèse 1:6-8; 7:11,12). Cette voûte ou voile transparent aurait provoqué l’augmentation de la pression atmosphérique sur la surface de la Terre, à peu près deux fois la pression atmosphérique que nous connaissons aujourd’hui. En d'autres mots il y avait une température idéale sur toute la Terre. Elle aurait retenu la chaleur du soleil dans l’atmosphère, faisant naître un climat de type tropical sur la plus grande partie de la Terre. Si la Terre pré-diluvienne avait une inclinaison de son axe bien moins importante qu’aujourd’hui, alors les saisons n’auraient pas été prononcées. Il est possible qu’un climat tropical se soit étendu presque jusqu’aux pôles. Les preuves d’un climat tropical antédiluvien ont été trouvées près des deux pôles (de la terre), ce qui soutient cette théorie.

 

Avait-il déjà plu avant le Déluge ? Les Écritures n’en parlent pas, mais Genèse 2:5-6 indique qu’il n’avait pas plu sur la Terre avant que les plantes ne poussent. C’était plutôt une vapeur qui s’élevait pour arroser le sol. L’allusion au fait que les plantes n’avaient pas encore poussé, juste avant l’allusion au fait qu’il n’avait pas encore plu, pourrait être comprise pour dire que Dieu envoya la pluie une fois que les plantes commencèrent à pousser. Qu’il ne soit plus fait mention de la pluie jusqu’au Déluge n’est pas significatif, car il n’est pas fait mention de la vapeur non plus. Les Écritures ne nous permettent pas d’avancer une réponse dogmatique à la question de savoir s’il a plu avant le Déluge ou non, quoique l'épisode de la construction de l'arche de Noé semble indiquer que les gens étaient surpris par une telle entreprise. La pluie semble donc une chose étrange pour le monde de cette période puisque les gens se moquaient de Noé (1 Pierre 3:20). Il est inconcevable que Noé, prédicateur de la justice, n'a pas donné d'avertissement au gens de cette époque que leur monde était pour être détruit par les eaux du ciel, ce qui fut la raison pour laquelle ils le ridiculisaient car la pluie leur était une notion incroyable.

 

Les chercheurs en médecine moderne ont découvert que le corps humain fonctionne bien mieux lorsqu’il est sous une pression atmosphérique plus élevée que celle d’aujourd’hui. Dans des conditions de forte pression, l’ostéomyélite est inversée ou éradiquée. Les plaies guérissent plus vite, et certaines plaies qui ne guérissent pas du tout sous la pression atmosphérique normale d’aujourd’hui, guérissent complètement sous une pression atmosphérique plus élevée. Souvent les affections du cerveau, la sénilité et les effets d’une attaque cérébrale sont inversées par un traitement hyperbare. De façon générale, le corps entier fonctionne mieux dans des conditions de plus forte pression atmosphérique. Cette réaction positive du corps à une pression barométrique plus forte pourrait-elle être une preuve que l’homme fut créé à l’origine pour vivre sur la Terre pré-diluvienne ? Nous le découvrirons sans doute lorsque cette création prendra fin et que la Nouvelle Création aura lieu lors de la dernière apparition de Christ en ce monde. Une chose est sûre: les conditions climatiques, qui existaient apparemment sur la terre antédiluvienne, auraient pu accueillir une plus grande concentration d’animaux et une flore plus luxuriante. Le monde antédiluvien contenait également bien plus de variétés originales de créatures.

 

 

Un détail proposé par Whitcomb et Morris est le concept d'une canopée de vapeur au-dessus de l'atmosphère terrestre. Sur quoi s'appuie ce concept? Et bien sûr quelques versets généralement négligés en Genèse 1: 6-8, Lors de la création initiale, on y mentionne la séparation des eaux au 2e jour: «Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.» Si l'étendue porte le nom ciel ou plus précisément «firmament», alors il faut constater que ce verset mentionne la création d'eaux au-dessous de l'étendue (ou du ciel) c'est-à-dire des eaux au-dessus du ciel. Mais quelles sont ces eaux au-dessus du ciel? De l'avis de Whitcomb et Morris, ces versets indiquent qu'avant le Déluge, il y avait une canopée de vapeur ou couche de vapeur d'eau au-dessus de l'atmosphère et cette nappe était responsable des quarante jours et nuits de pluie mentionnés dans le récit de la Genèse. Par ailleurs, des canopées de vapeur sont connues ailleurs dans le système solaire créent un effet de serre réchauffant la planète en question de manière uniforme. La planète Vénus, par exemple, comporte une canopée de vapeur importante. Il faut noter que l'existence d'une telle canopée produit un effet de serre, augmentant l'absorption de la chaleur solaire et, par ricochet, augmentant la température à la surface de la planète. Sur la Terre d'alors, pas de caps glaciaires aux pôles et l'on aurait retrouvé un climat tempéré, voir tropical partout, même dans les régions arctiques et antarctiques (là où il est très froid aujourd'hui).

 

Selon la compréhension biblique de Whithcomb et Morris, les conditions atmosphériques auraient considérablement changé depuis la création. Ils reconnaissent que si toutes les eaux contenues dans les nuages tombaient sans interruption aujourd'hui, cela ne provoquerait pas un cataclysme mondial de l'ampleur du déluge biblique. Mais quelles sont donc les différences auxquelles ils font référence? Premièrement, les eaux d'en haut (Genèse 1:7) ne feraient pas référence aux nuages comme nous les connaissons aujourd'hui. Plusieurs indices bibliques parlent en ce sens. Ici, il ne s'agirait pas de l'évaporation mais d'une voûte stable en elle-même: «Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi» (Genèse 1:7). Une première lecture rapide nous fait penser naturellement aux nuages. Mais le texte peut tout aussi bien parler de deux vases non communiquant: «Il sépara». Il ne pleuvait pas comme aujourd'hui sur la terre. Un second texte de la Genèse explique ce phénomène relié à la croissance des végétaux: «l'Eternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre [...] Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol» (Genèse 2:5-6). Le verbe traduit ici par arroser peut tout autant se traduire irriguer. De même, le temps du verbe peut exprimer une action continue comme « arrosait », plutôt qu' arrosa à un moment donné. Voici d'ailleurs comment la Traduction œcuménique de la Bible (TOB) a rendu ce texte: «Le Seigneur Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre [...] mais un flux montait de la terre et irriguait toute la surface de sol.».

 

La Bible parlerait ainsi, à cette étape de l'histoire de la terre, d'un système équilibré qui ne connaissait pas la pluie. Si le texte dit vrai, cela signifie que d'abondantes masses de vapeur qui entouraient la terre n'avaient pas encore donné des précipitations comme nous les connaissons, mais au déluge, se seraient soudainement déversées d'une manière que cela ne s'est plus jamais produit: «...en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent» (Genèse 7:11). Les « écluses » (ou autre traduction « fenêtres ») des cieux se sont ouvertes et l'eau est tombée durant quarante jours et quarante nuits selon le récit biblique. Pour les auteurs, cela décrirait ni plus ni moins que «l'effondrement d'une voûte formidable de vapeur transparente qui n'a existé que durant la période antédiluvienne» (p. 36). Le système antediluvien (d'avant le déluge biblique) aurait-il donc été si radicalement différent de ce que nous connaissons au point de vue climatique? Par exemple, outre Genèse 2:5-6 et 1:7, un troisième texte tiré cette fois de la deuxième grande section de la Bible (le Nouveau Testament) nous précise qu'au temps de Noé, l'annonce prophétique qu'il fit à ses contemporains correspondait à quelque chose d'inconnu pour eux, car en parlant de pluie abondante, il passa pour fou: «C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi» (Hébreux 11:7). Quelles sont ces «choses qu'on ne voyait pas encore»? Mis en parallèle avec les autres textes bibliques examinés, il s'agirait fort probablement des précipitations comme nous les connaissons aujourd'hui.

 

Supposons un moment: 1) Que la terre était effectivement sous une forme d'effet de serre, exposée à un soleil voilé; 2) En plus du fait qu'une vapeur ou un flux s'élevait de la terre pour irriguer le sol et qu'il ne pleuvait pas au commencement; 3) Et considérant que selon une épître du Nouveau Testament, Noé a annoncé des choses qu'on ne voyait pas encore (Hébreux 11:7). Existe-t-il d'autres indices bibliques pour étayer une telle interprétation? Les auteurs font intervenir un quatrième texte, en celui de Genèse 8:11. «Il n'y avait pas de grandes variations de climat dans les différentes parties de la terre, à cause de l'effet de serre produit par la voûte de vapeur. Ce ne fut qu'après que ces eaux se mirent à tomber sur le sol qu'il fut question de grands vents (8:11) ce qui impliquerait d'importantes différences de température entre les régions équatoriales et les régions polaires, et cela pour la première fois. Dans ces régions polaires, où les plantes et les animaux tropicaux étaient abondants autrefois, des masses énormes de neige et de glace commencèrent soudainement à s'accumuler» (p. 36-37).

 

[Note: Le texte biblique parle d'un vent sans référence à sa vélocité. Mais ne serait-ce pas l'origine d'une période de glaciation? Pour ce qui est des plantes tropicales, cela se vérifie relativement près de chez nous dans les couches fossilifères du parc Miguasha en Gaspésie (Québec, Canada) où il y a un centre d'interprétation confirmant l'existence passée d'un climat beaucoup plus chaud et une végétation différente de celle actuelle.] Voici un cinquième (!) indice biblique additionnel en faveur de cette théorie selon laquelle: 1) Il n'avait jamais plu; 2) Et il n'y avait pas de grande variations de climat sur la surface de la terre est le suivant. L'apôtre Pierre, il y a près de 2000 ans, parlant du déluge, mentionne cela en des termes qui nous laissent pour le moins dans l'étonnement: «... le monde (du grec kosmos) d'alors périt, submergé par l'eau; mais, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. (2 Pierre 3:6-7). Sans aucun souci de la grammaire, il nous semble que seulement l'homme, la faune et la flore ont été touchés. Pourtant... monde kosmos fait référence à un ordre, une harmonie, un équilibre (ex. climatique, politique, planétaire). Que signifie dans le cas qui nous intéresse, l'expression «monde d'alors» mise en opposition à «les cieux et la terre d'à présent»? Que viennent faire «les cieux ... d'à présent» si Pierre désire parler de l'humanité? Pour Whitcomb et Morris, cela fait sans doute référence non seulement à l'organisation humaine ou aux écosystèmes antédiluviens, mais tout autant aux deux systèmes climatiques esquissés jusqu'ici, séparés par le déluge. Ainsi, les eaux se trouvant dans l'étendue atmosphérique selon l'ordre d'alors se seraient déversées sur la terre, croient Whitcomb et Morris, «...en une pluie universelle, qui ne devait jamais se répéter, pour rejoindre les océans terrestres pour la première fois» (p. 37).

 

CHAPITRE 3

LES JOURS DE NOÉ

La vie des peuples avant le déluge se déroulait de quelle façon, car il y a de nombreuses preuves que leur civilisation était très avancée et possédait une technologie qui possiblement surpassait la nôtre de très loin, le voyage interplanétaire leur était même connu. Il importe de mentionner que les jours de Noé sont de la Chute de l'homme dans le Jardin d'Éden et se termine avec le déluge universel, c'est à dire de la transition de l'innocence à celle de la destruction. Cette période est celle des différentes générations de la race adamique initiale dans ses différentes phases de rébellion contre Dieu et son Alliance Messianique. À travers d’innombrables théories, des spéculations sauvages et des idées bizarres, il y a beaucoup plus à l’histoire de Noé que ce que la plupart des gens peuvent le réaliser. Nous reprenons ici un texte de Samuel C. Baxter qui dit: «Il était une fois, il y a bien longtemps…» Sauf si vous êtes à l’école primaire, cette première ligne usée est généralement un signal pour changer de canal. Une histoire pour un enfant doit généralement suivre. Le conte inclura probablement des héros et des méchants mangeurs de biscuits, une demoiselle en détresse et peut-être un géant ou deux. Il s’agit généralement d’un mythe très improbable, une légende ou une parabole. C’est ainsi que la plupart des gens voient l’idée d’un Déluge qui aurait recouvert toute la terre. L’histoire a capturé l’imagination de presque toutes les cultures depuis des millénaires. Dans la tradition sumérienne, imprimé sur des tablettes cunéiformes, Ziusudra monte dans un immense bateau. L’ancien conte babylonien présente Utnapishtim dans le rôle principal, avec sa femme et des animaux sur l’embarcation. Dans les deux cas, les personnages principaux deviennent des immortels après le Déluge. La culture aztèque a une version de 52 ans avec un seul homme et une femme, Tata et Nene, survivant en se réfugiant dans un immense cyprès. Par la suite, le dieu Tezcatlipoca les transforme en chien pour avoir désobéi aux ordres. Au fil des ans, le récit du Déluge a été transformé à plusieurs reprises, avec presque toutes les cultures préservant une histoire des eaux recouvrant toute la terre, généralement pour détruire une humanité méchante. Il y a aussi le mythe grec de Deucalion et la légende indienne de Manu. Il n’y a pas deux versions vraiment identiques. Cependant, pour ceux qui croient en la validité de la Bible, un seul compte-rendu est exact: L’histoire de l’arche de Noé. En résumé, le livre de la Genèse affirme que ce serviteur de Dieu a placé sa famille et au moins deux membres de chaque espèce animale (Genèse 6:19-20) dans un bateau gigantesque. Il a ensuite plu pendant 40 jours et 40 nuits, et un Déluge a recouvert la terre. En fin de compte, l’arche s’est échouée sur la crête d’une montagne et Dieu a dit qu’Il n’inonderait plus jamais le monde entier. Il utilisa un arc-en-ciel pour symboliser sa promesse».

 

Il semble que si une quelconque histoire mérite de commencer par «Il était une fois, il y a bien longtemps», c’est bien celle-ci. Mais, il existe un problème. Si quelque chose s’est produit il y a bien longtemps, comment peut-on savoir exactement ce qui s’est passé ? On ne peut pas le demander à des témoins oculaires et il n’existe pas de vidéos de cette période sur internet. Cela signifie que même ceux qui croient dans le compte-rendu de la Bible peuvent errer sur ce qui s’est réellement passé, surtout en ce qui concerne les conditions avant le déluge.

 

Un point de discorde se trouve dans Genèse 6:4: «Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants: Ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité.» Le verset 2 dit que les fils de Dieu ont pris les filles des hommes comme femmes. Ces versets ont fasciné les lecteurs de la Bible pendant des siècles: Qui étaient ces «géants sur la terre» et les «fils de Dieu» ? Qu’en est-il de ces «hommes forts»? Plus important encore, qu’avaient-ils alors à voir avec la décision de Dieu d’anéantir l’humanité par un déluge universel ?

 

Une des réponses préférée chez les réprouvés des sectes dites évangéliques est que «les fils de Dieu» sont «des anges déchus» qui ont procréés avec les femmes humaines pour créer une super race de démons maléfiques. Or cette notion n'est qu'une fantaisie théologique qui cherche à expliquer pourquoi Dieu a été contraint de détruire l’humanité. Malheureusement cette fausse notion est très populaire de nos jours parmi les imposteurs qui ont reçus une puissance d'égarement venant de Dieu pour croire au mensonge. Cette idée n'a rien de véridique et on le réalise pleinement quand on lit le texte attentivement. Pour le moment il suffit de dire que les anges ne sont pas «les fils de Dieu» mentionné dans ce texte de la Genèse et aussi dans le livre de Job. Ces derniers sont plutôt des hommes de chair et de sang et non des entités spirituels et incorporels céleste de la cour de Dieu.

 

D’autres sources ajoutent à cette théorie, comme le Livre d’Hénoch, un document controversé écrit en l’an 300 avant Jésus-Christ. Ce livre, quoique intéressant à lire, est un apocalypse fictif composé par des juifs qui demeuraient à Babylone et donc portant l'influence de cette culture avec ses mythes fabuleux. Également, un film hollywoodien à gros budget sur Noé décrit ces êtres angéliques comme des géants de 11 pieds de hauteur avec six bras, comme si de telles stupidités seraient la vérité. Mais vrai que les imbéciles vont croire en toutes sortes de sottises qui stimulent leur imagination fébrile et pathétique. Pourtant, Jésus-Christ révèle une faille évidente dans l’idée d’une progéniture ange/humain: «Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. » (Matthieu 22:30). Bien que le contexte de cette citation se rapporte à une résurrection future, elle indique clairement que les anges ne se marient pas. Ce sont des êtres spirituels sans sexe et il est impossible pour eux de procréer, ils en ont même pas le besoin, la présence de Dieu leur suffit pleinement. S’ils le pouvaient, la société serait pleine de ces exemples, mais, il n’y en a pas ! Par conséquent, les fils de Dieu qui ont pris des épouses parmi les filles des hommes ne peuvent pas être des anges. La Bible raconte qu’il y avait des géants avant et au cours des siècles après le déluge, mais, ils étaient des êtres humains en chair et en os! Le mot «fameux» dans Genèse 6:4 ou «gens de renom» dans plusieurs autres traductions, est «shem» dans l'Hébreu, terme qui signifie «fameux, réputation, renommée, souvenir, monument» et qui correspond exactement au fils de Noé, «Sem», dont la signification est précisément «renommée». Considérant aussi que l'expression «fils de Dieu» signifie aussi dans l'original «puissants constructeurs» nous voyons clairement qu'il s'agit ici de la génération de Sem qui engendra la détérioration dans la nature humaine de la race entière des générations d'Adam. Cela nous indique que la génération de Sem détenait une grande réputation avant le déluge. Ils furent de puissants intrépides, des puissants constructeurs reconnus comme des décadents réputés. En d'autres mots ils étaient des gens à l'esprit corrompu. Ainsi il est écrit: «Et L’ADMIRABLE vit que la malice de l'homme était grande sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de son cœur n'était que mauvaise en tout temps.» (Genèse 6:5). Puisque Noé, le père de Sem, était un prédicateur de la justice, on peut s'imaginer qu'il entraîna son fils dans la bonne voie avant que le désastre du déluge s'abattre sur la race adamique initiale pour tous les détruire. Avec Sem on trouve aussi la source de la construction des monuments mégalithiques étranges comme Stonehenge et les pyramides, retrouvés ici et là dans le monde. Puisque ces gens étaient littéralement des géants, on est pas surpris qu'ils puissent construire de telles structures.

 

 

Pourtant, la notion que les fils de Dieu sont des anges n’est qu’une des nombreuses fausses idées sur le compte-rendu avant le déluge. Pour bien comprendre comment c’était dans les jours qui précédaient le Déluge, il faut creuser dans le texte de la Bible. Ceci crée une image vivante des jours de Noé et son importance cruciale pour le monde moderne. Les conditions mondiales. Une image de cette période commence à émerger en poursuivant la lecture, comme nous avons vu dans Genèse 6:5 qui nous indique la corruption de la race humaine à cette période. Toute l’imagination des pensées du cœur des hommes était vers le mal. Comment en était-on arrivé à être aussi mauvais n'est pas surprenant, puisque l'homme voulait son indépendance de Dieu pour se faire lui-même maître de son destin (Genèse 3:1-6). Avant le déluge, les gens vivaient depuis des siècles. Les premiers hommes de l'époque ont vécus pendant 930 ans, ce qui était une décennie ou deux de plus que la durée de vie moyenne de de ce temps. Essayez d’envelopper votre esprit autour de vivre pendant presqu’un millénaire. Imaginez si une personne avait 900 années pour apprendre quelque chose comme jouer du violon. Elle pourrait éventuellement atteindre et même dépasser ce qui est considéré comme le niveau de virtuose aujourd’hui. Alors que chaque personne polissait de nouvelles compétences, ce n’était pas fait dans le vide. Ils collaboraient avec d’autres pour accélérer le processus d’apprentissage. Remarquez Genèse 6:1: «Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées…». Le mot original hébreu traduit par «multiplier» signifie «augmentation» et «à multiplier par des myriades», selon la Concordance Strong de la Bible. En d’autres termes, la terre a connu une énorme explosion de population. En raison de leur durée de vie prolongée, le nombre de personnes aurait augmenté entre 5 et 17 milliards de personnes à l’époque de Noé.

 

Joseph Flavius, le grand historien Juif du premier siècle, mentionne que les gens de la période d'avant le Déluge "furent les inventeurs de cette sagesse particulière qui concerne les corps célestes et leurs ordres; ils avaient des inventions qu'ils utilisèrent dans l'astronomie et les découvertes géométriques". Lorsque nous considérons qu'une personne vivait de huit à neuf cent ans dans cette période, il n'y a aucun doute que la capacité intellectuelle et la technologie de ce temps, surpassaient de loin celles de notre civilisation moderne (Ec.1:9-11). Le Seigneur notre Dieu, l'Esprit des vivants, a même dit par la bouche de l'Ecclésiaste: «Ce qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont on puisse dire: Vois ceci, c'est nouveau? Elle a déjà été dans les siècles qui furent avant nous. On ne se souvient plus des choses d'autrefois; de même on ne se souviendra point des choses à venir, parmi ceux qui viendront plus tard.» (Ecclésiaste 1:9-11).

 

Les connaissances et les technologies ont également augmenté rapidement au cours des 1656 années de la Création au Déluge. L’humanité a construit des villes (4:17), avait des ranchs de bétails (4:20), composait et jouait de la musique (4:21), et avait découvert la métallurgie, y compris comment faire des alliages comme le laiton, et avait des connaissances avancées dans la géométrie, l'astronomie, la physique quantique, la médecine, le voyage interplanétaire, et beaucoup plus encore. Nous sommes loin de l'image moderne du premier homme comme étant un simple cultivateur qui labourait sa terre avec des outils rudimentaires. Imaginez-vous une race de géants super intelligents répandue parmi les sphères de l'immensité spatiale, et vous ne ferez qu'égratigner la surface du début de comprendre cette ancienne civilisation. Bien que chaque homme avait environ 900 ans pour perfectionner divers métiers, il avait également la même quantité de temps pour développer de mauvaises attitudes et de mauvaises habitudes. Ce que quelqu’un pense et fait devient une partie de son caractère. Tout comme une personne aurait pu devenir très habile à la métallurgie pendant cette époque, elle aurait également pu perfectionner l’art de mentir, de tricher et de voler. Même après seulement quelques centaines d’années, l’homme serait devenu incroyablement méchant et cruel. Et, encore une fois, il devait y avoir des milliards de personnes comme ça !

 

Rendements fantaisistes de quelques-unes des nombreuses cités pré-diluviennes sur le Continent de Pangée.

 

Ceux qui vivaient à cette époque savaient comment travailler les métaux, à des fins à la fois bonnes et mauvaises. Cela comprenait le développement d'armes sophistiquées et d'engins et de mécanismes de toutes sortes qui surpassent de loin notre entendement; non seulement des épées et des lances primitives que les gens modernes s'imaginent qu'ils fabriquaient. Couplé avec une surpopulation qui abusait de ses connaissances et des bénédictions de Dieu, c’est ce qui est arrivé: «La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence.» (Genèse 6:11). Pourtant, il y avait une personne qui se démarquait: «Mais Noé trouva grâce aux yeux de L’ADMIRABLE.» (Genèse 6:8). Noé avait vécu d’une manière complètement différente de ceux qui vivaient autour de lui, sa vie était centrée sur la promesse du Messie à venir qui avait été donnée à l'homme au début de la Création (Genèse 3:15), promesse que les usurpateurs de la génération de Caïn avaient tentés de s'accaparer et de modifier, crime impardonnable pour lequel ils ont été carbonisés dans leur apparence et exilés de ce monde pour habiter celui de Nod, étant interdit de revenir sur la terre, établissant ainsi une distinction officielle entre «les générations des cieux et celles de la terre» (Genèse 2:4). Le sujet de Caïn et Nod est un des plus intrigants dans le récit du Jardin d'Éden, comme nous allons voir plus loin.

 

CHAPITRE 4

ORIGINE DE LA FEMME ET DE LA CONSCIENCE

Dans le symbolisme du Jardin d'Éden on trouve que Dieu planta deux arbres mystérieux: «Et l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l'Orient, et y mit l'homme qu'il avait formé. Et l'Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d'arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.» (Genèse 2:8,9; Bible Ostervald 2008). Selon les traductions classiques et stéréotypées de la Bible, l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal se trouvaient dans le jardin d'Éden, où Adam fut mit par Dieu. Dieu défendit à Adam de manger des fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, mais non de l'arbre de la vie, du moins au tout début car après la chute il fut empêché d'en manger (Genèse 3:22). Si Adam mangerait ces fruits défendus, il serait passible de mort (Genèse 2:17). Par la suite on voit que la femme fut tentée par le serpent qui lui dit qu'ils ne mourraient pas pour cela mais qu'ils seraient alors comme des dieux qui connaissent le bien et le mal (Genèse 3:4,5).

 

Il y a beaucoup de complications ici sur ce sujet. Pour obtenir une simple notion de base qui va nous aider à mettre tout en perspective, comprenons que pour nous la femme est considérée comme étant la femelle de notre espèce, observation relativement simple. Cela se comprend très bien par la presque totalité des gens sur la terre; banal n'est-ce pas, mais tout n'a pas été dit. Or ici dans la Genèse les choses sont un peu différentes. Une femme n'est pas nécessairement une femelle et un homme n'est pas nécessairement un mâle, un arbre n'est pas nécessairement un bois, de même un serpent n'est pas nécessairement un reptile, et un jardin n'est pas nécessairement une plantation où on fait pousser de fleurs, des fruits et des légumes. Tout de Genèse 2:4 à Genèse 6:4 doit être compris figurativement sans négliger le contexte historique. Les mots dans nos traductions et versions de la Bible ne représentent pas toujours la signification réelle qu'ils détiennent dans les originaux. Commençons par le mot «Adam» qui est interprété par la majorité comme signifiant «un seul homme», un individuel, une personne unique ou distincte. Mais tel n'est pas le cas, comme nous voyons dans Genèse 5:1,2: «VOICI le livre de la postérité d'Adam. Au jour où Dieu créa l'homme (Adam), il le fit à la ressemblance de Dieu. Il les créa mâle et femelle, et il les bénit, et leur donna le nom d'Homme (Adam), au jour qu'ils furent créés.» (voir aussi Genèse 1:27). Nous voyons clairement ici que le mot «Adam», qui est généralement traduit par «homme», signifie littéralement «mâle et femelle», ceci est la signification réelle du terme que Dieu même lui donne, mais parfois il est accompagné du mot «femme» ce qui complique les choses davantage, car puisque «Adam» représente les désignations de «mâle et femelle, que veut dire donc le mot «femme» dans un tel cas?. C'est ce que nous allons voir.

 

Mais il y a plus, comme nous l'avons indiqué plus haut, le mot «Adam» est un singulier qui détient un sens pluriel et qui signifie «humanité», ce qui nous indique que Dieu n'a pas créé un seul mâle et une seule femelle, mais une grande multitude d'êtres vivants répandus dans toute la Création et dont le nombre est connu par Lui seul. Nous sommes loin ici du concept général et simpliste qui voit un seul homme et une seule femme nus dans un jardin devant un seul arbre et un serpent, ce qu'on peut qualifier de compte de fée pour les enfants et les simples d'esprit. Mais que dit l'apôtre Paul: «En effet, tandis que vous devriez être instructeurs depuis longtemps, vous avez encore besoin d'apprendre les premiers éléments des oracles de L’ESPRIT DES VIVANTS; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la Parole de la justice; car il est un petit enfant.» (Hébreux 5:12,13).

 

Si Dieu a créé une femme pour l'amener à Adam qui est lui-même une multitude de mâles et de femelles, cela serait complètement illogique et contradictoire. Or dans Genèse 1:27 et 5:2 le mot «femelle» est «neqebah» dans l'Hébreu et il est souvent traduit par «femme». Or ce mot provient de «naqab» dont la signification est «percer, perforer», c'est à dire «fendre», ce qui veut dire qu'une femelle est celle qui est «fendue» par le milieu, celle qui est «écartée» ou «pénétré». Cette définition correspond très bien au mot «femme» tel que nous en comprenons généralement le sens. Donc traduire «neqebah» par «femme» est parfaitement légitime, et puisque «Adam» signifie «mâle et femelle» il est clair que les deux sexes se retrouvaient dans le Jardin d'Éden où Dieu les avait placés. Le problème est qu'un autre mot est traduit par «femme» dans le même contexte, celui de «'ishshah» que nous trouvons dans Genèse 2:22. Or «neqebah» et «'ishshah» sont clairement deux termes différents qui portent chacun leur propre définition. Si le premier peut être traduit légitimement par «femme», le deuxième ne peut l'être. Ce qui veut dire que les traducteurs ont manqués de comprendre la définition de «'ishshah», et puisque le terme était une énigme pour eux ils ont préférés de le traduire par «femme» afin de demeurer dans le contexte relationnel de «mâle et femelle» ou «homme et femme», car «'ishshah» provient de «'iysh» qui est généralement traduit injustement par «homme» lorsque le bon terme pour ce dernier est «Adam». C'est pourquoi que certains, voulant demeurer conséquents dans leurs analyses du texte et dans leur traduction, ont traduits «'ishshah» par «hommesse» dans Genèse 2:23, comme nous voyons dans les anciennes bibles de Genève, Martin, et Ostervald. Or en aucune façon «'iysh» et «'ishshah» peuvent être traduit par «homme et femme» si nous voulons demeurer fidèle au texte original. Ce texte (Genèse 2:24) est utilisé aussi comme symbole du mariage, strictement entre un homme et une femme, et il est légitime de l'utiliser ainsi de cette façon puisqu'il décrit la profondeur d'une union entre deux éléments différents pour en former un seul. Toutefois nous devons avouer que le problème n'est pas facilement résout. Une meilleure traduction serait «époux et épouse» mais il y manquerait encore de précision par rapport au sens original. Néanmoins la solution vient dans la réalisation que ces deux termes hébraïques proviennent d'une racine qui porte le sens «d'être existant, d'être vivant, d'être réel». La bonne traduction de «'ishshah» est donc «l'Existence» qui est conjointe au «Vivant» dans une union ou alliance indissociable par un mariage d'éléments existentiels de deux essences qui correspondent l'une à l'autre. Il ne s'agit donc pas d'une «femme» que Dieu créa de l'homme, mais un réveil de sa conscience sur son existence en tant que créature charnelle et limitée, comme nous voyons dans la Bible de Machaira 2016:

20 Et la race humaine concevait les réalisations de toutes les perceptions de la connaissance sublime, parmi toutes ses consciences éveillées dans l'expansion de son existence; mais, pour l'être humain, il n'existait point de soutien qui correspondait à sa nature.

21 Et L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS produisit une torpeur profonde qui languissait sur les êtres humains; et il prit cette inclination naturelle pour l'assister dans sa nature charnelle.

22 Et L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS forma une existence* certaine de l'inclination qu'il avait prise de l'être humain, et exposa sa conscience charnelle et la fit subsister dans l'être humain. 1 Co. 11. 8; *l’existence charnelle, la nature humaine.

23 Et Adam dit: Celle-ci est enfin la substance de ma puissance, et l'enchantement de ma chair. On la nommera l'Existence, mon Épouse (ISHA), car elle a été prise du Vivant, son Époux (ISH). Mal. 2. 14; Ép. 5. 30-31;

24 C'est pourquoi le Vivant laissera son père (son origine) et sa mère (sa source), et se joindra à son existence charnelle, et ils seront une seule chair. Mt. 19. 5; Mc. 10. 7; 1 Co. 6. 16; Ép. 5. 28-29; Ép. 5. 31;

25 Or l'humanité dans son existence charnelle étaient doublement rusé, et ils ne s'en relâchaient point. Ge. 3. 1,7;

 

En d'autres mots, l'être humain a pris conscience de sa nature humaine par l'expérience du sommeil, besoin qu'il ne ressentait pas auparavant puisqu'il vivait dans la pleine présence de Dieu depuis le moment de sa création, il n'avait pas encore atteint son plein développement. Le sommeil ou «torpeur profonde» que plusieurs appellent «la petite mort» lui fit réaliser sa faiblesse et ses limites. Cette réalisation était nécessaire à l'accomplissement du décret de rédemption afin que par sa transgression de la loi d'interdiction, chute qui était assurée de se produire, les élus d'entre la race humaine puissent êtres rachetés par le Messie promit dans Genèse 3:15. Donc la femme créée du côté de l'homme, c'est à dire de son penchant pour la perfection, est nulle autre que la nature humaine, la conscience de son existence charnelle.

 

La conscience de l'être humain.

 

Comme nous avons vue plus haut, le mot «femelle» signifie «la fendue, celle qui est pénétré», ce qui veut dire que figurativement et par analogie avec le terme «'ishshah», que la conscience de l'homme (mâle et femelle), son cœur ou son âme, est pénétrée de toute son existence, de toutes ses perceptions, de tout ce qu'il a en son cœur, de ses désirs, ses pensées, ses sentiments, ses attitudes, ses expressions, bref, de tout ce qui forme son identité en ce monde. Et puisque sa nature humaine est corrompue par le péché et qu'elle est complètement déchue, il y entre tout ce qui est pourri, altéré, infecte, et pervers. En fait le prophète Jérémie avait déclaré: «Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin; qui le connaîtra?» (Jérémie 17:9). De même le Seigneur Jésus avait dit: «Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui souillent l'homme...» (Matthieu 15:19,20). Ce qui veut dire que nous sommes ce que nous pensons, mais que nous ne pensons pas ce que nous sommes, car notre propre cœur nous trompe sur nous-mêmes et nous donne des fausses impressions de ce que nous sommes en réalité.

 

Cette formation de l'homme à partir de «sa côte», c'est à dire de «son penchant ou inclination» envers la perfection de l'essence de sa nature normale de créature, se rapporte à son état interne «d'affection, d'ambition, d'attachement, d'émotion, d'excitation, de tentation». En d'autres mots, il ne s'agit pas dans Genèse 2:21,22 de la création de la femme comme femelle de l'espèce humaine, car celle-ci existait déjà, mais d'un réveil de conscience à sa nature humaine de créature. La multitude de l'humanité composée de mâles et de femelles fut amenée par l'Esprit de Dieu à la réalisation de son existence charnelle de créature avec toutes ses faiblesses, et cela fut le facteur déterminant qui occasionna la Chute dans le jardin d'Éden.

 

Il importe maintenant d'expliquer pourquoi Dieu, après avoir dit «Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.» (Genèse 2:18), procède immédiatement après à former des animaux et des oiseaux et les fit venir vers Adam pour que celui-ci leur donne un nom (v.19,20), plutôt que d'accomplir immédiatement sa promesse de lui faire une aide semblable à lui, c'est à dire un état d'être qui correspond à son existence? C'est comme si Dieu lui présentait différentes options pour répondre à son besoin, mais si tel est le cas et c'est en plein cela que le texte indique, pourquoi des animaux et des oiseaux? Dieu savait très bien que ceux-ci ne pouvaient correspondre en aucune façon au besoin de l'homme car ils sont complètement d'une différente espèce. Il ne peut y avoir de mélanges entre deux espèces différentes, Dieu n'est pas Darwin pour arriver à une telle notion aberrante. Puisque nous savons que le texte du deuxième récit de la création de l'homme doit être interprété figurativement selon des règles étymologiques, on ne peut arriver à une autre conclusion qu'il y a quelque chose d'autre impliquée sous le sens des mots dans ces passages. Nous avons l'indication que Dieu réveil la conscience de l'homme aux différentes caractéristiques qui sont accessibles à son existence en tant que créature charnelle, représentés sous les traits d'animaux et d'oiseaux, comme: la férocité du lion, la force du bœuf, l'agilité du chat, l'humilité de la colombe, la ruse du serpent, etc. Il s'agit donc d'un réveil graduel pour ouvrir la conscience de l'homme à réaliser son besoin de reconnaître sa nature auxiliaire qui lui est associée comme soutien matériel ou physique.

 

On voit par le fait qu'Adam donne des noms aux animaux et aux oiseaux, qu'il reconnait les caractéristiques principales qui forment l'essence de leur existence. Le développement de sa conscience charnelle est graduel, c'est un apprentissage qu'il doit traverser mais qu'il ne réalise pas pleinement. Dans cette réalisation, il atteignait des niveaux de conscience que l'on pourrait nommés «des facultés de voyance ou de perception» qui ouvraient la voie à l'homme sur la connaissance de toute l'essence qui compose l'univers entier, et au-delà du voile même de la chair dans les révélations de la gloire de Dieu. Ces facultés demeuraient entre son âme et son esprit, c'est à dire entre la conscience de sa nature spirituelle et sa nature humaine. Nous voyons ainsi qu'il y a deux volontés en l'homme, une qui est charnelle et l'autre spirituelle (Jean 1:13). Depuis la Chute cette porte est fermée, elle est devenu comme un voile entre ses deux natures, tout comme le voile dans le temple qui séparait le lieux saint du lieux très saint. Mais sous la grâce Dieu ouvre cette porte à ses élus afin qu'ils pénètrent dans la perception de sa gloire. Dans son stage d'apprentissage, l'homme était porté comme par prédisposition naturelle à désirer fortement une telle réalisation à son plein potentiel, mais il ne le pouvait, il manquait un élément essentiel que Dieu va pourvoir. Il lui fit réaliser le besoin de dormir, car celui-ci était absent avant cela, l'homme n'en avait aucun besoin dans son état d'innocence, ce fut le début du sommeil et des rêves chez l'homme. Dieu fit tomber sur lui un sommeil profond, une léthargie ou état inconscient prolongé de mort apparente qui lui fit cesser toutes activités consciencieuses. De cet état Dieu fit surgir de l'homme la pleine réalisation de sa nature humaine, de son existence charnelle. Il semblerait qu'un état de mort apparente fut assez pour le convaincre de sa fragilité de créature charnelle et de l'infériorité de sa nature humaine, et il sut se reconnaître en elle: «Celle-ci est enfin la substance de ma puissance, et l'enchantement de ma chair. On la nommera l’Existence, [mon Épouse] (ISHA), car elle a été prise du Vivant, [son Époux] (ISH).» (Genèse 2:23-25).

 

CHAPITRE 5

L'ARBRE INTERDIT ET SON  FRUIT D'INDÉPENDANCE

Nous en venons maintenant au mot «arbre» et d'après le contexte dans lequel il est utilisé, il est évident qu'il ne s'agit pas d'un arbre littéral. Dans l'étude de ce sujet, nous sommes portés en général à nous focaliser sur le mystérieux «Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal». Cependant, il n’existait pas qu’un seul arbre dans ce jardin figuratif qui représente «l'Enclos de la Grâce» de Dieu réservée à ceux qui demeurent à l'intérieur de ses limites. En fait le Jardin d'Éden est relatif au Royaume de Dieu et à la Jérusalem céleste, comme nous l'indique Apocalypse 22:2. Or Dieu avait également planté un deuxième arbre mystérieux, l’Arbre de Vie: «Et l'Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d'arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.» (Genèse 2:9). A remarquer que ces deux arbres se trouvent dans un même endroit, au milieu du jardin, c'est à dire «au centre de la révélation de la grâce», ce qui nous indique que les deux sont un seul et même arbre et que la différence est dans l'approche: la vie pour les élus, la mort pour les réprouvés. Mais il avait été premièrement déterminé de toute éternité que tous, élus et réprouvés, tombent sous la même condamnation d'avoir mangé du fruit de l'arbre interdit afin que Dieu puisse racheté les siens par le sacrifice de la croix. Ainsi l'arbre qui donne la vie donne aussi la mort. Signalons, dès le début, que dans l'Hébreu le mot «arbre» est «`ets», terme qui provient de «`atsah» et dont la signification est de «fermer», c'est à dire «d'arrêter, d'assurer», de «produire une ouverture de communication entre deux principes afin d'en déterminer le sens; de se rendre à l'évidence de ce qui est prouvé comme étant certain.». L'arbre de la vie est donc la nature divine qui donne l'assurance de la vie éternelle dans sa grâce souveraine. Tandis que l'arbre de la connaissance du bien et du mal est l'assurance ou maîtrise de son destin qui détermine les nécessités de la vie dans la progression de son existence. Les deux sont des attributs du Dieu vivant et Tout-puissant, des signes distinctifs et exclusifs de sa divinité qui le désignent comme étant le Maître absolu sur toutes choses. L'homme, dans son état d'innocence, est placé devant ces deux attributs de la gloire divine pour en contempler les merveilles qui remplissaient sa vie, et non pour s'en approprier. En d'autres mots, il était interdit d'en manger les fruits. L'homme avait été créé comme serviteur afin d'entretenir ces aspects de la grâce comme étant essentiels à son existence. Ainsi il est écrit: «L'Éternel Dieu prit donc l'homme et le plaça dans le jardin d'Éden, pour le cultiver et pour le garder.» (Genèse 2:15). Il se trouvait plusieurs autres arbres dans le jardin de la grâce, celui de la sagesse, de la compassion, de la résignation, de la joie, de la paix, de la fidélité, de la douceur, de la tempérance, etc. De ces arbres il était permis de manger, mais non de l'arbre interdit des attributs de la gloire de Dieu (Genèse 2:16,17) réservés uniquement à notre Admirable Esprit des vivants qui déclare: «JE SUIS L’ADMIRABLE; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre...» (Ésaïe 42:8). En manger les fruits était un acte de rébellion, une déclaration d'indépendance pour se faire maître se son destin par le choix d'une décision personnelle, ce qui fait de l'homme un être divin, un dieu (Genèse 3:5).

 

 

Tout au long de l’histoire du jardin d’Éden, l’Arbre de Vie reste obstinément au second plan. Il est planté ou fixé dans le sol ou fondation de la grâce, mais disparaît ensuite presque totalement du récit. Bien que l’Arbre de Vie soit sorti de notre champ de vision, il ne l’est pas de notre esprit. Vers la fin de l’histoire, après que les êtres vivants de la race adamique aient mangé du fruit défendu, nous entendons à nouveau parler de cet étrange Arbre de Vie: «Et L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu'il n'avance sa main, et ne prenne aussi de l'arbre de vie, et qu'il n'en mange, et ne vive à toujours.» (Genèse 3:22). Nous voyons là la raison pour laquelle Dieu exile les êtres vivants de la race adamique du jardin d’Éden, c'est à dire qu'Il les rejeta de la grâce de sa Sainte Présence. Ils en sont bannis pour s’assurer que dans leur condition de pécheurs d'une nature corrompue par la rébellion de son indépendance, qu'ils ne mangent jamais de l’Arbre de Vie. Autrement l'homme vivrait éternellement dans son état de rébellion, ce qui rendrait le salut impossible, détruisant par ce fait le décret de Rédemption pour les élus. Une telle chose étant impossible de se produire, l'arbre de la vie fut interdit à l'homme. Il en était déjà assez qu'il s'était accaparé du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 3:6,7), sans qu'il s'empare aussi de la vie éternelle.

 

Mesurez-vous un peu à cette question: Quel type de personnes étaient les êtres vivants de la race adamique initiale avant de manger de l'arbre interdit? Étaient-ils mortels ou immortels? Puisque le péché est l'élément qui cause la mort, il est évident qu'avant de manger du fruit de l'arbre interdit qu'ils étaient immortels, vivant dans un état d'innocence primaire et jouissant de la pleine Présence de Dieu dans tous les aspects de leur vie. Mais comprenons que «immortel» ne signifie pas «éternel», car ils étaient encore de simples créatures en voie de formation et non le Créateur, ce qui marquait une grande différence entre les deux. De ce fait ils ne pouvaient atteindre la vie éternelle qui nécessite de passer par l'expérience de la mort, et cela devait attendre la chute dans le péché pour se réaliser dans le décret de Rédemption en faveur des élus seuls qui sont prédestinés en Christ depuis avant la fondation du monde. Or à ce point de leur existence ils ne connaissaient pas encore le péché, il a fallu que Dieu établisse une loi d'interdiction afin d'irriter l'esprit de l'homme pour qu'il soit provoqué à la rébellion, ce qui se produisit seulement lorsqu'il mangea le fruit d'indépendance de l'arbre de la connaissance du bien et du mal pour se faire maître de son destin. Dans son état immortel d'innocence l'homme n'avait pas encore atteint la pleine réalisation de son existence. Dans la progression du réveil de sa conscience, il était absolument nécessaire qu'il parvienne à la connaissance de l'inertie qui résiste à la pureté et simplicité de son innocence afin qu'il puisse découvrir sa propre identité. Le résultat, nous le savons, a été une crise d'identité qui perturba son existence entière. Puisque l'homme a été créé en pleine maturité mais dans une simplicité rudimentaire, il a fallu qu'il traverse cette phase de croissance pour le développement total de sa conscience, il ne pouvait en être autrement.

 

Quel fut donc le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal sur lequel tant de malentendus existent depuis des millénaires? Or la réponse est dans la question même, il s'agit en effet de décider par soi-même ce qui est bien ou ce qui est mal à nos yeux pour régir notre vie. L'homme a donc prit la décision de devenir le maître de son destin, rejetant la souveraineté de Dieu sur sa vie et toutes les grâces et bénédictions qui s'en suivaient. Ce qui veut dire que le fruit maudit consommé par l'homme est nul autre que l'indépendance, caractéristique divin qui appartient seulement à Dieu et que l'homme lui déroba en se l'attribuant à lui-même dans son raisonnement rusé. En d'autres mots l'homme se déclara dieu par la force de sa propre volonté, par son indépendance il s'éleva à la stature de la divinité: «Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez nullement; mais Dieu sait qu'au jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.» (Genèse 3:4,5). Une telle offense à la majesté de Dieu ne pouvait demeurer impunie et les conséquences furent désastreuses pour toute la race humaine et pour tous les temps jusqu'à la fin du monde. Nous l'avons dit, la chute de l'homme consiste en la transgression de la loi d'interdiction (Genèse 2:17) qui a produit l'anéantissement de la nature divine en l'homme, c'est à dire la rupture de la communion de l'Esprit de Dieu avec l'esprit de l'homme, la disgrâce et déchéance totale de la nature humaine, la condamnation à la perdition éternelle pour toute la race humaine. Aucun drame conçu dans l'imagination de l'homme ne peut être si horrible et ce n'est pas à cause que l'homme n'était pas conscient des conséquences de ses actions, il avait été clairement averti mais il a choisi par lui-même le destin qui lui était réservé en transgressant la loi qui le provoquait. Un tel choix malheureux est incompréhensible à moins de réaliser que l'homme est simplement une créature faible et limitée et non le Créateur Tout-puissant et Éternel, et de ce fait, de sa nature de créature, il était inévitable qu'il tombe dans le péché en transgressant la loi d'interdiction. Dieu étant Suprême et connaissant toutes choses savait d'avance que sa créature rationnelle était pour flancher car il l'a créé ainsi avec toutes ses faiblesses et ses limitations, et avait déterminé d'avance que les choses se produisent ainsi. Sans la Chute il n'y aurait pas de salut possible, car Christ avait été prédestiné avant la fondation du monde pour racheter son peuple d'élus, les enfants de la promesse qui forment le Corps de Christ. Ceci nous amène à un point extrêmement important, à savoir que la créature avait été destinée d'avance à un tel sort pour l'accomplissement du décret de Dieu qui est le Maître absolu sur toutes choses.

 

CHAPITRE 6

L`ABONDANCE DU JARDIN D’ÉDEN

Il est vrai que le récit biblique est très romancé, et il semble que l'auteur de la Genèse a volontairement utilisé des allégories et des expressions figuratives qui, à cause d'un contexte culturel différent éloigné de plusieurs siècles, sont difficiles à comprendre par les gens modernes. Même que le grand historien Juif, Joseph Flavius, qui vers l'an 100 de notre ère écrivit son «Histoire et Guerres des Juifs», affirme qu'à partir de Genèse 2:4 Moïse commença à s'exprimer d'une manière figurative. Notre document le prouve amplement tout au long de son texte dans lequel nous expliquons les évènements de la chute de l'homme dans le Jardin d'Éden qui est en réalité «l'Enclos de la Grâce de Dieu».

 

 

Ce qui est considéré comme le deuxième récit de la création à partir de Genèse 2:4 est un texte ouvert à un symbolisme puissant qui laisse place à quantité d’interprétations. Là est l'utilité d'employer l'étymologie et de se laisser guider par l'Esprit de Christ dans le contexte des Saintes-Écritures afin de comprendre l'encadrement historique et culturel des enseignements qui se trouvent dans le texte. Saisir les significations figuratives qu'il présente ne se fait pas par l'intellect seulement, mais surtout par la révélation que l'Esprit de Christ nous accorde. Il ne s'agit donc pas ici d'une connaissance académique, mais d'une appréhension spirituelle qui nous donne une perception lucide de la profondeur du symbolisme utilisé.

 

Le monde spirituel du Jardin d’Éden était parfait et donc impossible à comprendre par un être imparfait à moins d'en recevoir la révélation par l'Esprit de Dieu. Le mot «Éden» signifie «délices, plaisirs, plaisance, agrément, bienveillance, grâce, privilège», il implique un état d'être et non une localité géographique comme plusieurs se l'imaginent faussement. Les archéologues et chercheurs de trésors qui se donnent à la recherche d'un Éden littéral perdre leur temps, jamais ils ne le trouveront. De même ceux qui cherchent l'Église de Christ en ce monde, elle demeurera toujours introuvable à leur entendement car elle n'est pas ce qu'ils s'imaginent qu'elle est. Éden est l'existence primaire de l'être humain avant que le péché apparaisse sur la scène pour tout détruire. Il s'agit en effet d'une dimension d'existence divine dans laquelle l'Esprit de Dieu était en pleine communion avec l'esprit de l'homme qu'il avait créé. Plusieurs y voient un genre de parc avec toutes sortes d'arbres fruitiers, d'autres une plantation de quelque sorte, d'autres un vignoble, et d'autres y voient même un zoo. Mais l'essence du mot «Jardin» ou «gan» dans l'Hébreu, signifie proprement «un enclos», c'est à dire «un environnement fermé» ou plus précisément «une influence ou impulsion limitée», source rayonnante des agissements et comportements qui maintiennent la nouvelle créature dans la présence de Dieu. Le mot «gan» pour Jardin provient de la racine «ganan» qui signifie «défendre, protéger, protection» nous indiquant que ceux qui sont sous l'influence de l'Esprit de Dieu sont protégés de tout ce qui est à l'extérieur de cette communion gracieuse. La réalisation d'une telle merveille dépasse les bornes de l'imagination, les mots ne sont plus suffisants pour la décrire. L'apôtre Paul en avait reçu un aperçu qu'il décrit en ces mots: «Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel; si ce fut dans le corps, je ne peux dire; si ce fut hors du corps, je ne peux dire; Dieu le sait. Et je sais que cet homme, si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait, fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer. Je puis me glorifier d'être cet homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités.» (2 Corinthiens 12:2-5). D'après toutes les définitions que nous venons de voir, une chose devient claire à savoir que le «Jardin d'Éden» est «l'Enclos de la Grâce», et cela nous indique que la grâce est limitée, non pas qu'elle soit limitée en qualité mais en quantité, c'est à dire dans le contexte général de toutes les Saintes-Écritures, que la grâce est réservée aux élus seulement: «Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors; là seront les pleurs et les grincements de dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.» (Matthieu 22:13,14); «Mais dehors seront les indécents, les enchanteurs, les licencieux, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge.» (Apocalypse 22:15).

 

Il est écrit que le Jardin est situé «du côté de l'Orient» (Genèse 2:8), expression qui signifie aussi «au soleil levant» et qui provient du mot Hébreu «qedem ou qedmah» qui provient de «qadam» dont le sens est «ce qui est devant, devancer, ce qui est anticiper», nous indiquant que l'Enclos ou Domaine de Dieu se trouve au levant de sa gloire, c'est à dire en Éden ou jouissance de sa Sainte Présence. Éden est donc la présence même de Dieu et l'expression «Jardin d'Éden» pourrait très bien se traduire aussi par «l'Enclos de sa Présence», nous indiquant qu'aucun ne peut y pénétrer si ce n'est Dieu qui l'attire. On remarque cela aussi en ce que l'homme a été créé en dehors du Jardin d'Éden et y fut placé par Dieu même immédiatement après sa création (Genèse 2:8). En d'autres mots le salut est entièrement de Dieu, personne ne peut entrer dans l'abondance de la grâce de Dieu, il faut que Dieu Lui-même intervienne pour y faire entrer ses élus, tout comme le Bon Berger fait entrer ses brebis dans la bergerie (Jean 10:1-16). Cette interprétation est en accord aussi avec la signification d'un symbolisme parallèle que nous trouvons dans Ésaïe et dans Jérémie: «L'Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides. Et il redonnera de la vigueur à tes membres. Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas» (Ésaïe 58:11); «Leur âme sera comme un jardin arrosé» (Jérémie 31:12).

 

Nous voyons le même principe avec «le fleuve qui sortait d'Éden pour arroser le jardin» (Genèse 2:10-14). Le fleuve mentionné ici, est le fleuve de la Grâce qui découle de la présence de l'Esprit de Dieu en l'homme. Nous trouvons une explication de ce symbolisme dans Ésaïe et dans l'Évangile de Jean: «Oh ! si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être serait comme un fleuve» (Ésaïe 48:18); «Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein... Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui» (Jean 7:38,39). Il nous est dit dans la Genèse que le fleuve de la Grâce se divise en quatre têtes qui, dans le texte Hébreu, sont quatre soutiens. L'étymologie nous donne le sens des noms qui décrivent ces quatre soutiens. Le nom du premier est Pison qui signifie «Croissance»; le nom du second est Guihon qui signifie «Épreuve»; le nom du troisième est Hiddékel qui signifie «Diligence»; et le nom du quatrième est Euphrate qui signifie «Rémunération». Il s'agit de quatre caractéristiques qui découlent de la grâce pour fortifier les élus afin de les maintenir dans la communion de la Sainte Présence.

 

Le fait que l’arbre de la vie et l’arbre de la science du bien et du mal sont au milieu du jardin, nous indique qu’ils sont placés dans le centre de l’existence de l’homme, c’est à dire qu’ils sont des caractéristiques spirituels que Dieu a fait germé dans le cœur de l’homme dans le but d’affermir sa conscience ou perception de son existence, sans s'en accaparer ou se les attribuéer. Nous voyons ainsi que ces arbres sont figurativement des garanties qui assurent l’exécution du commandement de Dieu pour la jouissance et la protection de l’homme. Ceci est encore plus évident du fait que dans le Hébreu, le mot arbre ou «ÊTS» qui provient de la racine «ATSÂH» et qui signifie «rendre ferme, assurer, garantir». L’essence du terme nous indique que ces assurances (la vie, ainsi que la connaissance du bien et du mal) sont des aspects inconditionnels de la grâce qui préservent la qualité de l’existence de l'homme dans laquelle Dieu l’avait placé (Genèse 2:15). En d'autres mots, Dieu est le Maître Souverain qui détermine dans la vie ce qui est bien et ce qui est mal pour ses élus, l'homme n'a pas à se préoccuper de ces choses mais de mettre sa confiance en Dieu pour toutes choses. C'est à ce point que l'homme flancha au début des temps, car il voulait la liberté de déterminer par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal dans sa vie. On voit aujourd'hui où a mené une telle crise enfantine, quel ruine en a été le résultat. Heureusement que le Seigneur a déterminé d'en sauver quelques-uns, autrement il n'y aurait aucune espérance pour la race humaine. Tant qu'aux élus, ceux-ci formeront une nouvelle race céleste et éternelle, ils participerons à la vie et à la gloire du Nouvel Homme qui est Christ.

 

Par extension, le jardin d'Éden correspond au Corps de Christ et au Royaume de Dieu. Ceux qui n'ont pas été appelés pour en faire parti, sont jeté à l'extérieur «dans les ténèbres du dehors où sont les pleurs et les grincements de dents.» (Mat. 8:12). Vous cherchez le jardin d'Éden, vous le trouverez en vous, si du moins l'Esprit de Christ demeure en vous: «Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n'êtes point dans la chair, mais dans l'esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ, celui-là n'est point à Lui.» (Romains 8:8,9).

 

Dans un point de vue global, le jardin d'Éden, connu aussi sous la désignation de «paradis», est un concept important présenté au début de la Bible, dans le livre de la Genèse. Il a donc un sens particulier pour les religions abrahamiques et pour le christianisme en général. Dans un sens plus élargi, le concept de paradis est présent dans presque toutes les religions. Il représente souvent le lieu final où les hommes seront récompensés de leur bon comportement. Les chrétiens parlent aussi du «Royaume de Dieu» qui sera manifesté à la fin du monde, et le livre de l'Apocalypse établit un rapport étroit entre les deux (Apocalypse 22:2,14). Un concept semblable, le nirvana, existe dans l'hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme; et aussi chez les grecs d'où nous trouvons le jardin des Hespérides situé à l’extrême occident, un jardin d’immortalité réservé aux dieux placé sur les pentes du mont Atlas, situé anciennement sur le Continent d'Atlantide où Nemrod régnait comme souverain de la terre au temps de la tour de Babel.

 

Le renommé John Milton (1667), qui a fortement influencé John Bunyan, parle du jardin d'Éden dans ses œuvres hautement allégoriques «Le paradis perdu» et «Le paradis retrouvé»: «Le jardin d’Éden était placé au milieu d’une plaine délicieuse, couverte de verdure, qui s’étendait sur le sommet d’une haute montagne, et formait, en la couronnant, un rempart inaccessible... Au milieu de ce charmant paysage, un jardin, encore plus délicieux, avait eu Dieu lui-même pour ordonnateur. Il avait fait sortir de ce fertile sein tous les arbres les plus propres à charmer les yeux, à flatter l’odorat et le goût. Au milieu d’eux s’élevait l’arbre de la vie, d’où découlait l’ambroisie d’un or liquide. Non loin était l’arbre de la science du bien et du mal, qui nous coûte si cher; arbre fatal dont le germe a produit la mort !... Que n’était-il possible à l’art de décrire cette fontaine de saphir, dont les ruisseaux argentins et tortueux, roulant sur des pierres orientales et sur des sables d’or, formaient des labyrinthes infinis sous les ombrages qui les couvraient, en versant le nectar sur toutes les plantes, et nourrissant des fleurs dignes du paradis ! Elles n’étaient point rangées en compartiments symétriques, ni en bouquets façonnés par l’art. La nature bienfaisante les avait répandues avec profusion, sur les collines, dans les vallons, dans les plaines découvertes qu’échauffaient doucement les rayons du soleil, et dans ces berceaux où des ombrages épais conservaient pendant l’ardeur du jour une agréable fraîcheur. Cette heureuse et champêtre habitation charmait les yeux par sa variété: la nature, encore dans son enfance, et méprisant l’art et les règles y déployait toutes ses grâces et toute sa liberté. On y voyait des champs et des tapis verts admirablement nuancés, et environnés de riches bocages remplis d ’arbres de la plus grande beauté: des uns coulaient les baumes précieux, la myrrhe, et les gommes odoriférantes; aux autres étaient suspendus des fruits brillants et dorés, qui charmaient l’œil et le goût... Ici, les palmiers couvraient de jolis monticules, là des ruisseaux serpentaient dans le sein d’un vallon couvert de fleurs et de roses sans épines.» Spécifions que le jardin d'Éden de John Milton a été fortement agrémenté par son imagination et, quoique plaisant à lire, ne peut être considéré comme étant crédible.

 

Le terme paradis, souvent utilisé pour décrire le jardin d'Éden, est issu d'une langue très ancienne, l'avestique dans laquelle «pairi daēza», signifie enceinte royale ou nobiliaire. Le terme se transmet ensuite au persan «pardēz», voulant dire «enclos», puis au grec ancien «paradeisos» signifiant un parc clos où se trouvent des animaux sauvages, pour aboutir enfin au latin chrétien «paradisus». Ces désignations sont grandement importantes, comme nous allons voir plus loin.

 

L'expression «paradis terrestre» n'existe pas en tant que telle dans le texte hébreu de la Genèse, ni à aucun autre endroit dans la Bible. Il s'agit d'un titre de chapitre rajouté dans certaines éditions comme celle de la Vulgate, afin de rendre le texte original plus facile à lire. Le texte original de la Genèse est écrit sans aucune tête de chapitre et ne mentionne donc aucun paradis terrestre. Sur le fond, l'expression désigne le lieu créé par Dieu pour Adam et Ève. Selon le premier livre de la Bible, le livre de la Genèse décrit un jardin des délices ou jardin d'Éden, jardin merveilleux où poussent toutes sortes d'arbres et de plantes aux fruits délicieux, et où cohabitent en harmonie tous les animaux, sous la direction de l'homme. Dieu plante dans le jardin d'Éden deux arbres mystérieux: «L'Éternel Dieu avait aussi planté un jardin en Éden du côté de l'orient, et il y avait mis l'homme qu'il avait formé. Et l'Eternel Dieu avait fait germer de la terre tout arbre désirable à la vue, et bon à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.» (Genèse 2:8,9).

 

Comme nous l'avons déjà mentionné, le deuxième récit de la création de l'homme doit s'interpréter figurativement, c'est à dire dans un sens spirituel. Dans le courant de l'histoire, quelques-uns qui ont fait l'erreur de l'interpréter littéralement, ont parti à la recherche d'un jardin réel, pensant retrouver la source de la vie et se faire une renommée. La recherche d'un Jardin d'Éden littéral a même préoccupé l'imagination des théologiens aussi bien que celle des explorateurs et des chercheurs de trésors. F.X. Burque, professeur en Philosophie (Pluralité des Mondes Habités), mentionna une nouvelle étonnante sur la découverte du paradis terrestre: «En écrivant ces lignes, nous lisons avec un suprême étonnement, dans les gazettes du temps (1898), l'étonnante nouvelle que le vrai site du paradis terrestre vient enfin d'être découvert par un explorateur anglais du nom de W.H. Seton-Karr. En poursuivant un lion sur la côte du Somali, en Afrique, le célèbre explorateur a pénétré dans un lieu qui correspond exactement à la description de l'Éden donnée dans la Genèse. Mr. Seton-Karr est convaincu qu'il a trouvé le berceau de la race humaine. Un groupe de rivières correspond aussi exactement à la description biblique. L'explorateur a trouvé au même endroit des milliers d'instruments en pierre qu'il ne doute pas avoir été fabriqués par Adam lui-même. Pourrait-on appuyer de quelque preuve solide une telle prétention de cet explorateur ? Nous croyons pour notre part que c'est encore un cas de pure excentricité.»

 

Or recherché un jardin d'Éden littéral où Adam habitait est aussi futile que de chercher la vrai Église de Christ parmi les organisations ecclésiastiques du Christianisme moderne. Ceux qui veulent «un Paradis Terrestre» littéral sont généralement les mêmes qui veulent «un Royaume de Christ littéral» qui serait d'une durée de mille ans. Ces gens marchent dans les voies de Caïn et de Nemrod et sont des enfants de rébellion, tout comme ceux qui fondent des fausses églises et prêchent un faux Évangile. Il faut vraiment être borné pour penser que Dieu est comme un agriculteur qui a planté un jardin littéral en Éden du côté de l'Orient, et a fait pousser dans ce jardin un arbre de vie visible et sensible, de sorte que celui qui goûterait de son fruit recevrait la vie éternelle? Il en serait de même aussi pour quelqu'un qui participerait au bien et au mal en mangeant le fruit de cet arbre? Si Dieu est représenté se promenant le soir dans le jardin et Adam se cachant sous l'arbre, on ne peut douter que tout cela est exprimé d'une façon figurée et mystérieuse.

 

Le paradis n'est pas un lieu en un quelconque endroit de la terre, couvert d'arbres, mais il est spirituel, ensemencé avec les germes des vertus, planté dans la nature humaine. Au début, l'esprit de la chair en l'homme était en pleine communion avec l'Esprit de Dieu dans son âme. Nous retrouvons cette vérité dans ces paroles de l'apôtre Paul: «Mais celui qui est uni au Seigneur, est un même esprit avec Lui... Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu?» (1 Corinthiens 6:17,19); «C'est ce même Esprit qui rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu» (Romains 8:16). Dans cette union primordiale de l'Esprit de Dieu à l'esprit de l'homme avant la chute, l'âme fut ainsi un «jardin de délices» (délices = Éden) inspirée des fruits divins de l'arbre de la vie. Par analogie nous comprenons que l'arbre de la vie est Christ mort sur la croix pour donner la vie à ses élus. Avant même que la Chute se produisit, Dieu offrait à l'homme un moyen de rédemption, ce qui nous indique que la Chute avait été prédestiné et assuré. Dans cet aspect, l'arbre de la vie représente l'Esprit de Dieu en pleine communions avec l'esprit de l'homme dans son état d'innocence et de dépendance avant la Chute. Mais l'arbre de la science du bien et du mal représente l'esprit de la chair dans un état de rébellion et d'indépendance qui s'attribue cette caractéristique qui appartient à Dieu seul. Il se rapporte aussi à la nature humaine latente qui devait être éveillée en l'homme, afin d'assurer la Chute ainsi que la rédemption et la réprobation. Bref, l'arbre de la vie est la nature divine, l'arbre de la mort dont Dieu seul est Maître, représente aussi la faiblesse de la nature humaine. Le mot «arbre» ou «ets» provient du mot «atsah» et signifie «fermer» dans le sens «d'assurer». Les arbres dans le jardin d'Éden représentent les assurances des promesses de Dieu. Ce que Dieu dit, il le fait, Dieu n'est pas un homme pour mentir, il est la pure vérité. Ainsi en Éden l'homme fait face pour la première fois à un choix qui doit être soumis à la volonté suprême, mais cette capacité doit attendre le réveil de sa conscience à la fragilité et l'infériorité de sa nature humaine pour engendrer la Chute, ce qui ne tarda pas à se produire.

 

D’un point de vue formel, il peut être dit que le premier péché de l’être humain consistait en ce qu’il mangea de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La théologie traditionnelle regarde cet arbre comme étant un arbre littéral et n’a aucune notion du genre d’arbre que ce fut. Plusieurs le voient comme un dattier ou un figuier, et d’autres comme une vigne qui produisit des raisins exquis. Mais l’ensemble de toute l’Écriture, particulièrement en rapport avec le salut par la grâce, nous porte à regarder cet arbre non d’une manière littérale mais plutôt d’une manière symbolique ou figurative. En fait, tout le récit du jardin d’Éden et de la chute doit être regardé d’une manière figurative dans un contexte historique réel. Une telle interprétation n’enlève point le contenu historique des évènements qui se déroulèrent, mais les regarde plutôt comme des représentations d’une réalité spirituelle qui exprime une vérité fondamentale dans l’étymologie des termes employés. Il existe une vérité profonde dans l’expression: «une image vaut mille mots», et cette même vérité s’applique à des termes imagés. Si l’arbre de la vie et son fruit sont interprété littéralement (d’une manière physique ou matérielle), il existait ou existerait encore un fruit que nous pourrions manger et par lequel nous pourrions obtenir la vie éternelle. Ainsi par un littéralisme exagéré nous tomberions dans l’hérésie du salut par les œuvres. Le fait que l’arbre de la vie et l’arbre de la science du bien et du mal sont au milieu du jardin, nous indique qu’ils sont placés dans le centre de l’existence de l’homme, c’est à dire qu’ils sont des caractéristiques spirituels que Dieu a fait germé dans le cœur de l’homme dans le but d’affermir sa conscience ou perception de son existence. Nous voyons ainsi que ces arbres sont figurativement des garanties qui assurent l’exécution du commandement de Dieu pour la jouissance et la protection de l’homme. Ceci est encore plus évident du fait que dans le Hébreu, le mot arbre ou «ÊTS» qui provient de la racine «ATSÂH» signifie «rendre ferme, assurer, garantir». L’essence du terme nous indique que ces assurances (la vie, ainsi que la connaissance du bien et du mal) sont contractuelles et que l’homme avait l’obligation et la responsabilité de préserver la qualité de l’existence dans laquelle Dieu l’avait placé (Genèse 2 :15). Sans négliger que la chute fut prédestinée, le commandement de Dieu de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, fut le moyen par lequel Dieu éprouva l’obéissance de l’homme afin de le rendre conscient de ses limitations de créatures. Puisque Dieu ne chercha point à justifier ni à expliquer cette prohibition, Adam devait montrer sa volonté de se soumettre à la volonté de Dieu par une obéissance explicite. Il devait soit allouer Dieu de déterminer pour lui ce qui était bien et ce qui était mal, ou entreprendre cela par lui-même, renversant ainsi la souveraineté de Dieu en déterminant son propre destin. En mangeant le fruit de l’arbre l’homme cherchait ainsi à devenir comme Dieu, il se fit lui-même son propre dieu. En d’autres mots, par la chute l’homme créa Dieu à son image. Pour ce qui est du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il est évident que ce n’est pas un fruit littéral. Mais quel fut ce fruit, ou plus précisément, quel fut l’avantage de l’assurance ou de la garantie du commandement de Dieu? Clairement le fruit fut l’indépendance de Dieu, l’autonomie ou la souveraineté de l’homme, la valorisation de son choix prétendument libre. Mais puisque Dieu est la vie, l’indépendance de Dieu est la mort, et c’est exactement cela qu’assura le commandement (Genèse 2 :17). Le principe essentiel de la chute est que nous sommes tous présentement des morts vivants, car l’homme a préféré la mort au-dessus de la vie, et ses dispositions ne sont que corruption en toutes choses car elles sont toutes issues de l’égarement de notre indépendance face à Dieu qui est notre seul Souverain.

 

Nous voyons ainsi que la vraie liberté se trouve uniquement en demeurant dans la grâce de Dieu qui prend soin de tous nos besoins; faire autrement a pour résultat la mort physique, spirituelle, et éternelle. Or l'homme avait besoin d'assistance dans son administration de la création de Dieu et cette assistance devait correspondre aux besoins internes de son existence. À ce point l'homme n'avait pas encore la conscience de la faiblesse de son existence charnelle, puisqu'il était dans une communion constante avec Dieu. La réalisation totale de son identité était nécessaire pour sa maturité, pour éprouvé sa fidélité, et pour engendré la chute afin que la créature soit restauré par la grâce de la Souveraineté de son Créateur, tel que stipulé dans le décret de Rédemption pour les élus seuls. Autrement la créature aurait été sur un même pied d'égalité avec son Créateur. Le mot «manger» porte la notion «d'utiliser ou d'expérimenter», l'homme pouvait donc manger de tous les fruits de l'Esprit de Dieu, mais non du fruit de l'arbre interdit, ce qui ferait de lui un être indépendant; c'est à dire que l'homme devait dépendre de Dieu pour son existence et non de lui-même pour demeurer dans la grâce. Ceci est la limite de la grâce qui fut accordée à l'homme.

 

Il est question aussi de nudité dans ce contexte: «Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.» (Genèse 2:25). De nombreuses thèses ont été montées sur ce sujet qui sert d'appui aux règles de la moralité et régissent une société. Elles sont tous dans l'erreur sans exception, car il ne s'agit aucunement ici de la nudité dans le sens d'avoir son corps dévêtu et exposé aux éléments de la nature, mais de dévoiler et d'exposer la nature humaine dans une de ses caractéristiques très particulière. Moïse utilise un jeux de mot ici entre «arowm» (Genèse 2:25) traduit à tort par nudité, et «aruwm» (Genèse 3:1) qui signifie «être subtil ou rusé». Or le premier terme ou «arowm» provient du mot «aram» qui signifie «subtilité», et de même le deuxième terme ou «aruwm» provient de la même source et signifie exactement la même chose. S'il y a nudité ici, c'est de la nudité de l'âme et non de celle du corps qu'il s'agit. Aussi le mot «honte» ou «buwsh» dans ses nuances porte la notion de «relâchement» ou «de ne pas se retenir». En plus, nous savons que le mot «femme» n'est pas la femelle de l'espèce, mais la nature humaine même, l'existence charnelle de l'être humain à laquelle son être est épousé, c'est à dire «unie dans une alliance indissociable». Ainsi le texte Hébreu original de Genèse 2:25 peut se traduire ainsi: «Or l'humanité dans son existence charnelle étaient doublement rusé, et ne s’en relâchaient point.» Rappelez-vous maintenant que dans le texte Hébreu original il n'y a pas de division en chapitres et en versets, ce qui veut dire que le sujet du chapitre 2 procède sans interruption dans le chapitre 3 qui l'élabore davantage. En regardant de cette façon vous obtiendrez la réelle identité du serpent.

 

Rédigé par Moïse sous la direction de l'Esprit de Dieu, le récit du jardin d'Éden est nul autre que l'histoire de l'assurance du salut en Jésus-Christ, présenté sous les aspects d'une riche symbolique qui émerveille nos cœurs et nos âmes. Ayant obtenu cette révélation glorieuse, Moïse avait parlé du Seigneur Jésus bien avant que celui-ci s'incarne en ce monde: «Philippe trouva Nathanaël et lui dit: Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l'avons trouvé; c'est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth.» (Jean 1:45); «Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi; car il a écrit de moi.» (Jean 5:46); «Car Moïse a dit à nos pères: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera, d'entre vos frères, un prophète comme moi; écoutez-le dans tout ce qu'il vous dira.» (Actes 3:22).

 

CHAPITRE 7

LA TENTATION DU SERPENT DE L'INTELLIGENCE

Depuis des siècles dans l'histoire de l'homme, la femme ou plus précisément la femelle de notre espèce, a été regardée comme étant coupable de la Chute de l'homme et à cause de cela elle a subie injustement toutes sortes d'accusations, et même d'attaques physiques contre sa personne. Cela n'est pas acceptable et ne doit pas être toléré plus longtemps. De telles activités néfastes doivent absolument cessées. Tout cela à cause d'une méchante interprétation du mot femme dans le récit de la Chute qui a perpétuée une telle attitude abominable de génération en génération. Si la femme est coupable de quelque chose, c'est de nous aimer malgré nos nombreux défauts. Nous ne disons pas par cela que la femme est parfaite, loin de là, elle a ses faiblesses et ses déficiences comme chacun de nous. Comprenons que mâles et femelles sont tous sous la condamnation du péché et que tous en subissent ses ravages.

 

Dans quelques-uns des passages célèbres de l'apôtre Paul, il est dit: «Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n'est pas Adam qui a été séduit; c'est la femme qui, séduite, occasionna la transgression.» (1 Timothée 2:13,14). Ces passages à eux seuls ont contribués à dévaloriser la femelle à travers les siècles. Or le mot «femme» ou «gune» dans le Grec que nous voyons dans ces passages n'a aucun rapport avec la femelle de notre espèce. Ce mot provient de «ginomai» et signifie «arriver, apparaître, présenter, produire, réaliser». Nous savons aussi que le mot «Ève» ne se rapporte aucunement à une personne de ce nom, car il signifie précisément «vie» et il représente «la vie de l'être humain en ce monde». Puisque nous savons que le mot «Adam» signifie «l'humanité», la multitude de mâles et de femelles qui la composent, et l'apôtre Paul était pleinement conscient de toutes ces choses, ce qu'il cherche à nous enseigner se transpire ainsi: «Car l'être humain a été formé en premier, et la vie ensuite. Et ce n'est pas l'être humain qui a été séduit; c'est sa réalisation [de la vie] qui, séduite, occasionna la transgression.» Avec une telle traduction selon le Grec original, tout devient clair, et la femme ou femelle devient libérée du fardeau injuste qu'elle porte depuis des siècles. Ceci est notre contribution à son émancipation et nous espérons que tous les hommes (mâles) le reconnaissent aussi pour rétablir l'équilibre dans la race humaine.

 

 

Dans le contexte du jardin d'Éden, la tentation provient sur l'homme, la multitude d'êtres vivants mâles et femelles, pour exercer sa foi et sa fidélité au commandement donné: «Et l'Éternel Dieu commanda à l'homme, en disant: Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras.» (Genèse 2:16,17). Ce fut le premier commandement, la première loi donner à l'homme qui portait une interdiction ainsi qu'une condamnation. La loi porte toujours l'homme à réagir naturellement, elle excite son esprit et le provoque dans un sens opposé. L'homme doit maîtriser cette provocation, mais vu la vulnérabilité et l'infériorité de sa nature humaine, il ne peut que faillir dans ce domaine, car la loi est suprême et divine mais la réaction de l'être humain est naturellement charnelle. Nous pouvons donc décrire la tentation comme une démangeaison ou irritation qui excite la fragilité de la nature humaine et la provoque à une réaction opposée au commandement.

 

Les êtres humains ont toujours cherché à esquiver leur responsabilité pour le péché en cherchant à mettre le blâme sur le dos d'un autre. Il n'y a rien de nouveau ici, il en est ainsi depuis le début des temps (Genèse 3:12,13). La nature humaine déchue est la cause de cette déviation malheureuse. Or la Bible dit que nous sommes responsables pour les tentations qui nous surviennent, il ne s'agit donc pas qu'un autre le soit à notre place: «Aucune tentation ne vous est survenue, qui n'ait été une tentation humaine (1 Corinthiens 10:13); «Chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché; et le péché étant consommé, engendre la mort.» (Jacques 1:14,15). Dans le récit de la tentation le blâme est porté sur le serpent, et cela est encore l'attitude de nos jours. Le serpent n'est peut-être pas la créature la plus attrayante et la plus désirable d'avoir autour de nous, car parfois très dangereuse, mais quelle est cette phobie de toujours s'en prendre à lui au niveau spirituel comme s'il était la cause de nos péchés? Depuis quand est-ce qu'une créature minable détient telle un tel pouvoir sur l'homme? Depuis des millénaires on regarde le serpent dans le jardin d'Éden comme une créature qui détient, ou plutôt qui détenait, la faculté de raisonner et de parler, et pour certains même de se tenir droit et de marcher comme l'homme, ce qu'on peut définir comme étant le comble de la stupidité. Dieu a donné de telles facultés à l'homme seulement, la Bible est claire sur cela, aucune autre créature ne détient ni n'a jamais détenue de telles capacités.

 

Mais l'homme est ingénieux dans ses raisonnement fallacieux, il reconnait que le serpent n'est qu'une créature, et pour ne pas admettre ses torts ils s'inventent toutes sortes d'excuses et d'histoire insensées dont la principale est dans ce contexte, que le serpent a été possédé par l'esprit de Satan pour tenter l'homme. Or Satan ne peut posséder le serpent puisque la Bible dit que le serpent lui-même est Satan et le diable. Nous sommes loin ici d'une créature ou d'un animal normal que l'on nomme le serpent, et cela est évident. Donc en quoi consiste le serpent dans le contexte de la tentation et de la Chute, puisque nous savons que la tentation ne vient pas de l'extérieur de l'homme mais de l'intérieur? Évidemment nous pouvons être tenté par des choses extérieures, mais la puissance de la tentation est en nous mêmes, elle provient des désirs de notre volonté charnelle qui agissent sur la fragilité et la vulnérabilité de notre nature humaine.

 

Dans Genèse 3:1, le mot «serpent» en Hébreu est «nachash», il signifie dans son sens primaire «enchantement, apprendre par expérience, observer diligemment», et porte les nuances de «raisonner, être brillant, l'intelligence»; ou comme le dit si éloquemment Bergson: «L'une des directions divergentes et complémentaires de l'élan vital originel, c'est-à-dire de la conscience lancée à travers la matière». Le serpent est nul autre que la faculté de raisonnement en l'homme, l'esprit charnel de sa nature humaine, son intelligence, sa faculté d'analyser le réel, de percevoir les relations entre les êtres, les rapports entre les objets, présents ou non, de comprendre les faits. Cette faculté est fragile et vulnérable en ce qu'elle est soumise aux limitations de la créature, elle est inférieure au raisonnement et à la pensée de Dieu qui est sans limite. Il ne s'agit donc pas d'un serpent littéral qui marchait et qui avait la faculté de raisonner et de parler. Le serpent est identifié à Satan et au diable et cela n'a pas manqué de stimuler l'imagination d'une grand nombre qui veulent absolument et à tout prix se décharger du fardeau de la culpabilité qu'ils portent pour leurs péchés. Ils s'obstinent à ne pas en vouloir la responsabilité et en transfert le blâme sur un prétendu ange déchu issu de la mythologie qui fut intégré subtilement à l'histoire du serpent dans le jardin d'Éden. Ils réussissent ce tour de passe-passe depuis des siècles en tirant ici et là des versets hors de contexte pour prouver leur prétexte, et la masse qui est crédule a mordue à l'hameçon. L'ineptie demeure toujours à l'ordre du jour dans le christianisme contrefait, et cela est un fait.

 

Dérivant d'un verbe hébreu «satân», signifie «adversaire, ennemi, s'opposer, résister, concurrent, rival», le terme «satan» désigne d'abord un adversaire, et, plus particulièrement, celui qui exerce devant un tribunal la fonction d'accusateur. Au niveau spirituel il s'agit de la conscience qui nous accuse à cause de la loi qui est écrite dans le cœur de tous les hommes (Romains 2:14,15), et aussi de l'esprit ou raisonnement charnel qui est hostile contre Dieu (Romains 8:7). Le mot «Satan» ne sert jamais pour désigner un être surnaturel, un ange mythique, adversaire des hommes et de Dieu sur lequel on porte le blâme. Ce mot se rapporte à un grand nombre d'applications à travers le texte des Écritures, mais jamais il se rapporte à la fausse notion d'une chute des anges fictives dans laquelle un certain Lucifer fut rejeté du ciel et devint l'ange déchue imaginaire du nom de Satan. Tandis que le mot «diable» ou «diabolos», rejoint souvent les désignations qui se rapportent au mot Satan car ces deux mots sont des synonymes. Diabolos est un mot composé qui vient de «dia» dont la signification principale est «un travers»; et «ballo» qui signifie «jeter ou laisser tomber une chose sans se préoccuper de l'endroit de la chute; éparpiller, jeter, déborder, insérer, jeter sur ou à travers dans le sens de «contredire, séduire, envoyer, diffamer, calomnier, accuser, dénoncer.» Étymologiquement ce mot désigne essentiellement la «contrariété humaine» ou «adversité de la nature humaine»; en d'autres mots il s'agit de l'opposition de la nature humaine à la lumière de la vérité. Aussi que Jésus a été tenté par le diable ne signifie aucunement que celui-ci était un ange déchu. La tentation de Jésus provenait de sa nature humaine, qui contraire à la nôtre était pure et sans péché. Il se présenta lui-même l'opposition qu'il rejeta, car personne d'autre ne pouvait le tenter que lui-même. Il fallait qu'il soit tenté en toutes choses comme nous le sommes afin que nous obtenions la victoire par lui. La tentation ne pouvait rien sur lui, il l'a vaincu car il est Dieu et infaillible, et nous en a délivré par sa puissance. Si Satan n'existe pas comme ange déchu, il existe toutefois dans la conscience de l'homme, non pas comme un être spirituel distincte ou une personne maléfique invisible, mais comme la faculté de son raisonnement qui s'oppose à l'Esprit de Dieu.

 

Le serpent rusé dans Genèse 3:1 est nul autre que le raisonnement rusé de la nature humaine. Nous voyons qu'il s'adresse à la femme, et nous savons qu'il ne s'agit pas de la femelle de notre espèce mais de l'existence charnelle de l'homme ou de «la réalisation de sa vie dans la chair», car le terme utilisé ici est «ishshah» lorsque le terme pour la femelle est «naqebah». Ceci indique clairement que c'est l'être humain qui est tenté par son raisonnement fallacieux sur la Parole de Dieu, et cela implique toute la race humaine et inclue tous les mâles et toutes les femelles. La tentation est simple, on voit dans le contexte de ce chapitre que l'être humain se met à raisonner le commandement de Dieu «Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras.» (Genèse 2:17), ce qu'il n'avait jamais fait auparavant avant que Dieu le rendre conscient de sa nature humaine (Genèse 2:21-23). Or raisonner signifie: «Formuler des arguments pour convaincre quelqu'un ou pour élucider, prouver ou contester quelque chose. Se convaincre ou tenter de se convaincre de faire un choix raisonnable.» Dans le cas de la tentation, on voit que le raisonnement de la nature humaine manifeste la limitation de la créature, ce qui pousse l'être humain à mettre en doute la sincérité de Dieu face à son commandement: «Quoi! Dieu aurait dit...» Le grain du doute venait d'être semé et l'ambition prit ses racines. L'être humain persista dans son raisonnement fallacieux, cherchant obstinément à le justifier, et prit un choix d'être responsable de ses actions, ce qui en fait un ennemi de la souveraineté de Dieu. En d'autres mots il déclara son indépendance de Dieu en se faisant maître de son destin. Il s'agissait donc de prendre un choix pour soi-même plutôt que de s'en remettre à Dieu. Ce fut le fruit défendu qui porta des conséquences désastreuses pour toute l'humanité de ce temps et pour tous les temps, car le poison du doute et de l'ambition avait teinté son sang et son âme fut déchue de la grâce, c'est à dire il fut chassé du jardin d'Éden. On voit ainsi que le péché originel est l'indépendance et que son désir est la source de toutes les déviations dans la nature humaine qui depuis ce moment est complètement déchue. Le seul moyen d'en être délivré est de redevenir complètement dépendant de Dieu, et cela est impossible à l'être humain à cause du choix qu'il a prit et qui a contaminé sa nature humaine une fois pour toutes. Il fallait que Dieu vienne lui-même dans une nature humaine semblable à la nôtre, mais sans contamination, afin de verser son sang pur et libre de toutes pollutions. Dans un sens on peut dire qu'il s'agit d'une transfusion de sang spirituelle, car il faut à l'être humain un nouveau sang et un nouveau cœur, ainsi qu'un esprit nouveau pour être sauvé (Ézéchiel 36:26).

 

Dieu donc fit une promesse de salut à l'être humain pour redresser son raisonnement fallacieux: «Et je mettrai de l'hostilité entre toi et la femme, entre ta semence et son GERME: celui-ci écrasera ton agitation, et toi tu contrarieras ses pas.» (Genèse 3:15). Le «Germe» mentionné est le Messie, le Seigneur Jésus. Ce passage est ce qu’on appelle le «protévangile» ou «évangile primitif» dans lequel on voit que l'autorité et la puissance du raisonnement de la nature humaine déchue sera écrasé, vaincu et rendu inactif, mais que cela ne sera pas sans répercussions de sa part. Ainsi, quoique le péché est vaincu en Christ et que nous sommes libéré de sa culpabilité et de sa condamnation, nous en subissons encore des conséquences dans notre corps: «nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps... Car nous sommes sauvés par anticipation [de la gloire à venir].» (Romains 8:23,24); «Mais Dieu lui donne un corps comme il veut... Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible; Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; Il est semé corps naturel, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps naturel, et il y a un corps spirituel, Suivant qu'il est écrit: Le premier genre d'homme, Adam, a été fait une âme vivante; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant.» (1 Corinthiens 15:38, 42-45). Cette promesse du Germe que Dieu fit à l'être humain, ne signifie en aucune façon qu'ils vont tous être sauvé, mais que l'être humain sera sauvé dans les élus et que ceux-ci formeront une nouvelle race céleste et éternelle.

 

Les moqueurs diront: «Qu'en est-il donc du passage sur la condamnation du serpent, un raisonnement peut-il marcher sur son ventre et manger la poussière?» Regardons ce passage attentivement: «Alors YEHOVAH Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie.» (Genèse. 3:14). Premièrement, le mot «bêtes» est «bahemah», il signifie «être silencieux» et porte les nuances d'être «calme, discret, réservé, retenu, sage». Son explication se rapporte directement au mot qui le suit ou «animaux» ou «chay» qui signifie littéralement «êtres vivants». Maintenant le mot «marcheras» ou «yalak» signifie «venir, avancé, partir, procédé»; celui de «ventre» ou «gachown» vient de «giyach» et signifie «aller au devant, apparaître, être manifesté»; celui de «manger» ou «akal» signifie «dévorer, consumer, nourrir»; et finalement celui de «poussière» ou «aphar» signifie «ordure, imperfection, jeter, rejet». Si nous mettons tout ensemble nous obtenons: «Alors YEHOVAH Dieu dit au raisonnement [de l'être humain]: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les sages d'entre les êtres vivants en croissance [de leur existence]; ta progression paraîtra ainsi: tu te nourriras de tes imperfections tous les jours de ta vie.» Il ne s'agit donc pas d'un serpent qui rampe, mais d'un raisonnement tordu qui s'approvisionne constamment de ses imperfections, c'est à dire de ses erreurs, car la condamnation de Dieu est sur le raisonnement de notre nature humaine déchue qui ne peut faire autrement que de se fourvoyer dans ses ambitions.

 

CHAPITRE 8

LA GUERRE COSMIQUE DE CAÏN ET ABEL

Les êtres humain de cette période, nos premiers ancêtres, avaient assurément une grande intelligence car ils furent donné la maîtrise de l'univers, tout dans la création était sous le contrôle de cette race parfaite (Genèse 1:28-30) crée à l'image de Dieu (Genèse 1:26). Les confins de l'univers leurs étaient accessibles et ils habitèrent parmi les sphères de l'immensité célestes qui a ce temps pouvaient supporter la vie. Il y a de nombreuses évidences qu'ils avaient des vaisseaux qui pouvaient voyager dans l'air, sous l'eau, et dans l'espace. Nous pouvons donc être sûrs qu’ils ont compris les enjeux de leur tentation avec une profonde clarté avant de poser le geste fatal. La Chute de l'homme a déséquilibrée toute la création qui fut soumise à la servitude de la vanité (Romains 8:19-23), et ses extrémités ne furent plus disponibles à l'homme rebelle dont l'existence fut réduite à des raisonnements charnels captieux. Quoiqu'il en a forcé la porte à plusieurs reprises pour retourner faire son nid parmi les étoiles, il ne réussira jamais à retourner parmi ses anciennes demeures car tout a été chambardé lors de la révolution primaire d'une guerre cosmique entre les fils des ténèbres (Caïn) et les fils de la lumière (Abel).

 

Plan d'un vaisseau spatial à moteur de mercure qui provient des écrits sacrés des Hindoues.

 

Statuette d'un aéronef découvert dans des ruines en Colombie et sa reconstruction fonctionnelle.

 

La réalisation de la vie de la race adamique initiale fut séduite par son raisonnement charnel, ce qui occasionna la transgression du commandement d'interdiction qui l'irritait et offensait sa dignité (Genèse 3:1-25). Insatisfait de sa position de créature, il voulait plus de la vie, il voulait être comme son Créateur, déterminant ce qui est bien et ce qui est mal par lui-même, se faisant ainsi maître de son destin. Ce fut une déclaration d'indépendance de Dieu, une rébellion contre la Souveraineté Suprême. Dans sa réflexion charnelle sur l'interdiction, il choisit la mort au lieu de la vie. En d'autres mots, il estima qu'en se séparant de Dieu il deviendrai lui-même dieu et serait le seul souverain de l'univers, maître absolu de la vie et de la mort (Genèse 3:22). Il usurpa ainsi la puissance de Dieu en détruisant son efficacité sur sa vie, et pour cela il fut chasser du jardin de la Présence de Dieu, c'est à dire «de l'Enclos de la Grâce Souveraine» qui réserva ses bénédictions à ceux seuls qui demeuraient à l'intérieur de ses bornes. Donc, figurativement, Caïn tua son frère Abel, car le terme Caïn signifie «usurper» et celui d'Abel signifie «Dieu est Père», et l'usurpateur, Caïn, despotisme de la race adamique initiale, fut disgracié et forcer de demeurer dans sa poursuite de l'égarement, limité à ses raisonnements charnels qui occasionnèrent la ruine de son existence naturelle et morale. En d'autres mots, il y eut une division dans la race humaine entre les fils des ténèbres du raisonnement charnel et rebelle, et les fils de la lumière du raisonnement spirituel de la promesse divine qui furent opprimés.

 

Les chapitres de la Genèse qui traitent du deuxième récit de la création de l'homme (chapitres 2,3,4), sont comme des images superposées qui composent un même sujet. Celui sur le récit de Caïn et Abel représente les mêmes évènements que le chapitre précédent mais vu d'un différent angle. Le conflit entre ces deux frères est celui entre les ténèbres et la lumière, entre l'éveil de la nature humaine à la conscience de son existence charnelle et l'opposition au commandement de Dieu. Qu'il y a existé réellement deux êtres humains au début des temps nommé Caïn et Abel est fort douteux, ce n'est pas le but dans ce chapitre de la Genèse de nous présenter deux personnes, mais de nous expliquer les évènements de la Chute dans le jardin d'Éden. Ce récit est simplement une allégorie qui explique le sujet antérieur en style imagé, un mode d'expression consistant à représenter une idée abstraite, une notion morale par une image ou un récit où souvent (mais non obligatoirement) les éléments représentants correspondent trait pour trait aux éléments de l'idée représentée.

 

Regardons la signification des deux passages qui débutent le récit: «Or, Adam connut Ève, sa femme, et elle conçut et enfanta Caïn, et elle dit: J'ai acquis un homme par l'Eternel. Elle enfanta encore Abel son frère; et Abel fut berger, et Caïn laboureur.» (Genèse 4:1,2). Nous reconnaissons ici quelques mots qui sont les mêmes que nous avons vu auparavant dans les chapitres antérieurs, comme Adam «humanité, être humain», femme «existence, réalisation», et celui de «Ève» qui apparaît ici pour la première fois et dont la signification est «vie». Il est sujet de «connaître» et de «concevoir» ici, mais de connaître quoi et de concevoir quoi ? Le mot «connaître» ou «yada» signifie «percevoir, considérer» et se rapporte directement aux passages du chapitre antérieur de Genèse 3:5,6: «Dieu sait qu'au jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, et qu'il était agréable à la vue, et que l'arbre était désirable pour devenir intelligent...», ou selon une traduction étymologique: «Dieu sait qu'au jour où vous en utiliserez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et sa réalisation considéra que l’avantage de cette assurance était favorable à la réception de son existence, et qu'elle était convenable à sa perception, et que cette assurance était désirable pour devenir intelligent...» En d'autres mots, l'être humain réalisa qu'il pouvait devenir comme un dieu, un être puissant et souverain, s'il prenait le choix ou la décision de répondre à ses propres besoins, devenant ainsi maître de son destin. Cela fut considéré et la notion fut réalisée, ou selon les mots du texte: «Adam connut Ève, sa femme, et elle conçut et enfanta...». Le mot «conçu» ou «harah» signifie «s'arranger, inventer, trouver un moyen pour faire», et cela indique clairement que l'être humain avait planifié astucieusement l'action qu'il se proposa de devenir «comme un dieu». Tandis que le mot «enfanta» ou «yalad» signifie simplement «manifester, mettre en évidence, réaliser», nous montrant que l'être humain n'a pas seulement considéré son action mais qu'il l'a mit en motion et la réalisa pleinement.

 

L'élément qui fut réalisé ou enfanté porte le nom de Caïn, terme qui signifie «usurper» ou selon la définition du terme: «Comportement de quelqu'un qui s'attribue une chose à laquelle il ne peut prétendre.» Les nuances de ce mot sont assez révélatrices: «s'approprier, acquérir, assimiler, conquête, saisir». Elle se retrouvent toutes dans un contexte de «tyrannie, asservissement, assujettissement, servitude ou esclavage, cruauté, férocité». Selon tous ces termes, il est évident que le plan de l'être humain était d'usurper la puissance de Dieu, de la saisir par violence, et de l'imposer à sa façon de voir les choses. Nous pouvons facilement nous imaginer qu'une telle attitude a occasionner pour la première fois des conflits et des ruptures dans la race humaine. Toutefois l'enseignement principal du contexte est que Caïn tua son frère Abel, et cela doit être regardé d'une différente façon, même si les résultats arrivent à la même chose. Il est écrit que la femme a «acquis un homme par l'Eternel», mais l'original dit «J'ai acquis un homme qui est Dieu.» et cela est appuyé par le grand exégète Matthew Henri, ainsi que par l'équipe des traducteurs de la King James anglaise qui ont inclus cette lecture dans la marge de plusieurs éditions de cette Bible. Or le mot «homme» ici est «iysh» terme qui signifie «le vivant, le puissant», ce qui indique que l'existence humaine s'est emparée d'une puissance divine, elle s'en a appropriée et l'a assimilée à sa vie (Ève); en d'autres mots l'être humain s'est déclaré dieu, et ce faisant il a détruit sa relation avec Dieu (le meurtre d'Abel), c'est pourquoi Dieu lui retira son Esprit (Genèse 6:3) ou pour utiliser les paroles du texte: «il chassa l'homme du jardin d'Éden».

 

Dans la phase d'engendrement de cette usurpation de la puissance de Dieu, lorsque l'être humain la considérait, et puisqu'il est une créature de Dieu et que Dieu a toujours le dernier mot, son existence ne pouvait faire autre qu'engendrer une opposition à cette usurpation, ainsi en même temps elle mit en évidence son contraire, c'est à dire «son frère» Abel. Ce qui est fort intéressant est que le mot «Abel» ou «Hebel» vient de l'expression «Abba Père» ou «mon Père» qui est utilisé par le Seigneur Jésus: «Et il disait: Abba! Père! toutes choses te sont possibles...» (Marc. 14:36). Or «Abel» ou «Hebel» signifie «le souffle, l'esprit, le respire», mais il signifie aussi «devenir vain, dépourvu de réalité, qui est sans effet, inefficace, inutile». En d'autres mots, le Souffle de Dieu, son Esprit, s'opposa dans l'être humain à une telle usurpation, ce qui engendra un conflit majeur dans la conscience de l'être humain; et comme l'apôtre Paul dit: «le raisonnement charnel est hostile contre Dieu» (Romains 8:7); «Car la chair a des désirs contraires à l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l'une à l'autre; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez.» (Galates 5:17). Le meurtre d'Abel par son frère Caïn consiste donc en ce que l'être humain était déterminé de «manger le fruit défendu» et déclara son indépendance de Dieu, la communion avec son Esprit était considérée insignifiante et inutile, et Dieu devint dépourvu de réalité pour l'être humain qui se déclara maître de son destin. Il n'y a aucun doute que la race humaine tomba dans la décadence et qu'il y eut des hostilités et des divisions, car certains demeuraient fidèle à la promesse du rachat de leurs péchés par le Messie promit (Genèse 3:15). Toutefois nous savons que la race humaine s'est tellement corrompue qu'il fallut que Dieu la détruise au complet, sauf huit survivants qu'il avait choisi. Ce choix de Dieu d'en sauver seulement quelques-uns impliquait par nécessité de laisser le reste périr dans sa corruption sous les eaux du déluge. En d'autres mots, l'histoire du déluge de Noé est en même temps la révélation du principe de la double prédestination. Comprenons que toutes ces choses ne se produisirent pas en un seul moment, comme plusieurs ont tendance à s'imaginer, mais qu'elles impliquent tout le développement de l'histoire à partir de Genèse 1:28 jusqu'à Genèse 6:1-22 dont la durée fut d'une période au-dessus de mille années.

 

Nous savons d'après le récit que «Abel fut berger, et Caïn laboureur». Il nous est dit: «Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à YEHOVAH; Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et YEHOVAH eut égard à Abel, et à son oblation; Mais il n'eut point égard à Caïn, ni à son oblation; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu.» (Genèse 4:2-5). Qu'Abel fut berger est l'indication que l'Esprit de Dieu agissait comme Berger dans la conscience de la race humaine pour diriger les êtres vivants à renoncer à leur projet d'usurper sa puissance et de dérober sa gloire. Ainsi disait le Seigneur Jésus: «JE SUIS le Bon Berger; le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis.» (Jean 10:11). Cette prise de conscience en l'être humain était juste (Matthieu 23:35; Hébreux 11:4; 12:24), et plusieurs suivirent dans cette voie et la proclamèrent. Tandis que la conscience de la nature humaine de son existence charnelle recherchait la servitude de la chair, car le mot «Caïn» signifie aussi «servitude», et la grande majorité suivait cette voie. Ainsi disait l'Ecclésiaste: «Ce qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil.» (Ecclésiaste 1:9). La race humaine fut donc divisée en deux groupes, un fidèle à la justice et l'autre à l'injustice, en d'autres mots, les élus et les réprouvés.

 

Abel offrit des «premiers nés» ou «bakowrah», terme qui signifie «droits d'aînesse», et leurs «graisses» ou «cheleb», terme qui signifie «abondance, enrichissement». Le mot «offrit» dans ce texte est «bow» et signifie «amener, venir ou revenir, porter»; et celui de «égard» ou «sha`ah» signifie «respecté, admiré, exalté» et contient plusieurs autres nuances. Le sacrifice d'Abel consistait donc en ce que Dieu appela les êtres humains «à revenir au droit d'aînesse et à son enrichissement» qu'ils avaient en lui, et cela fut exalté par Dieu. Mais Caïn offrit des «fruits de la terre» ou «pariy», terme qui signifie «fructueux, avantageux, lucratif, salutaire»; et l'expression «n'eut point égard» qui aussi provient de «sha`ah», portent les nuances de «accabler, affliger, attrister». En d'autres mots la servitude à la nature humaine, plutôt qu'à Dieu, fut proposé comme un moyen salutaire pour rendre les êtres humains fructueux, et ceci accabla Dieu et l'attrista fortement. Ce dernier terme est l'indication de la durée du développement de l'histoire de la Chute, car il se rapporte directement à Genèse 6:6: «Et L’ADMIRABLE se remit en mémoire d'avoir maintenu les êtres humains sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. (Bible de Machaira 2016)». Or tout ce qui se produit au niveau spirituel a des répercussions au niveau matériel, et cela est évident dans la décadence de la race humaine à cette période de l'histoire: «Et L’ADMIRABLE vit que la malice de l'homme était grande sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de son cœur n'était que mauvaise en tout temps.» (Genèse 6:5).

 

Que «Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu...» est très significatif, en ce que le terme «irrité» ou «charah» signifie «furieux, enflammé, enragé, brûlé», ce mot est relié à «charar» qui signifie «carbonisé, charbonneux», c'est à dire que Caïn devint carbonisé, un noir, le père de la race des réprouvés. Nous ne pouvons arriver à aucune autre conclusion, les mots l'indiquent clairement, Caïn fut transformé par la puissance de Dieu comme signe de recognition et d'avertissement au reste des hommes, il porta la malédiction de Dieu sur lui tout comme il se produisit avec Cham et Canaan, fils de Noé, après le Déluge. Ce fut une marque que Dieu mit sur Caïn pour sa traîtrise (Genèse 4:15), afin que les hommes le reconnaissent et ne lui fasse pas violence, car Dieu se réservait son châtiment, une représailles pire que les hommes aurait pu lui faire et même s'imaginer. Donc malheur à ceux qui auraient tenté mettre la main sur Caïn, car ils subiraient un châtiment sept fois pire et on ne plaisante pas avec Dieu, il fait toujours ce qu'il dit. Ce fut le début des races parmi les hommes, car avec le temps les carbonisés se mélangèrent avec les ivoirins, les blancs, formant ainsi une nouvelle souche, les métis. En fait, il y a de fortes raisons de penser que la femme de Noé était une carbonisée car les noms de ses trois fils révèlent trois races différentes: Sem ou brun; Cham ou noir; Japhet ou blanc. A cette période de l'histoire, les lignes de démarcations dans la race humaine étaient claires et précises, ce n'était pas comme de nos jours ou toutes les races sont mélangées ensemble parmi les nations de la terre.

 

Reprenons ce qui vient d'être dit en élaborant sur les termes figuratifs, afin de trouver réellement ce qui s'est transpirer à cette période de l'histoire de la Chute. L'esclavage de la chair fit que les êtres humains qui supportaient cette notion, subirent le châtiment de Dieu et leur «visage» ou «paniym», terme qui signifie «présence», fut «abattu» ou «naphal», terme qui signifie «rejeté, réprouvé, disgracié», et transformé par la puissance de Dieu en des êtres carbonisés, d'après la condition de leur cœur ténébreux. Le mot «naphal» est relié à celui de «naphiyl» qui est traduit par «géants» dans Genèse 6:4 mais dont la signification est «disgraciés». Il est écrit que Caïn fut chassé de la terre et devint un voyageur menant une vie errante comme un fugitif, une personne bannie de son peuple, de son pays, de son monde: «Voici, tu m'as chassé aujourd'hui de dessus cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre...» (Genèse 4:14). En d'autres mots, ceux qui supportaient l'esclavage de la chair, la race des carbonisés ou fils du serpent, furent rejetés de la grâce et chassé de la terre comme des voyageurs errants. Ici le mot «terre» est «adamah», terme qui signifie «produire, généré, profitable», ce qui nous indique que la race des carbonisés fut interdite tout ce qui est profitable en notre monde, bannie de sa face et exilée vers un autre monde.

 

Le passage suivant nous indique où ils ont été habiter: «Alors Caïn sortit de devant la face de l'Eternel, et habita au pays de Nod, vers l'Orient d'Éden.» (Genèse 4:16). Premièrement, «sortir de devant la face de l'Éternel» signifie littéralement «renoncer à la présence de Dieu», ce sont des paroles très fortes qui indiquent comment profonde la rébellion était dans le cœur de la race des carbonisés, et ils furent tous bannis de notre monde pour se rendre dans le monde de Nod. Ce qui est intéressant ici est que le mot «Nod» signifie «errant» et que ce terme était utilisé anciennement pour désigner les astres errants ou planètes, et l'est encore parmi les grecs, car «errant» en Grec signifie «planète». Ceci amène une notion très étrange ou plutôt très énigmatique, car elle indique que toute la race des carbonisés, fils du serpent, fut chassée de notre monde à cette période pour habiter sur un astre errant ou planète avec interdiction de revenir sur la terre. Cette planète est identifiée comme celle qui se trouvait en orbite entre Mars et Jupiter, et qui fut détruite dans une explosion catastrophique au temps du Déluge. On se croirait en plein dans un récit de science-fiction, mais n'oublions pas que les êtres humains au début furent donner de Dieu la domination sur toute la création (Genèse 1:26; 2:19,20) et qu'ils administraient parfaitement toutes les lois qui la régissent. Les hommes n'étaient pas des ignorants au commencement, ils étaient loin d'être des simples laboureurs comme se l'imaginent naïvement les gens modernes. Ils avaient la connaissance profonde de tout ce qui existe dans l'univers, car ils avaient été créés à l'image de Dieu et ils étaient parfaits avant la Chute, leur connaissance ne connaissait aucune borne, c'est pour cela d'ailleurs qu'ils chutèrent dans le péché, car ils se croyaient comme des dieux.

 

Par opposition au Culte à l'Éternel établit par Seth, Caïn fonda le Culte de l'Intelligence; confrontant la lumière de l'esprit de l'homme, à la Lumière de l'Esprit de Dieu. Caïn fut celui qui construisit la première Cité et la nomma Hénoc, d'après le nom de son fils (Genèse 4:17). Il ne faut pas comprendre ici le mot "Cité" dans le sens moderne d'une ville. Dans le texte Hébreu, le mot employé est "Iyr" et vient de "Uwr" et qui signifie "ouvrir les yeux", c'est à dire "un réveil qui contrôle", "une position élevée". Le théologien Réformé, Rousas John Rushdoony (Revolt Against Maturity), nous dit que ce mot porte une signification démoniaque de "vengeance" et de "terreur" qui provient d'un démon contrôleur. Tandis que le mot "Hénoc" signifie "initiation" et "consécration", et porte la notion de "sacré". Nous trouvons ici tous les éléments d'une religion organisée qui domina la nouvelle civilisation des Caïnites par la force et la terreur. Elle est consacré à Caïn qui en est le GRAND-INITIÉ, le dieu Soleil, et le Souverain Pontife; et son administration est entre les mains d'Illuminés déchus qui possèdent une science prodigieuse encore inconnue de nos jours.

 

Il est évident que le peuple de cette ancienne civilisation possédait d'éminentes facultés de compréhension spirituelles et technologiques, au-delà même de ce qu'on peut s'imaginer; cela ce voie même dans le sens étymologique de "fils de Dieu" qui, dans l'original, porte la notion de «constructeurs puissants». Nous savons aussi que leur science fut transmise aux fils de Noé qui fondèrent l'Égypte après le déluge et qui construisirent les Pyramides et les monolithes par la connaissance étonnante de l'électromagnétisme; ce qui bafoue nos scientistes modernes. Même que certains affirment que le Sphinx en Égypte est une représentation de Noé. Il fut découvert récemment que la disposition des Pyramides reflète la position des étoiles précisément 10,500 avant Jésus-Christ, c'est à dire au moment même ou Caïn revint sur Terre de la planète Nod où il fut exilé. Ces structures, reliées au Culte du Soleil d'avant et après le Déluge, sont des temples à l'Univers sous une forme microcosme dont le schéma dévoile une mappe du monde et du ciel et représente la construction géométrique de la nature. Leurs dimensions intérieures et extérieures racontent les relations mathématiques des principes universelles. Leur tout, fut de laisser une encyclopédie indestructible de l'homme et du Cosmos qui incorpore le spectre entier des champs d'énergies connues et inconnues. Il faut mentionner ici que la science de l'électromagnétisme par laquelle les constructeurs des Pyramides firent flotter dans les airs d'énorme blocs de granite, fut redécouverte dernièrement par le Dr. Peter Main, professeur de Physique à l'Université de Nottingham en Grande-Bretagne (The Ottawa Citizen, 12 Avril, 1999) qui travaillait sur un projet expérimental d'anti-gravité.

 

Selon Rousas John Rushdoony, "la cité de Caïn fut une imitation du Jardin d'Éden, par laquelle il voulu établir un nouveau but et une nouvelle communauté basée entièrement sur l'indépendance de l'homme, plutôt que sur la loi de la Parole Souveraine de Dieu. L'homme fut chassé en dehors d'Éden vers l'Est ou l'Orient, le pays où "le soleil se lève", le point de départ. L'homme cherchait ainsi un nouveau commencement, mais Caïn cherchait un nouveau début sans Dieu et contre Dieu. Cette Cité, imitation de la Cité de Dieu en Éden, fut construite en réalité comme un défi à Dieu, un acte d'agression contre Dieu, et un nouveau début désigné uniquement pour usurper le début de Dieu en Éden... En créant cette nouvelle Cité comme un nouveau Éden, et en fermant les portes à Dieu, Caïn s'établit comme le nouveau Créateur à la place de Dieu. Ainsi le monde était pour avoir un nouveau début en Caïn, sous la condition de fermer les portes à Dieu". Nous voyons ceci dans une traduction étymologique de Genèse 4:23: «Et Lémec proclama à ses existences: le plaisir et la fortification, écoutez ma voix; existences de Lémec, prêtez l'oreille à ma parole: Oui! j'ai tué un homme pour ma séparation d'avec Dieu, et un jeune homme pour mon attachement à Caïn».

 

La Cité de Caïn était donc "un royaume", "un empire" qui incorporait tout notre système planétaire; car tout ce qui fut en rapport avec le soleil était sous sa domination puisqu'il était «le roi soleil». La location centrale de sa puissance demeure toutefois énigmatique. Caïn construisit le centre de cette nouvelle civilisation dans le pays de "Nod"; comme nous avons déjà vue. Nous savons aussi que le mot "Nod" signifie "errer" et "exiler", et qu'il correspond en Grec au mot "Plané" d'où nous avons le mot "planète". Nous avons ainsi l'indication que "le pays de Nod" fut une planète dans notre système planétaire où Caïn et sa descendance habitèrent après qu'ils furent banni de notre Terre (Genèse 4:11,14,16). Les découvertes récentes des Sondes Spatiales de la N.A.S.A. nous permettent d'identifier la planète de NOD comme étant la planète Astra, nommée aussi Vulcain, qui exista entre Mars et Jupiter. Ce lieu d'exil aurait été transformé par les Caïnites en un nouveau Jardin d'Éden; un jardin matériel par opposition au Jardin spirituel de Dieu. Puisque Dieu avait tout débuté sur notre Terre, Caïn, en opposition fit un autre début sur un nouveau monde qu'il décida de recréer à son image. L'ancien texte gnostique "Sur les Origines du Monde" nous donne une indication où se trouvait ce nouveau Éden de Caïn: "Alors la Justice créa le Paradis à l'extérieur de l'orbite de la Lune et de l'orbite du soleil dans le Monde Perfide situé dans l'Est au milieu des pierres". Les "pierres" mentionnées dans ce texte correspondent à la Ceinture d'Astéroïdes situé entre Mars et Jupiter qui, d'après le scientiste Ralph Stair, firent partie d'une ancienne planète qui explosa en milliers de fragments, et donna naissance aux météorites qui pénètrent de temps en temps notre atmosphère comme des étoiles filantes. Cette planète fut l'habitation principal et le centre de la puissance des anciens Nephilims qui étaient sous la domination de l'autorité temporelle de Caïn.

 

Dans leur nouvelle demeure, les fils du serpent, c'est à dire du raisonnement charnel, construisirent une réplique de la civilisation édénique dans le but de se venger contre Dieu et contre ceux qui lui étaient demeurer fidèle. Ils formèrent une alliance et planifièrent une stratégie afin de monter un assaut contre la Terre. Après un certain temps, ils revinrent en grand nombre, infiltrèrent le monde des fidèles et prirent des femmes entre eux afin d'enfanter leur progéniture, pensant ainsi forcer la main de Dieu. Ils instituèrent des mariages mixtes afin de corrompre la race des Sethites (Genèse 4:25) et engendrer une nouvelle race par laquelle ils forceraient Dieu à les inclure dans la promesse. Les mariages mixtes entre les enfants de Dieu et ceux du dehors furent toujours interdit, autant pour la race d'avant le Déluge que pour Israël (Ex. 34:16; Deut. 7:3,4), que pour les chrétiens (1 Cor. 7:39). Si Dieu accorderait la grâce du salut à leurs enfants, donc il serait obligé de la leur accordé aussi. Leur astuce faillit misérablement et ils se mirent à détruire les fidèles en les polluants avec toutes sortes de corruptions dans le but d'empêcher la promesse du Messie à venir de se réaliser. Mais Dieu avait suscité une nouvelle compensation de la lignée de Seth, en substituant la faiblesse par la force dans certaines personnes qu'il avait choisi, des gens honorables et fidèles qui ne reculèrent point devant les assauts de l'ennemi, et ils devinrent des puissants instructeurs et administrateurs des lois de Dieu (Genèse 5:1-32). A la mort du dernier de ces administrateur, Méthushélah (Genèse 5:26,27), Dieu détruisit la terre avec tous ses habitants par un déluge global, sauf la famille de Noé. Pour assurer l'éradication totale du mal, la planète des fils du serpent fut détruite ainsi que toutes ses colonies dans les mondes habitables.

 

Plusieurs se demandent pourquoi il n'y a pas d'âge mentionné dans la lignée de Caïn (Genèse 4:17-26), comme nous retrouvons dans la lignée de Seth: «Tout le temps que Seth vécut, fut donc de neuf cent douze ans; puis il mourut.» (Genèse 5:8)? La réponse, si vous ne l'avez pas encore discernée, est que Caïn n'a jamais existé comme une personne distincte et individuelle. Son nom, comme nous l'avons amplement démontré, est un style figuratif qui représente les évènements négatifs qui transpirèrent dans la race humaine au début des temps. Dans la Bible, le nom «Caïn» utilisé dans un sens personnel signifie toujours la race rebelle, les fils du malin par rapport aux fils de Dieu. Tous les noms des gens de sa lignée sont du même style. Ainsi Hénoc (v.17) signifie une initiation, une instruction; Irad (v.18) la séquestration; Mehujaël (v.18) affligé de Dieu; Methushaël (v.18) l'homme divinisé ou déifié; Lémec (v.18) le renversement de l'être ou de l'existence; Ada (v.19) le plaisir; Tsilla (v.19) la protection; Jabal (v.20) être fastueux, ce fut l'origine de ceux qui demeurent dans des sanctuaires et près des rachetés pour les corrompre; Jubal (v.21) une source, elle fut l'origine de tous ceux qui manipulent le retentissement de la sensualité; Tubal-Caïn (v.22) le producteur, ceux qui affinaient tous les complots et les enchantements qui se transpirent; Naama (v.22) la séduction. Il est vrai que les noms de ceux de la lignée de Seth (Genèse 5:1-32) portent aussi leurs définition qui peuvent nous éclairer davantage, mais le fait que les âges sont mentionnés indique que chaque nom représente une génération qui porte les caractéristiques de la signification du nom donné, Noé qui était de la génération du «repos» de l'assurance de la promesse en est la preuve.

 

CHAPITRE 9

LA LONGÉVITÉ DE VIE DE LA RACE ADAMIQUE INITIALE

En examinant les données bibliques sur les patriarches (tirées surtout des chapitres 5 et 11 de la Genèse), on constate qu'au cours de la période qui précède le Déluge (pour un millénaire et demi), l'âge au décès est très élevé et assez uniforme. L'âge maximal semble se situer juste en dessous de mille ans. Hénoc est l'exception qui confirme la règle, mais la Bible (Genèse 5:24) dit de lui qu'il fut "enlevé" avant d'atteindre son âge maximal (et mourir d'une mort naturelle) pour son époque. Après une catastrophe géophysique globale, le Déluge, survient une période de temps relativement courte (quelques siècles) où la longévité précédente s'est vue réduite plutôt brutalement (d'environ 70 %). Aucun des gens nés après le Déluge ne vivent au-delà de 500 ans. À la fin de cette période, c'est à peine si on dépasse 200 ans. À la suite de cette période de chute dramatique de la durée de vie, survient une autre période d'environ 1500 ans où la moyenne d'âge au décès s'est lentement érodé pour atteindre des valeurs comparables à celles que nous connaissons actuellement, soit 80 ans environ.

 

Premier constat banal, les données bibliques sur la durée de vie des humains avant le Déluge ne concordent pas avec celles observées à l'heure actuelle. Même avec toutes les avancées de la médecine moderne, c'est à peine si on dépasse cent ans. Concevoir que les humains puissent vivre trois, quatre, cinq, voire neuf cents ans, c'est bien autre chose! Chose certaine, cela n'a rien à voir avec notre réalité. Évidemment, l'affirmation du livre de la Genèse que les antédiluviens vivaient plusieurs centaines d'années choque les oreilles modernes et peut sembler relever de la pure fantaisie. Il est hors de doute qu'il existe une tradition très répandue à l'effet que la vie de l'homme était, à l'origine, beaucoup plus longue qu'elle ne l'est à l'heure actuelle, s'étendant sur au moins plusieurs centaines d'années. Flavius Josèphe, un politicien et historien juif vivant au premier siècle de notre ère, a dû répondre aux doutes du monde intellectuel de Rome du premier siècle où il vivait en déporté. Dans son œuvre Antiquités judaïques, Flavius Josèphe offre à ses lecteurs les commentaires suivants (Livre I, chap. 3, sect.9): «Noé vécut après le déluge 350 ans, qu'il passa toujours heureusement; il meurt âgé de 950 ans. Que personne, comparant la vie de ces anciens à la nôtre d'un nombre d'années si restreint, n'aille tenir pour faux ce qui est raconté de ces hommes: qu'on ne se figure point, parce que nul aujourd'hui n'atteint dans son existence un âge aussi avancé, que ceux-là non plus n'aient pu la prolonger à ce point. D'abord, ils étaient aimés de Dieu et nés de Dieu lui-même; leur nourriture les rendait plus propres à durer davantage; il est donc vraisemblable qu'ils ont pu vivre aussi longtemps. Ensuite, c'est pour leur vertu et c'est pour faciliter leurs recherches dans l'astronomie et la géométrie, inventées par eux, que Dieu leur accordait cette longévité; ils n'auraient rien pu prédire avec certitude s'ils n'avaient vécu que 600 ans, car c'est là la durée de la grande année. J'ai là-dessus le témoignage de tous ceux, Grecs ou Barbares, qui ont écrit des antiquités: Manéthon, qui a fait les annales des Égyptiens; Bérose, qui a rassemblé ce qui concerne la Chaldée; Mochos, Hestiée ainsi que Hiéronyme l'Égyptien, auteurs d'histoires phéniciennes, sont d'accord avec moi; Hésiode, Hécatée, Hellanicos, Acusilaos, ainsi qu'Éphore et Nicolas, rapportent que ces premiers hommes vivaient mille ans. Mais sur ce sujet, que chacun décide comme il lui plaira.»

 

Devant les intellectuels de l'empire romain, Flavius Josèphe défend donc les affirmations de la Genèse en évoquant des historiens non-juifs de l'Antiquité qui affirment également la réalité des vies prolongées avant (et pendant une période assez brève, après) le Déluge. Flavius Josèphe semble expliquer le phénomène de la longévité antédiluvienne en affirmant que les antédiluviens possédaient des capacités disparues depuis et avaient accès à des aliments dotés de propriétés revivifiantes. Pour la génération qui nous entoure, les affirmations de la Genèse sont invraisemblables, mais c'est une attitude qui a peu de racines sur le plan historique. On demandera évidemment quel est le lien avec la Genèse et la question de la durée de vie incroyable des antédiluviens? Eh bien on y arrive justement. Voyons la déclaration dans Genèse 1:31: «Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon.». Dieu a donc inspecté sa Création, soit la biosphère, les animaux et l'homme et n'y a trouvé aucun défaut. Si nous admettons cette perfection initiale, il en découle que les premiers humains n'auraient pas connu de mutations, leur structure cellulaire et leur génome seraient donc parfaits, sans défauts, comme le Créateur l'avait prévu. On peut donc présumer qu'ils auraient pu vivre à jamais s'ils avaient évité le péché. En effet, la Bible nous dit à plusieurs endroits que la mort (et la maladie) est entrée dans le monde, suite à la rébellion de l'homme. Si donc on accepte le postulat d'une Création initiale parfaite, alors en toute logique, il faut supposer que cela soit également vrai sur le plan génétique. Il en résulte que les maladies congénitales et diverses dysfonctions génétiques que nous connaissons trop bien aujourd'hui n'existaient pas initialement et sont apparues, depuis la Chute (graduellement ou pas?) et sont liées à la dégradation subséquente de l'information génétique créée par Dieu dans le génome. Cela concorde tout à fait avec l'affirmation des Écritures indiquant que les populations humaines avant le Déluge vivaient BEAUCOUP plus longtemps que nous (au-delà de 900 ans en général). Bien qu'un tel phénomène nous semble étrange, du point de vue de la théorie de l'information, c'est tout à fait logique.

 

Selon le récit biblique de Genèse 11, après le Déluge la longévité des humains a décru de manière à peu près régulière (au cours d'une période de 400 ans environ) pour atteindre, à l'époque de Moïse, 80 ans. Un chant attribué à Moïse dit: «Car tous nos jours s'en vont par ta colère; nous consumons nos années comme une pensée. Les jours de nos années reviennent à soixante-dix ans et pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans; et le plus beau de ces jours n'est que peine et tourment; car il s'en va bientôt, et nous nous envolons.  “ Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.» (Psaumes 90:9,10). Nous voyons que la Bible relate le fait de la décroissance de la durée de la vie humaine, mais elle nous donne peu d'indices sur les causes de cette décroissance, si ce n'est la colère de Dieu comme dit le texte des Psaumes. Bien que ce soit spéculatif à ce stade, les créationnistes sont d'avis que d'autres facteurs ont pu contribuer à la durée de vie prolongée des antédiluviens, dont un champ magnétique terrestre plus puissant (apportant une protection accrue aux effets mutagènes des rayons cosmiques) et une pression atmosphérique plus élevée. Puisque nous sommes si éloignés dans le temps de l'époque de Noé et des antédiluviens, il nous est difficile d'éviter de spéculer sur les causes du déclin de la longévité des humains après le Déluge vu le peu de données dont nous disposons. On a déjà évoqué l'accroissement des radiations atteignant la surface de la Terre (entraînant une production plus élevée de mutations génétiques) lors d'inversions de la polarité du champ magnétique terrestre, la perte d'un ensemble d'aliments permettant d'augmenter la longévité comme une explication de la réduction de la durée de vie des humains après le Déluge.

 

Un autre facteur pourrait être une augmentation de la radioactivité atmosphérique due à la libération du radon souterrain pendant l'activité tectonique et le volcanisme généralisé pendant et après le Déluge. Dans un article par Douglas Fox (paru dans la revue New Scientist), on discute d'un lien potentiel entre la taille d'un organisme et sa durée de vie. D'après Fox c'est la composition de la membrane cellulaire d'un organisme qui joue un rôle critique dans le métabolisme et cela influence la longévité. Si on examine toute la gamme de l'arche de Noé, de la musaraigne pesant 2 grammes jusqu'à la baleine bleue pesant 200 tonnes, à peu près tout est déterminé par la taille d'un organisme, dont les géants avant et après le Déluge. Règle générale, plus la bête est grosse, plus lent sera son métabolisme et plus longue sera sa vie, ou inversement. Ces considérations sont intéressantes d'un point de vue créationniste. Si des recherches plus poussées devaient confirmer le lien entre la taille et la longévité, cela pourrait laisser entendre que les dinosaures les plus grands étaient ceux dont la durée de vie leur a permis d'atteindre une plus grande taille. D'autre part, le livre de la Genèse mentionne des géants chez les hommes. Cela pourrait laisser entendre que tous les antédiluviens étaient de taille plus grande que nous. Maria Susana Seguin (Institut de Recherche sur la Renaissance, l'Âge Classique et les Lumières - Université Montpellier III) a examiné à fond le 18e siècle, période de transition entre la pensée judéo-chrétienne classique (en Occident, toujours teinté de philosophie grecque) et la pensée des Lumières. Manifestement cette transition a été initiée au moyen de discussions sur les questions cosmologiques de fond et, dans ce contexte, le Déluge universel de Noé a été une première cible à déboulonner pour les apôtres des Lumières. Mais dans ces discussions, la question des géants attire l'attention de Seguin et elle note: «L'âge des premiers hommes est prouvé à son tour, toujours selon les défenseurs de la tradition biblique, par la taille exceptionnelle de nos ancêtres. Depuis la Renaissance, on avait ainsi associé la longévité des Patriarches à leur taille. Le père Richard Simon avait expliqué que I'Arche de Noé était suffisamment grande pour abriter toutes les espèces d'animaux de la Terre parce qu'elle avait été construite à partir d'une coudée différente de la coudée moderne, proportionnelle à la grande taille de Noé. Dom Calmet justifie de cette manière l'existence de géants antédiluviens et il associe également les dimensions des premiers hommes à leurs caractéristiques morales. Il prouve ses affirmations par le fait que la taille de ces géants diminue en même temps que leur âge: le lit du célèbre Og de Basan avait selon Moïse neuf coudées de long, alors que Goliath, du temps de David, c'est-à-dire à une époque où les hommes vivaient moins longtemps, n'avait que six coudées de hauteur. Ceci explique d'ailleurs que de nos jours, étant donné que les hommes vivent moins longtemps on ne voit guère de géants sur la terre.».

 

Dans les discussions sur le livre de la Genèse, les athées aiment parfois poser une question qui semble apporter une preuve des contradictions que comporte la Bible. Le texte biblique dit qu'après le meurtre de son frère Abel, Caïn fut exilé et épousa une femme. La question se pose alors: D'où venait donc la femme de Caïn? La réponse est pourtant simple car, comme nous l'avons déjà mentionné, il y avait une grande multitude d'hommes et de femmes à cette époque.

 

CHAPITRE 10

LA DESCENDANCE MORTELLE DE SETH

Les registres inspirés de la Genèse et de Job nous indiquent clairement qui furent «les fils de Dieu». Choses certaines, ils ne furent pas des esprits célestes, des messagers de la cours de Dieu, qui prirent une forme corporelle pour s'allier «aux filles des hommes», tout simplement parce que elles leurs auraient détourné la tête par leur charme et leur beauté physique. Ceci est inconcevable, car Dieu est la beauté et le désir suprême qui comble tous ceux en sa présence; au point qu'il est impossible de s'en détacher, ni même d'avoir une telle pensée. La beauté et le désir d'une femme, qui n'est qu'une créature de Dieu, ne peuvent que pâlir et se dissoudre devant Dieu. De tels désirs seraient même inexistants chez les anges célestes qui sont constamment dans la présence de Dieu comme des émanations phénoménales de sa gloire. Même le péché est inconcevable en ce qui les concerne, car devant Dieu, tout est d'une pureté et d'une sainteté inexprimable. La seule conclusion que nous puissions arriver est que les «fils de Dieu» sont des être humains. Une comparaison entre Genèse1:28 et Genèse 6:1, nous indique que les «fils de Dieu» faisaient partie de la descendance d'Adam qui se multiplia sur la terre. Ceci n'a rien d'étonnant, puisque Adam lui-même est appelé un «fils de Dieu» dans Luc 3:38, et qu'il ne fut pas un ange céleste mais un homme terrestre. Toutefois Genèse 6:2 fait une distinction dans la descendance d'Adam en opposant l'expression «fils de Dieu» à celle de «filles des hommes». Puisque les deux ont une même source en Adam, pourquoi donc cette distinction?

 

Il faut considérer ici que cette distinction trouve sa source dans la Chute d'Adam. Adam fut «un fils de Dieu» car il faut créé à l'image de Dieu (Genèse 1:26,27); il aurait dû engendrer des enfants à l'image de Dieu, comme il fut ordonné de faire (Genèse1:28). Ce qui ne fut pas le cas; car Adam perdu cette image spirituelle lorsqu'il tomba dans le péché (Genèse 3:6). Après la Chute, Adam engendra donc selon sa ressemblance (Genèse 5:3); c'est à dire selon la chair et non plus selon l'Esprit de Dieu à l'image duquel il fut créé. Toute la descendance d'Adam fut donc selon la chair; et comme nous dit l'apôtre Paul: «Ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu» (Romains 8:8). Or si tous furent des fils d'Adam selon la chair, d'où viennent donc les fils de Dieu? L'apôtre Paul résout ce problème en disant: «ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité» (Romains 9:8). Quoique Paul se réfère à la promesse faite à Abraham dans ce passage, il advient que l'élément principal de cette promesse est la Foi; et en ceci, elle n'est que la continuité de la promesse faite à Adam et Ève qu'un Messie viendrait écraser la tête du serpent (Genèse 3:15), annonçant ainsi la venue de Jésus.

 

Un passage particulièrement significatif qui identifie les «fils de Dieu» se trouve dans Genèse 4:26, où nous voyons que Seth et sa descendance «commencèrent à invoquer le nom de l'Éternel», c'est à dire «prêcher ou annoncer l'Éternel»; ou selon une autre traduction: «on commença à s'appeler du nom de l'Éternel», tout comme un disciple de Christ s'appelle un Christien. On y voit ici le début d'un culte au Dieu Vivant. Ceci nous indique que les «fils de Dieu» sont «les enfants de la promesse» de la lignée de Seth; pour les distinguer de la lignée de Caïn, les fils de la rébellion (Genèse 4:16-24) ou fils du serpent. Ceci se voit aussi dans l'expression «filles des hommes» qui signifie littéralement «descendance adamique», employé pour désigner la descendance adamique selon la chair qui cherchait à se justifier selon ses œuvres; c'est à dire la lignée de Caïn qui déclara la guerre aux «fils de Dieu» en débutant par le meurtre d'Abel dans une guerre cosmique affreuse. En d'autres termes, nous voyons ici la distinction entre «le salut par la Grâce» et «le salut par les œuvres». Il est aussi écrit que Seth engendra des fondateurs et des générations désignés sous le nom d'Énos, son fils. Ce qui est intéressant est que le nom «Énos» signifie «mortel», ce qui nous indique le début de la défaillance dans la race adamique initiale, la mort entra ainsi dans le cœur de l'homme pour y demeurer jusqu'à la fin des temps.

 

Henri Blocher (Révélation des Origines) nous apporte certaines informations très intéressantes sur ces choses: «En face de la consolidation civilisée de la violence, avec la tradition des Caïnites et de Lamec, Dieu suscite une autre tradition dans l'humanité. A la place d'Abel, il accorde un autre fils, Seth. Il est intéressant que le nom de Seth (Shêt) soit mis en rapport par sa mère avec le verbe SHUT, «placer, désigner, instituer»; car c'est le verbe de la déclaration de Genèse 3:15: «Je mettrai (ou instituerai) l'hostilité...» Seth et sa descendance entretiendront l'inimitié à l'égard du Serpent. Le texte ajoute qu'avec Énosh, fils de Seth, «on commença à invoquer le nom du Seigneur» (Genèse 4:26); suggestion qu'un culte organisé, avec ses «institutions», fait pièce à la civilisation du mal. Hénoc (Énoch), qui marcha avec Dieu (Genèse 5:22,24) et Noé, l'instrument de la consolation (Genèse 5:29), montrent que la Grâce de Dieu n'a pas été vaine dans la lignée de Seth». Or nous voyons que Seth et sa descendance furent les «fils de Dieu» selon l'Esprit de la promesse de la venue du Messie; et ainsi ils perpétuèrent la Foi d'Abel qui «offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Cain» (Hebreux 11:2). Le culte sanglant qu'Abel «institua» par révélation (Genèse 4:4), prémisse du sacrifice de Christ comme l'Agneau de Dieu (Jean 1:29), devait durer jusqu'à la venue du «germe ou postérité de la femme», c'est à dire du Messie, «de Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et de l'aspersion de son sang qui parle de meilleures choses que celui d'Abel» (Hebreux 12:24). Ces choses nous indique que le sacrifice d'Abel fut le début d'une sacrificature semblable à celle de Melchisédec qui se propagea dans la lignée de Seth, où chaque Patriarche était responsable pour en exercer les fonctions.».

 

Considérant que Seth et sa descendance, qui furent «les fils de Dieu», instituèrent un culte d'adoration à l'Éternel basé sur la promesse édénique; on peut très bien concevoir le contraire, en ce que Caïn et sa descendance adamique «selon la chair» instituèrent un culte opposé. Toutes les indications nous permettent de reconnaître que Caïn inaugura le culte d'adoration du Soleil, c'est à dire le culte de l'intelligence qui se nomme aussi "le Culte du Moi" ou "le Culte de l'enchantement de Soi", du mot Hébreu "Nachash" qui signifie "enchantement" et "raisonnement", et qui fut traduit regrettablement par "serpent". Ce terme est relié dans l'Apocalypse à "Dragon", celui qui admire attentivement, l'Illuminé ou l'Initié, un Souverain. Ceci identifie Caïn comme le premier Souverain Pontife, c'est à dire "le premier Antichrist". Il est significatif que nous retrouvons chez les Hindous une pratique de ce culte qui se nomme "le Koundalini" ou "l'ascension du serpent de feu vers le soleil intérieur de l'âme". Cette relation nous indique pourquoi les anciennes civilisations furent imprégnées de pratiques magiques de toutes sortes.

 

Sûrement l'expression même de "fils de Dieu" indique clairement qu'il ne s'agit pas ici d'anges et encore moins d'extraterrestres. Si Moise, qui écrivit la Genèse, aurait signifié que ces "fils de Dieu" étaient des anges, il aurait utilisé le terme "Malak" qui signifie "Messager" et qui est généralement traduit "ange". Mais ce n'est pas le cas ici. Moise utilise l'expression "Ben Ha Elohim" qui se traduit "fils d'Elohim" ou "fils de Dieu" qui peut se traduire aussi par «puissants constructeurs». A moins que Moise, qui était inspiré par l'Esprit de Dieu, ne savait pas de quoi il parlait, ce que nous doutons fortement, il n'existe aucune raison valable de tordre le texte pour faire des "fils de Dieu" ou "Ben Ha Elohim" des anges ou "Malak" hypothétiques.

 

Selon Moise, il n'existe aucune confusion sur qui sont les "fils de Dieu"; car s'ils sont fils de Dieu, ils sont aussi des enfants de Dieu; et c'est ce que nous voyons dans le livre de Deutéronome: «Vous êtes les enfants de l'Éternel, votre Elohim (Dieu)» (Deutéronome 14:1); «Moise et les sacrificateurs, les Lévites, parlèrent à tout Israël, et dirent: Israël, soit attentif et écoute. Aujourd'hui, tu es devenu le peuple de l'Éternel, ton Elohim (Dieu)» (Deutéronome 27:9). Or d'après ces textes, il est clair que les fils de Dieu ou fils d'Elohim, ne sont pas des esprits incorporels tel que les anges; mais des êtres humains qui sont appelé à observer la Parole de Dieu afin d'être son peuple. Ceci est confirmé d'avantage par Jésus Lui-même: «N'est-il pas écrit dans votre loi: j'ai dit: Vous êtes des dieux? Si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu a été adressée...» (Jean 10:34,35). Dans ces paroles, Jésus se réfère aux Psaumes de David: «J'avais dit: Vous êtes des élohims (dieux), vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes» (Psaumes 82:6,7). Le même concept apparaît dans le livre de Job: «Or, les "Ben Ha' Elohim" (fils de Dieu) vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan aussi vint au milieu d'eux.» (Job 1:6; 2:1).

 

J. Sidlow Baxter, dans son livre "Études des Textes Problématiques", nous dit que les savants ont définitivement résout que Moise est l'auteur du livre de Job. Il mentionne l'érudition de George Rapkin qui affirme d'avantage ce que nous disons: "Les fils de Dieu furent les hommes de Dieu de ce temps qui s'assemblèrent à un moment donné, pour adorer dans la présence du Seigneur et lui offrir des sacrifices". Ceci est appuyé par Thomas Haweis dans son "Exposé Évangélique, 1833'': "Certains appliquent ces passages de Job aux anges, mais ils représentent plutôt les moments des saisons de dévotions solennelles du peuple de Dieu, où le Diable (les accusateurs) même rôde parmi eux dans leurs assemblées". Nous trouvons un enseignement parallèle de Moise qui correspond avec ce principe: «et le septième jour, il y aura une assemblée solennelle en l'honneur de l'Éternel, ton Elohim (Dieu)» (Deutéronome 16:8). David ajoute à ceci: «Elohim (Dieu) se tient dans l'assemblée de Dieu; il juge au milieu des élohims (dieux)» (Psaumes 82:1). Nous voyons ainsi que Moise et David font référence au peuple d'Israël par l'expression "fils de Dieu". Il en advient que la signification et l'application de cette expression est inviolable. Ce qui nous indique que les fils de Dieu dans le livre de Job, sont nul autre que les saints qui se réunissent pour rendre un culte d'adoration à l'Éternel, leur Divinité. Nous voyons aussi dans cette réunion des enfants de Dieu, que certains d'eux furent mécontent et jaloux de la prospérité de Job. Ils se déclarèrent ainsi par leur attitude les "adversaires" ou «accusateurs» de Job. Or, le mot "adversaire" dans le Hébreu est "Satan". Ces mécontents trahirent Job aux Sabéens et aux Chaldéens (Job 1:15,17) de la même manière que Juda trahit Jésus aux Pharisiens et aux Sadducéens.

 

CHAPITRE 11

LA RACE ADAMIQUE DE GÉANTS

Certains s’appuient sur un passage du livre de la Genèse pour prouver que, les géants étaient les descendants d’une union entre des anges et des femmes humaines: «Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent» (Genèse 6:1-2). Il est important de comprendre que la description de Genèse 6 des «fils de Dieu» ne peut pas être attribuée aux anges, car ceux-ci ont été créés en tant qu’êtres spirituels. Chaque ange possède une existence individuelle, complète, sans avoir la nécessité ni la capacité de se reproduire. En tant qu’êtres spirituels, les anges ne peuvent pas avoir de relations sexuelles avec les êtres humains. Nous le savons par les paroles mêmes de Jésus-Christ, décrivant ce qui se passera lorsque les êtres humains, mortels, seront nés en tant qu’êtres spirituels, lors de la résurrection: «Jésus leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ; mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection» (Luc 20:34-36; Cf. Matthieu 22:30; Marc 12:25). Seul Dieu incarné en la chair comme Fils, qui a toute puissance créatrice, a passé le fossé entre l’esprit et la chair, lorsqu’Il vint pour naître en tant que Jésus-Christ (Philippiens 2:7). Affirmer que les anges avaient la capacité de créer des êtres composés de chair (les géants) à partir de l’esprit n’est pas simplement illogique – c’est un blasphème. Qui, alors, étaient les fils de Dieu mentionnés dans Genèse 6? C’étaient des descendants d’hommes puissants et renommés, avant le déluge, qui étaient célèbres à leur époque. De nombreux biblistes croient qu’ils pourraient être des descendants de Seth. Un autre détail important à relever c’est que, les Écritures ne disent pas que les géants tirent leur origine des unions décrites dans Genèse 6; mais plutôt que les géants existaient déjà à cette époque-là: «Les disgraciés (Nephilim) étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, lorsque les constructeurs puissants venaient vers les générations d'Adam, et qu'elles leur engendrèrent des ouvriers: ces mêmes devinrent des puissants intrépides qui, dès les temps anciens, furent des décadents réputés.» (Genèse 6:4; Bible de Machaira 2016). Après le déluge le gigantisme a continué avec Noé et ses fils qui étaient eux-mêmes des géants. L’existence d’autres géants, les Rephaïm, sont aussi mentionnés après le déluge, mais même ces géants disparaissent des récits bibliques vers l’an 1000 av. J.-C., ou après l’époque du roi David. De toute façon, les Écritures ne donnent aucune autre indication autre que ces géants étaient des êtres humains d’une grande stature, qui partageront la même destinée ultime de tous les autres êtres humains. L'expression «leur donnaient des enfants» dans les traductions classiques de la Bible dans Genèse 6:4 signifie littéralement «engendrer des ouvriers», en aucune façon que les filles des hommes donnèrent des enfants aux Nephilims, surtout lorsque nous comprenons que le mot «filles» veut dire aussi «générations».

 

Découverte d'un squelette de géant du temps de Noé.

 

La théologie moderne dit que l'union entre "les fils de Dieu et les filles des hommes" donna naissance à la race des "Nêphilim", traduit comme géants dans la majorité des Bibles, sauf qu'il n'est pas dit dans aucune Bible qu'une telle union donna naissance à des géants. Cette notion n'est qu'un canular, une fantaisie issue de mythes et de légendes en provenance de Babylone, et qui plaisent seulement à des esprits faibles et crédules. Plusieurs sont sous l'impression que cette union produisit une race d'êtres disproportionnés, de monstres diaboliques gigantesques. Une telle mutation correspond à la mythologie plutôt qu'à l'Écriture. Il n'y avait aucun besoin d'une telle union pour produire des géants, car le gigantisme était l'état normal de la nature à cette période. Il convient donc de trouver la signification du mot "Nêphilim" pour éclaircir le problème. Ce mot apparaît seulement trois fois dans l'Ancien Testament; une fois dans Genèse 6:4 et deux fois dans Nombres 13:33,34. Dans ces derniers passages, il n'y a aucun doute que le mot "Nêphilim" est relié directement à des êtres humains "de haute taille"; c'est à dire à des géants, tel que nous comprenons normalement le sens du mot: «Le pays que nous avons parcouru, pour l'explorer, est un pays qui dévore ses habitants; tous ceux que nous y avons vus sont des hommes d'une haute-taille; et nous y avons vu les géants (Nêphilim), enfants d'Anak, de la race des géants (Nêphilim): nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles». Même si le mot "géants" n'apparaîtrait pas dans ces passages, la désignation "hommes de haute taille" suffirait pour nous indiquer que ces hommes furent des géants. En plus, d'après la Concordance Analytique de Young, le mot "Anak" dans ce passage signifie lui-même "géant". Ceci nous indique que le mot "Nêphilim" porte une autre signification que celle qui lui est généralement attribué.

 

Le Dictionnaire Hébreu et Chaldéen de la Concordance de Strong nous donne la définition de "Nêphilim" comme étant "un tyran" dont les synonymes sont: «un autocrate, un despote, un dictateur, un dominateur, un maître, un oppresseur, un persécuteur, un usurpateur». La racine primaire de ce mot est "Naphal" qui signifie «abattre, tomber, chuter, renverser» et est employé dans une grande variété d'applications. Ce mot est relié directement à la chute de Caïn dans Genèse 4:6 où il apparaît pour la première fois: «Et l'Éternel dit à Caïn: pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu». Ceci est une reprise du verset précédent où il est dit: «Cain fut fort irrité, et son visage fut abattu». (Genèse 4:5). Le mot "abattu" dans ces deux versets est "Naphal", nous indiquant que Caïn fut "déchu" ou "rejeté" à cause de son offrande; c'est à dire qu'il fut "disgracié", pour utiliser un terme plus précis. Caïn fut "déchu de la grâce" parce qu'il persistait à être justifié devant Dieu par ses œuvres. Ainsi dit l'apôtre Paul: «Christ devient inutile à l'égard de vous tous qui voulez être justifié par la loi; et vous êtes déchus de la grâce.» (Galates 5: 4); ...parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi.» (Galates 2:16). Dans cette relation, le mot "Nêphilim" porte la même signification que "déchu" ou "disgracié"; nous indiquant que la progéniture de l'union des Caïnites aux Sethites fut une race de dégénérés déchus de la grâce, et dont Caïn devint le chef après le meurtre d'Abel. Ces disgraciés tombèrent si profondément dans la décadence et la débauche, que «toute l'imagination des pensées de leur cœur n'était que mal en tout temps.» (Genèse 6:5); et «toute chair avait corrompu sa voie sur la terre» (Genèse 6:12). Cette corruption dégradante et incurable de la race humaine nécessita son extinction. Il est triste de réaliser que d'une population de billions de personnes, seulement huit furent sauvés (l Pierre 3:18-20); tellement était forte la contagion du péché et de la rébellion. Que ces choses nous porte à regarder plus attentivement notre propre condition en ces derniers temps.

 

Mais qu'en est-il des géants, c'est à dire "des hommes à haute taille", tel que nous l'entendons? Puisque le mot "Nêphilim" ou "Disgracié" est relié à "des hommes de haute taille"; nous devons admettre qu'il exista des géants littéral avant et après le Déluge. Goliath, le plus célèbre des géants, mesura six coudées et une paume. La coudée normale étant de seize pouces; ceci lui donne une grandeur de neuf à dix pieds. Mais il est fort probable que Moïse utilisa la coudée égyptienne de 22 pouces dans ces textes, ce qui change grandement les dimensions des géants ainsi que de l'arche de Noé. Og, le roi de Basam, de la race des géants des Réphaims, avait un lit de fer dans les environs de neuf coudées ou de treize pieds et demi selon la coudée normale. L'existence de géants dans l'Écriture est incontestable; d'où en est donc la source si elle ne se trouve pas dans l'union des fils de Dieu avec les filles des homme? La seule réponse logique est que le gigantisme était l'état normal de l'homme et de la nature avant le déluge. Ceci nous est amplement prouvé par les fouilles archéologiques qui découvrirent des ossements d'animaux géants tel que les dinosaures et les ptérosauriens, et des forets d'arbres géants pétrifiés. John C. Whitcomb Jr. (The Genesis Flood) mentionne une découverte étonnante d'empreintes géantes de pieds humain à côté de celles de dinosaures. Il prouve par cette découverte que l'homme et le dinosaure vivaient ensemble dans une même période, et que l'être humain était d'une taille gigantesque. Dans ses photos nous voyons que ces empreintes géantes de pieds humain, découverte dans le lit de la rivière Paluxy près de Glen Rose au Texas, sont environ dix fois la grosseur d'un pied normal. On en trouva aussi au Arizona et près du Mt. Whitney en Californie, ainsi que près de White Sands au Nouveau Mexique et à plusieurs autres lieux. Cet éminent scientiste a ceci à nous dire sur l'extinction des dinosaures: "Plusieurs théories furent avancée pour expliquer l'extinction soudaine des dinosaures à travers le monde. L'histoire des dinosaures est comme un roman mystifiant avec la dernière page arrachée. Il y manque la partie la plus importante. Ceci est vrai et les paléontologistes la savent. Ils savent même que l'énigme ne sera jamais solutionné; ou du moins, elle ne le sera jamais autant qu'ils n'acceptent pas le Déluge universel comme la solution du problème''.

 

 

Selon le professeur Luis Alvarez (Le Droit, Ottawa, 22 Mai, 1981), lauréat du Prix Nobel de Physique en 1968; les dinosaures auraient péri à la suite de la chute d'un astéroïde: «Je pense que nous avons démontré qu'un corps céleste en provenance du système solaire a causé cette catastrophe. que nous en avons apporté une preuve concluante». En reliant le fait du Déluge au concept de la chute de l'astéroïde qui détruisit les dinosaures; nous rejoignons la théorie de la planète qui explosa, proposée par les recherches du scientiste Ralph Stair. Il exista, auparavant, une planète entre Mars et Jupiter, qui fut complètement détruite dû à une explosion possiblement nucléaire causée par ses habitants. Elle a été nommée de différents noms par les scientifiques: Astra, Héphaïstos, Vulcain, et correspond à Nod où Caïn fut exilé. Ainsi nous pouvons comprendre davantage comment un fragment énorme de cette planète frappa notre Terre, y changea son axe et produisit le Déluge; et tout cela selon la volonté souveraine de Dieu pour l'accomplissement de ses desseins. Mais ce qui est encore plus fascinant, est que l'existence d'un ou de plusieurs corps célestes dans notre système solaire avant le Déluge, serait relié aussi à la cause du gigantisme en cette période. L'attraction du champ magnétique d'une planète qui aurait disparue, serait responsable d'avoir affecté la gravitation de notre monde en ce temps. Ceci est prouvé par Isaac Newton, un des plus grand physicien, mathématicien et astronome.

 

Newton a montré que la force de gravitation ou le mouvement de rotation des astres, est le phénomène d'attraction universelle, suivant lequel deux corps quelconques s'attirent les uns les autres en raison directe de leur masse et en raison inverse du carré de leur distance. En d'autres mots, la gravitation d'un astre en rapport avec l'attraction d'un autre, détermine la masse, le poids, le temps et la taille des éléments à sa surface. La destruction subite de cette planète perdue aurait produit une régression progressive dans l'organisme de l'homme et de la nature pour en arriver à ce que nous sommes. La stature gigantesque de l'homme et sa longévité de vie furent ainsi réduite graduellement mais non uniformément. Un passage curieux dans la version française du livre d'Enoch nous indique la continuité du gigantisme après le Déluge: "Cet enfant qui vous est né (Noé) survivra seul ce grand cataclysme avec ses trois fils. Quand tout le genre humain sera détruit, lui seul sera sauvé. Et ses descendants enfanteront sur la terre des géants, non pas de l'Esprit, mais de la chair" (Enoch 105:15,16). Il est clair que le livre d'Enoch vise la descendance de Noé selon la chair et non selon l'Esprit. L'Écriture nous indique que le gigantisme fut le lot de la lignée de Cham qui engendra Chus et Nemrod (Genèse 10:6-8), les fils de la rébellion. Tandis que Japhet et Sem reçurent la bénédiction de Dieu, confirmant qu'ils furent des enfants de la promesse du Messie à venir.

 

Mentionnons brièvement un fait qui intrigue plusieurs personnes. Il s'agit des géants et des dinosaures. Les deux s'expliquent dans un même souffle. Le gigantisme était l'état normal des choses au début des temps, autant chez les plantes, les animaux, et les humains. Newton a montré que la force de gravitation ou le mouvement de rotation des astres, est le phénomène d'attraction universelle, suivant lequel deux corps quelconques s'attirent les uns les autres en raison directe de leur masse et en raison inverse du carré de leur distance. En d'autres mots, la gravitation d'un astre en rapport avec l'attraction d'un autre, détermine la masse, le poids, le temps et la taille des éléments à sa surface. La destruction subite de la planète des fils du serpent, la race des carbonisés, aurait produit une régression progressive dans l'organisme de l'homme et de la nature, pour en arriver à ce que nous sommes. La stature gigantesque de l'homme et sa longévité de vie furent ainsi réduite graduellement mais non uniformément. Spécifions que nous ne reconnaissons pas le livre d'Énoch comme étant inspiré, mais il détient toutefois des parallèles intéressant sur la race des géants. Comment pouvons-nous expliqué autrement le fait qu'il y avait encore des géants après le déluge, lorsque tous les peuples de la terre furent détruit en étant submergés sous les eaux ? Le mystère du gigantisme n'est pas complètement élucidé; mais si nous considérons son échec à travers l'histoire, nous apprenons cette leçon vitale: à savoir qu'il suffit simplement des gens de très peu de foi en Christ pour renverser les forteresses de nos géants modernes (Matthieu 17:20; 2 Corinthiens 10:3-6). C'est à ceci que le Seigneur Jésus-Christ nous appelle; sondez donc votre cœur pour voir si vous êtes des nôtres, car «celui donc qui voudrait être ami du monde, se rend ennemi de Dieu.» (Jacques 4:4).

 

CHAPITRE 12

LES DINOSAURES AU TEMPS DE NOÉ

Un fait curieux qui mérite d'être mentionné est qu'à cette période, avant le Déluge, les animaux et les humains se nourrissaient de plantes et de fruits, ce fut qu'après le Déluge qu'ils commencèrent à consommer de la viande, car la nature avait subie une transformation radicale et les êtres vivants avaient besoin plus de force et de vigueur pour survivre. Ce qui veut dire qu'avant le Déluge les dinosaures étaient des créatures dociles, inoffensives et accommodantes. Ils étaient végétariens, et non carnivores comme la science moderne les représente faussement. L'homme lui-même étant d'une stature gigantesque, les dinosaures étaient pour lui comme des animaux domestiques, ils s'en servaient comme on se sert du cheval et du bœuf, car avant le Déluge la crainte de l'homme n'existait pas dans le règne animal (Genèse 9:2-4).

 

 

Une aura de mystère entoure les dinosaures: D'où viennent-ils? Ont-ils évolué? Ont-ils vraiment vécu il y a des millions d'années? Que leur est-il arrivé? Y en a-t-il qui vivent encore aujourd'hui? A-t-on déjà vu un dinosaure vivant? Les adultes autant que les enfants sont absolument fascinés par ces monstres mystérieux. Pour tenter de satisfaire une curiosité pratiquement insatiable, une foule de livres et de films ont été produits sur ces créatures intrigantes. Mais à vrai dire, aucun mystère ne subsiste une fois révélées certaines informations, généralement méconnues du grand public. Accompagnez-nous pour une excursion dans l'histoire et découvrez quelques faits étonnants qui répondront à plusieurs de vos questions à propos de ces “lézards terrifiants”.

 

Les dinosaures ont certainement habité sur la terre dans un passé lointain. Des fossiles de dinosaures ont été découverts dans le monde entier et leurs ossements sont exposés dans les musées. Les scientifiques ont réussi à reconstituer plusieurs squelettes, de sorte que nous pouvons savoir à quoi ils ressemblaient. Quand ont-ils été découverts? L'histoire de leur découverte remonte aux années 1820 quand Gideon Mantell, un médecin britannique, découvrit une dent et des ossements assez inhabituels dans une carrière. Constatant que ces restes d'animaux étaient très différents, le docteur Mantell crut alors avoir découvert un nouveau groupe de reptiles. En 1841, environ neuf types de ces reptiles “différents” avaient été retrouvés, dont deux nommés Mégalosaure et Iguanodon. C'est à cette époque qu'un scientifique (créationniste), le docteur Richard Owen, inventa le mot “dinosaurus”, littéralement “terrible lézard”, ce à quoi les ossements lui faisaient penser.

 

En quoi les dinosaures sont-ils "différents"? Outre la taille gigantesque de certains, la principale caractéristique qui les distingue des autres reptiles (comme les crocodiles) est la position de leurs membres. Les dinosaures ont une posture complètement verticale (debout), semblable à celle des mammifères. Les membres des autres reptiles sont pour la plupart dans une position “tentaculaire”. Comparez par exemple, la manière de “marcher” d'un crocodile avec, disons, celle d'une vache. Les dinosaures marcheraient à la manière des vaches, leurs membres dressés sous leur corps. Les crocodiles se “dandinent” plutôt, alors que leurs membres se projettent de chaque côté de leur corps. De quelles dimensions étaient les dinosaures? Certains dinosaures étaient aussi petits que des poulets, d'autres étaient même plus petits encore. Bien sûr, il y en avait aussi d'énormes, pesant environ 80 tonnes et mesurant 40 pieds! Toutefois, la taille moyenne d'un dinosaure correspondait probablement à celle d'un petit cheval. À quelle époque ont-ils vécu? L'histoire que nous avons tous entendu dans les films, à la télévision, dans les journaux, les magazines et les manuels raconte que les dinosaures auraient vécu il y a des millions d'années. Selon les évolutionnistes, les dinosaures auraient dominé la terre durant 140 millions d'années, avant de s'éteindre il y a environ 65 millions d'années. Cependant, les chercheurs n'ont jamais rien déterré avec une étiquette mentionnant un âge. Ils découvrent seulement des dinosaures morts, c'est-à-dire leurs ossements, et ces ossements n'ont aucune étiquette spécifiant leur âge. Cette idée de millions d'années est seulement l'histoire évolutionniste du passé, telle que la racontent les évolutionnistes.

 

Aucun scientifique n'était présent, à ce soi-disant “âge des dinosaures”, pour les voir vivre. En fait, il n'existe aucune preuve d'aucune sorte permettant d'affirmer que le monde et ses couches fossilifères soient âgés de millions d'années. Aucun scientifique n'a jamais observé la mort des dinosaures. A notre époque, tout ce que découvrent les scientifiques ce sont des ossements et parce que plusieurs d'entre eux croient à l'évolutionnisme, ces scientifiques tentent de faire cadrer l'histoire des dinosaures à leur théorie de l'évolution. D'autres scientifiques, créationnistes, avancent une hypothèse différente en ce qui a trait à la période pendant laquelle vécurent les dinosaures. Ils croient pouvoir résoudre n'importe quel prétendu mystère au sujet des dinosaures et démontrer comment les traces qui en restent concordent à merveille avec leurs croyances à propos du passé, croyances puisées dans la Bible. La Bible, le livre très spécial de Dieu (ou plutôt la collection de livres), affirme que chaque écrivain fut inspiré d'une manière surnaturelle pour écrire exactement ce que le Créateur de toutes choses voulait qu'il écrive, pour que nous sachions d'où nous (et les dinosaures) venons, pourquoi nous sommes sur la terre et ce que sera notre avenir. Le premier livre de la Bible - la Genèse - nous enseigne plusieurs choses sur la manière dont l'univers et la vie sont venus à l'existence. La Genèse nous dit que Dieu a créé toute chose: la terre, les étoiles, le soleil, la lune, les plantes, les animaux et les premiers êtres humains. Même si la Bible ne nous dit pas exactement à quand remonte la création par Dieu du monde et de ses créatures, nous pouvons estimer cette date à partir de certains passages intéressants de la Bible: Dieu a tout créé en six jours. Il a agi ainsi pour nous donner un modèle à suivre, devenu notre semaine de sept jours (tel que décrit dans Exode 20:11). Dieu a “travaillé” durant six jours et s'est reposé le septième. De plus, les exégètes disent que le mot hébreu pour “jour” utilisé dans la Genèse au chapitre un, ne peut signifier, dans ce contexte, qu'un jour littéralement (24 heures). Toutefois cette notion est contestable, car même avec la Bible un jour peut signifier «mille ans» (2 Pierre 3:8), ce qui voudrait dire que Dieu a tout créé en six mille ans et non en six jours.

 

Le récit biblique affirme que Dieu a créé l'homme «mâle et femelle» le sixième jour. Plusieurs faits relatant la naissance de leurs enfants et des enfants de leurs enfants sont donnés dans la Genèse. Leur généalogie est établie à travers l'Ancien Testament jusqu'au temps du Christ (Genèse 5, 10 et 11; Matthieu 1). Il ne s'agit certainement pas de chronologies remontant à des millions d'années. Si l'on additionne toutes les dates, et considérant que Jésus-Christ, Dieu manifesté dans la chair comme Fils, est venu sur la terre il y a presque deux milles ans, nous arrivons à la conclusion que la création de la terre et des animaux (dinosaures inclus) est survenue il y a à peine des milliers d'années et non des millions d'années. Alors, si la Bible est exacte (et elle l'est), les dinosaures ont dû vivre à l'intérieur de cette période de quelques milliers d'années.

 

D'où viennent les dinosaures? Les évolutionnistes affirment que les dinosaures ont évolué sur plusieurs millions d'années. Ils imaginent qu'une espèce animale s'est lentement transformée sur une longue période de temps avant de donner naissance à une nouvelle espèce. Ils croient que par ce processus les amphibiens, par exemple, se sont graduellement transformés en reptiles, dont les dinosaures. Cela impliquerait bien sûr qu'au cours de cette longue période de transformation, il y ait eu une multitude de créatures "intermédiaires". Des traces de ces “formes transitionnelles” devraient être abondantes. Pourtant, plusieurs experts en fossiles reconnaissent qu'aucune trace incontestable de ces formes intermédiaires n'a jamais été retrouvée nulle part. Si les dinosaures ont évolué à partir des amphibiens, il devrait y avoir des traces fossiles de créatures en partie dinosaure et en partie “autre chose”. En fait, si vous visitez n'importe quel musée, vous verrez des fossiles de dinosaures qui sont des dinosaures à 100 %, et non quelque chose “entre deux”. Ils ne sont pas dinosaures à 25 %, 50 %, 75 % ou même à 99 %: ils sont dinosaures à 100 %! La Bible affirme que Dieu a créé tous les animaux terrestres le sixième jour de la Création. Comme les dinosaures sont des animaux terrestres, ils doivent avoir été créés ce jour-là, le même jour où fut aussi créé Adam (Genèse 1:24-31). Si Dieu a conçu et créé les dinosaures, ils doivent avoir été complètement fonctionnels, parfaitement conçus pour faire ce pour quoi ils furent créés et 100 % dinosaures dès leur création. Et cela cadre parfaitement avec l'observation des fossiles. Les évolutionnistes déclarent qu'aucun homme n'a jamais vécu en même temps que les dinosaures. La Bible cependant affirme clairement que les dinosaures et les êtres humains doivent avoir vécu ensemble. En fait, comme nous le verrons plus loin, il existe plusieurs preuves à cet effet.

 

Que mangeaient-ils? La Bible affirme que Dieu avait ordonné aux premiers animaux (et aux premiers humains) d'être végétariens (Genèse 1:29-30). Il n'y avait aucun carnivore dans la création originale. Bien plus, la mort n'existait pas. C'était un monde sans défaut où la race adamique initiale ainsi que les animaux (y compris les dinosaures) vivaient en parfaite harmonie et ne mangeaient que des plantes. Malheureusement, cette harmonie n'a pas duré longtemps. Adam s'est rebellé contre son Créateur, faisant entrer le péché dans le monde (Genèse 3:1-7; Romains 5:12). Par cette rébellion, Adam et tous ses descendants (vous et moi) renonçaient au privilège de vivre dans la présence d'un Dieu saint (sans péché) et juste. Dieu jugea donc le péché par la mort. La Bible enseigne clairement de la Genèse à l'Apocalypse que ni les animaux, ni les humains ne connaissaient la mort avant qu'Adam ne commette le péché (considérez seulement quelques-uns des nombreux passages l'affirmant: Genèse 2:17; Romains 5:12 et 8:20-22; 1 Corinthiens 15; Apocalypse 21:1-4). Cela veut dire qu'il ne peut y avoir aucun fossile animal (et aucun ossement de dinosaure) avant le péché. Après le péché d'Adam, les animaux et les personnes ont commencé à mourir. C'était dès lors un monde différent, où la mort et la lutte venaient de faire leur apparition. Et le monde qui fut un temps merveilleux, souffrait maintenant sous la malédiction de son Créateur (Genèse 3:14-19). Mais une promesse fut donnée (Genèse 3:15) : Dieu pourvoirait le moyen par lequel le salaire du péché serait payé et la communion entre Dieu et l'homme, à nouveau possible.

 

Pourquoi trouvons-nous des fossiles de dinosaures? Dans la Genèse au chapitre 6, nous lisons que toute chair (hommes et animaux) “avait une conduite corrompue sur la terre” (Genèse 6:12). Peut-être qu'hommes et animaux s'entre-tuaient; peut-être que les dinosaures ont commencé à tuer d'autres animaux et des humains. De toute façon, la Bible dit que ce monde était méchant. À cause de cette méchanceté, Dieu avertit un homme intègre nommé Noé, qu'Il allait détruire ce monde par un déluge (Genèse 6:13). Dieu lui commanda alors de construire une arche afin qu'un couple de chaque espèce des animaux terrestres (ce qui devait inclure des dinosaures) et les membres de sa famille puissent s'y mettre à l'abri et survivre à la destruction de tout ce qui était sur la terre (Genèse 6:14-20). Certaines personnes croient que les dinosaures étaient trop grands, ou qu'il y en avait trop pour qu'ils puissent se réfugier dans l'arche. Cependant, il n'y avait pas beaucoup de différentes espèces de dinosaures. Il y a certainement des centaines de noms différents pour désigner les dinosaures, mais plusieurs sont attribués à des fragments d'os ou de squelettes qui appartiennent en fait à la même sorte de dinosaures découverte dans différents pays. Il est aussi raisonnable de présumer que pour la même espèce de dinosaures, des différences de tailles, de variétés et de sexes aient pu engendrer une multitude de noms. Considérons par exemple, les différentes races et tailles de chiens - tous appartiennent pourtant à la même espèce: le chien. En réalité, il y a peut-être eu moins de cinquante sortes de dinosaures. Dieu dirigea dans l'arche un couple de chaque espèce animale sans exception (sept pour certains) (Genèse 7:2-3; 7:8-9). Donc, les dinosaures ont dû se trouver aussi dans l'arche. Même s'il y avait amplement d'espace dans cette immense embarcation pour de gros animaux, il est fort probable aussi que Dieu envoya de jeunes adultes dans l'arche afin qu'ils aient tout l'espace nécessaire à leur croissance.

 

Alors qu'est-il arrivé à tous les animaux terrestres qui ne sont pas entrés dans l'arche? Ils se sont tout simplement noyés. Plusieurs ont dû être engloutis par des tonnes de boue alors que les eaux déchaînées recouvraient la terre (Genèse 7:11-12, 19). Et la soudaineté de ce phénomène aurait créé des conditions favorables à leur préservation sous forme de fossiles. Par conséquent, on pourrait s'attendre à retrouver, partout sur la terre, des millions de spécimens de ces créatures mortes enterrées dans les couches de roches formées par cette boue. Et c'est exactement ce que nous découvrons. Or, le déluge du temps de Noé remonte probablement à un peu plus de 4 500 ans ou 10 000 ans dans le plus. Les créationnistes croient que cet événement a formé la plupart des couches fossiles découvertes partout sur la terre. D'autres fossiles se seraient formés lors d'inondations locales subséquentes, alors que le sol se stabilisait après les grands bouleversements du déluge. Ainsi, les fossiles de dinosaures résultant du déluge datent probablement de 4 500 ans à 10 000 ans et non de millions d'années.

 

Est-ce que les dinosaures ont pu vivre à des époques récentes? Pour que les différentes espèces de dinosaures aient survécu au déluge, il faut d'abord qu'elles soient descendues de l'arche pour ensuite se confronter au nouveau monde postdiluvien. Dans la Bible, au chapitre 40, versets 15 à 24 du livre de Job (qui vécut après le déluge) Dieu décrit une énorme bête avec laquelle Job était familier. Cet animal (gigantesque) nommé “béhémoth” est désigné comme “la première des œuvres de Dieu” (Job 40:19), peut-être le plus gros des animaux créés par Dieu. Étonnamment, il remuait sa queue comme un cèdre. Même si certains commentateurs bibliques affirment qu'il pourrait s'agir d'un éléphant ou d'un hippopotame, en réalité, la description de cet animal correspond à celle d'un dinosaure comme le Brachiosaure. La queue des éléphants et des hippopotames ne ressemblent en rien à un cèdre!!! En fait, très peu d'animaux sont décrits de façon aussi détaillée dans la Bible. Contrairement à ce que plusieurs pensent, ce que nous appelons aujourd'hui dinosaure est plus souvent mentionné dans les Écritures que la plupart des autres animaux! Ainsi, les dinosaures, de toutes espèces, ont sans doute vécu en même temps que les humains de l'après-déluge.

 

Les dinosaures sont-ils mentionnés dans la littérature ancienne? Curieusement, le mot “dragon” est utilisé à quelques reprises dans l'Ancien Testament. Dans la plupart des cas où l'interprétation n'est pas figurative, il serait tout à fait approprié de remplacer le mot “dragon” par dinosaure. Les créationnistes croient que les dinosaures étaient appelés dragons avant l'apparition du mot dinosaure datant des années 1800. Évidemment, on ne peut s'attendre à lire ce mot dans les bibles traduites à une époque antérieure (comme la version autorisée de la King James de 1611). De même, il y a plusieurs livres d'histoires anciennes dans différentes bibliothèques du monde relatant en détail la rencontre d'humains et de dragons. Au grand étonnement de tous, sauf peut-être des créationnistes, plusieurs de ces descriptions de dragons concordent avec ce que les scientifiques d'aujourd'hui décrivent comme les dinosaures, même le Tyrannosaure. Malheureusement, cette évidence n'est pas reconnue par les évolutionnistes. Pourquoi? Seulement parce que selon leur croyance, les dinosaures et les humains ne peuvent avoir vécu à la même époque! De toute façon, plus nous fouillons la littérature historique, plus nous réalisons que les preuves appuyant l'existence véridique des dragons sont écrasantes, que ces dragons ressemblent beaucoup à nos reconstructions modernes de dinosaures et que plusieurs personnes ont témoigné de leur existence, il y a encore tout juste quelques centaines d'années.

 

Qu'est-il arrivé aux dinosaures? Cette question stimule grandement l'imagination des évolutionnistes. Croyant que les dinosaures auraient “dominé” le monde durant des millions d'années avant de disparaître plusieurs millions d'années avant l'apparition de l'homme, ils en sont venus à toutes sortes d'hypothèses pour expliquer cette “mystérieuse” disparition. La variété d'idées trouvées dans la littérature évolutionniste concernant cette supposée extinction est renversante. En voici un petit aperçu: les dinosaures sont morts de faim - ou de suralimentation; ils ont été empoisonnés; des cataractes les ont rendus aveugles et incapables de se reproduire; des mammifères ont dévoré leurs œufs. D'autres causes sont invoquées: poussières volcaniques, gaz toxique, comètes, taches solaires, météorites, suicide collectif, constipation, parasites, rétrécissement du cerveau (et stupidité croissante), hernies discales, changements atmosphériques, etc. Il semble évident que les évolutionnistes ne savent pas ce qui s'est produit et s'accrochent à n'importe quoi. Dans un récent livre A New Look At the Dinosaurs, l'auteur, un évolutionniste, affirme: "Maintenant la question importante: quelle est la cause de toutes ces extinctions survenues à une époque précise, il y a environ 65 millions d'années? Des douzaines d'explications ont été avancées, certaines sérieuses et sensées, d'autres assez saugrenues, sinon carrément risibles. Chaque année, cette épineuse question suscite de nouvelles théories. Le problème est de trouver une seule explication pour la mort, au même moment, d'animaux terrestres et marins, mais seulement de certains d'entre eux, puisque plusieurs représentants de ces espèces ont vécu “heureux” durant la période qui a suivi. Hélas, aucune explication de ce type n'existe." (Alan Charig, p. 150).

 

Pourtant une telle explication existe bel et bien. Si vous mettez de côté le schéma évolutionniste et ses millions d'années et prenez la Bible au sérieux, vous découvrirez une explication s'accordant avec les faits et tout à fait plausible: lors du déluge, plusieurs créatures marines sont mortes mais certaines ont survécu. Si toutes les créatures terrestres qui n'étaient pas à bord de l'arche ont péri, leurs “représentants” sur l'arche, eux, ont survécu. Ces animaux terrestres (incluant les dinosaures) ont découvert que le nouveau monde postdiluvien était très différent du monde antédiluvien. Ce nouvel environnement se caractérisait maintenant par: 1) la compétition pour la nourriture moins abondante; 2) d'autres catastrophes; 3) l'homme devenu chasseur pour sa nourriture (et peut-être par plaisir); 4) la destruction des habitats, etc. En conséquence, plusieurs espèces, dont le groupe d'animaux que nous appelons aujourd'hui dinosaures, se sont éventuellement éteintes. En fait, un bon nombre d'espèces animales s'éteignent chaque année. L'extinction semble être la règle dans l'histoire de la terre (et non pas l'apparition de nouvelles espèces comme on pourrait s'y attendre selon la théorie de l'évolution).

 

Pourrions-nous voir un jour un dinosaure vivant? La réponse est probablement non, mais encore… Quelques scientifiques croient qu'un petit nombre de dinosaures survivent peut-être dans des jungles reculées. Nous découvrons encore aujourd'hui des espèces végétales et animales provenant de régions jusqu'à maintenant inexplorées. Dans certains pays même, des aborigènes décrivent des bêtes ressemblant à ce qui pourrait être des dinosaures. Les créationnistes en tout cas ne seraient pas surpris si quelqu'un découvrait un dinosaure vivant. Les évolutionnistes, pour leur part, devraient alors expliquer leur affirmation si dogmatique à l'effet que l'homme et le dinosaure n'ont jamais été des contemporains. Peut-être rappliqueraient-ils alors avec une explication du type "ce spécimen a survécu parce qu'il était captif d'une région isolée, demeurée inchangée depuis des millions d'années". Vous voyez, peu importe les découvertes et combien embarrassantes elles peuvent être pour les thèses évolutionnistes, ceux-ci seront toujours en mesure de “concocter une réponse” parce que l'évolution est une croyance. Ce n'est pas de la science car elle ne s'appuie pas sur des faits!!

 

Quelles leçons pouvons-nous tirer des dinosaures? L'observation des ossements de dinosaures peut nous rappeler que la mort ne faisait pas partie de la création à l'origine. En fait, la mort est une intruse, entrant dans le monde quand le premier homme a désobéi à Dieu en déclarant son indépendance pour devenir maître de son destin. Selon la Bible, puisque nous sommes tous descendants de ce premier homme, Adam, nous sommes aussi pécheurs. "C'est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont péché…" (Romains 5:12). "Car il n'y a pas de distinction: tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." (Romains 3:23). Nous avons besoin de reconnaître que la méchanceté dans le monde est attribuable au péché, à la rébellion de l'homme contre Dieu. Nous pouvons aussi nous rappeler que Dieu qui a créé toute chose, y compris les dinosaures, est aussi le juge de sa création. Il a jugé la rébellion d'Adam en condamnant le monde à la mort. Adam avait été avisé de la conséquence de désobéir au commandement de Dieu de ne pas manger du fruit d'un arbre particulier: "… mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras." (Genèse 2:17).

 

Les dinosaures nous rappellent également que Dieu a jugé la rébellion au temps de Noé en détruisant par l'eau le monde méchant, et avec lui des millions de créatures. La Bible enseigne que Dieu jugera encore le monde, mais cette fois par le feu: "Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les œuvres qu'elle renferme, sera consumée." (2 Pierre 3:10). Mais rappelons-nous qu'après ce jugement par le feu, Dieu créera un nouveau ciel et une nouvelle terre: "Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera." (2 Pierre 3:13). Et à quoi ressemblera cette nouvelle terre? "Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu." (Apocalypse 21:4). Mais la Bible nous avertit aussi que plusieurs ne seront pas admis dans ce nouveau monde et souffriront pour l'éternité: "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang brûlant de feu et de soufre: cela c'est la seconde mort." (Apocalypse 21:8). Les humains, qui sont des pécheurs dès leur conception (Psaume 51:7) ne peuvent vivre dans la présence d'un Dieu saint, mais sont condamnés à en être séparés. Mais, Dieu a pourvu un moyen merveilleux pour délivrer ses élus seuls du péché. La Bible enseigne que Dieu a offert le sacrifice parfait nécessaire pour payer le châtiment du péché de l'homme. Le Fils qui est Dieu même, celui qui est en fait le Créateur du monde (Colossiens 1:16), est venu sur la terre, en tant qu'homme, descendant d'Adam, pour souffrir la mort, châtiment du péché. "Mais maintenant, Christ est ressuscité d'entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ…" (1 Corinthiens 15:20-22). Le Seigneur Jésus-Christ est mort sur la croix pour les péchés de ses élus seuls, mais il est ressuscité le troisième jour, triomphant de la mort afin que toute personne destinée à la vie éternelle croit en Lui (Actes 13:48; Jean 3:16).

 

Donc, où exactement les dinosaures sont-ils mentionnés dans la Bible? Le mot dinosaure n’est jamais mentionné dans la Bible. Le mot n’a été inventé qu’en 1841, vingt ans après qu’un médecin britannique, le Dr Mantelé, ait découvert quelques dents et des ossements dans une carrière. Ils étaient tellement différents des ossements et des dents des lézards connus qu’un autre scientifique britannique, le Dr Open, leur a finalement donné un nouveau nom, dinosaures, ce qui signifie terribles lézards. Étant donné que le nom lui-même n’a pas été inventé avant les années 1800, on ne peut s’attendre à le trouver dans la Bible. Mais, cela ne signifie pas que la Bible ne les mentionne pas par un autre nom. Il y a, en fait, des dizaines de versets qui parlent de dinosaures, parfois en tant que créatures physiques réellement vivantes et parfois en tant que créatures physiques ou symboliques. Nous nous pencherons sur les trois mots principaux en hébreu, תנינם tanninim, בהמות béhémoth et לויתן léviathan, qui désignent différentes sortes de dinosaures. Par conséquent, nous allons nous concentrer sur le grand nombre d’exemples forts que nous avons déjà.

 

Tanninim - Le premier mot, tanninim, se trouve dans Genèse 1:21, au cinquième jour de la création: «Dieu créa les grands poissons [תנינם tanninim] et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; Il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce, Dieu vit que cela était bon.» Le mot tanninim apparaît 27 fois dans le l’Ancien Testament Hébreu, dont 21 ont été traduits par dragon (ou dragons) dans la Bible King James, trois fois par serpent (et serpents), une fois par monstre, et deux fois par baleine (et baleines). Ainsi, nous ne voyons effectivement pas le mot dinosaure écrit dans le texte de la Bible Anglaise, mais il est situé sous la surface dans la langue originale. Alors, comment doit-on comprendre ce mot? Est-ce que ce mot se réfère à de grandes baleines comme le traduit la King James, ou à de grandes créatures marines où de grands monstres marins comme nous le voyons dans d’autres versions? Est-ce simplement compris dans un sens générique d’une créature grande ou plus précisément comme une créature du type de dinosaure où de dragon?

 

L’origine du mot - L’origine du mot n’est pas absolument certain. Le lexique hébraïque le plus accepté, Brown Driver Briggs, suggère les significations suivantes: 1) dragon, serpent, monstre marin; 1a) dragon ou dinosaure; 1b) monstre marin ou de rivière; 1c) serpent, serpent venimeux. Mais, il suggère que tanninim puisse être relié à une racine plus primitive de tan signifiant hurler, et, par conséquent, à chacal. Cette dernière suggestion est mise en doute par de nombreux chercheurs en raison de considérations linguistiques. Le Dictionnaire des divinités et des démons dans la Bible déclare au sujet de l’origine de ce mot: «AARTUN» a relancé la proposition [...] que tanninim est dérivé d’une racine géminée TNN, «fumer, ascension de la fumée », conduisant à l’ougaritique «le dragon, monstre (marin), serpent (qui s’étire et se déplace comme de la fumée).» (Van Der Toorn et al 1999: 834).

 

Trois lettres de la racine - Les langues sémitiques sont fascinantes parce que quasiment chaque mot se compose de trois lettres souches qui servent de fondement pour le mot. Par l’ajout de préfixes, de suffixes et en changeant les voyelles, l’application et l’implication du mot change, mais, le sens demeure essentiellement le même. Cette idée peut être vue en anglais, bien qu’elle soit encore légèrement différente dans certains mots comme sauver, sauveur et le salut. Ces trois mots sont tous reliés avec la signification commune de sauver, même s’ils ont évidemment des rôles différents. En hébreu, et dans toutes les langues sémitiques, il y a trois lettres principales qui donnent à un mot sa signification essentielle. Tanninim se compose de lettres à trois racines tav, nun, nun ou TNN. Tout comme il y a des mots en espagnol, en français et en italien qui sont pratiquement les mêmes (comme gato, chat et gatto, qui signifie chat), c’est la même chose dans les langues sémitiques, où un mot dans une langue peut être presque identique à celui d’une autre langue. Ainsi, trouver que la racine TNN apparaît avec un sens similaire dans une ancienne langue appelée ougaritique, qui était parlée aux environs de 1400 avant Jésus-Christ dans ce qui est aujourd’hui le Liban, nous aide grandement à affiner notre recherche de la signification. Selon RE Whitaker, Concordance de la littérature ougaritique, le mot apparaît huit fois (Whitaker 1972: 619). Six d’entre eux sont dans les textes mythologiques, et trois d’entre eux concernent tunnanu, les grands monstres marins. J.C.L. Gibson traduit un texte particulier comme «Dans la mer sont Arsh et le dragon» (Gibson 1977: 81). Le Dictionnaire des divinités et des démons dans la Bible mentionne que l’idéogramme, ce qui est une sorte d’image écrite, pour tunnanu, est celle d’un serpent (Van Der Toorn et al 1999: 835). Ainsi, en comparant le mot hébreu tanninim avec l’ougaritique, nous constatons que le mot était effectivement relié à une créature, même associée avec les dieux ugaritiques, qui étaient, néanmoins, une sorte de dragon aquatique qui pouvait également respirer le feu.

 

Dragons dans la Septante - Nous devrions également considérer le témoignage de la Septante Mythique, qui est supposément la traduction grecque des Écritures hébraïques faite aux environs de 270 avant Jésus-Christ par les Juifs d’Alexandrie, quoique nous savons qu'elle est une compilation d'un texte corrompu rédigé par Origène dans son Hexaple ou Bible à six colonnes. Nous pouvons y avoir un aperçu de l’antique compréhension du mot. La Septante traduit le mot dans Genèse 1:21, κητη (kete), ce qui signifie monstre. Cependant, la majorité des occurrences du mot tanninim sont traduites par δρaκων (drakon), ce qui est à l’origine du mot anglais, dragon. Il y a de nombreuses références à des dragons dans la littérature grecque. Ils étaient des monstres semblables à des serpents (bien que souvent avec des pieds) qui étaient les gardiens de lieux importants; Ce n’étaient pas de simples baleines. Par conséquent, la traduction grecque du mot pointe dans le sens que cette classe de créatures que Dieu a créée le cinquième jour était en effet un dragon ou, en langage moderne, une sorte de «dinosaure» marin. Toutefois, Alexandre Hislop, dans son œuvre remarquable «Les Deux Babylones» nous fait remarquer que le mot «dragon» ou «drakon» dans le Grec, vient d'une forme du terme «derkomai» qui signifie «regarder, admirer, considérer» et se rapporte à un grand serpent qui signifie figurativement «être illuminé, être intelligent, briller, resplendir, satan, raisonnement, l'esprit» dans le sens d'être «grandement intelligent», un souverain, un roi, un gouverneur, un empereur, c'est à dire «l'esprit de la chair dans son indépendance et sa maîtrise de son destin, ou de la souveraineté de la loi d'une nation ou d'un empire. Dragon est un terme qui se rapporte généralement au dirigeant d'une nation et de la souveraineté de sa loi ou de sa puissance. Tout comme nous voyons dans Apocalypse 12:3 où le dragon se rapporte au roi Hérode, à sa dynastie et sa souveraineté qui fut par après transmise aux empereurs de Rome (Apocalypse 13:4).

 

Behemoth - Le mot suivant est behemoth dans Job 40:10. Béhémoth est le pluriel du nom féminin behema, ce qui signifie tout simplement bête. Il est curieux de noter ici que behemoth, même au pluriel, prend un verbe au singulier et au masculin (en hébreu le nombre et le genre des noms et des verbes doivent s’accorder), ce qui signifie non pas des bêtes, mais une sorte spécifique de créature. Ainsi, le mot behemoth ici n’est pas seulement une forme plurielle, mais une créature ou une bête complètement différente.

 

La description de Dieu de Behemoth - Dans ce passage, Dieu vient, à la demande de Job, témoigner qu’il est tout à fait au-dessus de la compréhension de l’homme et met au défi Job de considérer Ses créations: «Vois donc le Béhémoth (Dinosaure), que j'ai fait aussi bien que toi» (Job 40:15; Bible de Machaira 2016). Remarquez comment Dieu déclare qu’Il a fait le behemoth en même temps que Job. Mais, plus important encore, c’est les mots «Vois donc», une déclaration claire que cette créature a été créée en même temps et apparemment a vécu au même moment que Job, sinon il n’aurait pas eu la moindre idée de ce que Dieu lui disait et n’aurait certainement pas été capable de «regarder» ce que Dieu lui montrait. Dieu énumère ensuite la plupart des attributs de cette créature que nous allons examiner afin d’obtenir la meilleure image possible de ce qu’était vraiment ce genre d’animal: «Il mange de l’herbe comme le bœuf. Le voici! Sa force est dans ses reins, et sa vigueur dans les muscles de son ventre; Il plie sa queue aussi ferme qu’un cèdre; les nerfs de ses cuisses sont entrelacés; ses os sont des tubes d’airain, ses membres sont comme des barres de fer. Il est la première des œuvres de Dieu; Celui qui l’a fait l’a pourvu d’un glaive. Il trouve sa pâture dans les montagnes, où se jouent toutes les bêtes des champs. Il se couche sous les lotus, au milieu des roseaux et des marécages; les lotus le couvrent de leur ombre, les saules du torrent l’environnent. Que le fleuve vienne à déborder, il ne s’enfuit pas; que le Jourdain se précipite dans sa gueule, il reste calme. Est-ce à force ouverte qu’on pourra le saisir? Est-ce au moyen de filets qu’on lui percera le nez?» (Job 40:15-24 ou 10-19 dans différentes versions de la Bible).

 

Dieu dit «qu’il mange de l’herbe comme un bœuf». Dire que la créature est comme un bœuf en ce qui concerne la nourriture qu’il mange signifie que ce n’est pas un bœuf, mais plutôt, qu’il n’est que semblable dans la façon dont ils mangent tous les deux de l’herbe. Il y a eu trois principales explications quant à ce que cet animal connu pourrait être: Un éléphant, un crocodile, ou un hippopotame. Les éléphants et les hippopotames sont connus pour manger de l’herbe, tandis que les crocodiles, d’autre part, ne mangent que de la viande (grenouilles, insectes ou des animaux plus gros), mais jamais de l’herbe. Nous pouvons conclure avec certitude que cette créature n’est pas un crocodile, juste à cause de son alimentation.

 

Éléphant ou Hippopotame? Serait-ce un éléphant ou un hippopotame? Thomas d’Aquin, théologien catholique du 13ième siècle, a suggéré que le béhémoth était en fait un éléphant (Jackson 2005). Cet animal pourrait être un éléphant parce qu’ils mangent tous les deux de l’herbe, mais qu’en est-il des autres caractéristiques? Correspondent-elles vraiment à celles d’un éléphant? «Le voici! Sa force est dans ses reins, et sa vigueur dans les muscles de son ventre.» (Job 40:11). La force d’un éléphant est dans son tronc, les épaules et la tête. Ses hanches et son ventre, bien que puissants comparés aux nôtres, ne sont certainement pas des caractéristiques exceptionnelles. Dieu a ensuite continué sa description de l’animal, «Il plie sa queue aussi ferme qu’un cèdre… » (Job 40:12) Quelle est exactement la taille d’un cèdre? Selon une source, un cèdre du Liban (en supposant que c’est ce que Job aurait compris) se développe généralement à environ 81 pieds de hauteur et 112 pouces de diamètre. La queue d’un éléphant adulte mâle mesure de sept à dix pouces à l’endroit le plus large! Et, à quoi ça ressemblerait de remuer la queue si c’était un cèdre? Évidemment, tout ce qui serait dans son chemin subirait une dévastation grave. Être dans le chemin de la queue d’un éléphant sentirait probablement mauvais, mais elle ne ferait probablement pas beaucoup de dommages. Ce qui peut être dit sur la queue d’un éléphant est tout aussi vrai pour la queue d’un hippopotame dont la queue est un peu plus grande qu’une tapette à mouche!

 

Il s’agit d’une queue et rien d’autre. Certains ont essayé de suggérer que le mot hébreu זנב (zanav queue) devrait en fait se traduire par l’appareil génital masculin à la place. Cette théorie n’est rien de plus qu’une tentative de détourner l’attention de la véritable question que, dans ce texte, la queue de cette créature ne correspond pas à celle de n’importe quelle sorte de créature normale quotidienne. Zanav est utilisé à onze reprises dans la Bible hébraïque, y compris ce passage de Job. Chaque occurrence en dehors de Job se réfère à une queue, que ce soit la queue littérale d’un animal ou d’un usage figuré de ce qui vient après et non avant. Plusieurs de ces fois, le mot est en outre défini en contraste avec la tête, laissant peu de doute qu’on se réfère effectivement à une queue, et non pas un organe sexuel.

 

Les ossements. Ensuite, Dieu déclare à quoi ressemblent ces os. Prendre ce passage littéralement signifie que nous comprenons que le texte suggère que les os sont comme du bronze et du fer, même s’ils ne sont pas réellement faits de ces matériaux. Des précautions doivent être données de ne pas négliger ces petits mais importants mots qui nous permettent d’interpréter littéralement. Néanmoins, l’image est donnée que les os de cet animal étaient d’une puissance incroyable, ce qui implique que la créature elle-même était extrêmement grande pour avoir besoin d’ossements aussi solides. Bien que l’on puisse faire valoir que les éléphants et les hippopotames possèdent des os aussi solides, ceci s’intégrerait bien dans la description de la solidité des os des dinosaures également. En fait, considérant que «le poids du Brachiosaure, le plus grand dinosaure herbivore, est de 50 tonnes métriques», selon l’Institut d’Astrophysiques de l’Inde, ce qui est de 49,2 tonnes anglaises, ses os devaient être extrêmement forts. Un éléphant adulte mâle d’Afrique, le plus grand de tous les éléphants, pèse 6,8 tonnes. Alors que nous n’aimerions certainement pas se faire marcher sur les pieds par lui, il est beaucoup plus léger que le plus lourd des dinosaures. Le Brachiosaure est sept fois plus lourd que l’éléphant. Les implications d’une taille aussi énorme sont résumées dans ce qui suit: «Galilée fut le premier à aborder le problème du soutien rencontré par les animaux terrestres dans les années 1600. Il a théorisé au sujet de la relation de la taille par rapport à la force et la structure. Considérez deux animaux de tailles différentes qui sont géométriquement semblables. Si le plus grand est deux fois plus long que le plus petit des animaux, il est également deux fois plus large et deux fois plus haut. La créature la plus grande l’emporte sur son homologue plus petit par huit fois. Bien que le volume soit huit fois plus grand, la force de ses jambes augmente seulement par un facteur de quatre. Ainsi, huit fois le poids devra être supporté par une solidité des os seulement quatre fois plus grande. Si un animal devient progressivement plus gros sans changer sa forme, il doit finir par atteindre une taille à laquelle il est incapable de se supporter lui-même.» (Institut d’Astrophysique de l’Inde – 2006) Bien que les explications précédentes ne tiennent pas compte de l’éléphant et du Brachiosaure spécifiquement, le vrai principe est que les os du dinosaure auraient eu besoin d’une puissance extrême pour soutenir une créature aussi énorme. Ainsi, la description des os de la Bible étant semblable au bronze et au fer n’est en aucune façon une exagération si l’animal était en effet un grand dinosaure, comme le Brachiosaure. En fait, il semblerait qu’aucune autre créature, à l’exception d’un tel géant, ne mériterait la description d’avoir des os comme du bronze et du fer.

 

Léviathan - Après avoir interrogé Job sur sa connaissance du Behemoth, Dieu continue alors à le mettre au défi au sujet d’une autre créature, dont la description a fait que beaucoup de chercheurs l’ont rejetée comme un simple mythe. Le Dictionnaire des divinités et des démons dans la Bible déclare: «Évidemment, l’auteur de Job 41 avait accès à certaines littératures mythologiques animales en relation avec la tradition égyptienne» (Van Der Toorn et al 1999: 513). L’auteur déclare d’une matière évidente que l’écrivain biblique, que nous croyons être Job, avait emprunté la tradition d’une autre culture. L’auteur du dictionnaire a effectivement déclaré que ce n’était pas Dieu qui avait prononcé ces paroles à Job, mais plutôt, un auteur inconnu qui était inspiré par une autre culture.

 

Un Dragon semblable à un serpent. Une racine semblable à Léviathan se trouve dans un texte ougaritique, litanu dont l’étymologie est pensée comme étant «le tordu» (de l’arabe lawiya) ou «semblable à une couronne, le circulaire» (de l’hébreu liwya), les deux possibilités indiquent un concept original du Léviathan comme étant semblable à un serpent. (Van Der Toorn et al 1999: 511). Autre que cette connexion, aucune autre preuve n’est donnée à l’appui de l’allégation que Job, ou quiconque d’autre qui aurait pu écrire le livre biblique de Job, ait emprunté l’idée de quelqu’un d’autre plutôt que de l’avoir reçue divinement de Dieu Lui-même. La plupart des textes ougaritiques proviennent du 15ème siècle avant Jésus-Christ, bien que beaucoup de gens croient que le livre de Job soit beaucoup plus ancien que ça. Certes, la date de Job est controversée et pas tout à fait certaine. Toutefois, si la date primitive de Job est acceptée, alors, il est au moins possible que le compte-rendu de Job soit l’original, tandis que le compte-rendu ougaritique est simplement une distorsion de celui-ci. Bien que nous ne soyons pas en mesure de prouver de façon concluante quel compte-rendu est le plus âgé, nous pouvons regarder à la propre description de la Bible de cette créature étonnante.

 

La description de Dieu du Léviathan nous dit dans Ésaïe 27:1, qu’à un moment Dieu «punira le Léviathan, le serpent fuyant, le Léviathan, le serpent tortueux; Et Il tuera le monstre qui est dans la mer.» En raison de la nature de la fin des temps de ce passage, il ne peut pas être exclu que ceci puisse être un langage métaphorique se référant à Satan qui est appelé le dragon ancien dans Apocalypse 12:9. D’autre part, on nous dit spécifiquement que la créature vit dans la mer et qu’elle est une certaine sorte de créature se contorsionnant comme un serpent comme nous l’avons vu dans le texte ougaritique. Psaumes 104:26,27 fournit une importante description naturaliste du Léviathan indiquant qu’il s’agissait d’une vraie créature historique en autant que la Bible est concerné. «Là se promènent les navires, et ce léviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots. Tous ces animaux espèrent en toi, pour que tu leur donnes la nourriture en son temps.» Le fait que le Léviathan vit où les navires naviguent et qu’il est répertorié avec d’innombrables choses grouillantes qui vivent dans la mer (Psaumes 104:25) démontre fortement que, quoi qu’il en soit, il était une des nombreuses créatures que Dieu a faites. La description détaillée du Léviathan est donnée dans Job 40, où Dieu met au défi Job s’il est en mesure de composer avec le Léviathan, avec l’implication qu’uniquement Dieu en soit capable: «Saisiras-tu sa langue avec une corde? Mettras-tu un jonc dans ses narines? Lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet? Te pressera-t-il de supplications? Te parlera-t-il d’une voix douce? Fera-t-il une alliance avec toi, pour devenir à toujours ton esclave? Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau? L’attacheras-tu pour amuser tes jeunes filles? Les pêcheurs en trafiquent-ils? Le partagent-ils entre les marchands? » (Job 40:20-25).

 

 

Pas une créature ordinaire! Dieu déclare en termes non équivoques que cette créature n’est pas une créature ordinaire. Ce n’est pas un animal que l’on peut apprivoiser comme les autres animaux et ce n’est pas une créature qui peut être considérée comme de la nourriture pour un banquet (verset 25). Dieu va ensuite décrire pour expliquer comment cette créature est pratiquement invincible parce qu’aucune lance ne peut la transpercer et que son corps entier est recouvert d’une sorte d’armure impénétrable aux armes des hommes: «Couvriras-tu sa peau de dards, et sa tête de harpons? Dresse ta main contre lui, et tu ne t’aviseras plus de l’attaquer. Voici, on est trompé dans son attente; À son seul aspect n’est-on pas terrassé?» (Job 41:26-28).

 

Invincible. La description que Dieu donne de cette créature est remarquable. Il n’y a aucun animal connu sur la terre entière qui était si féroce que l’homme n’ait jamais pu le vaincre. Dieu déclare que, parce que personne n’oserait s’attaquer au Léviathan, il n’y avait personne pouvant s’opposer à Dieu. Aucun éléphant, aucun hippopotame, aucun crocodile, ou aucune autre créature n’est invincible pour l’homme. Bien que beaucoup d’hommes puissent mourir au combat, avec assez de lances et d’hommes, toutes les créatures finiraient par tomber entre les mains des hommes, à l’exception d’un seul. Cette créature ne peut être vaincue que par Dieu uniquement. Dieu continue sa description du Léviathan: «Je veux encore parler de ses membres, et de sa force, et de la beauté de sa structure. Qui soulèvera son vêtement? Qui pénétrera entre ses mâchoires? Qui ouvrira les portes de sa gueule? Autour de ses dents habite la terreur, ses magnifiques et puissants boucliers sont unis ensemble comme par un sceau; Ils se serrent l’un contre l’autre, et l’air ne passerait pas entre eux.» (Job 41:3-7). Certains traits remarquables du Leviathan sont ses terribles dents, vrai pour le crocodile, mais certainement pas pour l’éléphant ou l’hippopotame. Cependant, les dents sont l’endroit où la similitude avec le crocodile prend fin, parce que le Leviathan a une couverture que nul ne peut enlever et une rangée d’écailles qui ne peut pas être pénétrée par l’air et ne peut pas être séparée. Il est vrai que les crocodiles ont une peau dure et écailleuse, mais leur ventre est mou et vulnérable. Au verset 21, on nous dit que son ventre est tranchant et qu’il laisse des traces dans le limon, des caractéristiques à peine vraies pour le crocodile.

 

Cracheur de feu. Ce qui est vraiment choquant, c’est que Dieu déclare que le Léviathan crachait du feu: «Ses éternuements font briller la lumière; Ses yeux sont comme les paupières de l’aurore. Des flammes jaillissent de sa bouche, des étincelles de feu s’en échappent. Une fumée sort de ses narines, comme d’un vase qui bout, d’une chaudière ardente. Son souffle allume les charbons, sa gueule lance la flamme.» (Job 41:9-12). Nous avouons que lorsque nous avons envisagé l’idée d’un dragon cracheur de feu comme étant réel, nous étions sceptiques. Mais ensuite, nous avons commencés à considérer l’idée et nous sommes éventuellement arrivé à la conclusion: Pourquoi pas? Après tout, les mouches à feux (une des créatures fantastiques de Dieu) sont des créatures minuscules qui produisent quelque chose à l’intérieur d’elles qui produit la lumière comme le font de nombreux animaux marins bioluminescents, y compris l’anguille électrique. Certes, une créature étonnante est le scarabée bombardier, qui, lorsqu’il est attaqué par un prédateur, peut libérer des substances chimiques par l’arrière afin de produire environ 70 explosions rapides qui sont fatales pour les autres insectes. Ainsi, si un petit scarabée est capable de créer une explosion à partir de son petit corps, qui peut dire que les dinosaures ne pouvaient pas aussi être capables de cracher du feu? Peut-être que les légendes de dragons cracheurs de feu provenant de partout dans le monde ont, en fait, une certaine pertinence.

 

Un sentier lumineux. Dieu termine alors en donnant quelques autres caractéristiques du Léviathan qui le séparent de toutes les autres créatures, en particulier les animaux qui vivent aujourd’hui. Il pouvait nager si rapidement et à la surface de l’eau qu’il laissait un sillage lumineux que les gens pensaient que «l’abîme avait une chevelure blanche». Selon les paroles de Dieu, il n’y a rien comme lui sur la terre et ainsi «il est le roi des plus fiers animaux» (verset 25): «La force a son cou pour demeure, et l’effroi bondit au-devant de lui. Ses parties charnues tiennent ensemble, fondues sur lui, inébranlables. Son cœur est dur comme la pierre, dur comme la meule inférieure. Quand il se lève, les plus vaillants ont peur, et l’épouvante les fait fuir. C’est en vain qu’on l’attaque avec l’épée; La lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien. Il regarde le fer comme de la paille, l’airain comme du bois pourri. La flèche ne le met pas en fuite, les pierres de la fronde sont pour lui du chaume. Il ne voit dans la massue qu’un brin de paille, et il rit au sifflement des dards. Sous son ventre sont des pointes aiguës; On dirait une herse qu’il étend sur le limon. Il fait bouillir le fond de la mer comme une chaudière, il l’agite comme un vase rempli de parfums. Il laisse après lui un sentier lumineux; L’abîme prend la chevelure d’un vieillard. Sur la terre nul n’est son maître; Il a été créé pour ne rien craindre. Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, il est le roi des plus fiers animaux.» (Job 41:13-25).

 

Armure impénétrable. Anna Gosline, écrivant pour le service de nouvelles NewScientist.com, décrit l’armure corporelle extraordinaire d’une sorte de dinosaure connu sous le nom d’ankylosaure, qui, bien qu’il ne doit pas être assimilés au Léviathan, fournit un excellent exemple de ce à quoi ces écailles impénétrables pourraient ressembler, démontrant la véracité du récit de Job 41: «Une étude en profondeur de l’armure des dinosaures a révélé un niveau inattendu de puissance, avec certaines plaques ayant une armure fibreuse ressemblant à des gilets pare-balles d’aujourd’hui. La force probable de ces plaques rend les dinosaures étudiés, les ankylosaures, probablement les créatures les mieux protégées à avoir marché sur la Terre. Les ankylosaures étaient des herbivores massifs qui grandissaient jusqu’à 10 mètres de longueur pendant les périodes de la fin du Jurassique et du Crétacé. Les plaques arborées par les ankylosaures recouvraient entièrement le dos, le cou, la tête et protégeaient même les yeux [...] Ils avaient des ensembles de fibres structurelles s’étendant parallèlement et perpendiculairement à la surface, puis, d’autres ensembles à 45 ° de chacun de ces axes, fournissant une résistance dans toutes les directions. Les fibres des gilets pare-balles en Kevlar sont organisées de la même manière.» (Gosline 2004) .

 

Où est la preuve? Donc, la Bible déclare effectivement que les hommes et les dinosaures ont vécu ensemble. Cependant, il y a encore beaucoup de recherches sur les dinosaures et beaucoup d’experts qui attestent qu’ils sont morts il y a environ 65 millions d’années. Si les dinosaures ont réellement existé avec les hommes comme le déclare la Bible, ne devrions-nous pas voir des preuves de ceci autrement que de simples témoignages oraux que beaucoup croient n’être que des exagérations et des mythes? Ne devrions-nous pas nous attendre à voir quelques faits durs prouvant que les hommes et les dinosaures ont autrefois vécu ensemble?

 

Des tissus mous et des globules rouges. Les preuves que les hommes et les dinosaures ont cohabité, pas il y a des millions d’années, mais seulement il y a quelques milliers d’années, se trouvent juste devant nous, mais, par crainte, la plupart refusent de les voir. Les preuves de Job et la description de deux dinosaures sont des preuves à ne pas rejeter à la légère, et pourtant, elles restent invisibles pour beaucoup. La découverte de tissus mous avec des vaisseaux sanguins dans les ossements de dinosaures devrait être justement de telles preuves pour que les gens puissent reconsidérer leurs croyances. Le Dr Schweitzer, qui a fait la découverte, a même suggéré que, «nous ne pouvons pas vraiment en connaitre autant sur la manière dont les fossiles sont conservés comme nous le pensons» (Peake 2005). Le Dr. Carl Wieland déclare concernant la découverte: «Une description d’une partie du tissu est qu’il est «souple et élastique et lorsque qu’il est étiré, il retourne à sa forme originale». Le Dr Schweitzer … a été cité en disant que les vaisseaux sanguins étaient flexibles, et que, dans certains cas, on pouvait en faire sortir le contenu. En outre, a-t-elle dit, «Les microstructures qui ressemblent à des cellules sont préservées de plusieurs manières.» Elle a également signalé dans ses commentaires qu’une «préservation de cette mesure, où vous avez toujours cette souplesse et cette transparence, n’a jamais été signalée dans un dinosaure auparavant.».

 

La raison pour laquelle cette possibilité a longtemps été négligée semble évidente: La croyance dominante dans «des millions d’années». Le système dominant de la croyance des longs âges a aveuglé les chercheurs à cette possibilité. Il est inconcevable que de telles choses puissent être conservées pendant «70 millions d’années». Malheureusement, le paradigme des longs âges est tellement dominant que les faits seuls ne suffisent pas à le renverser facilement. Comme philosophe des sciences, Thomas Kuhn a souligné que, «ce qui arrive généralement quand une découverte contredit un paradigme, c’est que le paradigme n’est pas abandonné mais modifié, généralement en faisant des hypothèses secondaires, pour accommoder les nouvelles preuves.». C’est exactement ce qui semble s’être produit dans ce cas. Lorsque Schweitzer a d’abord trouvé ce qui semblait être des cellules sanguines dans un spécimen de Tyrannosaure Rex, elle a dit, «C’était exactement comme regarder à une tranche d’un ossement moderne. Mais, bien sûr, je ne pouvais pas y croire. J’ai dit au technicien de laboratoire: «Les ossements, après tout, ont 65 millions d’années. Comment des cellules sanguines pourraient-elles survivre aussi longtemps?» Remarquez que sa première réaction a été de remettre en question les éléments de preuve, pas le paradigme. (Wieland 2005). Le tissu de ces dinosaures est un défi incroyable pour le paradigme de la Terre vieille, mais ça ne prouve toujours pas que les hommes et les dinosaures ont coexisté, comme la Bible l’affirme clairement. Toutefois, les preuves que les hommes et les dinosaures ont vécu ensemble dans le passé existent et sont disponibles pour examens à tous ceux qui sont prêts à reconsidérer le paradigme. Considérons aussi les preuves archéologiques que les hommes et les dinosaures ont vécu ensemble.

 

CHAPITRE 13

LA PLANÈTE MYSTÉRIEUSE DE NOD

Cinq planètes (astres errants) ont été connus des Grecs antiques et des Romains. Ils ont baptisé ces "étoiles non-fixes" du nom de leurs dieux (Mercure, Venus, Mars, Jupiter et Saturne); Uranus a été trouvé en 1781, Neptune en 1846 et Pluton en 1930. Johannes Kepler (1571-1630) s'aperçu qu'il devait y avoir une planète supplémentaire entre Mars et Jupiter. Un peu plus tard, Johann David Titius (1729-1794) a noté la distance entre chaque planète qui était deux fois la distance du soleil. Johannes formula ceci comme "loi" en 1778, menant à une recherche intensive de la planète "manquante". (voir: Phaéton, the lost planet ainsi que Scars of Mars).

La ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter démontre clairement qu'une planète s'y trouvait dans le passé mais explosa d'une façon catastrophique et apocalyptique. La planète Mars était à cette période un satellite de cette planète mystérieuse et servait de base à ses habitants pour envahir la Terre dans le temps de Jéred, père de Hénoc (Genèse 5:18). Cette planète énigmatique, qui est nommé par certains Astra, Phaéton et Krypton, est nulle autre que "NOD" où Caïn, le carbonisé, fut banni (Genèse 4:11-16) avec toute sa descendance. Selon la mythologie grecque, nous voyons aussi que cette planète pourrait avoir été nommée Héphaïstos, le dieu grec du Feu et des Forges, le Vulcain des Romains, car elle était l'habitation des brûlés de Dieu, c'est à dire des nègres qui avaient été bannis de la Terre avec interdiction d'y revenir.

 

Fils de Zeus et d' Héra, selon une version, mais aussi d'Héra qui le conçut seule, sans le concours de son époux, car elle était jalouse qu'Athéna fût elle-même née de Zeus sans le sien, Héphaïstos avait un aspect gnomique, particulièrement hideux, et boitait des deux jambes. On raconte, à ce propos, que Zeus le jeta du haut de l'Olympe pour avoir osé prendre parti pour Héra dans une querelle; il s'abattit sur l'île de Lemnos et en resta boiteux toute sa vie. On dit aussi qu'Héra, dégoûtée d'avoir mis au monde un fils aussi laid, le précipita des cieux dans la mer, où, durant neuf ans, il fut élevé par Thétis. Il fut l'époux de plusieurs déesses, mais la plus célèbre demeure Aphrodite, qui le trompe bien souvent, notamment avec Arès. Hélios rapporta la nouvelle de cet adultère à Héphaïstos, qui, pour se venger, surprit les deux amants en flagrant délit et les emprisonnait dans un filet, les rendit ridicules à tous les Dieux de l'Olympe.

 

Dieu du Feu et même personnification divine du feu, Héphaïstos devint bien vite le dieu de la Métallurgie et le forgeron officiel des dieux et des héros. Installé, selon des traditions tardives, au fond des volcans ou des îles volcaniques, comme Hiéra, Imbros. Assisté des Cyclopes et des Cabires, Héphaïstos, avec un art et un génie consommés et inimitables, forgea ainsi l'armure d'Achille, le trident de Poséidon, la cuirasse d'Héraclès, les armes de Pelée, le sceptre et l'égide de Zeus. Il fabriqua aussi un trône magique, d'où Héra ne put se relever, car il voulait se venger de sa mère, qui l'avait abandonné; mais il consentit bientôt à délivrer la déesse contre la promesse qu'il serait réintégré au sein de l'assemblée des dieux de l'Olympe.

 

Les Romains appelèrent Héphaïstos "Vulcain" et dirent que sa forge était sous le mont Etna. Il a été identifié par beaucoup d'érudits comme étant relié au descendant Antédiluvien de Caïn, Tubal-Caïn (Genèse 4:16-22). Cette association mythologique nous indique non seulement qu'il existe une connexion entre le Panthéon des dieux grec et romain et le Déluge, mais aussi avec une planète mystérieuse où habita "les fils de Dieu" ou «puissants constructeurs» et qui a éclaté par le passé. L'Écriture mentionne les Nephilims (géants) qui, dans une union illicite avec les femmes des hommes, produisirent une race d'hybrides qui donna naissance au mythe traditionnel de la chute des anges. Ces Nephilims ou Disgraciés furent de la descendance de Caïn et habitèrent la planète Nod du temps de la guerre apocalyptique entre Caïn et Abel, entre les fils des ténèbres et les fils de la lumière. Contrairement à la guerre d'Armageddon (Apocalypse 16:16), guerre spirituelle où tous les ennemis de Dieu seront vaincus par l'apparition glorieuse de Jésus-Christ, le début de l'histoire de la race humaine fut marqué par une guerre catastrophique entre les fils de la justice et les fils du serpent dans laquelle le mal vaincu le bien et l'équilibre de notre système planétaire fut complètement bouleversé.

 

Explosion de la planète Nod, par un artiste inconnu.

 

Lors de l'explosion de cette planète dans l'antiquité, des débris ou fragments frappèrent la terre causant l'extinction soudaine des dinosaures, de ceux qui n'avaient pas été préservés dans l'arche de Noé, et occasionnèrent le Déluge. Le physicien Luis Alvarez et son fils géologue, Walter, montrèrent il y a environ 15 années, l'évidence qu'une couche du rare élément "iridium" se trouve dans les strates géologique connu comme le k-t (Crétacé-tertiaire). Cette couche est enregistrée dans les fossiles des dinosaures. La croyance générale maintenant est que la terre a été heurtée à ce moment-là par une énorme météorite qui frappa la péninsule du Yucatan. Puisqu'une météorite voyage rarement seule, il est fort possible qu'elle fut accompagnée de plusieurs autres fragments qui frappèrent la terre à différents endroits. Le Déluge universel aurait été ainsi déclenché par cette collision catastrophique en provenance de l'espace. On sait d'ailleurs que Dieu utilise souvent les forces de la nature pour accomplir ses jugements. Ce qui procède récapitule l'évidence troublante que Mars n'était pas une planète initiale, mais plutôt la lune d'une planète maintenant éclatée qui occupait cette orbite. Plusieurs de ces points sont les conséquences prévues de l'explosion massive d'une planète tout près. Particulièrement significatif à cet égard est le fait que la moitié de Mars est saturée avec des cratères, et l'autre moitié en est marquée très peu. Lors de cette explosion, Mars fut projetée hors de son orbite et se rapprocha de la Terre vers le temps de la construction de la Tour de Babel, occasionnant le soulèvement des montagnes et le déchirement de l'écorce terrestre qui fragmenta le Continent de Pangée qui prit alors la forme que nous avons de nos jours.

 

Des neuf planètes principales existantes aujourd'hui, nous avons de fortes évidences que Mercure fut une lune échappée de Venus, Mars une lune échappée de la planète Nod, et Pluton et sa lune Charon des lunes échappées de Neptune. Une ceinture d'astéroïdes récemment découverte aux confins de notre système planétaire laisse supposer l'existence d'une autre ancienne planète éclatée que certain nommes Nibiru, la planète X. Si celle-ci a déjà existée, il est évident qu'elle n'existe plus de nos jours. Si nous éliminons ces dernières, alors peut-être le système solaire initial était composé de 12 planètes disposées dans 6 "jumellent" des paires. Un tel agencement serait conforme à l'origine de toutes les planètes et lunes principales par le processus de fission.

 

Cette planète énigmatique au-delà de Mars est l'un des mystères les plus intrigants de l'astronomie moderne. Une chose est presque certaine, il y avait bel et bien là à un certain moment une planète en cette orbite entre Mars et Jupiter. Les points de repères des forces impressionnantes du désastre ont été lâchés parmi les étoiles dans le passé. On se demande juste exactement ce qui s'est produit là dans les cieux et comment lier cela aux catastrophes et aux convulsions qui assaillirent apparemment les autres planètes et leurs membres, aussi bien que la terre elle-même que l'on ne peut considérée comme une planète puisqu'elle est fixe et stable, et non «errante» comme les autres corps célestes (voir: Le Géocentrisme la Terre ne bouge pas).

 

Des découvertes récentes laissent supposer l'existence d'une ancienne civilisation sur Mars. Une image surprenante a été prise en 1976 par les caméras de la sonde spatiale américaine Viking, qui révèle la formation de ce qui semble être quatre immenses Pyramides. En 1989, la sonde Russe Phobos, prit des photos de Mars qui étonnèrent les scientistes en révélant la présence de quelque chose d'étrange à sa surface qui, selon eux, n'a aucune raison d'être là. Ce fut les scientistes Vincent Di Pietro et Gregory Molensar qui, étant affilié avec la NASA, découvrirent dans les photos de la sonde Viking, des Pyramides sur la surface de Mars. Richard Hoagland, écrivain scientifique relié au travail de Di Pietro et de Molensar, analysa les photos de la sonde -numéro 35A72, et fit l'étonnante découverte des ruines d'une cité qui aurait fait partie d'une ancienne civilisation sur Mars. Hoagland mentionne un fait important qui indiquerait la cause probable de la destruction de cette civilisation. Selon ses calculs, l'axe de la planète Mars changea il y a quelques milliards d'années. Tout semble indiquer que Mars fut la lune de "Nod où Caïn alla habiter après avoir été banni de la Terre" (Genèse 4:14-16), et interdit d'y revenir sous la peine d'un châtiment éternel (Jude 6). Le bouleversement mentionné par Hoagland eût donc lieu quelques milliers d'années, et non "quelques milliards d'années", comme nous allons voir.

 

Ruines d'une ancienne civilisation sur Mars

 

Cette découverte de Hoagland est très significative à la lumière des recherches du scientiste Ralph Stair (Tektites and the Lost Planet). Celui-ci a découvert l'existence d'une planète qui se trouva entre Mars et Jupiter, et qui aurait explosée à un certain moment donné. Après une analyse soigneuse et scientifique de fragments météoriques, les Tektites, qui proviendraient des restes de cette planète perdue; Stair mentionne que les évidences le portent à penser que cette catastrophe aurait été provoqué par une civilisation très avancée, si selon lui, l'homme aurait existé en ce temps fort reculé. Mais il ne pouvait concevoir la réalité d'une telle existence antérieure de l'homme, puisqu'il ne compara pas ses informations avec l'Écriture qui mentionne une catastrophe de ce genre au temps de Noé. Toutefois sa théorie de la destruction d'un corps céleste entre Mars et Jupiter, indiquerait la cause principale qui engendra la destruction de la civilisation sur Mars.

 

Nous savons que ceci n'est qu'une hypothèse, il ne peut en être autrement, toutefois les circonstances contenues dans les récits bibliques et scientifiques s'entendent mutuellement pour lui donner de la crédibilité. Nous la présentons seulement parce qu'elle donne une explication plausible des conflits qui existèrent dès le matin de la race humaine entre les "fils de Dieu" et les "fils du serpent", entre la justification par la foi et la justification par les œuvres.

 

Beaucoup d'évidences pointent à ce que la destruction de cette planète perdue se produisit au temps de Noé, résultant en une catastrophe cosmique qui s'étendit partout dans notre système solaire. Elle détruisit tout ce qui avait signe de vie dans la Création entière (Genèse 6:7,17), et bouleversa le système écologique des différentes planètes qui aurait pu être habitable en ce temps. Le fait que plusieurs corps célestes contiennent de l'eau, source de toute vie, qui est soit gelée ou mélangée avec des gaz quelconques; est un indice de ce bouleversement écologique. Il est même reconnu aujourd'hui par les scientistes que Mars avait des océans, des rivières, de la végétation et des microorganismes dans un passé lointain. Il fut découvert récemment que notre propre Lune contient de l'eau sous forme de glace; et que plusieurs autres lunes contiennent non seulement de l'eau, mais aussi une atmosphère, comme sur Titan, une des lunes de Saturne.

 

Certains scientistes affirment qu'un fragment gigantesque de cette planète frappa notre Terre, altérant son axe, produisant le Déluge, détruisant toute forme de vie. La même chose s'aurait produit sur Mars et sur d'autres corps célestes. Il n'y a aucun doute que la puissance d'une telle explosion déséquilibra l'harmonie de notre système planétaire. Dieu se réservait le châtiment de Caïn (Genèse 4:15) par la destruction de son monde; tout comme il nous arrivera bientôt. Chose certaine, l'homme ne peut échapper au jugement de Dieu où qu'il soit: «Quand tu aurais élevé ton nid comme l'aigle, et quand même tu l'auras mis entre les étoiles, je te jetterai de là par terre, dit l'Éternel» (Abdias 4). Il en advient toutefois qu'il existe la possibilité qu'après le Déluge, Nemrod, qui s'était emparé de la science des anciens «fils des cieux», la réservait à son groupe d'élites (les Nephilim ou disgraciés) pour dominer sur le monde, soit retourné sur la Lune et sur Mars (de là le pourquoi de la construction de la Tour de Babel selon des anciens textes). La descendance de ce groupe d'élite de "disgraciés" s'y trouverait encore de nos jours, revenant à leur base secrète sur Terre de temps en temps; ce qui expliquerait pourquoi tant de gens ont vu des O.V.N.I. de tout genre à travers l'histoire.

 

Toutefois, les patriarches de la lignée de Seth gardèrent l'intégrité de la foi jusqu'à Noé; ce qui permit de défaire le plan des Caïnites et de préserver la promesse intacte. L'alliance de ces deux branches de la race humaine fut une alliance entre "les générations des cieux et les générations de la Terre" (Genèse 2:4): la lignée de Caïn étant les enfants des cieux, c'est à dire des cieux stellaires de l'espace ténébreux réservé aux astres errants, les fils de la rébellion; et la lignée de Seth étant les enfants de la Terre où Dieu est présent spirituellement dans les enfants de la promesse.

 

Nous pouvons très bien concevoir le déroulement des rapports qui conduisirent à l'union des Caïnites aux Sethites. Le point de départ fut l'infiltration d'un enseignement spirituel qui plaisait au cœur charnel de l'homme dans le but de l'égarer de Dieu. Ceci nécessitait des rapports diplomatiques qui exercèrent une influence subtile par des échanges de produits et de technologie. La science des Caïnites ne manqua pas d'impressionner les Sethites. Ils furent des maîtres du textile et de l'agriculture (Genèse 4:20); dans la fabrication d'instruments de musique et dans l'art de combiner les sons pour produire des impressions harmonieuses (Genèse 4:21); et dans les procédés de la métallurgie et l'application des arts martiaux (Genèse 4:22). Mais l'élément qui exerça le plus d'influences chez les Sethites, fut le laxisme de la conduite licencieuse des Cainites (Genèse 4:19) qui propagea le sensualisme, dans le but d'aveugler l'esprit par les sens. Le livre d'Énoch ajoute qu'ils enseignèrent aux femmes l'art de charmer et le pouvoir de l'enchantement, ainsi que les propriétés des plantes et des racines et l'utilisation des cosmétiques (Enoch 7:1-6; 8:1-4). Ceci nous indique qu'ils furent des maîtres en médecine et en pharmacologie ainsi qu'en psychologie. Considérant le cœur tortueux des Caïnites, nous avons l'assurance que le meurtre, la prostitution et l'usage de la drogue; furent des choses courantes dans cette ancienne civilisation. A vrai dire, il n'existe presque aucune différences entre leur société et la nôtre. Il semblerait d'ailleurs que nous sommes dans une course effrénée pour les surpasser dans leurs abominations et leurs perversions. Ainsi nous avons l'assurance que si Dieu a détruit leur monde, il détruira certainement le nôtre.

 

Témoignages d'une catastrophe d'une incommensurable ampleur, les débris d'une planète anéantie continuent d'orbiter sans cesse dans notre système solaire ou plutôt système planétaire, tels des corps cosmiques d'où s'est retirée la vie. Là où, aujourd'hui encore, des nuées d'astéroïdes poursuivent leurs cycles éternels, il dut se produire, à une époque préhistorique, une tragédie sur laquelle est tombé le voile d'un mystère apparemment insondable. Ce n'est d'abord que par déductions logiques que les astronomes ont pu élaborer une hypothèse relative à un tel événement cosmique. Les traces gigantesques de cet événement ne commencèrent en effet à émerger de la nuit que lorsque la photographie astronomique apporta de plus en plus de preuves du bien fondé de la théorie. En feuilletant les pages d'un ouvrage quelconque d'astronomie, on pourra prendre connaissance des renseignements suivants: les astéroïdes, que l'on nomme aussi planétoïdes, sont un groupe de très petites planètes qui se distinguent par une masse et un diamètre exceptionnellement réduits. C'est le cycle qu'elles parcourent autour de notre soleil (bien que leur orbite soit très irrégulière), qui justifie leur qualité de planète. Leurs orbites se situent pour la plupart dans un espace compris entre l'orbite de Mars, et celui de Jupiter. On connaît aujourd'hui presque 2 000 de ces astéroïdes dont le décompte et le recensement a été plus particulièrement effectué par l'institut Képler de Berlin. Assez tôt, on supposa qu'il existait des proportions entre les distances qui séparent le soleil et les différentes planètes de son système. C'est ainsi que le célèbre astronome du XVIIème siècle J. Kepler parvint à élaborer ses trois lois planétaires. En 1766, le Professeur Titius, de Wittenberg, établit une série à laquelle l'astronome Bode, principalement, donna son adhésion. Cette classification des planètes, connue sous le nom de "Série de Titius-Bode", exige, entre les orbites de Mars et de Jupiter, l'existence d'une planète qui demeura cependant invisible dans le ciel nocturne.

 

Ce n'est qu'en 1801, à Palerme, que Piazzi y découvrit, non pas une vraie planète aux dimensions normales, mais un petit corps cosmique, semblable à une planète, dont le diamètre est estimé à 760 km. On la nomma "Cérès". Au cours des six années qui suivirent, on découvrit encore trois autres petites planètes, Palas, Junon et Vesta, dont les diamètres sont évalués entre deux cents et cinq cents kilomètres. A cause des dimensions trop réduites du grand nombre des planétoïdes non encore observés à cette époque, la prochaine planète naine, Astrée, ne fut découverte qu'en 1845. Et ce n'est que depuis l'utilisation de la photographie astronomique que surgirent du fond du firmament ces nuées d'astéroïdes dont le recensement total peut être aujourd'hui considéré comme à peu près terminé. A l'exception des quatre relativement gros planétoïdes qui ont été découverts en premier, il s'agit en général de corps cosmiques de très petites dimensions dont le diamètre varie, en plus ou en moins, autour de dix kilomètres. Leur orbite est extrêmement irrégulière. Par exemple, Eros peut se rapprocher de notre Terre à moins de 600 000 km (moins du double de la distance qui sépare la Terre de la Lune) tandis qu'Hidalgo poursuit sa course par moment loin au-delà de l'orbite de Jupiter. De même, l'angle d'inclinaison des astéroïdes sur l'écliptique est le plus souvent beaucoup plus important que celui des autres grandes planètes. On estime que la masse totale de tous ces mondes en miniature atteint à peine la millième partie de la masse terrestre.

 

Bien que l'opinion scientifique contemporaine se soit arrêtée à cette estimation, due à l'état actuel de l'observation, cela ne signifie point que, à l'origine, la masse totale de tous ces astéroïdes n'ait pas été beaucoup plus élevée. Car le plus grand nombre de tous ces débris errants a dû être capté depuis longtemps par le soleil ou d'autres planètes. Il est possible que les deux petites lunes de la planète Mars (Deimos et Phébus), de même que les corps cosmiques particulièrement petits que sont les satellites de Jupiter, de Saturne et d'Uranus soient constitués de tels débris cosmiques, captés par le champ gravitationnel de ces planètes. Quant à l'opinion des savants relativement à l'origine de ces astéroïdes, plusieurs hypothèses sont avancées: Les uns pensent qu'ils sont constitués par des masses de matériaux abandonnés par d'anciennes comètes lors de leur passage dans notre système solaire; d'autres qu'ils proviennent d'un anneau nébulaire qui devait autrefois entourer le soleil; d'autres enfin, - en particulier Olbers qui, dès 1830, émit le premier cette hypothèse - qu'ils sont les débris d'une planète qui aurait explosé jadis pour des raisons inconnues. Telle est la raison pour laquelle cette hypothétique planète reçut depuis le nom de "planète d'Olbers" qui, selon la Bible, serait le monde de Nod où Caïn et sa descendance furent exilés. L'astronomie contemporaine accorde néanmoins à cette dernière hypothèse la plus grande probabilité. Mais l'éloignement d'un tel événement dans l'espace et dans le temps le soustrait évidemment à toute tentative de démonstration matérielle.

 

Il n'en est que plus remarquable que nous ayons pu obtenir, en provenance d'une tout autre source que l'observation de la nature matérielle, quelques informations relatives à cette ancienne catastrophe du monde cosmique, catastrophe qui autrement se soustrairait à toute reconstitution. Ce thème est apparu tout d'abord à plusieurs reprises dans l'œuvre d'un autrichien nommé Jacob Lorber qui, vers le milieu du siècle dernier, reçut des messages relatifs à de nombreux mystères de la création. Dans son œuvre qui comprend dix volumes, on trouve à plusieurs reprises des indications au sujet d'une ancienne grande planète de notre système solaire. Cette planète, à la suite des menées d'une humanité techniquement très évoluée, mais devenue moralement foncièrement mauvaise, fut la proie de la folie destructrice de l'humanité qui l'habitait. Il est en l'occurrence d'un grand intérêt de confronter les indications de Lorber relatives à la constitution de cette planète, et les constatations de l'astronomie au sujet des astéroïdes actuellement connus. Lorber écrit entre autre ce qui suit: "Au début de la sixième période terrestre, cette planète, plus tard anéantie, orbitait, entourée de ses quatre satellites, entre Mars et Jupiter. Au point de vue dimensions, elle était proche de Jupiter, mais elle possédait cependant une atmosphère plus haute, de même qu'une inclinaison de ses pôles plus accentuée, ce qui lui conférait une orbite plus oblique autour du soleil. Lorsqu'intervint sa destruction, son explosion divisa l'ensemble de la planète en de nombreux morceaux plus ou moins volumineux. Seuls ses quatre satellites demeurèrent entiers [Ce sont les 4 plus gros astéroïdes encore aujourd'hui observables. (Note de M. Kahir)]. Mais, du fait qu'il avaient perdu leur centre gravitationnel, leur mouvement sombra dans le désordre, et ils s'éloignèrent de plus en plus les uns des autres parce que, à la suite de l'explosion, ils subirent une forte poussée due à la déflagration. Les débris de la planète centrale se dispersèrent dans le vaste espace compris entre Mars et Jupiter. Un grand nombre de plus petits débris s'éloignèrent encore davantage. Quelques uns tombèrent sur Jupiter, d'autres sur Mars, quelques-uns même sur la Terre, la Lune, Mercure, Vénus et le Soleil. Sur les débris, il n'y a plus de vie organique, seulement l'érosion et une lente désintégration."

 

Lorsque Lorber écrivit ces lignes, aux environs de 1850, à l'exception des quatre grands astéroïdes découverts entre 1801 et 1807 et de quelques autres planétoïdes repérés en 1845, il n'existait pas encore la moindre trace des très nombreux débris cosmiques qui par la suite étonnèrent tant les astronomes. Le même cas se présenta pour la planète Neptune, dont la dimension, la constitution, l'éloignement, le temps de révolution, etc., sont minutieusement décrits dans l'œuvre de Lorber intitulée "Le soleil naturel" œuvre dont la parution prouvée date de 1842, alors que cette même planète fut aperçue pour la première fois à Berlin en 1846 par l'astronome Galle. Celui-ci la trouva d'ailleurs presque exactement au point annoncé par les calculs de Leverrier, et le jour même où Leverrier publiait son ouvrage, c'est-à-dire quatre ans après la parution du livre de Lorber. Voilà de bien singulières "coïncidences" !

 

Le lecteur intéressé par ce qu'écrivit Lorber au sujet de l'humanité qui habita la planète anéantie, et au sujet des raisons de son explosion, pourra en prendre connaissance dans l'ouvrage intitulé "Vision Spirituelle du Cosmos" ["Der Kosmos in geistiger Schau". Ouvrage non traduit en français]. Une image complémentaire de cette description cosmique fut reçue au début de ce siècle par Léopold Engel qui vivait alors à Berlin. A bien des égards, Engel fut un esprit très proche de Lorber. Son livre intitulé "Mallona" - le présent ouvrage - fut écrit d'une façon semblable à celle de Lorber, mais néanmoins quelque peu différente. Dans son avant-propos, l'auteur donne toutes les indications sur la manière dont son livre fut écrit. L. Engel rassembla en un tout chronologiquement ordonné la longue suite de clichés qui se déroulèrent devant l'œil spirituel, comme un film vivant. C'est ainsi que ce livre donne une parfaite image rétrospective d'un événement éloigné dans l'espace, l'image d'une catastrophe cosmique qui se déroula à une époque perdue dans la nuit des temps: l'anéantissement d'une planète par le genre humain qui l'habitait et à qui elle devait servir de séjour jusqu'à ce que les hommes aient parachevé leur évolution spirituelle (comme contrefaçon de celle des «fils de Dieu» sur la Terre). Un des mystères de la création fut ainsi dévoilé aussi bien à Lorber qu'à Engel. Le rôle que devait jouer cette ancienne planète est aujourd'hui dévolu à notre Terre où fut transplantée une partie des esprits humains qui habitèrent la planète explosée. Une fois de plus, l'occasion leur est offerte d'atteindre le but devant lequel échoua jadis l'humanité de Mallona qui était nulle autre que celle de Nod.

 

La planète détruite continue cependant de parler aujourd'hui encore un langage bouleversant, dans le firmament accessible à nos regards - il suffit de vouloir comprendre ce langage ! Ce champ de ruines dans notre voisinage cosmique n'est-il pas un grave avertissement aux habitants de la planète Terre ? C'est pourquoi les clichés spirituels qui vont suivre devraient inciter l'humanité contemporaine à connaître et à respecter l'inébranlable ordre naturel, afin de ne pas sombrer par leur propre faute dans le même désastre que les citoyens du monde de Mallona, qui est nul autre que le monde de Nod, que la tyrannie et l'avidité conduisirent à leur perte avec leur séjour cosmique. Ce livre, "Mallona", doit être considéré comme un grave, et sans doute comme un dernier avertissement à notre humanité parvenue à un tournant cosmique. Sans doute ces lignes n'annoncent-elles pas un anéantissement du monde d'une façon naturelle, à l'encontre de ce que prédisent maints faux prophètes d'aujourd'hui. Cependant, même la plus vive imagination est incapable de se représenter les conséquences que sont capables d'avoir pour l'humanité des catastrophes qui n'auront que des dimensions continentales. Il importe de se préparer intérieurement et matériellement à de tels événements. Car tous les prophètes authentiques, c'est-à-dire ceux qui ont puisé à des sources véritablement spirituelles depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, se sont accordés à prévoir une évolution de la culture humaine jusqu'à un tournant cosmique qui décidera de la pérennité de l'humanité. Incontestablement, l'aspect diabolique de notre époque technocratique a été prévu, époque où l'usage pernicieux de l'énergie nucléaire permet à présent de voir se préciser dans un proche avenir la réalisation de semblables prévisions.

 

Il se trouvera certainement plus d'un lecteur qui branlera la tète devant ce que de telles idées peuvent présenter d'étrange; plus d'un qui cherchera à prouver à l'aide d'objections astronomiques, physiques, archéologiques, et sans doute même théologiques, que le récit de Mallona ou Nod n'est pas digne de foi et qui cherchera même à réfuter l'existence des phénomènes supra-sensoriels. Que chacun prenne à l'égard de ces faits la position que lui permet sa capacité de compréhension.

 

Malgré de gigantesques télescopes, malgré l'analyse spectrale et la photographie céleste, jamais ces instruments matériels n'ont permis de jeter un regard sur l'essence profonde de l'univers cosmique. Et ce ne sera pas davantage possible dans l'avenir parce que ce qu'il y a d'essentiel dans le Macrocosme repose, telle une reproduction, dans l'être intime du Microcosme, c'est-à-dire dans l'esprit humain. "Tout ce qui passe n'est que symbole !" disait Goethe. Et c'est ainsi que le sens profond du drame de la fin d'une planète est, certes, une réalité, mais n'est, simultanément, que le reflet de la Vérité éternelle qui agit derrière elle... Aujourd'hui, l'homme de notre Terre se trouve également sous le signe de l'atome. Il est à nouveau placé à une croisée des chemins où son choix pourrait le conduire - non seulement lui mais son séjour terrestre, notre mère la Terre - à une destinée définitive. Levons donc un regard lucide vers ces insistants signes célestes de notre domaine planétaire, vers ces nuées d'astéroïdes, signes visibles du caractère périssable du monde cosmique, œuvres issues de mains humaines qui furent maudites. Ils constituent un avertissement et une exhortation à nos contemporains responsables de leurs actes.

 

Graves et solennelles, les planètes poursuivent leur course dans l'Harmonie des Sphères. Seul, le plus grand sujet d'étonnement de la création, l'Homme, est capable de le troubler par son prétendue libre arbitre, en y introduisant la dysharmonie. Cependant, la Volonté de Dieu est inscrite dans l'ordre cosmique, et Son Amour répare à nouveau ce que l'homme a dévasté.

 

Mais la planète de Nod et celle de Mars ne sont pas les seuls avec leurs mystères. Sur notre propre Lune des ruines des cités lunaires s’étendent sur plusieurs kilomètres. D’immenses dômes aux fondations massives, des tunnels et autres constructions poussent les scientifiques à réviser leurs opinions sur les origines de la Lune et les paramètres de sa révolution orbitale. Ces structures lunaires, dont certaines sont dans un état de délabrement avancé, possèdent une organisation et une géométrie si complexes qu’elles ne peuvent être assimilées à des formations géologiques naturelles. Il existe par exemple sur le bord supérieur de Rima Hadley, non loin du site d’atterrissage d’Apollo 15, une construction entourée d’une haute muraille en forme de D. Le Centre de Vol Spatial Goddard et l’Institut de Planétologie de Houston, qui étudient ces artéfacts, les ont répertoriés sur 44 régions. De mystérieuses excavations en forme de terrasse ont été observées près du cratère Tiho (sic; Tycho ?). Il est improbable que ces excavations concentriques hexahèdriques, ainsi que l’entrée du tunnel adjacente à la terrasse résultent de processus géologiques naturels. En fait, elles ressembleraient assez à des entrées de galeries de mines. Près de Copernic, un dôme transparent s’élève au bord du cratère, illuminé de l’intérieur par une étrange lueur blanc-bleue. Au nord de la région de l’Usine, on observe un objet tout-à-fait inhabituel, même au regard des critères lunaires: un disque de 50 m de diamètre posé sur une embase carrée entourée de murs. On peut aussi voir sur l’image, près du losange, une ouverture circulaire dans le sol, qui fait penser à l’entrée d’un souterrain. Entre l’Usine et le cratère Copernic, il y a une sorte d’esplanade rectangulaire de 400 m de long sur 300 de large. D’anciennes structures lunaires en partie en ruines intéressent particulièrement les chercheurs. Les photos révèlent des constructions carrées et rectangulaires d’une surprenante régularité géométrique et qui ressemblent à nos propres cités terrestres vues d’une altitude de 5 à 8 km. Un spécialiste du contrôle de mission fit ce commentaire: – Nos gars ont observé sur la Lune des cités en ruines, des pyramides transparentes, des dômes, et Dieu sait quoi d’autre... Devant les images de ces cités et autres objets lunaires étranges, l’opinion des géologues et scientifiques est unanime: ces objets ne peuvent être naturels. «Nous sommes forcés d’admettre, disent-ils, qu’ils sont artificiels, en particulier les dômes et les pyramides». Nous devons nous rendre à cette imprévisible évidence: nous avons là sous les yeux, à notre porte, les manifestations d’une intelligence étrangère. Nous n’y étions pas psychologiquement préparés et, même à présent, peu de gens croient à leur réalité.

 

 

Ruines d'une ancienne civilisation sur notre Lune.

 

Une mission mystérieuse, Apollo 20, aurait décollée de la base militaire de Vandenberg, cote ouest des USA et serait allée sur la Lune le 16 août 1976. Destination Iszak D, au sud-ouest du cratère Delporte, sur la face caché de de la lune. C’est une mission mixte soviétique-américaine. La mission emportait trois astronautes: William Rutledge CDR, des anciens laboratoires Bell, Leona Snyder CSP, des anciens laboratoires Bell,et Alexei Leonov, cosmonaute soviétique, commandant de bord, ancien de la mission "Apollo-Soyouz" un an plus tôt. Rutledge a dit que la mission Apollo 14 est passé au dessus de la région polaire au sud de la Lune, et a fait de nombreuses observations de villes, de gratte-ciels et de vaisseaux abandonnés. La mission Apollo 20 s’est posée près du cratère de Delporte et sa mission était d’explorer le vaisseau mère en forme de cigare qui a été abandonné pour des millénaires. La mission Apollo 20 a survolé un vaisseau d'origine inconnu mesurant 3370m de long et 500m de hauteur posé au fond du cratère.

 

Vaisseau spatial gigantesque découvert sur la Lune avec son équipage à bord.

 

Une fois à l’intérieur, les astronautes ont découvert deux corps extraterrestres. Le mâle était mort mais préservé donc ils ont récupéré la femelle, surnommée Mona Lisa. Elle a un corps humanoïdes, elle possède 6 doigts et a des caractéristiques similaires aux nôtres, et elle n’a pas de narines. Le fait qu'elle a six doigts établit un rapprochement étroit avec les géants du temps du roi David: «Il y eut encore une autre guerre à Gath, où il se trouva un homme d'une taille extraordinaire, qui avait six doigts à chaque main, et six orteils à chaque pied, en tout vingt et quatre, lequel était aussi de la race de Rapha.» (2 Samuel 21:20; voir aussi 1 Chronique 20:6). La race des Rephaïm (Genèse 14:5) était une race de géants qui étaient impliqués dans des guerres dans la terre promise au cours de l’époque d’Abraham. Se pourrait-il que la Moona Lisa était de cette race car tout semble l'indiquer? Si oui, cela voudrait dire que les Rephaïm, du moins certains d'entre eux, les initiés, possédaient la science des descendants de Caïn d'avant le Déluge. Considérant que Nemrod aurait dérobé des documents de cette science qui se trouvaient dans l'arche de Noé et qu'il était retourné sur Mars avec ses élites, cela est fort probable. Cela voudrait dire aussi que la Moona Lisa n'est pas si vieille qu'on voudrait nous le faire croire, chose certaine elle ne peut dater plus que 10 000 ans.

 

Rutledge a décrit qu’elle était dans un état d’animation suspendue, ni morte ni vivante. Elle était attachée au tableau de bord du copilote dans le vaisseau, avec plusieurs tubes insérés dans son corps et elle a été retirée d’une substance similaire à la cire. Elle a été ramenée sur Terre et il soupçonne qu’elle a été ranimée et qu’elle est gardée dans un endroit secret en Afrique jusqu’à ce jour. Le mâle a aussi été ramené sur Terre et une autopsie a été effectuée sur lui. Les astronautes ont récupéré la technologie qu’ils pouvaient et sont rentrés à la maison.

 

La Moona Lisa pilote de l'astronef découvert sur la Lune.

 

On nous dit que cette fameuse mission Apollo XX n’a bien sur officiellement jamais existée et que tout n'est qu'un canular, puisque la dernière à être allée sur la Lune est Apollo XVII, et pourtant… Au court de la mission Apollo XIV et pendant l'exploration de la Lune, le pilote du module de commande resté en orbite est affecté aux expériences suivantes: photographies en haute résolution de futurs sites d'atterrissage, photographie de phénomènes astronomiques…etc. Au court de la mission Apollo XV, l’astronaute Worden résté dans le vaisseau en orbite s’est occupé des observations de la lune. La plupart de ses observations concernaient la face cachée, qui n’avait pas vraiment été observée en détail sois disant. Les clichés panoramiques permettaient une résolution spatiale d’un mètre à la surface. Il y eut 1 529 clichés de ce type, occupant 2 km de film, soit 25 kg. Et alors… ?

 

Et alors, on constate que ces photos et cette mission d’observation en détail de la face cachée de la Lune, est un moment décisif pour la suite, car c’est à ce moment la que la NASA découvre une épave d’un gigantesque vaisseau échoué au bord d’un cratère, sur la face cachée, et elle découvre également un autre vaisseau plus petit et de forme triangulaire, lui aussi échoué et abandonné non loin du premier. Divers clichés de la mission Apollo 15, montrent une forme allongé énorme et dépassant d’un cratère, qui établissent clairement que c’est un vaisseau voir ci-dessous.

 

Base lunaire et Vaisseau-AS15-2.JPG

Grand format ici : http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/images/print/AS15/M/1333.jpg

 

Si l’on reconnaît que ces clichés sont réels, et ils le sont, on ne peut donc nier le fait que la NASA ait envoyé une ou des missions pour explorer ces vaisseaux. En effet on imagine pas une seconde, qu’ayant découvert un tel vaisseau ( 4 kms de long ) la NASA passe tranquillement à autre chose, ou se contente de continuer le programme Apollo sans avoir la curiosité d’y aller jeter un œil. On sait que les Russes étaient eux aussi au courant de cette épave sur la face cachée lunaire, Luna 3 réalise les premières photographies de la face cachée de la Lune en 1959. Et grâce à leur sonde Zond 5 qui fut le premier vaisseau spatial à contourner la Lune et à revenir sur Terre, en septembre 1968. Il y eu en tout 45 sondes spatiales Russes avec pour mission la Lune, et 15 de ces missions ont atteint leurs objectifs. Même si ils étaient en compétition pour la course à la Lune, on peut imaginer que les Russes ont prévenus les Américains, qu’ils avaient eux aussi connaissance de cette gigantesque épave lunaire, et que sous la menace de révélations ou monde, ils ont donc décidé à ce moment la de faire une ou des missions communes secrètes ! Et c’est d’ailleurs ce qui fut fait, avec la mission Apollo 20. Comme toujours c’est à vous de juger de la véracité de cette histoire étrange, nous faisons qu'en rapporter les faits puisqu'ils concordent avec plusieurs éléments bibliques.

 

CHAPITRE 14

L'ARCHE DE NOÉ ET LE DÉLUGE

L'Arche de Noé a toujours été longtemps le sujet de blagues et de railleries de la part de ceux qui rejettent la Bible. Les détracteurs de la Bible nous diront avec assurance: "Tous savent que dans le monde ancien personne ne pouvait faire un navire d'une telle taille. Ce n'est que depuis que l'on a développé la conception de navires en acier, depuis un peu plus de cent ans, que la construction de navires de 130m et plus est devenu possible sur le plan technique". Mais Dieu se moque des détracteurs qui n'ont pas plus d'intelligence qu'une coquerelle. La connaissance du déluge est presque universelle, même si séparément du récit biblique du Livre de Genèse. Mais il semble que si nous devons conclure que le déluge de Genèse a touché toute l’humanité, sinon pas toute la terre, à cause de certaines indications dans le récit de Genèse et parce que dans tous les continents et parmi tous les peuples de la terre, des récits ont été découverts. Tous ces récits racontent un déluge destructif arrivant tôt dans leurs histoires tribales. Dans chaque cas, un ou plusieurs individus ont été sauvés et chargés de la repopulation de la terre. Jusqu'à présent, des anthropologistes ont recueillit entre 250 et 300 histoires de déluge comme celle-la.

 

Chez les Grecs et les Romains, il existe également une tradition d'un Déluge. Dans cette tradition, Noé prend le nom de Deucalion. Comme Noé, Deucalion est un homme juste au milieu d'une génération criminelle. L'œuvre des métamorphoses, rédigé par le poète romain Ovide (Publius Ovidius Naso), décrit les crimes des antédiluviens (mais on ne se prononce pas sur la durée de leur vie), ce qui est suivi du jugement de Zeus. Survient alors le Déluge, qu'Ovide décrit sous ces termes (1 av. J.-C./1806 : 291-329, livre I): «Déjà la terre ne se distinguait plus de l'océan: tout était mer, et la mer n'avait point de rivages. L'un cherche un asile sur un roc escarpé, l'autre se jette dans un esquif, et promène la rame où naguère il avait conduit la charrue: celui-ci navigue sur les moissons, ou sur des toits submergés; celui-là trouve des poissons sur le faîte des ormeaux; un autre jette l'ancre qui s'arrête dans une prairie. Les barques flottent sur les coteaux qui portaient la vigne: le phoque pesant se repose sur les monts où paissait la chèvre légère. Les Néréides s'étonnent de voir, sous les ondes, des bois, des villes et des palais. Les dauphins habitent les forêts, ébranlent le tronc des chênes, et bondissent sur leurs cimes. Le loup, négligeant sa proie, nage au milieu des brebis; le lion farouche et le tigre flottent sur l'onde: la force du sanglier, égale à la foudre, ne lui est d'aucun secours; les jambes agiles du cerf lui deviennent inutiles: l'oiseau errant cherche en vain la terre pour s'y reposer; ses ailes fatiguées ne peuvent plus le soutenir, il tombe dans les flots. L'immense débordement des mers couvrait les plus hautes montagnes: alors, pour la première fois, les vagues amoncelées en battaient le sommet. La plus grande partie du genre humain avait péri dans l'onde, et la faim lente et cruelle dévora ceux que l'onde avait épargnés. (...) Là le mont Parnasse élève ses deux cimes jusqu'aux astres, et les cache dans le sein des nuages. C'est sur son double sommet, seul endroit de la terre respecté par les eaux, que s'arrêta la frêle barque qui portait Deucalion et Pyrrha son épouse. Ils adorèrent d'abord les Nymphes Coryciennes, les autres dieux du Parnasse, et Thémis qui révèle l'avenir, et qui rendait alors des oracles en ces lieux. Nul homme ne fut meilleur que Deucalion; nul plus juste que lui. Aucune femme n'égalait Pyrrha dans son respect pour les dieux. Lorsque le fils de Saturne a vu le monde changé en une vaste mer, et que de tant de milliers d'êtres qui l'habitaient il ne reste plus qu'un homme et qu'une femme, couple innocent et pieux, il sépare les nuages; il ordonne à l'Aquilon de les dissiper; et bientôt il découvre la terre au ciel et le ciel à la terre.».

 

 

L'histoire de l'arche de Noé, d'après les chapitres 6 à 9 du livre de la Genèse, commence lorsque Dieu observe la méchanceté et la perversité des hommes, et décide de faire tomber un déluge sur la Terre pour y détruire toute vie «depuis l'homme, jusqu'aux bestiaux, aux bestioles et aux oiseaux du ciel». Nous vous en présentons ici un cours résumé selon les traductions classiques des textes. Dans ce contexte, la figure de Noé peut être particulièrement inspirante. En son temps, Noé fut témoin d’une crise extrêmement grave. Dieu voulut tirer un trait sur le monde car l’injustice y était généralisée. De ses yeux, Noé a vu disparaître tout ce qu’il y avait de vivant autour de lui. C’est aussi toutes les institutions de son peuple qui ont été englouties par le déluge. Son monde s’effondrait. Ce qu’il avait connu était littéralement englouti dans la mort.

 

Noé, en hébreu ou «Nôach» signifie «repos, tranquillité» est le fils de Lamech (le considérable, l'autorité redoutable) et petit-fils de Methuselah (le prolongement du rejeton, c'est à dire la prolongation de la promesse du Messie). Dans la mythologie hébraïque, il est compté parmi les dix patriarches antédiluviens, dont il clôt la série, quoiqu'il ait vécu encore trois siècles et demi après le Déluge. Lorsque Lamech lui donna le nom de Noé, il dit, en jouant sur ce mot, qui signifie repos: «Celui-ci nous soulagera dans nos labeurs et les travaux de nos mains sur cette terre que Dieu a maudite» (Genèse 5:29). Non qu'il le mérita, mais il reçu la grâce d'être seul, avec sa famille, d'être sauvé du déluge universel. L'Admirable Esprit des vivants lui annonça ce désastre et lui commanda de bâtir une arche (arca), espèce de grand bateau en forme de coffre, qui pût lui servir de retraite pendant l'inondation, et de s'y enfermer avec sa, femme, ses trois fils, Sem, Cham et Japhet, ses trois brus, et plusieurs couples de chaque espèce d'animaux.

 

Au temps de Noé une corruption inouïe régnait sur la terre, comme nous avons vu. La descendance de Caïn, les ébonites ou race noire, et celle de Seth, les ivoiriens ou race blanche, s'étaient rapprochées. Les Fils de Dieu, c'est-à-dire les enfants de Seth, s'étaient unis en mariage aux filles des Caïnites: dès lors les deux cités, celle du diable et celle de Dieu, se trouvèrent confondues, selon la pensée de saint Augustin (De civit. Dei, XV, 20, n.1). Le fruit de ces unions fut une lignée d'hommes violents, impies, livrés aux plus brutales passions, et dont les désordres poussèrent enfin à bout la patience divine. Le texte biblique dit que l'Admirable Esprit des vivants, irrité contre tant de crimes, se repentit d'avoir fait l'homme et se décida à l'exterminer, en le noyant dans un déluge universel (Genèse 6:17), et non seulement l'homme, mais tous les animaux, qui peuplaient la terre et les airs. (Genèse 6:5-7). Cependant, toujours miséricordieux, il ne voulut pas perdre l'humanité sans retour en l'anéantissant tout entière; au milieu de la corruption générale, il avait distingué et choisi un homme, qu'il préserva par sa grâce du déluge de l'iniquité avant de le sauver du déluge des eaux (Bossuet, Disc. sur l'histoire universelle, Paris, 1828). Celui qui devait être ainsi épargné et devenir en conséquence le germe d'un monde nouveau fut Noé «homme juste et parfait», dont la vertu était encore relevée par le contraste des vices de ses contemporains et qui marcha toujours «avec Dieu» (Genèse 6:9). Cette dernière louange n'est donnée par la Bible qu'à un autre saint patriarche, Hénoch (Genèse 5:22). L'Admirable Esprit des vivants fit connaître à Noé son dessein de châtier les coupables et lui ordonna de construire une arche dont il traça Lui-même le plan et indiqua la matière et les dimensions; elle devait être, durant l'inondation, un lieu de refuge et de séjour pour lui, pour sa famille et pour les animaux qui seraient épargnés.

 

Dû à certaines positions insensées par rapport à l'arche, il importe de mentionner qu'elle est une construction littérale gigantesque et non un concept purement spirituel, ni un vaisseau spatial, ni une planète ou lune quelconque. Dieu Lui-même en dressa le plan et le donna à Noé par révélation pour la construction d'un navire terrestre pour sauver certains de la race humaine terrestre, tous les autres sur la terre autant que ceux qui habitèrent dans l'espace planétaire, tous ceux qui avaient le souffle de vie dans la Création périrent, dû à l'étendue universel de la catastrophe occasionnée par la destruction de la planète Nod dont un fragment énorme frappa la terre et détruisit le Continent de Pangée. Faut-il le mentionner que la Création n'implique pas seulement la terre. Depuis il ne reste plus aucunes traces de l'ancienne civilisation de la race adamique initiale, sauf des ruines.

 

Noé devait avoir à ce moment quatre cent quatre-vingts ans, si, comme l'on calculé les commentateurs de la Bible, Dieu lui donna l'ordre de construire l'arche au moment même où, en décrétant le châtiment, il déclarait qu'il accordait aux coupables un répit de cent vingt ans avant l'exécution de la sentence. Or, Noé avait six cents ans «lorsque les eaux du déluge inondèrent la terre» (Genèse 7:6). Entre ces deux dates se place la naissance de ses trois fils Sem, Cham et Japhet; il avait cinq cents ans à la naissance de l'aîné, Sem (Genèse 5:31).

 

Cette communication divine fournit à Noé l'occasion de montrer cette foi louée par l'apôtre Paul (Hébreux 11:7): «Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait point encore, fut rempli de crainte, et construisit une arche, pour le salut de sa famille; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi.». Plein de confiance «dans la révélation divine touchant des choses qu'il ne voyait pas encore», il se mit aussitôt à l'œuvre et commença de construire l'arche. Devenu par la volonté de Dieu «le prédicateur de la justice» (2 Pierre 2:5), il fit connaître aux hommes la sentence portée contre eux; mais ils restèrent «incrédules» à ses paroles, aussi bien qu'insensibles à l'autre sorte de prédication muette qu'il leur adressait en préparant sous leurs yeux l'instrument du salut de sa famille. Ces hommes, esclaves de leurs passions, rendirent «vaine l'attente de la patience divine tout le temps que dura la construction de l'arche» (1 Pierre 3:20); ils continuèrent «à boire, à manger», à se livrer à leurs affaires et à leurs plaisirs (Matthieu 24:38; Luc 17:26), et la foi de Noé, si vive et si constante, ne servit qu'à «condamner un monde» pervers et obstiné dans son incrédulité (Hébreux 11:7). Lorsque le terme fixé fut arrivé, Noé avait achevé son œuvre. Dieu lui ordonna alors d'entrer dans l'arche avec sa femme, ses trois fils et leurs femmes, en tout huit personnes (1 Pierre 3:20), et d'y faire entrer aussi les animaux, conformément aux prescriptions qu'il lui avait déjà données. D'après les v.1 et 4 de Genèse 7, Noé reçut l'ordre d'entrer dans l'arche sept jours avant le déluge, et selon les v.10 et 11, il y entra le jour même ou les cataractes du ciel s'ouvrirent pour inonder la terre. Noé et sa famille entrèrent en effet dans l'Arche une semaine avant le déluge (Genèse 7:1,4), mais non pour s'y enfermer définitivement, ce qu'ils ne firent que sept jours plus tard (Genèse 7:10,13), lorsque le vaisseau eut reçu tous ses habitants. Dans l'intervalle, Noé et les siens durent continuer à s'occuper des derniers préparatifs, compléter peut-être les approvisionnements pour lui et pour les animaux (Genèse 6:21), et recevoir ces animaux à mesure qu'ils arrivaient, les introduire dans l'arche et les installer à la place qui convenait à chacun.

 

Deux questions entre bien d'autres ont exercé ici la sagacité des anciens interprètes. Ils se sont demandé d'abord comment les animaux les plus féroces vinrent à Noé, sans aucun danger pour lui et sans lui causer la moindre crainte. La Bible ne dit rien sur ce point et les commentateurs en ont été réduits à des conjectures. Il en est de même pour l'autre question: Comment tous les animaux, appelés des pays les plus lointains et les plus divers, sont-ils venus seulement selon un nombre déterminé et sont-ils arrivés en même temps et au même endroit? Les uns ont invoqué l'intervention des anges, les autres ont recouru à un instinct analogue à celui qui pousse certaines espèces à émigrer vers d'autres climats. Pourtant la solution est simple, il s'agit de la souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses. L'Esprit de Dieu dirigeait les animaux qu'il a Lui-même créé, et Noé étant plein de l'Esprit de sa Sainte Présence détenait l'autorité sur les animaux et n'avait rien à craindre d'eux. Ils se soumettaient à lui comme ils se soumettent à leur Créateur.

 

Lorsque tous les animaux furent réunis dans l'arche et au moment où les eaux du ciel allaient commencer de tomber pour engloutir le monde condamné par la justice divine, l'Admirable Esprit des vivants donna à Noé une marque de sa bonté. Moïse, l'auteur du texte biblique l'exprime par ces simples paroles: «Et le Seigneur l'enferma par dehors», ou selon l'Hébreu «Il ferma derrière lui, ou pour lui la porte de l'arche», littéralement: «L’ADMIRABLE ferma l'arche sur lui» (Genèse 7:16). Par là, le Seigneur voulait affermir la foi de Noé et lui inspirer une absolue confiance et un entier abandon à Dieu. Enfermé dans ce vaisseau sans voiles, sans gouvernail, sans aucun moyen de se diriger, il ignorait sur quelles terres il aborderait pour y déposer les germes d'un monde nouveau conservé dans l'arche. L'Admirable Esprit des vivants, qui lui avait révélé si longtemps à l'avance l'époque du Déluge, lui en laissait maintenant ignorer la durée. Aussi voyons-nous le patriarche chercher à savoir où en était l'inondations lorsque l'arrêt de l'arche sur les montagnes du pays de l'Ararat, dont les sommets étaient déjà émergés, lui fit comprendre que les eaux avaient dû baisser (Genèse 8:4,5). Il est très important de comprendre qu'à ce point de l'histoire, le soulèvement des montagnes ne s'était pas encore produit, ce qui arriva seulement au temps de Péleg (Genèse 10:25), c'est à dire environs quatre générations après le Déluge. En fait l'expression «hautes montagnes» dans Genèse 7:19 signifie aussi dans l'Hébreu «grande colline», de «gaboahh» ou grand, et de «har» ou colline. Les hautes montagnes de ce temps n'étaient pas celles que nous avons aujourd'hui. Cela nous indique clairement que l'Ararat n'était qu'un mont ou colline de faible hauteur lorsque l'arche s'y arrêta. Autrement Noé n'aurait pu faire descendre les animaux des falaises escarpées de l'Ararat moderne. Un autre point important à remarquer est que les animaux n'auraient pu se répandent partout sur la terre si le Continent de Pangée aurait été divisé pour prendre la forme géographique que nous connaissons de nos jours. Quoique le Continent de Pangée subit des changements drastiques lors de la collision avec un astéroïde qui occasionna le Déluge, les terres étaient encore reliées ensembles pour la grande part, souvent par des passerelles étroites, permanentes ou provisoires, qui permettaient le passage des animaux et des hommes d'une terre à l'autre (voir la carte plus bas). Précisons que le point d'impact de l'astéroïde ne fut pas le Continent de Pangée même, mais son océan. Lorsque celui-ci pénétra notre atmosphère, le voile des cieux ou calotte protectrice qui entourait notre globe et retenait les eaux d'en haut, se déchira, occasionnant des pluies torrentielles, et frappa l'océan de pleine force, provoquant de terribles tremblements de terre en faisant éclater les sources du grand abîme (Genèse 7:11), ce qui produisit un raz de marée gigantesque qui s'abattit sur le Continent de Pangée, lavant tout sur son chemin. La race adamique initiale fut exterminée, mais Dieu, en préservant Noé et sa famille, avait tout prévu d'avance pour la réalisation de ses projets envers ses élus seuls qui formeront en Christ une nouvelle race céleste et éternelle.

 

Carte indiquant les passerelles entre différentes terres après le Déluge.

 

Noé fit sortir par une fenêtre d'abord un corbeau qui ne revint pas, puis une colombe qui, n'ayant pas trouvé d'endroit où se reposer, retourna vers lui. Huit jours après, la colombe, lâchée une seconde fois, rapporta dans son bec un petit rameau d'olivier avec ses feuilles vertes. Noé attendit encore sept jours pour tenter une nouvelle expérience et envoya une troisième fois la colombe, qui ne revint pas. Découvrant alors le toit de l'arche, il put s'assurer par lui-même que les eaux se retirant avaient laissé la terre à sec. Cependant il ne débarqua pas encore; toujours soumis à l'action divine, il attendit que Celui qui l'avait enfermé dans l'arche vint lui ordonner d'en sortir. Quand il reçut cet ordre, une année entière s'était écoulée depuis son embarquement. Il rendit la liberté à tous les animaux, ne retenant auprès de lui que ceux qu'il voulait offrir à Dieu et aussi sans doute ceux qui devaient rester à son service ou lui être de quelque utilité (Genèse 8:6-9). Dès que Noé eut mis les pieds sur la terre purifiée par les eaux du Déluge, sa première pensée fut de reconnaître, par un sacrifice solennel, le souverain domaine du Seigneur qui venait de donner une preuve si éclatante de sa puissance et de sa justice contre les méchants en même temps qu'un témoignage si touchant de bonté et de miséricorde envers son serviteur fidèle. Il érigea donc un autel et y offrit en holocauste des victimes prises dans toutes les espèces d'animaux purs, oiseaux ou quadrupèdes, qui avaient été conservés dans l'arche (Genèse 8:20).

 

C'est la première fois que la Bible fait mention d'un autel. On peut faire la même observation sur la distinction entre les animaux purs et impurs; la façon dont s'exprime l'auteur du texte concerné ici indique bien qu'il s'agit d'une institution connue, et c'est pourquoi il en parle sans aucune explication (Genèse 7:2; 8:20). L'Admirable Esprit des vivants agréa ce sacrifice; sa puissance, qui venait de s'exercer avec une si terrible rigueur sur les pécheurs par le Déluge, se trouva complètement satisfaite par cet hommage du juste Noé. Dieu voulut même mettre à l'avance une barrière à sa colère en se dépouillant, en quelque sorte, pour l'avenir, d'une partie de ses droits contre l'homme coupable: il déclara que désormais, faisant une plus large part à la miséricorde, à cause de la faiblesse naturelle de l'homme, il ne maudirait plus la terre à cause de lui et ne bouleverserait plus, par une pareille catastrophe, le cours régulier des récoltes et des saisons (Genèse 8:21-22). Il daigna sanctionner cette promesse en se liant par un pacte solennel avec Noé et ses fils, ainsi qu'avec les animaux sortis de l'arche et répandus sur la face de la terre. Il décréta qu'il resterait de cette alliance nouvelle un signe perpétuel capable par sa nature et son universalité d'être reconnu de tous: ce fut l'arc-en-ciel. Chaque fois qu'il viendrait étendre sur les nuages du ciel son orbe aux brillantes couleurs, Dieu se souviendrait de son alliance et de ses promesses, c'est-à-dire que les hommes y verraient le symbole et le mémorial de la parole que Dieu leur avait donnée de ne plus les châtier en noyant la terre dans un nouveau Déluge (Genèse 9:8-17). A cette promesse et à ce pacte, dont l'objet, pour ainsi dire tout négatif, était l'exemption d'une peine à encourir, Dieu joignit une bénédiction qui assurait à l'homme des avantages positifs. Cette bénédiction, comme les commentateurs le font observer, sont le renouvellement et la confirmation de celle qui avait été données à Adam, celle du Messie à venir (Genèse 3:15) pour la délivrance de la race humaine en ses élus seuls. La prochaine catastrophe réservée à la race humaine, la destruction finale de la fin des temps et du jugement dernier, ne sera plus par l'eau mais par le feu (2 Pierre 3:3-12).

 

Il est reconnu que Noé est une des principales figures ou représentations de Jésus, un type ou modèle du Sauveur et du salut. Comme lui il a prêché d'abord la repentance ou reconsidération aux hommes; il a construit lui-même l'arche, comme Jésus a fondé son Église, c'est à dire son appel à renaître; il a sauvé ceux qui sont entrés avec lui, tandis que tous les autres périssaient, de même que Jésus propose aux hommes, comme moyen nécessaire de salut, la foi ou assurance certaine en son sacrifice sur la croix pour le rachat et le pardon des péchés de ses élus seuls. Tandis que le reste périront misérablement dans le feu et les supplices d'un enfer éternel.

 

Noé vécut encore trois cent cinquante ans après le Déluge (Genèse 9:28). Dieu lui accorda cette longue vie pour lui donner le temps d'accomplir jusqu'au bout sa mission de sauveur, en la continuant sous une forme nouvelle. Sur la terre dépeuplée par le Déluge, l'humanité renaissante avait en lui son chef et son guide. De même qu'Adam, l'origine du genre humain, en avait été aussi l'instituteur, Noé devait être le père et l'instituteur de l'humanité renouvelée, avec cette différence toutefois qu'Adam avait eu tout à apprendre à ses enfants, tandis que Noé n'avait rien à enseigner aux siens. Sem, Cham et Japhet avaient eu sous leurs yeux, durant le siècle qui précéda le Déluge, le spectacle de la brillante civilisation inaugurée par les fils du matin de la race adamique initiale. La construction seule de l'arche, à laquelle ils avaient dû participer sous la direction de Noé, leur père, suppose des connaissances techniques très variées et complexes. Or, ces connaissances et d'autres qui caractérisent la civilisation antédiluvienne n'avaient pas péri dans le grand cataclysme. Noé et ses fils les avaient reçues comme un héritage à transmettre aux générations futures, sauf à en éliminer les éléments corrompus qu'elles renfermaient. Malheureusement elles furent dérobées par Nemrod, au temps de la Tour de Babel, et réservées à lui et ses élites qui en abusèrent. On nous dit que ces connaissances furent inscrites sur des tables en marbre qui recouvrirent la Pyramide de Chéops, mais elles furent enlevées par des tribus Arabes pour servir à la construction d'habitations exquises et disparurent au cour de l'histoire. Regrettablement ces connaissances furent perdues pour toujours à l'humanité. Il est possible que certaines ont pu échapper au pillage des arabes pour être retranscrites sur des parchemins et se retrouver dans la grande bibliothèque d'Alexandrie en Égypte, mais celle-ci fut complètement détruite par le feu lors de conflits religieux entre chrétiens et païens. Les chrétiens, si vraiment on peut les qualifier comme tel, voulaient brûler tous les livres qui s'y trouvaient, mais les païens s'y opposèrent avec violence et plusieurs périrent. Au final c'est la bibliothèque au complet qui y passa et l'humanité perdit des trésors inestimables et irremplaçables par la folie d'hommes insensés qui veulent tout contrôler et à tout prix.

 

Incendie de la bibliothèque d'Alexandrie

 

«Avec le genre humain, dit Bossuet, Noé conserva les arts, tant ceux qui servaient de fondement à la vie humaine et que les hommes savaient dès leur origine, que ceux qu'ils avaient inventés depuis.» (Discours sur l'histoire universelle, Ire partie, 1re époque, Paris, 1828, t. XIV, p. 9). Mais si Noé n'avait pas à instruire ses fils et ses petits-fils, il devait les diriger dans des voies nouvelles, toutes différentes de celles où l'humanité antédiluvienne s'était égarée. Les hommes, en s'appliquant à la culture des arts et des sciences, n'y avaient cherché qu'un moyen d'accroître leur bien-être et de multiplier leurs jouissances, et ce progrès matériel avait fait progresser en même temps la corruption des mœurs qui avait causé leur perte. La mission de Noé, dont l'objet principal était de sauver des eaux les restes du genre humain, devait donc avoir pour complément de le préserver pour l'avenir du Déluge de corruption où le vieux monde avait sombré. Il ramena ainsi les hommes aux occupations qui furent celles des premiers jours du monde. Ses enfants avaient été témoins des excès et des désordres de la civilisation corruptrice qui venait de disparaître; il leur inculqua les éléments d'une civilisation toute différente en s'adonnant par exemple à l'agriculture et au développement de connaissances pratiques pour la vie en société; et aussi sans doute par ses conseils, il les établit dans un genre de vie plus approprié à leurs vrais besoins et plus capable d'assurer leur bonheur, parce qu'il leur offrait beaucoup moins d'occasions de pécher et leur laissait plus de liberté pour élever leurs pensées vers leur Créateur.

 

Noé paraît avoir voulu s'appliquer à faire progresser l'agriculture en lui ouvrant une voie plus large par la culture de la vigne: «Il planta la vigne» dit Genèse 9:20. Ces paroles n'indiquent nullement que la vigne fût inconnue dans le pays habité par Noé avant le Déluge et qu'elle se soit présentée à sa vue comme un objet tout à fait nouveau. Noé connaissait très bien la culture de la vigne depuis avant le Déluge. La vigne plantée dans une nouvelle terre fraîchement renouvelée a dû donner un vin d'un goût exquis incomparable. Malgré toutes ses bonnes qualités, Noé était un homme porté parfois à abuser des bénédictions du Seigneur, il but du vin en trop grande quantité et s'enivra (Genèse 9:21). Noé étant lui-même un géant, on ne peut s'imaginer la quantité de vin qu'il consomma pour s'enivrer. Toutefois il est évident que Noé se réjouissait avec sa famille d'avoir traversé la pire épreuve de sa vie et rendait grâce au Dieu Vivant pour l'avoir préservé, et il était en plein droit d'agir ainsi.

 

Cet épisode fut l'occasion d'une scène imposante dont le récit termine l'histoire de Noé. Dans son ivresse le vieux patriarche s'était étendu nu sur le sol de sa tente afin de prendre un repos bien mérité. Son fils Cham le vit dans cet état et examina la nudité de son père pour s'en moquer. Il s'empressa ainsi de sortir pour le raconter à ses frères, ce qui était un sérieux manque de respect envers son père. Sem et Japhet se conduisirent dans cette circonstance avec respect vis-à-vis de leur père. Lorsque celui-ci, ayant repris ses sens, apprit ce qui s'était passé, il maudit Cham dans la personne de son fils Chanaan, et il bénit Sem et Japhet, en prononçant de dures paroles, qui sont le testament du patriarche et qui résonnent encore de nos jours: «Maudit soit Chanaan, il sera l'esclave des esclaves de ses frères.» (Genèse 9:25). Et il dit aussi: «Béni soit le Seigneur Dieu de Sem; que Chanaan soit son esclave. Que Dieu élargisse Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem et que Chanaan soit son esclave » (Genèse 9:22-27). Or Cham, étant considéré le père de la race noire après le Déluge, réalisa que sa descendance portera la malédiction de l'esclavage jusqu'à la fin des temps. En fait nous voyons encore cela de nos jours, mais de nombreux nègres cherchent à en défaire le sens dans une tentative futile de limiter la malédiction au temps de la génération de Chanaan. Mais puisque les bénédictions de Sem et Japhet sont pour tous les temps, il est évident que la malédiction de Chanaan l'est aussi. Or nous sommes tous esclaves d'une façon ou d'une autre dans notre société moderne, nous avons aucun choix dans cela. Nous avons simplement à faire de notre mieux pour améliorer notre situation afin de rendre notre vie plus plaisante dans la mesure du possible, sans empiéter sur les droits et privilèges des autres. La seule liberté que nous puissions avoir est d'être esclave de Christ, car en Lui seulement sommes-nous affranchis de la condamnation du péché pour vivre éternellement dans la gloire de sa Sainte Présence.

 

CHAPITRE 15

L'ÉTENDUE DES EAUX DU DÉLUGE

De nos jours il est triste de constater qu'un grand nombre de personnes qui se disent chrétiennes, surtout de parmi les évangéliques, prétendent que le déluge de Noé n'a pas submergé la terre entière, ni toutes les montagnes de l'époque. Ils vont même jusqu'à affirmer que Noé et les animaux ont flotté sur des bas-fonds, mer intérieure temporaire causée par le déluge ne submergeant, d'une manière ou d'une autre, que la région mésopotamienne. Par conséquent, ils doivent aussi affirmer que la totalité de la population humaine sur la terre se limitait à cette région ou bien alors que tous les humains n'ont pas été emportés par le déluge.

 

Paul Seely, théologien prétendument chrétien, s’est focalisé sur les onze premiers chapitres de la Genèse pour nous déclarer l'aberration suivante:  «Des données provenant de différentes disciplines scientifiques nous donnent des indications claires sur le fait que le déluge de Noé n’a pas recouvert tout le globe. Avant d’examiner ces données, il nous faut d’abord estimer une limite inférieure plausible à la date du déluge. Si nous partons du principe que le déluge a été un évènement historique, il doit être possible de le relier aux données empiriques de l’histoire, d’une façon ou d’une autre. Nous pouvons en faire une approximation grossière à partir des généalogies de Genèse 5 et 11. A une extrémité nous avons Adam, dont la culture est néolithique et ne peut donc être daté pas avant 9000 ou 10 000 avant J.C. A l’autre extrémité nous avons Abraham qui peut être daté approximativement en 2000 avant J.C. Dans ces deux généalogies, le déluge est au milieu de ces extrémités, et donc environ en 5500 ou 6000 avant J.C. Une indication encore plus claire de la date nous est fournie par le fait que peu après le déluge, Noé planta une vigne. Ceci implique la croissance d’une vigne domestiquée, qui n’apparaît pas dans le registre archéologique avant 4000 avant J.C.. Le déluge biblique n’est donc probablement pas antérieur à 4000 ou peut-être 5000 avant J.C..

 

La première série de preuves est d’ordre géologique. Les géologues chrétiens ont fourni plusieurs raisons pour lesquelles le déluge n’a pas été mondial. Je n’en mentionnerai qu’une. Depuis 9000 avant J.C. jusqu’à présent, les seules roches de la Mésopotamie du Nord qui ont été façonnées par les rivières ou les océans se trouvent le long des rives des rivières. Ceci nous montre que les seules inondations qui ont affecté le nord de la Mésopotamie ces 11 000 dernières années ont été causées par des débordements de rivières. Le second faisceau de preuves vient du « Greenland Ice sheet Project ice core »: un projet de forage de carottes de glace au Groenland. L’accord entre trois lignes de preuves indépendantes, non basées sur la radioactivité, basées sur l’alternance des saisons dans l’analyse des couches de glace nous montre que la calotte glaciaire a au moins 11 000 ans. Deux de ces lignes de preuves indépendantes nous montrent que cette calotte de glace est âgée d’encore au moins 100 000 ans supplémentaire. Un examen approfondi de cette calotte de glace nous montre qu’elle est constituée d’eau douce de haut en bas. Pas une seule couche de glace constituée d’eau salée ou d’un dépôt quelconque qu’une inondation mondiale n’aurait pas manquée de laisser. Pas une seule couche qui aurait fondu puis aurait gelé à nouveau. Cela signifie qu’aucun océan ne l’a jamais recouverte. Ainsi, l’analyse de cette calotte glaciaire contredit l’hypothèse d’un déluge universel au temps de Noé... les seules traces d’inondations conséquentes dans le Proche Orient à cette période sont sur les bords des rivières.

 

Lorsqu’on examine les sites archéologiques dans cette région datant de 5000 avant J.C. jusqu’à la période d’Abraham, on ne trouve aucune preuve d’un déluge global. En fait, on trouve une succession de couches superposées démontrant l’occupation des lieux, souvent avec les restes de maisons faites en briques de terre retrouvées intactes tout au long de cette période. Quelle que soit la date particulière que l’on adopterait pour le déluge après 5000 avant J.C., il existe des sites nous montrant dans le Proche Orient à cette date où des gens ont vécu sans être dérangés par une quelconque inondation. En d’autres mots, non seulement il n’existe pas de preuves d’une inondation globale au Proche Orient, mais nous avons la preuve archéologique qu’aucun déluge n’a recouvert toute cette région entre 5000 avant J.C. jusqu’à l’époque d’Abraham.

 

En fait, nous disposons de séquences culturelles ininterrompues s’étalant entre 9500 jusque 3000 avant J.C. et jusqu’au temps des patriarches et même après. Les données empiriques de la géologie, de la glaciologie et de l’archéologie, interprétées par la quasi-totalité des scientifiques qualifiés dans ces domaines nous attestent clairement qu’aucune inondation n’a recouvert le globe ou même tout le Proche Orient depuis 11 000 ans. Il y a tant de ressemblance entre le récit biblique du déluge et le récit mésopotamien que des théologiens « conservateurs » comme Alexandre Heidel, Merril Unger, Donald Wiseman, John Walton et d’autres en ont conclu que le récit du déluge remonte à une tradition commune à propos du même déluge. Ceci signifie que si nous pouvons localiser le déluge mentionné dans les récits mésopotamiens, nous aurons localisé le déluge biblique. En travaillant à partir d’inscriptions et de la liste des rois sumériens, on peut dater sommairement le Noé sumérien: Ziusudra, qui vivait dans la ville de Shuruppak en environ 2850 avant J.C. Ceci est en accord avec la seule inondation mésopotamienne qui a laissé des traces en trois endroits simultanément (Shuruppak, Uruk et Kish). Un nombre conséquent de spécialistes du Proche Orient Ancien en ont donc conclu que ce déluge est probablement celui dont il est question à la fois dans les récits biblique et mésopotamiens. L’historien Jack Finegan écrit: Puisque dans la tradition sumérienne, Shuruppak était la seule ville dominante et que Kish a été la première après, il est probable que l’inondation attestée à Suruppak entre le Jemdet Nasr et les premières périodes dynastiques (et à Uruk et à Kish au même moment) est le déluge historique dont on s’est souvenu si longtemps après. Il est daté environ en 2900 avant J.C..

 

Il est donc plausible que le déluge mésopotamien en 2900 avant J.C. soit la base historique du récit biblique. La théorie d’un déluge mésopotamien est la seule qui puisse expliquer pourquoi aucune autre histoire de déluge n’est aussi proche que le récit biblique que les récits mésopotamiens. C’est aussi la seule théorie du déluge qui s’accorde avec la description biblique des sources de l’eau du déluge comme étant des sources d’eau douce. Il y a donc une base objective pour un déluge biblique réel. Pourquoi ai-je qualifié mon article de « tout juste » local ? La réponse est qu’aucun déluge réel, ni le déluge de 2900 avant J.C., ni celui de la mer Noire, ni la fonte de calottes glaciaires en divers endroits ne correspondent étroitement à la description biblique du déluge. Les théories d’un déluge local ne correspondent pas au récit biblique sur des aspects secondaires, tels que la durée d’une année et la destruction de tous les oiseaux (même localement). Plus important, aucune théorie locale du déluge n’est en accord avec le récit biblique sur des points critiques: l’échouage de l’arche sur les montagnes de l’Ararat, un déluge qui couvre tout le Proche Orient (Genèse 9:19, « toute la terre »=Genèse 10), l’établissement de Noé en tant que nouvel Adam, c’est-à-dire, un nouveau commencement de la race humaine, et le démantèlement de l’univers par une dé-création des jours deux et trois de Genèse 1.7 .

 

Nous pouvons dire que le récit biblique pourrait très bien être basé sur un déluge mésopotamien bien réel et donc ne peut être qualifié de mythe. En même temps, il est évident à partir de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’archéologie que les quatre points importants de la description biblique, qui dépasse bel et bien le cadre d’un déluge local, ne peuvent pas être considérés comme étant de l’histoire réelle et factuelle. Ainsi, le récit biblique pourrait être qualifié de légende (ou mieux, de légende parabolique, comme je le décrirai dans mon troisième article).

 

L’un des aspects qui manque bien souvent dans la discussion à propos du caractère local ou global du déluge est le fait que dans le processus d’inspiration de Genèse 1-11, le Saint Esprit s’est « accommodé » ou adapté aux connaissances limitées des Israélites. Nous voyons ceci dans la définition de « la terre entière ». Genèse 9:19: « C’est à partir de ces trois fils de Noé que toute la terre fut repeuplée. » nous conduit à la définition de l’auteur de « la terre entière. ». C’est l’espace occupé par les descendants des trois fils de Noé. Dans le contexte, cette zone est décrite dans Genèse 10. La « terre entière » selon l’auteur (final) de Genèse 6-10 est donc le grand Proche Orient.

 

Cette définition de la « terre entière » dans son contexte exclut les idées habituelles d’un déluge local limité ainsi que l’idée que le déluge décrit dans la Bible aurait couvert le globe entier. Le récit biblique n’est pas écrit dans la perspective de la connaissance divine de la géographie, mais est « accommodé » à la connaissance limitée des Israélites, dans laquelle la « terre entière » s’étend et est limitée au grand Proche Orient. De plus, les sources d’eau du déluge dans l’Écriture dépendent d’un océan au-dessus du ciel et en dessous de la terre. Ce récit est donc divinement « accommodé » à la vision de l’univers des anciens Israélites. Puisqu’il s’agit de la « science » du Proche orient ancien, qui depuis a été déclassée, la description biblique n’est pas entièrement factuelle... Nous sommes donc arrivés à la conclusion que le récit du déluge de Noé s’étendait au-delà de la réalité et que l’on pouvait ainsi le faire entrer dans la catégorie de « légende ».

 

Il est évident que ce sale torchon scientifique méprisable de la part de réprouvés et apostats ne détient aucune crédibilité pour les chrétiens authentiques. Il est une attaque directe à l'Inspiration et la Suffisance des Saintes-Écritures, et un blasphème hautain contre la Souveraineté de Dieu et contre la vérité révélée, de même qu'un blasphème contre le Saint-Esprit qu'ils traînent dans la boue de leurs turpitudes. Dieu serait un menteur qui délire dans le vice de ses prétentions, et Moïse qui en a rédigé la révélation serait un incompétent malhonnête et ignoble à faire vomir, et le Déluge ne serait qu'une simple douche dans laquelle ils tentent de laver la saleté répugnante de leur conscience dépravée. Mais «Loin de là! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur...» (Romains 3:4).

 

Il y a amplement d'évidences que le Déluge était universel, et que ses eaux couvraient le monde entier. Un déluge local implique non seulement que Noé aurait été assez idiot pour construire un énorme navire alors qu’il aurait très bien pu aller ailleurs dans un autres pays et que les animaux seraient de toute façon partis, mais aussi que Jésus et Pierre ont été assez bêtes pour croire à ce conte considéré comme étant insensé par la communauté mondiale de scientifiques apostats et réprouvés. Le récit d’un déluge lointain dans lequel un homme, sa famille et de nombreux animaux ont été sauvés dans un grand navire fait partie du folklore de 138 cultures distinctes d’un bout à l’autre de la terre. Quel rapport peut-il y avoir entre un événement de la Bible survenu il y a si longtemps (à savoir un déluge ayant inondé notre planète) il y a de cela plusieurs millénaires, et les jours actuels ? Nous avons de cet événement deux enseignements bien utiles à tirer. Tout d'abord, le fait que le monde de ce temps-là ait été détruit par un déluge universel, à cause de la méchanceté et de la violence des hommes, nous fait réfléchir sérieusement sur le danger qui plane maintenant au-dessus du monde actuel. Deuxièmement, s'il nous est possible d'être pleinement assurés qu'un événement de la Bible aussi extraordinaire que le déluge est vrai, ceci va nous pousser à prendre très au sérieux les mises en garde du Nouveau Testament, et à croire enfin que la Bible est vraie et que rien de ce qui y est écrit ne l'a été à la légère. En nous laissant instruire par cet exemple du passé, essayons de voir dans quelle mesure tout ce que la Bible nous raconte de cet événement, est réellement arrivé.

 

S'agit-il là de faits authentiques ? Des preuves solides nous permettent d'en être convaincus. Le déluge en effet, a laissé, en plus des preuves d'un changement de climat, les traces d'une brusque dévastation sur toute la surface du globe. Voici ce qu'à dit un scientifique, Monsieur Hapgoog: "L'une des grandes destructions de vie se produisit à la fin de la dernière période glaciaire. D'après la datation des carottes prélevées au fond de la mer de Ross, la dernière période glaciaire ne commença qu'il y a 6000 ans. Des bouleversements gigantesques ont enfoui des fossiles bien au-dessous de matériaux terrestres énormément plus vieux qu'eux. Il y a des signes indiquant que de grandes étendues de la Terre furent inondées en quelques temps." (Revue Newsweek, 23 décembre 1963). Le caractère instantané de cette catastrophe universelle, nous est révélé par l'état des restes des animaux retrouvés dans la région arctique, où des millions de bêtes ont été, à une époque géologique assez récente, tuées subitement et instantanément congelées dans la boue et la glace du sous-sol arctique. On dirait que des troupes d'animaux qui paissaient ou chassaient ont été subitement soulevées par un énorme raz-de-marée et déposées sur des bandes de terre le long du nord du Canada, de l'Alaska et de la Sibérie. Elles sont toujours là par millions, sous forme de tas d'ossements de chair et de fourrure. Souvent il s'agit d'espèces qui normalement ne vivaient pas ensemble. La façon dont ils ont été ensevelis, laisse supposer qu'ils sont tous morts en même temps, et qu'ensuite ils ont été transportés pêle-mêle par des forces très grandes.

 

Le docteur Frank Hibbon, professeur d'archéologie au Nouveau-Mexique, a visité cette région au cours d'une expédition ayant pour but l'étude des mammouths de l'Alaska. Il a observé à propos de la confusion des restes gelés de chevaux, de bisons, de tigres dents-de-sabre, de lions, de cerfs, d'ours et de mammouths: "Nous trouvons aussi parmi la boue d'Alaska, des preuves de bouleversements atmosphériques d'une violence extraordinaire ! Les mammouths et les bisons étaient également déchiquetés et tordus, comme par une main cosmique, sous l'effet d'une colère céleste. On dirait que, sous l'effet de quelque catastrophe, tout l'univers animal et végétal de l'Alaska a été soudainement congelé sur place, dans toutes les attitudes de la mort. Des pattes, des corps, des têtes, des fragments, ont été trouvés entassés ou dispersés, des animaux déchiquetés ont été projetés à travers la campagne, bien qu'ils eussent peut-être pesés plusieurs tonnes." . Dans son ouvrage "LA TERRE CETTE INCONNUE", François Derrey, fait état du même phénomène et ajoute: "Les fosses de l'Alaska ne constituent pas un cas isolé. On a retrouvé de par le monde les traces de nombreux tas de cadavres de ce genre, où s'entassent les restes broyés de milliers d'animaux." Dans l'océan Arctique, au large de la Sibérie, il y a des îles dont l'une, Liedkoff, semble être entièrement composée de défenses et d'ossements de grands mammifères. Elle est entourée de corniches sous-marines formées elles aussi d'ossements. Dans les grottes et sur les collines d'Europe Centrale, des ossuaires de différentes espèces d'animaux (Rhinocéros, chevaux, lions, cerfs, horoxs, loups) tous massés ensemble, sont une preuve des plus convaincantes de la soudaineté du Déluge.

 

Manuel Vélikovsky, nous décrit dans l'un de ses ouvrages ("MONDES EN COLLISION"), les effets de cette catastrophe dans le monde entier: "En de nombreux points de la terre, sur tous les continents, on a trouvé entremêlés les ossements d'animaux marins, d'animaux polaires et d'animaux tropicaux... . Sur les hautes montagnes et dans les mers profondes, nous trouvons d'innombrables signes d'un grand bouleversement ancien.". Le caractère universel d'un désastre préhistorique et la disparition apparemment inexplicable d'espèces entières, a été commentée par Charles Darwin, à la suite des recherches zoologiques qu'il a effectué pour "L'ORIGINE DES ESPECES". Il écrivait: "L'esprit, ne peut s'empêcher de croire à quelque grande catastrophe. Mais pour détruire ainsi des animaux grands et petits, en Patagonie du Sud, au Brésil, sur la Cordillère du Pérou, en Amérique du Nord jusqu'au détroit de Béring, il a fallu que toute la base du globe terrestre soit secouée.". Ces indices sont exactement ceux qu'on s'attendrait à trouver, après la chute d'une immense voûte de vapeur d'eau. Les régions polaires furent brusquement plongées dans un état de gel intense les animaux qui se trouvaient dans cette région ou tout près périrent gelés sur place. Ceux qui se trouvaient ailleurs furent ensevelis en très grand nombre, sous des amas de terre et des débris. Ces faits ne peuvent s'expliquer ni par une mort naturelle, ni par noyade normale, ni par la mort à la suite d'une maladie. Ils ne deviennent compréhensibles que dans la perspective d'un déluge universel, accompagné d'un changement de climat quasi instantané.

 

S'il y a eu un déluge universel, on peut s'attendre à ce que le souvenir d'une telle catastrophe se soit longtemps conservé parmi les hommes. Les histoires ayant trait au Déluge qui nous sont parvenues de l'antiquité, prouvent que dans toutes les parties du monde la race humaine s'est souvenue d'une époque de grande inondation et destruction. Dans presque toutes les traditions, Dieu ou une divinité particulière, voulait détruire la race humaine toute entière à l'exception de quelques individus et tout recommencer. Les péchés varient très peu d'une légende à l'autre. Les raisons données sont généralement que l'homme était devenu trop orgueilleux et n'obéissaient plus à la volonté divine, trop corrompus et trop violents, et que, selon les termes de la Bible, "son cœur ne formait que des mauvais desseins à longueur de journée". Le récit biblique du Déluge est confirmé par les histoires de déluges des chinois, des grecs, des britanniques et des mexicains. Le récit appelé "l'épopée de Gilgamech" relatant un déluge très semblable à celui de la Genèse, raconte comment le héros du déluge, Upnapishtin (Noé), échappa à la destruction totale de l'humanité. On a trouvé aussi une autre histoire de Déluge écrite en sumérien, langue qui est antérieure à la fois à l'assyrien et au babylonien. Sir James Frazer, anthropologue renommé, a recueilli des traditions sur le déluge dans les endroits les plus reculés et les plus variés, tels que les Iles-sous-le-Vent, le Bingual, la Chine et la Malésie. En 1872, un archéologue amateur du nom de Georges Smith, réussit à reconstituer des tablettes brisées que l'on avait retrouvé dans le sol à l'emplacement de l'ancienne Ninive (lieu où Noé supposément construisit l'arche). Ces tablettes remontant à plusieurs milliers d'années, racontaient l'histoire du déluge et confirmaient le récit de l'Ancien Testament jusqu'au plus petit détail. Ces tablettes ont dû être écrites alors qu'on se souvenait encore de façon très nette du déluge. Plusieurs peuples dans le monde entier possèdent des traditions d'un grand déluge, auquel seuls quelques élus survécurent.

 

 

Pourquoi presque toutes les races ont-elles dans leur folklore, cette histoire d'un grand déluge ? Pourquoi des peuples vivant loin de la mer dans une région sèche et montagneuse comme le Mexique ou l'Asie Centrale, possèdent-ils la légende d'un déluge ? Le caractère universel de l'histoire du déluge, est un des meilleurs arguments en faveur de son authenticité." (1953, pages 239 à 253). Il ne s’agissait pas d’une crue soudaine ni d’une grosse averse locale. En effet, le mot grec utilisé dans la Bible pour parler du déluge est kataklusmos, cataclysme. Une inondation locale survient et disparaît en quelques jours; le déluge dura plus d’un an, la majeure partie de ce temps ayant été nécessaire à la baisse de l’eau. Il serait insensé de croire que Noé passa peut-être 50 ou 60 ans à construire un énorme bateau d’environ 40 000 m3 pour que sa famille et quelques animaux survivent à une simple inondation locale. Si seule une région relativement petite était concernée, pourquoi fallut-il faire entrer dans l’arche des spécimens de “toute créature vivante de toute sorte de chair” afin de “conserver en vie une descendance à la surface de toute la terre” ? (Genèse 6 verset 19 et 7 verset 3.) Ce fut bel et bien un déluge universel, tel qu’il n’en était jamais survenu avant et qu’il n’en est pas survenu depuis. “Les eaux submergèrent la terre à ce point que toutes les grandes montagnes qui étaient sous tous les cieux furent recouvertes. De quinze coudées [env. 6,50 m] au-dessus les eaux les submergèrent et les montagnes furent recouvertes.” (Genèse 7 verset 19 et 20).

 

La tradition du déluge est si ancienne, si universelle, elle a été consacrée par des autorités si respectables, qu’il paraît difficile de n’y voir qu’une invention de la crédulité naïve des premiers âges. Sans doute des circonstances fabuleuses entourent la plupart des récits où elle est consignée, mais sous cette enveloppe mythique il est impossible qu’il ne se cache pas un fait réel et positif, qui a laissé sa trace dans le souvenir des hommes et s’y est gravé en caractères ineffaçables. Non-seulement la Genèse, les mythologies de l’Inde, de la Chaldée, de la Perse, de la Grèce, les annales de la Chine, les poèmes de l’Edda, les traditions des populations d’origine celtique, font mention d’un déluge, mais on a rencontré chez la plupart des tribus du Nouveau-Monde et chez presque tous les insulaires de la Polynésie le souvenir d’un cataclysme qui aurait anéanti le genre humain, à l’exception d’un petit nombre d’individus. On a voulu, il est vrai, expliquer par autant d’inondations partielles, par des débordements de fleuves et de lacs, des ras de marée de dates diverses, ces antiques traditions. La multiplicité de ces récits, et surtout la ressemblance qu’offrent entre eux les mythes qui s’y rattachent, prouvent cependant qu’il s’agit ici d’une seule et même catastrophe. Le caractère local qu’a revêtu chaque légende ne saurait être opposé à l’unité du déluge, puisque toute tradition mythique, une fois importée dans un pays auquel elle était étrangère, y prend nécessairement ce caractère. C’est ce qu’a mis hors de doute l’étude comparée des religions anciennes. Chaque peuple rapporte à sa patrie des faits dont il ignore le théâtre, et circonscrit dans les lieux qu’il habite l’expression poétique de phénomènes communs à toute la terre. Il est vrai que, sauf le passage de Platon sur l’Atlantide, tenu par quelques érudits pour d’origine égyptienne, on ne trouve pas en Égypte d’allusion directe à la tradition d’un cataclysme: les textes hiéroglyphiques sont muets à cet égard; mais si la notion du déluge était simplement née du souvenir d’inondations périodiques dues à des débordements de fleuve, quelle contrée devrait en garder plus le souvenir que le pays où le Nil déborde annuellement, et règle par la crue de ses eaux le cours de la vie agricole et civile ?

 

Le texte biblique de la Genèse présente des absolus incontournables quant au déluge de Noé. Il affirme que la terre entière fut affectée par ses eaux, que tous les animaux et tous les humains subirent les conséquences de ce jugement divin. À la lumière de ce que révèle le texte principal des Écritures sur la question, est-il possible d’imaginer un autre scénario que celui-là? Dieu aurait-il pu décrire les détails d’une manière plus convaincante pour nous permettre de saisir que ce déluge était mondial et total? Comment aurait-il pu le dire plus directement et spécifiquement dans le langage usuel de l’homme, comme le mentionne cet auteur: Comment des mots auraient-ils pu expliquer plus clairement la nature mondiale du déluge? La nature totalement inclusive du déluge est répétée à maintes reprises. (Dr. John Morris, The Young Earth , 2009, p.125) Le verdict semble bien simple: le déluge de Noé fut universel! C’est la conclusion qui découle du langage normal du texte de la Genèse. En décrivant les preuves pour un déluge mondial, cet auteur affirme qu’un des aspects de cette conclusion est le fait que: Le langage du récit exprime à maintes reprises l’idée de la totalité . (Dr. John H. Walton, Charts of the Old Testament, 1994 , p.100, soulignement ajouté, c.-à-d. la totalité de l’impact des eaux du déluge sur toutes choses ) Un déluge local aurait-il pu produire de tels résultats complets et totaux? Le message n’est-il pas assez clair pour convaincre l’enfant de Dieu? Le déluge mondial n’est-il pas la seule conclusion valable en face des données bibliques? Quelques autres versets du livre de la Genèse ajoutent au verdict déjà proposé par les chapitres 7 et 8: «J'établis mon alliance avec vous: aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre ... et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants , de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.» (Genèse 9:11,15 voir 10:1,32) Le Dr. Thiessen, un imminent théologien, affirme que cette conclusion est la seule digne du texte inspiré de Dieu: De plus, la Bible enseigne un déluge universel... (Henry Clarence Thiessen, Ph.D., Lectures in Systematic Theology , 1979, p.117, soulignement ajouté). Effectivement, le sens normal du texte de la Genèse ne s’harmonise nullement avec l’idée d’un déluge local. Même si le concept d’un tel jugement universel n’est pas agréable aux oreilles de l’homme naturel, il est préférable pour le chrétien et pour le disciple de Christ d’accepter le message simple et clair de la Bible quant à l’ampleur du déluge de Noé: Le fait que le déluge fut universel, autant que l’homme est concerné, est présenté comme étant totalement incontournable par les Écritures. (Francis A. Schaeffer, Genesis in Space and Time , 1975, pp.133, 134).

 

Un déluge universel est la signification la plus claire du texte et il doit avoir la priorité. (Dr. John H. Walton, Charts of the Old Testament, 1994, p.100) Le Dr. John Morris confirme que la conclusion légitime et logique venant des faits bibliques est que ce déluge fut effectivement mondial: La Bible enseigne que le Déluge fut un évènement mondial qui détruisit le monde d’avant le Déluge avec tous ses habitants terrestres qui n’étaient pas présents dans l’arche de Noé. (Dr. John Morris, The Young Earth , 2009, p.125). En conséquence, le sens normal du texte biblique pointe vers un déluge mondial plutôt qu’un déluge local. Si le déluge de Noé était local, alors pourquoi était-il nécessaire pour lui et sa famille de construire une arche de délivrance ? Pourquoi Dieu ne lui a-t-il pas dit de tout simplement quitter la région pour un moment, alors que Dieu détruirait la populace locale? De même, pourquoi construire une telle embarcation si Dieu pouvait simplement déménager les animaux locaux (non toutes les espèces de la terre) dans une autre région? Les exigences pour Noé dans la construction de cette immense barge pour ‘conserver leur race en vie sur la face de toute la terre’ (Genèse 7:3) n’étaient pas nécessaires, il nous semble, si cela impliquait seulement un déluge local. (Dr. Henry Morris, Scientific Creationism , 1990, p.253). Après tout, le texte biblique affirme que dans sa souveraineté Dieu lui-même amena les animaux à Noé, démontrant qu’il aurait facilement été en mesure de les déplacer dans une autre région du globe, si le déluge était simplement local.

 

Encore une fois, le Dr. Walton démontre que la conclusion tirée du texte biblique ne serait certainement pas celle d’un déluge local: La dimension de l’arche démontre que ce ne fut nullement un déluge local. Si le déluge fut seulement local, pourquoi est-ce que l’arche fut-il alors nécessaire? (Dr. John H. Walton, Charts of the Old Testament, 1994, p.100). Non seulement est-ce que Noé et sa famille et les animaux de la terre auraient pu échapper aux eaux du déluge, mais de même les impies de la terre auraient pu être avisés et par conséquent éviter la destruction du déluge. Pourtant, les Écritures enseignent que le déluge avait comme objectif principal la destruction certaine et totale des méchants de cette époque: «L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l'Éternel dit: J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel; car je me repens de les avoir faits.» (Genèse 6:5-7). Il est en effet évident qu’un déluge local aurait été problématique pour accomplir cet objectif divin de détruire tous les impies de la terre. Un objectif mondial aurait nécessité un jugement mondial: L’objectif du déluge fut la punition du péché sur la terre entière. Un déluge local ne serait pas efficace puisqu’il permettrait la possibilité que certains soient en mesure de s’échapper. (Op. cit., p.100; op. cit. signifie: «le texte précédent déjà consulté»). Une autre difficulté se manifeste si le déluge n’était pas universel, et je ne peux voir comment une personne pourrait échapper à cette conclusion. Si le déluge s’était produit dans un endroit restreint, beaucoup d’animaux auraient péri, mais non tous les hommes. Il n’y a aucune manière de tous les éliminer à moins qu’ils soient retenus dans un canyon scellé. (Francis A. Schaeffer, Genesis in Space and Time , 1975, p.134). Il était en somme nécessaire que le déluge couvre la totalité de la planète pour s’assurer que seule l’arche de Noé puisse permettre la délivrance de l’homme. L’arche devint le seul moyen de salut pour l’humanité. Ces divers arguments bibliques confirment effectivement que le texte de la Genèse souligne le fait que le déluge de l’époque de Noé fut un déluge mondial qui affecta toute la superficie terrestre. Voilà donc comment il doit être présenté dans les enseignements de l’église de Jésus-Christ.

 

Pour l’enfant de Dieu, la question du déluge de Noé n’est pas simplement une question académique. En fait, c’est une question très importante concernant la validité du témoignage biblique quant à l’expérience de l’homme sur cette terre. Le sujet du déluge de Noé est présenté comme une doctrine principale dans l’histoire biblique. Il faut alors que le croyant analyse tout ce que le texte biblique révèle concernant le contexte spirituel de cet évènement catastrophique de son passé. Le déluge universel est un rejet de la révélation biblique par le non sauvé. Les Écritures nous révèlent que ses enseignements ne sont pas bien reçus en général par celui qui ne connaît pas personnellement le Dieu de la Bible. Le Seigneur Jésus a affirmé cette vérité spirituelle lorsqu’il a dit au peuple Juif: «vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu» (Jean 8:47). Il est bien sûr clair que la relation avec Dieu déteint sur l’acceptation du message du Fils de Dieu. Ce n’est pas seulement envers les paroles du Christ que l’homme perdu se rebelle. En fait, la Bible affirme que toutes questions spirituelles qui s’élèvent contre les désirs de la chair sont rejetées par celui-ci. L’apôtre Paul l’exprime de cette façon: «l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.» (1 Corinthiens 2:14). L’apôtre Jean démontre que l’attitude envers les Écritures distingue le croyant de son homologue du monde: «Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.» (1 Jean 4:4-6).

 

La question très spirituelle du jugement de Dieu sur un monde d’impie n’échappe nullement au rejet de l’homme naturel qui se détourne du seul vrai Dieu. Le rejet de l’enseignement sur le déluge de Noé. Dans la deuxième épître de Pierre, nous avons déjà fait remarquer l’attitude négative de l’être humain envers la réalité du déluge de Noé. Pierre affirme d’ailleurs les paroles suivantes: «sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises... Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.» (2 Pierre 3:3-7). La prophétie biblique déclare donc que les impies des derniers temps vont ignorer volontairement les grandes vérités de l’histoire biblique, incluant celle de la création de l’univers et celle du jugement de l’homme par un déluge universel. Par ces paroles, Pierre décrit la cause spirituelle de ce rejet, qui, surtout grâce à l’influence de Lyell et de Darwin, se manifeste dans les milieux académiques. L’apostasie de l’être humain dans ces temps modernes reflète adéquatement cette attitude envers la révélation de Dieu: Il y a un peu plus d’un siècle, Charles Lyell commença à insister sur l’uniformité au lieu de la catastrophe. Le concept de la catastrophe en général fut rejeté, en particulier en géologie. Et avec ceci le récit de la création et du déluge fut rejeté. (Francis A. Schaeffer, Genesis in Space and Time , 1975, p.138). M. Lyell influença effectivement plusieurs scientifiques de son époque à mettre de côté ce qu’il considérait des traditions erronées et trompeuses venant des Saintes Écritures. Il déclara que les géologues qui continuaient à accepter cette perspective de l’histoire naturelle de la planète terre étaient: «aveuglés par l’autorité.» (Charles Lyell, Principles of Geology , p.302).

 

Lyell fut de même convaincu qu’il était nécessaire de rejeter le concept biblique du déluge dans l’interprétation des couches géologiques: Il raisonna philosophiquement contre... ceux qui regardaient l’état désordonné de la croûte terrestre comme démontrant des signes de la colère de Dieu contre le péché de l’homme. (Charles Lyell, Principles of Geology , p.41). Il crut qu’une nouvelle interprétation de l’histoire naturelle pourvoirait le fondement d’une nouvelle religion qu’il offrirait alors à une génération libérée des traditions du passé: Finalement, la vision évolutive nous permet de discerner, même d’une manière imparfaite, la nouvelle religion que nous savons devoir paraître pour servir le bien des temps à venir. (Sir Julian Huxley, au Centenaire de Darwin en 1959). Oui, l’être humain rejette la vérité biblique concernant le déluge de Noé! Il refuse de croire dans un jugement divin qui frappa le monde d’alors! Il préfère se détourner de Dieu et de sa révélation pour inventer une autre perspective historique du passé. Il choisit de continuer dans sa folie, plutôt que d’admettre sa condition spirituelle pitoyable. L’homme naturel désire une telle perspective de la vie, et il veut un contexte social qui lui permettra de poursuive sa passion. Dans la deuxième épître à Timothée, l’apôtre Paul décrit l’homme des derniers temps. Il dit à son sujet: «Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables» (4:3,4). Il n’est surement pas étonnant que ce rejet de l’histoire biblique est devenu la norme du monde occidental depuis la popularisation de la théorie de l’évolution! C’est la réalité spirituelle de ce monde perdu! Le jeune Charles Darwin fut une des victimes de cette nouvelle philosophie de l’histoire. Il affirma lui-même la grande influence que M. Lyell eut sur sa perspective: Il admit toutefois que le Principes de Géologie de Lyell avait eu un tel impact sur lui que durant le voyage sur le Beagle il ne pouvait s’empêcher de regarder les phénomènes géologiques avec les yeux de Lyell. (John Hedley Brooke, Science and Religion , 1998, p.258).

 

Sans Dieu, sans sa loi et sans les restrictions morales venant de sa Parole, les moqueurs allaient effectivement pouvoir marcher «selon leurs convoitises impies» (Jude 18). Il est bien clair pour le croyant qu’il y a une connexion spirituelle dans l’interprétation de l’histoire naturelle de la terre, puisqu’elle implique le témoignage universel du jugement divin. En parlant du texte principal dans la Genèse, cet auteur affirma: Ainsi, dans le restant du chapitre sept, la destruction se produisit. Le jugement de Dieu se manifesta contre le péché, puisque Dieu est saint, et qu’il y a des absolus moraux, et nous vivons dans un univers moral. Si Dieu ne déteste pas et ne juge pas le péché, alors il n’est pas un Dieu saint, il n’y a pas d’absolu moral, et nous ne vivons pas dans un univers moral. Mais toute la Bible résonne avec cet accent: Dieu hait le péché, et Dieu va juger le péché. (Francis A. Schaeffer, Genesis in Space and Time , 1975, pp.139, 140).

 

L’ampleur du déluge de Noé devrait être claire dans l’esprit des enfants de Dieu. L’interprétation biblique qui honore la révélation du seul vrai Dieu démontre l’universalité de ce jugement. Le compromis avec les tendances modernes n’est nullement une option pour le vrai disciple de Christ! Celui-ci devrait plaire à son Dieu plutôt qu’à l’homme faillible. L’apôtre Paul résume cet esprit de disciple lorsqu’il affirme aux Galates: «Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.» (Galates 1:10). Que ce soit le choix du chrétien à la lumière des données bibliques! Qu’il se tienne debout pour la vérité dans une génération qui rejette la saine doctrine et qui tourne son oreille vers les fables (2 Timothée 4:3). Que le croyant rappelle fidèlement à l’homme naturel que Dieu est juste! Il punit les injustices de l’être humain, tel que le démontre ce déluge mondial. Que l’enfant de Dieu souligne surtout le fait que ce même Dieu désire démontrer sa miséricorde à l’homme perdu. Comme lors de cette catastrophe d’alors, à l’occasion de laquelle Dieu offrit une arche de délivrance à ceux qui le voulaient, de même il offre le pardon en Jésus-Christ à ceux qui ont été choisis en Lui depuis avant la fondation du monde.

 

La Bible affirme explicitement que le déluge du temps de Noé fut universel et que tous les oiseaux, tous les animaux terrestres et tous les humains furent tués, sauf ceux qui se trouvaient dans l'arche. Comment la Bible pourrait-elle être plus claire sur la nature globale du déluge? Ou alors s'il s'agissait d'un déluge local, comment la Bible pourrait-elle induire autant en erreur à propos de son envergure? Voici les évidences incontournables sur un déluge global:

  1. Toutes les montagnes ont été submergées. Le sommet de toutes les hautes montagnes sous le ciel entier, à cette période, fut recouvert d'au moins six mètres d'eau (Genèse 7:19-20). Il serait absurde de penser qu'un déluge submergeant les plus hautes montagnes de ce temps n'aurait pas affecté le reste de la terre. D'autant plus que les eaux sont demeurées à ce niveau impressionnant durant cinq mois! (Genèse 7:18-24; 8:1-5). Lorsqu'on comprend que la terre à cette période était d'un seul Continent gigantesque, et que les montagnes de ce temps n'étaient pas soulevées comme elles le sont de nos jours, il est plus facile de réaliser la portée du déluge dans un sens global.

  2. L'arche était gigantesque. L'arche était indispensable pour empêcher l'extinction des humains et des animaux. Si le déluge avait été seulement local, Dieu aurait pu tout simplement les envoyer dans une partie du monde plus sécuritaire. Dieu avertit Noé du déluge 120 ans avant le fait. Dans l'intervalle, Noé et sa famille auraient certainement eu tout le temps de s'éloigner à une grande distance. Et si le déluge avait été local, la taille de l'arche était inutilement démesurée. Jusqu'à la construction des premiers navires en acier des temps modernes, l'arche était le plus grand bateau jamais construit, suffisamment grand pour loger un couple de chaque espèce vivant sur la terre.

  3. Les humains ont peuplé la terre entière. Après plus de 1 600 ans, la population de la planète était certainement élevée (des millions ou des milliards d'habitants). La Bible affirme que a) les hommes s'étaient multipliés à la surface du sol (Genèse 6:1); b) la terre était corrompue et pleine de violence (Genèse 6:11-12). Selon les Écritures, il est évident que le peuplement de la terre ne se cantonnait pas uniquement à la région mésopotamienne - région trop restreinte pour une si forte population, d'autant plus si l'on considère qu'une société violente tend naturellement à se disperser.

  4. Tous les humains ont été détruits. La Bible enseigne clairement que toute chair expira… tous les êtres humains (Genèse 7:21). Genèse 9:1 confirme que seule la famille de Noé fut sauvée et que toute personne vivant aujourd'hui est un descendant de cette famille.

  5. Tout ce qui avait souffle de vie sur la terre fut tué. La totalité des oiseaux et des animaux terrestres périrent à l'exception de ceux qui étaient dans l'arche (Genèse 7:21) - “tout ce qui est sur la terre” (Genèse 6:17) - "tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre" (Genèse 9:16). Si seuls les animaux d'une région géographique spécifique avaient été détruits, il aurait été inutile que Dieu mette à l'abri dans l'arche des couples de chaque espèce pour empêcher leur extinction: leurs semblables se trouvant dans les régions non affectées auraient assuré leur pérennité. Si d'un autre côté, il y avait eu sur le territoire d'un déluge local des espèces uniques, alors il aurait été plus logique pour Dieu d'envoyer des représentants de celles-ci hors de la région sinistrée plutôt que dans l'arche comme Il l'a fait. La Bible affirme clairement que tous les animaux terrestres périrent durant le déluge, sauf ceux qui ont été préservés avec Noé dans l'arche - et qui sont les descendants de tous les animaux vivant à notre époque.

  6. Un “cataclysme” et non une simple inondation. Tant l'hébreu (de l'Ancien Testament) que le grec (du Nouveau Testament) utilisent pour décrire le déluge de Noé des mots différents de ceux utilisés ordinairement pour décrire une inondation. Ce choix de mots montre le caractère unique de cet événement [“mabbool” en hébreu et “kataklusmos” en grec (cataclysme)].

  7. L'arc-en-ciel, promesse de Dieu. Dieu a promis de ne plus jamais déclencher un déluge universel (Genèse 8:21, 9:8-17). Et l'arc-en-ciel est le symbole qu'Il a choisi pour attester cette promesse à toute la terre. L'arc-en-ciel est un signe pour chaque créature vivante, animale ou humaine. Si cette promesse n'avait pas été faite à l'ensemble des créatures de la terre, alors Dieu aurait brisé sa promesse. En effet, à plusieurs reprises depuis Noé, des inondations locales ont emporté des centaines et même des milliers d'humains et d'animaux.

  8. Pourquoi rester dans l'arche une année?! Noé n'est pas resté dans l'arche seulement 40 jours mais bien un peu plus d'une année (Genèse 8:14). S'il s'agissait d'un déluge local, séjourner 53 semaines dans l'arche alors que la terre ferme est à l'horizon, aurait été absurdement long. D'autre part, alors que les eaux du déluge diminuaient depuis 4 mois, la colombe ne pouvait toujours pas trouver un lieu propice où se poser (Genèse 8:9). Un déluge local ne l'aurait pas empêchée de voler jusqu'à la terre ferme. Mais si le déluge recouvrait le globe tout entier, alors ces circonstances deviennent cohérentes.

  9. Toute la planète a été dévastée. "Alors Dieu dit à Noé: j'ai décidé de mettre fin à tous les êtres vivants; car la terre est pleine de violence à cause d'eux; je vais donc les détruire avec la terre." (Genèse 6 :13). Dans les seuls chapitres six à neuf de la Genèse, la portée universelle du déluge est mentionnée plus de 30 fois! Dans Ésaïe 54:9, Dieu déclare:  "J'avais juré que les eaux de Noé ne se répandraient plus sur la terre". Dans sa deuxième épître, Pierre adresse un avertissement clair et universel, rappelant que Dieu a créé la terre puis l'a submergée par l'eau et la détruira à nouveau un jour par le feu (2 Pierre 3:5-7). Pierre ne voulait certainement pas dire que seule une région de la terre serait brûlée localement. Comme le déluge fut universel, le jugement final le sera aussi.

Les passages bibliques sur le Déluge montrent clairement qu’il a été universel. Genèse 7.11 dit: «toutes les sources du grand abîme jaillirent et les écluses du ciel s’ouvrirent». Genèse 1.6-7 et 2.6 montrent que l’environnement d’avant le Déluge était très différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. À partir de ces versets et d’autres descriptions bibliques, il est raisonnable de penser que la terre était à l’époque entièrement couverte d’une sorte de voûte d’eau, peut-être sous forme de vapeur ou d’anneaux semblables aux anneaux de glace de Saturne. L’eau de cette voûte, ajoutée à une importante couche d’eau souterraine, aurait été suffisante pour recouvrir toute la terre (Genèse 2.6).

 

Le passage le plus clair au sujet de l’étendue de l’inondation est Genèse 7.18-23: «L’eau monta et grossit beaucoup sur la terre, et l’arche flotta à la surface de l’eau. L’eau augmenta de plus en plus et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel tout entier furent recouvertes. L’eau monta de 7 mètres et demi au-dessus des montagnes, si bien qu’elles furent recouvertes. Tout ce qui vivait sur la terre expira, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui pullulait sur la terre et tous les hommes. Tout ce qui avait un souffle de vie dans ses narines et qui se trouvait sur la terre ferme mourut. Dieu fit disparaître tous les êtres qui étaient à la surface du sol, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux: ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé et ceux qui étaient avec lui dans l’arche.».

 

Dans ce passage, non seulement le mot « tout » est employé de manière répétée, mais découvre que « toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel tout entier furent recouvertes », que « l’eau monta de 7 mètres et demi au-dessus des montagnes, qui furent couvertes » et que « Dieu fit disparaître tous les êtres qui étaient à la surface du sol, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux ». Il s’agit d’une description claire d’un déluge universel qui a recouvert toute la terre. De plus, si le Déluge n’était que local, pourquoi Dieu aurait-il ordonné à Noé de construire une arche plutôt que de tout simplement lui dire de se déplacer et de pousser les animaux à migrer également ? Pourquoi lui demander de construire une arche assez grande pour contenir toutes les espèces existantes d’animaux terrestres ? Si le Déluge n’avait pas été universel, il n’y aurait pas eu besoin d’une arche.

 

L'apôtre Pierre décrit également un Déluge universel en 2 Pierre 3.6-7: «Ils oublient volontairement que le monde d’alors a disparu de la même manière, submergé par l’eau. Or, par la parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies.». Dans ces versets, Pierre compare le jugement « universel » à venir au Déluge de Noé et déclare que le monde d’alors a été submergé par l’eau. Beaucoup d’autres auteurs bibliques croyaient aussi en l’historicité du Déluge universel (Ésaïe 54.9, 1 Pierre 3.20, 2 Pierre 2.5, Hébreux 11.7). Enfin, le Seigneur Jésus-Christ lui-même croyait en un Déluge universel et l’a pris comme image de la destruction future du monde à son apparition finale en ce monde (Matthieu 24.37-39, Luc 17.26,27).

 

Il y a de nombreuses preuves extrabibliques d’une catastrophe universelle semblable au Déluge. On trouve de vastes champs de fossiles sur tous les continents et d’immenses dépôts de charbon impliquant la transformation rapide de grandes quantités de végétation. On trouve même des fossiles marins sur le sommet de montagnes tout autour du monde. Des cultures du monde entier ont leur forme de légende du Déluge. Tous ces faits, et bien d’autres encore, sont des preuves qu’il y a bien eu un Déluge universel.

 

CHAPITRE 16

NEMROD ET LA TOUR DE BABEL

Pour demeurer dans le contexte historique du sujet, il faut se référer à ce qui est nommé «La Table des Nations» dans Genèse 10:1-32. Nous trouvons qu'il est écrit, dans une traduction qui reflète plus précisément le Texte Massorétique Hébreu: «Et Cush (Chaos, Cheops) engendra Nimrod (le Rebelle), qui commença à être le grand Souverain de la terre. Il fut un puissant agresseur contre L’ADMIRABLE. C'est pour cela qu'on dit: Comme Nimrod, puissant agresseur contre L’ADMIRABLE. Et le commencement de son royaume fut Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de la régénération (Shinear). De cet empire-là il sortit en puissance, et il bâtit Ninive, Rehoboth-Ir, Calach, Et Résen, entre Ninive et Calach; c'est la grande ville.» (Genèse 10:8-12; Bible de Machaira 2016). L'appellation ici de Nemrod par Nimrod est sans importance. En français le terme «Nemrod» est utilisé, tandis qu'en anglais c'est «Nimrod», ce dernier étant plus précis, tout comme Christien est plus précis que Chrétien. Nemrod était un géant de race noir, fort, féroce, et cruel, d'une grande intelligence supérieure au peuple commun de cette époque. Nemrod était donc un Cushite car fils de Cush, fils de Cham, fils de Noé, et donc porteur de la malédiction de l'esclavagisme. Nemrod cherchait de grandes choses pour lui-même, surtout d'enlever le fardeau de la malédiction qu'il portait. Tout comme Caïn, le carbonisé original, qui fut le premier constructeur de ville des temps primitifs, Nemrod pareillement, a été le premier constructeur de ville après le déluge, à plus grande échelle et plusieurs fois. La puissance directe était son objectif, et Dieu le laissa réussir, au moins en apparence, afin d'accomplir ses buts.

 

Nemrod le géant de race noire, souverain de l'empire du Soleil, le père des dieux et du Culte de l'Intelligence.

 

Nimrud ou Nemrod (en hébreu נִמְרו du verbe maradh, qui dérive du verbe Mered, signifie "se rebeller". Nemrod était le roi de la rébellion contre Dieu, le chef de l'apostasie mondiale à ce temps. Sous la direction de Nemrod et ses élites, les peuples avaient oubliés complètement l’autorité de Noé qui vivait encore à cette période, c’est ce qui ressort à l’évidence du récit biblique. La position du patriarche cédait le pas aux pensées et à la volonté des hommes rebelles. Nemrod, étant le dieu soleil, souverain de l'empire du Soleil, était un grand et puissant constructeur de monuments qui représentaient la diffusion des rayons du soleil à travers les nuages, formant un  triangle de lumière. S'inspirant de la géométrie de cette beauté naturelle, Nemrod inventa une forme de construction qui y correspondait, à savoir «la pyramide». Par après le modèle fut adopté partout à travers l'Empire du Soleil, de l'Égypte au Mexique, de l'Orient à l'Occident, en mémoire et à l'honneur de Nemrod. La réussite et célébrité de Nemrod a donné l’exemple, et a suscité des ambitions similaires partout ailleurs. La tour ou ziggourat du temple de Marduk qui se trouvait à Babylone et qui est généralement considérée comme étant la tour de Babel, ne l'est pas en réalité, elle était seulement une construction qui s'inspirait de l'original pour honorer Nemrod. En fait, selon Alexandre Hislop dans son œuvre remarquable «Les deux babylones», Marduk était simplement un autre nom d'entre plusieurs sous lequel Nemrod était connu à cette époque.

 

 

Selon la Bible, Nemrod fut le fondateur et le roi du premier empire venu à l'existence après le déluge. Il se distingua en qualité de puissant chasseur "devant" L'Éternel, ce qui contient une nuance péjorative, car l'expression veut dire aussi, selon l'original «puissant agresseur», c'est à dire «celui qui commet une agression, en attaquant le premier et sans qu'il y soit provoqué». En effet, le mot hébreu «liphné» ou «à la face de», signifie aussi «contre» ou «en opposition avec». Dans «les Antiquités juives» de l'historien Flavius Josèphe, il est mentionné dans le contexte du chapitre 10 de la Genèse que «Nimrud était un puissant chasseur qui provoquait Dieu». Josèphe écrivit: «[Nimrud] peu à peu transforme l'état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c'était qu'ils s'en remissent toujours à sa propre puissance. Il promet de les défendre contre une seconde punition de Dieu qui veut inonder la terre: il construira une tour assez haute pour que les eaux ne puissent s'élever jusqu'à elle et il vengera même la mort de leurs pères. Le peuple était tout disposé à suivre les avis de [Nemrod], considérant l'obéissance à Dieu comme une servitude; ils se mirent à édifier la tour [...]; elle s'éleva plus vite qu'on eût supposé.» — Antiquités judaïques, I, 114, 115 (IV, 2, 3). Aussi, la lecture qu’en fait Herrade dans son codex, l’Hortus Deliciarum, mentionne que «Soixante-douze géants ayant entrepris de construire une tour contre Dieu...».

 

A remarquer dans le contexte des chapitres 10 et 11 de la Genèse, que Babylone n'est aucunement mentionnée, il s'agit plutôt de Babel comme nom d'un empire et non d'une cité en Mésopotamie construite sur le bord de l'Euphrate: «C'est pourquoi son nom fut appelé Babel...» (Genèse 11:9) et non «Babylone». Vrai qu'il y a une similarité avec Babel et Babylone ce qui a porté grandement à «la confusion», mais l'Hébreu donne deux noms différents ici «Babel» et «balal» que les traducteurs ont confondus en une même signification. Or «Babel» est un mot Sumérien composé de «Bab-ilim» et qui signifie littéralement «la porte des dieux», tandis que le mot «porte» désigne (la nourriture» ou plus précisément «le délice», ce qui veut dire que l'empire du Soleil était «le délice des dieux». La Bible nous dit que «le commencement du royaume de Nemrod fut Babel» (Genèse 10:10), c'est à dire qu'il fut «le délice des dieux», des initiés au Culte de l'Intelligence. Tandis que «balal» signifie «mélanger, confondre, se faner, flétrir, être arrosé», nous indiquant que le mot «Babylone» se rapporte au temps que l'empire du Soleil fut «confondue», qu'elle fut corrompue et perdit sa vitalité et son éclat. Quoique ces deux noms sont souvent utilisés dans les Saintes-Écritures pour signifier une seule et même chose, il y a clairement une distinction ici. Babel vient clairement avant Babylone et se rapporte à la gloire première de cet empire avant son abaissement totale dans la dépravation. En d'autres mots, la ville de Babylone située dans le territoire ou pays de Chaldée, était une ville de dépravés moralement et intellectuellement. Il est reconnu que Nemrod était célèbre bien avant qu'il fonda Babel (Genèse 10:8,9). Il détenait une grande réputation comme agresseur contre les voies de Dieu et de son peuple. Or le mot «réputation» vient de «Sem» qui détient la signification de «monument», ce qui nous indique que la construction de la tour de Babel était déjà terminée avant même qu'il fonda Babel, le délice des dieux. Il n'y a aucun doute qu'une telle entreprise, qui fut un affront à Dieu, fut un des facteurs principaux qui lui donna la renommée qu'il avait.

 

Aussi les termes Babel et Babylone sont utilisés souvent dans un sens figuratif dans certains contextes. Jérusalem est elle-même appelé spirituellement l'Égypte dans Apocalypse 11:8 et la grande prostituée est appelé Babylone dans un même sens dans Apocalypse 17:5, on pourrai aussi très bien appelé Babel et Babylone dans un même sens. En fait, dans l'antiquité, l'Égypte était reconnue dans un sens figuratif comme étant Babylone, mère de la confusion. Signalons que le mot «confusion» signifie «un état de chaos» dans les pensées, et même «un état de panique». La «tour de Babel» est donc «la tour de la confusion» ou plus précisément «la tour du chaos», indiquant «la panique» dans le peuple à cette période de l'histoire. Or ce qui est intéressant est qu'en Chaldéen le nom de Cush, père de Nemrod, prophète et interprète des dieux comme étant leur messager, signifie lui-même «chaos» et traduit en égyptien ce même nom devient «Chéops». Nous avons donc l'indication que la tour de Babel est nulle autre que la pyramide de Chéops en Égypte. Mais il y a plus, le livre d'Alexandre Hislop «Les deux babylones» nous fait remarquer que l'oncle de Nemrod ou «Mitsraïm», frère de Cush (Genèse 10:6), un autre géant de race noire, était le fondateur officiel de l'Égypte, et que son nom signifie littéralement «constructeur de digues». Par un système ingénieux de construction de digues, Mitsraïm, avec l'aide de Nemrod et de plusieurs autres géants, a dérouté les eaux du Nil pour les faire passer dans les montagnes afin d'assécher les terres de l'Égypte, qui a ce temps n'était qu'un vaste marais. La raison de cela, nous y reviendrons plus tard, est que la mer Méditerranée n'existait pas encore, le rocher du Gibraltar n'avait pas encore été brisé ou sectionné par la massue d'Hercule afin d'y laisser pénétrer les eaux de l'Atlantique. Il y avait même encore à ce temps un pont de terre entre l'Afrique et les Amériques, nous indiquant que ces deux continents étaient beaucoup plus approchés à ce temps qu'ils le sont de nos jours. D'ailleurs le Popol Vuh ou Bible des Mayas indique que ce peuple vint d'Égypte et se rendit dans les terres du Mexique à pied, démontrant que les Amériques étaient encore reliés à l'Afrique d'une certaine façon avant la catastrophe qui transforma toute la géographie de la Terre. Une fois les terres sèches, Mitsraïm construisit ainsi la première ville après le Déluge, Memphis, dans les terres fertiles de l'Égypte qui devint comme «le jardin de Dieu» (Genèse 13:10). En fait, à cette période, le Sahara fleurissait étant entrecoupé de fleuves et de rivières et où poussaient des plantes et des fruits exotiques de toutes sortes, et où aussi il y avait plusieurs peuples et plusieurs villes, avant la catastrophe qui en fit un désert. Un de ces fleuves, le Triton, débouchait sur les côtes de la Lybie, se déversant dans un grand lac dans lequel se trouvait une île majestueuse qui était la demeure d'une race de géants et que l'histoire nomme «l'Atlantide».

 

Deux autres choses méritent d'être mentionnées. Nous voyons dans Genèse 11:1,2 qu'il est dit: «Or toute la terre avait le même langage et les mêmes expressions. Mais il arriva qu'étant partis du côté de l'Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear, et ils y demeurèrent.». Premièrement nous voyons que les hommes de ce temps avaient tous «un même langage, tous les mêmes expressions». Plusieurs recherches ont été faites sur ce sujet, mais aucune n'a donnée des résultats concluants. Toutefois il y a une forme d'expression que les experts en linguistique semble avoir négligés. Il s'agit de la la pictographie, nommée aussi hiéroglyphes  ou système de communication graphique utilisant des dessins figuratifs qui était commune à ce temps chez les Égyptiens, les Sumériens, les Mayas, les Aztèques, et plusieurs autres. La pictographie semble avoir été le langage universel à ce temps qui graduellement fut transformée en langue écrite comme voie de communication principale. Deuxièmement le déplacement des hommes «partis du côté de l'Orient» se rapporte à la famille de Noé qui s'était multipliée et qui parti de la région du Mont Ararat pour aller s'établir dans le pays ou terre de Shinear. Le consensus général est que «le pays ou terre de Shinear» est le territoire de Babylone et de la Chaldée. Or il n'est pas impossible que certains de la famille de Noé s'établirent en cette région, c'est en fait très logique, mais il y a plus ici à la définition de «Shinear» qui nous indique autrement. Encore une fois référons-nous au livre «Les deux babylones» qui nous dit que «Shinear» signifie «terre régénérée des eaux». Or le territoire de Babylone et de la Chaldée ne rejoint pas cette définition, à moins de la prendre dans un sens global que la terre en entier fut régénérée par les eaux du Déluge. Dans un tel cas la notion n'aurait aucun sens car le texte de la Bible indique clairement un endroit en particulier. Nous en revenons donc à ce que nous avons dit plus haut, Mitsraïm est celui qui a régénéré les terres de l'Égypte, de ce fait il existait en Égypte un culte solaire de la régénération qui avait été formé à partir de ce concept. La régénération à une nouvelle vie faisait partie des enseignements des temples dédiés au dieu Soleil, par ce rituel Nemrod fut lui-même déifié après sa mort violente, sa femme Sémiramis prétendant qu'il s'était incarné en son fils. L'histoire d'Isis et d'Osiris est exactement ce récit en forme figurative, dans laquelle nous voyons que Seth, le fils de Noé, fit décapiter Nemrod en douze parties après qu'il fut jugé par 72 juges fidèles aux lois de Noé. Il n'y a aucun doute que l'Égypte est le berceau du monde.

 

Nous avons mentionné aussi que «la tour de Babel» se rapporte à un «état de panique» parmi les peuples. De quoi s'agit-il exactement et qu'est-ce qui aurait pu causer la panique? Deux choses doivent être considérées: 1- La Bible dit que «Dieu descendit pour voir la ville et la tour qu'avaient bâties les fils des hommes» (Genèse 11:5) avec des conséquences désastreuses; et 2- qu'au temps de Péleg «la terre fut partagée» (Genèse 10:25), c'est à dire «fragmenter» selon le sens de l'original. Nous avons déjà mentionné le fait qu'à cette période la planète Mars, qui fut projetée hors de son orbite par l'explosion de la planète Nod, se rapprocha dangereusement de la Terre, ce qui occasionna le déchirement de l'écorce terrestre, le soulèvement des montagnes, et la division ou séparation des continents qui prirent la position qu'ils ont de nos jours. Il est fort possible et même probable que ce rapprochement fut accompagné de météorites qui frappèrent la Terre en différents endroits. Ce fut à ce point que le rocher de Gibraltar fut séparé pour laisser entrer les eaux de l'Atlantique dans le basin de la Méditerranée, détruisant tout sur son chemin et formant la mer que nous connaissons aujourd'hui. En même temps, un volcan qui se trouvait entre la Crète et Santorin sur l'île d'Atlantide, éclata avec une violence inouïe. Des peuples nombreux furent complètement exterminés et leurs civilisations disparurent à jamais. L'histoire d'Hercule qui frappa le rocher de Gibraltar avec sa massue est simplement un style imagé qui explique la catastrophe apocalyptique qui se produisit au temps de Péleg. La justice de Dieu s'abattit sur l'empire de Nemrod qui avait pour nom aussi Atlas et dont la puissance était centrées dans la ville de Poséidon sur l'île d'Atlantide qui se trouvait en face de la Lybie. On comprend donc pourquoi la panique s'empara des peuples à cette époque, car les bouleversement ce sont fit ressentir jusqu'aux Amériques et sur la terre entière. Cette séparation des terres ou continents se rapporte aussi directement à la «confusion des langues», comme on voit dans une traduction basée strictement sur les originaux: «Allons, descendons, et débordons leur rive, en sorte qu'ils ne comprennent plus le langage l'un de l'autre. Et L’ADMIRABLE fracassa en fragments toute la face du Continent, et ils cessèrent d'étendre leur empire.» (Genèse 11:7,8; Bible de Machaira 2016).

 

Le récit de Genèse 10 nous permet de situer les noms des peuples primitifs et leurs localisations approximatives. Groupes ethniques issus de générations: Les Sémites, de Sem, race brune, peuple élu (descendance du messie apportant le salut). Les Indo-Européens, de Japhet, race blanche, accueillis au sein de la promesse du salut. Cham, race noire, serviteurs, du mot «esclaves», sous domination de ses frères Sem et Japhet. La descendance de Cham est celle qui est reconnue depuis ce temps pour son attitude de rébellion et d'orgueil démesuré, refusant évidemment d'être sous la domination de ses frères comme Dieu l'avait ordonné pour le bien-être de son existence. Ainsi dit la Parole de Dieu: «L'orgueil va devant l'écrasement; et la fierté d'esprit devant la ruine. Mieux vaut être humilié d'esprit avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux.» (Proverbes 16:18,19; Bible Martin).

 

 

 

Il est dit dans «Les Oracles de la Cybèle de Cume» que la tour de Babel fut construite dans le but spécifique de retourner parmi les étoiles. Ceci s’accorde parfaitement avec la description que nous avons de Lucifer (Ésaïe 14:12-14) et que nous savons se rapporte directement à Nemrod lors de la construction de la tour de Babel: «Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer (Astre brillant), fils de l'Aurore? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations? Tu disais en ton cœur: Je monterai aux cieux, j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la montagne de l'assemblée, aux régions lointaines de l'Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut.» Ces passages s’appliquent a la royauté des souverains de Babylone (v.4-11), et non a la chute d'anges mythiques enseignée par la théologie traditionnelle. Le terme de «Lucifer», c'est à dire «celui qui brille de lumière», s’applique a Nemrod et celui de «Aurore» s’applique a sa femme Sémiramis qui fut déifiée comme déesse de l’Aurore ou Astarté, la reine du ciel. Nemrod, ayant marié sa mère, fut nommé ainsi «le fils de l’Aurore» et fut déifié sous le nom de Baal, le dieu Soleil, le Brillant, l'Intelligent. Mythologiquement, Aurore est Vénus la déesse de l'amour qui annonçait la venue de son fils, la lumière brillante qui s'élève pour poindre le jour, c'est à dire «le dieu Soleil» qui chasse les ténèbres de l'ignorance pour éclairer les consciences éveillées. En d'autres mots, il s'agit ici du Culte de l'Intelligence des initiés aux puissances de l'esprit, le serpent brillant dans la conscience de l'homme qui allume le feu de la connaissance dans le raisonnement charnel de son âme.

 

Nemrod, dans le but de retourner vers l’ancienne habitation de Caïn, lieu de son exil (Genèse 4:14-16), s’était accaparé des archives de Noé dans lesquels étaient mentionné la connaissance des anciens carbonisés ou fils du serpent, les puissants constructeurs qui avaient apostasié et qui furent chassés de la terre. Ceux qu'on peux appelé aussi «les fils des cieux» et non «les fils de Dieu», qui après devinrent connus comme les Nephilims, les disgraciés, avaient établit des colonies sur différentes planètes à l’intérieur de notre système planétaire. Ces colonies furent détruites lors de l’explosion de la planète Astra ou Nod qui se trouvait entre Mars et Jupiter. Nous savons que l’ancienne divinité Babylonienne de « Marduk » fut associé à la planète Mars. Or Marduk fut l’origine et l’apothéose de Nemrod. Il est remarquable qu’une syllabe avec la valeur consonante de «M*R» est retrouvé partout relié à la planète Mars, le dieu de Mars, et est associé à l’emblème du Dragon. La source de tous ces mots se trouve dans la racine sémitique «marah» (M*R), qui en Hébreu signifie «amer, être cruel ou violent, ainsi que désobéissance». De cette racine est dérivé «marad» (M*R*D) ou rébellion, qui est l’original de Nemrod (en Babylonien Nin-Mir-Rud), ou (N*M*R*D), de même que Marduk et Merodach (M*M*R*D). Marduk fut l’origine des noms et des caractères du dieu Mercure (M*R*K*R) et du dieu Mars (M*R*TS). Il existe ainsi la distincte possibilité que Nemrod et ses élites possédèrent une science, encore inconnue de nos jours, qui leur donna la capacité de voyager vers Mars. Les ruines qui se trouvent sur Mars dans la région de Cydonia ou Cité des Anges, ainsi que dans la Cité des Étoiles et dans le Cratère Hale, ont des ressemblances formidables avec l’ancienne civilisation du temps de Nemrod. Nous voyons ceci dans le nom de CAIRO en Égypte où se trouvent les pyramides, car CAIRO signifie littéralement MARS.

 

Il advient de ces choses la possibilité que Nemrod, qui s'était emparé de l'ancienne science des carbonisés la réservait à son groupe d'élites pour dominer sur le monde, soit retourné sur la Lune et sur Mars (de là le pourquoi de la construction de la Tour de Babel). Il y a la forte possibilité que la descendance de ce groupe d'élite s'y trouverait encore de nos jours, revenant à leur base secrète sur terre de temps en temps; ce qui expliquerait pourquoi tant de gens ont vu des O.V.N.I. de tous genres à travers l'histoire. Quoique nous sommes dans le domaine de la spéculation sur ces choses, on ne peut en négliger la possibilité, car plusieurs indices en donnent l'impression. Les ruines d'anciennes civilisations, semblables à celle des égyptiens et des babyloniens, sur notre Lune, sur Mars et sur d'autres planètes indiquent clairement la présence d'intelligence qui s'y trouvait à un certain moment donné, et possiblement encore.

 

Nous savons maintenant que Nemrod avait accès à certaines informations sur les anciennes civilisations d'avant le Déluge; et qu'il les utilisa pour s'élever en pouvoir. Selon Arthur C. Custance (The Seed of the Woman): "Il n'existe plus aucune raison de douter que des registres furent disponibles sous une forme ou une autre dans les temps d'avant le Déluge. Ces registres auraient été préservé, comme le suggère Wiseman, et transmis de Seth jusqu'à Noé comme patrimoine. Cet héritage aurait été transmis par après de Sem à Abraham, et finalement à Moise qui les aurait édités". Il faut ajouter que l'édition de ces registres par Moise fut accompagnée d'une révélation et d'une inspiration divine. Nous ne pouvons toutefois pas dire la même chose du livre d'Énoch et du livre de Yaschar, quoiqu'ils contiennent des informations vitales sur cette période; puisqu'ils ne furent pas préservé dans les Saintes-Écritures.

 

Un personnage curieux apparait sur les pages de l'histoire de cette période, à savoir Melchisédech. Robert Young (Young's Analytical Concordance) nous dit que Job fut un descendant d'Aram, fils de Sem, fils de Noé, qui habitait le pays de Uz ou Uts au nord de l'Arabie; et qu'il fut probablement contemporain avec Abraham. Un livre énigmatique qui s'intitule "Le livre de Yaschar" (Jos.10:13; 2 Sam. 1:18) ou "Livre de la Génération d'Adam" (Dictionnaire des Apocryphes, 1858, par: M. L'Abbé Migne), nous informe sur ceci en disant: "Les enfants d'Aram, fils de Sem, fils de Noé, allèrent et se bâtirent une ville à laquelle ils donnèrent le nom de leur frère aîné "Uz" et en firent leur demeure". Selon "Le Livre de Yasar", Noé, Sem, Cham, Japhet, Cush, Nemrod, et Abraham vivaient tous dans une même période: "Et Abram alla demeurer dans la maison de Noé et de Sem, son fils, [dans la ville de Sem, c'est à dire Salem, qui devint Jérusalem]; afin d'y apprendre la doctrine de Jéhovah et ses voies. Et nul ne connaissait connaissait Abram, qui recevait l'instruction de Noé et de Sem... Abram connaissait Jéhovah depuis l'âge de trois ans, et il lui est resté attaché jusqu'au jour de sa mort. Or, dans la cinquantième année de sa vie [à la mort de Noé], Abram quitta la maison de Noé, et revint dans celle de son père qui était toujours général de l'armée du roi Nemrod... Adonisédech, roi de Jérusalem, qui est le même personnage que Sem, fils de Noé, sortit au-devant d'Abram, lui apportant du pain et du vin... Abram lui offrit la dîme de tout le butin qu'il avait enlevé à ses ennemis: car Adonisédech (qui est nul autre que Melchisédech) était prêtre devant Dieu".

 

L’auteur de ce livre apocryphe mélange le rôle de Sem à celui de Melchisédec, donnant la fausse impression qu’ils sont la même personne. Or après le Déluge, Noé fut le représentant officiel des "fils de Dieu" comme Sacrificateur de l'Éternel. Il fut en effet le premier à offrir des sacrifices à l'Éternel après le Déluge (Genèse 8:20). Ce qui frappe notre œil en cette période, est que «l’Éternel descendit pour voir la ville et la tout que les fils des hommes bâtissaient». Cette descente de Dieu sur la terre est nulle autre que sa manifestation comme Melchisédec, ce qu'on nomme «une théophanie». Son but fut de porter le jugement contre l'empire du Soleil de Nemrod (Genèse 11:5-9). Après la mort de Noé et le retour de Melchisédec parmi les cieux à la destruction de Sodomme et Gommorhe, son fils Sem exerça les fonctions de Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédec auprès des "fils de Dieu", et s'opposa à l'apostasie de Cush et de Nemrod. A cette période Nemrod et ses élites instiguèrent la rébellion contre Dieu en voulant changer le lieu et la forme du culte à l'Éternel, construisant la grande Pyramide comme point de ralliement pour détourner les "fils de Dieu" de la vrai Lumière. Ainsi nous dit Alexandre Hislop: "Cush comme fils de Ham - ou Cham dans nos versions, était Hermès ou Mercure; car Hermès est un synonyme Égyptien du fils de Ham. Or, Hermès était le grand prophète qui donna naissance à l'idolâtrie: car il était reconnu comme l'interprète des dieux. Ham, terme qui signifie «le noir», veut dire aussi «le chaud, le brûlé, le carbonisé»; ce nom a servi de départ pour identifier d'une manière voilée Ham avec le soleil et pour déifier ainsi le grand patriarche qui était ouvertement adoré sous son propre nom en Égypte. Ceci confirme amplement que Cush et Nemrod ont contribué à détourner l'humanité du culte du vrai Dieu". Or Satan en Chaldéen est Satur d'où nous avons le mot Saturne; chez les Grecques ce mot devint Teitan, d'où nous avons le mot Titan pour décrire les géants mythologiques [et le mot Tyrans pour décrire les politiciens]. Dans les religions de mystères à Rome, Teitan ou Satan était identifié avec le serpent qui instruisit l'humanité, qui lui ouvrit les yeux quand elle était aveugle et lui donna la connaissance du bien et du mal. Pour cette raison dans l'antiquité, le serpent était relié au culte du Soleil, culte représenté sous deux aspects, externe comme étant le soleil littéral, interne comme étant l'esprit d'intelligence en l'homme. Nous sommes à la source même du culte de l'intelligence dans lequel l'homme brille de sa connaissance et s'élève comme Dieu (Genèse 3:5).

 

Le mot «serpent» dont la signification est «le brillant, celui qui brille de lumière», se rapporte directement au terme «Lucifer». Or Lucifer est un nom propre qui signifie «Porteur de lumière» (étymologie latine: Lux «lumière» – Fero, du latin «porter»). À l'origine, c'est l'un des noms que les Romains donnaient à l'«étoile du matin», autrement dit la planète Vénus qui était appelée Vesper lorsqu'elle devient «étoile du soir». C'est aussi un personnage des mythologies romaine et grecque, dieu de lumière et de connaissance. Le nom Lucifer est utilisé dans la Vulgate latine pour traduire le «porteur de lumière» du Livre d'Ésaïe, un roi de Babylone raillé pour sa volonté de s'élever au-dessus de sa condition d'homme et de dépasser Dieu. Associé à l'orgueil, Lucifer est alors progressivement assimilé par la tradition et la mythologie chrétienne à Satan, présenté dans le Livre d'Hénoch comme un puissant archange déchu à l'origine des temps pour avoir défié Dieu et ayant entraîné les autres anges rebelles dans sa chute. Mais comme nous l'avons indiqué, il s'agit ici du roi de Babylone qui est appelé Lucifer en latin dans le passage d'Ésaïe 14:12 «eôsphoros» ou «porteur de l'aurore». Le contexte de ce passage nous indique clairement qu'il s'agit d'un homme et non d'un ange mythique. En vain chercherions nous le mot «Lucifer» dans la grande majorité des Bibles modernes, principalement celles de langue française, il n'y est simplement pas contenu, sauf dans quelques versions. En général ce nom est remplacé par «astre brillant» ou «étoile du matin». Dans l'Hébreu, le nom «Lucifer» signifie «celui qui brille» ou «l'illuminé», c'est à dire littéralement selon l'original «un initié» ou «un Souverain», et en ce sens il rejoint la signification du mot «serpent» et celle du mot «dragon» dont tous portent la notion de «prétentieux» et «d'orgueilleux», une personne qui brille, qui se surestime par rapport à son intelligence et son pouvoir, et tel fut le roi de Babylone.

 

La «Concordance Analytique de Robert Young» nous dit que «le mot Lucifer est une traduction de «HELEL» et est employé par le prophète Ésaïe pour désigner le roi de Babylone dans toute sa gloire présomptueuse et ses luxes somptueux». Il va sans dire que le savant biblique, Robert Young, est très bien qualifié pour attribuer la désignation de Lucifer au roi de Babylone et non a un ange mythique qui aurait chuté avant la création de l'homme, comme le font nos théologiens traditionnels et les pasteurs constipés de notre époque. Le fait scripturaire que Lucifer est un homme et non un ange est confirmé d'avantage par le grand exégète Alexandre Hislop (Les Deux Babylones): «La femme de Nimrod, Sémiramis, fut déifié comme "AURORA" dont le sens est "celle qui éveille la lumière"; la déesse de l'Aurore qui fut déclaré la Reine du ciel (Jé.7:18). Nous voyons comment cela s'accorde exactement avec Ésaïe qui parle du roi de Babylone, le représentant officiel de Nemrod: - Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer, fils de l'Aurore (Es.14:12; version King James). Aurora fut connue dans son sens mystique comme la femme remplie de lumière; en conséquence, son fils [Nemrod qui-était marié à sa mère] fut regardé comme le grand producteur de la lumière, celui qui devait éclairer le monde, Lucifer, le fils du matin, qui était le prétendu illuminateur des âmes. Le nom de Lucifer, dans Ésaïe, est le nom même d'où vient un des noms de Bacchus, Eleleus. Ce nom vient de Helel qui veut dire rayonner ou produire de la lumière. Or, nous avons la preuve que Lucifer, fils de l'Aurore ou du Matin, était nul autre que Nemrod, le Grand Illuminé ou le Grand Dragon».

 

La femme de Nemrod ou Aurora, est aussi appelée Ishtar ou Easter, d'où nous avons le nom de «Pâques». Elle était connue aussi sous le nom de «Vénus», déesse de l'amour. La Bible se réfère à elle comme Astarté et la Diane des éphésiens. Elle est connue généralement sous le nom de Sémiramis qui, selon les historiens, était la plus belle femme du monde. Elle fut l'épouse de Cush, le père de Nemrod, cependant elle ne fut pas sa mère natale et se maria par après avec celui-ci. En ce sens Nemrod avait marié sa mère puisqu'elle était l'épouse de son père. Spécifions aussi qu'elle était une géante de race noire. Son type lascif de pratiques est toujours continué en Afrique, aussi loin qu'en Ouganda (voir Frazer, The Golden Bough, ii, 275). La colombe dorée est associée à Sémiramis et on la connaît aussi comme la Cybèle phrygienne et l'Atargatis syrienne. Le nom Atargatis est une traduction grecque pour l'épouse du Baal de Tarse, qui est maintenant la Syrie. Le nom était autrefois Atheh-atheh, qui a le nom de la déesse de Tarse. Son culte se retrouvait aussi au nord à une place nommée Hieropolis-Bambyce, près de la rivière Euphrate (voir Frazer ibid v, 162 et n 2,3). Quand son mari a été exécuté sous l'ordre de Sem, fils de Noé, elle est apparemment devenue la dirigeante de son royaume. Mais étant donné que beaucoup de ses sujets croyaient que Nemrod n'était pas l'être divin qu'il revendiquait être, Sémiramis a eu peur de perdre le contrôle sur eux. Elle savait qu'elle devait penser à quelque chose qui semblerait être un grand miracle - quelque chose qui remplirait les gens de crainte et leur montrerait que Nemrod était vraiment un dieu. Quelques temps après la mort de Nemrod, Sémiramis a donné naissance à un bébé garçon. C'était exactement ce que cette méchante femme avait besoin pour exécuter son plan avide. Elle a propagé la nouvelle que le bébé n'avait pas un père humain, mais qu'il avait été conçu par un rayon magique de lumière du grand dieu-soleil. On disait qu'il était le fils de Nemrod, venu pour restaurer le gouvernement de son père. Ce mensonge épouvantable était probablement difficile à croire pour certains. Néanmoins, la reine a réussi à garder le contrôle du royaume. Nemrod a été vu de plus en plus comme le dieu-fils. De plus, par ses efforts, Sémiramis a commencé à être adorée comme une mère de dieu. Elle était aussi connue comme 'La Mère Vierge' et 'La Reine du Ciel' (Jérémie 7:18 ; 44:17-19,25). Elle a été la première dirigeante religieuse du monde. Le culte qui l'a suivie était le culte de Cybèle, comme la déesse Mère au Moyen-Orient.

 

Maintenant il n'y a aucun doute que la chute de Lucifer mentionnée dans Es.14: 12, est nulle autre que la chute du dernier roi de Babylone, Belschatsar (Dan. 5:1-30), qui était le représentant officiel de Nemrod comme Lucifer, le brillant, celui qui resplendit par sa grande intelligence. Pour qui a des yeux pour lire, les passages d'Ésaie 13:17 à 14:23, se rapportent clairement à la destruction de l'empire Babylonien, aucune autre interprétation n'est possible: «Et Babylone, l'ornement des royaumes, la fière parure des Chaldéens, sera comme Sodome et Gomore, que Dieu détruisit. Elle ne sera plus jamais habitée, elle ne sera plus jamais peuplée» (Es.13:19,20). Ceci est la clé du contexte qui se rapporte à Lucifer dans Es. 14:12-23. Le livre de Daniel nous affirme positivement que Belschatsar, le dernier roi des Chaldéens, fut tué lorsque Darius le Mède s'empara du royaume Babylonien avec l'aide de Cyrus, roi des Perses (Dan. 5:28-30; 2 Chr. 36:20-23; Esd. 6:1-5). Ceci est supporté par le célèbre exégète, Matthew Henry, qui nous dit dans ses Commentaires: «Les passages d'Ésaïe 14:11,12; se rapportent au roi de Babylone qui brillait (Lucifer) comme l'étoile du matin». Thomas Haweis apporte son accord en nous disant: «Les versets d'Ésaïe 14:4-23 se rapportent à la chute de Babylone». La preuve de ceci est scellé positivement et sans aucun doute dans Es. 14:4: «tu te moqueras ainsi du roi de Babylone», nous indiquant que le nom de "Lucifer" est un titre qualificatif qui désigne un homme et non un ange imaginaire. Dans Es. 14:13,14, passages qui se réfèrent à la construction de la tour de Babel, nous voyons que le roi de Babylone s'opposa à Dieu en s'exaltant et se glorifiant lui-même comme Souverain Pontife du monde entier, titre païen des Mystères Chaldéens du culte du Soleil qui passa a Darius le Mède pour être transmis de nouveau à Alexandre le Grand qui a conquit le royaume Médo-Perse, et qui trouva sa place finalement dans l’empire Romain et dans la Papauté. Le prophète Daniel confirme la chute du roi de Babylone en ces mots: «Et toi Belschatsar... tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux... Dieu a compté ton règne, et y a mis fin... Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses» (Dan.5: 22,30). Ainsi s'écroule en ruine l'hypothèse de la chute d'un ange imaginaire qui enflamme l'esprit du christianisme contrefait moderne. Comme la Babylone antique fut détruite, ainsi il sera fait à la Babylone Mystérieuse qui repose sur sept montagnes (Ap. 17:3-9; 18:2,21).

 

Nous en venons maintenant au serpent qui est le symbole par excellence de Satan, l'esprit de la chair ou «le Moi intérieur». Nous en avons une très bonne description par Roy Hession (Le Chemin du Calvaire): "Quand un serpent est attaqué, il se redresse, siffle et contre-attaque, essayant de rendre les coups qu'on lui porte. C'est l'image du Moi intérieur ou l'Ego qui s'irrite, éprouve de l'envie, de la rancune, critique et s'inquiète; c'est encore lui qui est dur et intolérant à l'égard des autres, timide, satisfait de lui-même, orgueilleux, qui se justifie, défend ses droits et cherche sa propre gloire, se rebelle contre la volonté de Dieu. Et c'est lui qui a pitié de lui-même dans les épreuves et les difficultés, recherche ses intérêts propres dans les affaires ou au service de Dieu, et se laisse aller dans les loisirs, la sensibilité et la susceptibilité; tout cela provient du Moi, du serpent intérieur".

 

Toutes choses considérées, il n'y a aucun doute que la chute de l'esprit de l'homme correspond au Culte du Moi, du serpent intérieur. C'est à dire, selon la définition figurative du mot "Culte", que l'homme détenait une "admiration passionnée" de lui-même, et se rendait les hommages ou l'adoration qui devaient être rendues à Dieu seul, en croyant à la propre suffisance de son habileté pour répondre à ses besoins. C'est pourquoi dans l'antiquité que le serpent est relié au Culte du Soleil. Ainsi la forme extérieure du Culte du Soleil est simplement le reflet de son aspect intérieur. Le Culte du Soleil est le même que le Culte du Moi, qui fait preuve d'égocentrisme où l'homme fait de soi le centre de l'univers. Nous retrouvons le Culte du Moi ou Culte du Soleil intérieur, dans les religions qui sont pour les initiés comme dans le Mysticisme, la Métaphysique, et la Théosophie. Se propageant dans une multitude de sectes, ces religions qui reflètent les principes du Bouddhisme et de l'Hindouisme, amènent l'individuel à l'adoration de son propre esprit. Ces religions occultes disent à l'homme: "Tu es Dieu, et tes désirs sont ce que Dieu désir; mais tu dois entrer en toi-même, dans la profondeur de ton être pour trouver le Dieu qui est en toi et entendre sa voix qui est ta voix". Ces mouvements du Nouvel-Age enseignent que Christ fut le plus grand initié de l'ère du Soleil, et que les Seigneurs de la Flamme implantèrent le germe de la vie qui se développa en notre corps.

 

Emmet Fox, Métaphysicien moderne, nous dit dans son livre "Les Dix Commandements": "Dieu est "Je Suis Celui Qui Est" et nous sommes "Je Suis". Nous édifions notre destinée et arrêtons notre sort par les caractéristiques que nous attribuons à ce "Je Suis", car c'est ce que nous croyons vraiment de nous même. "Je Suis Celui Qui Est" exprime Dieu. Mais qu'est-ce que ce "Je Suis"? C'est notre être véritable. C'est notre nature réelle, notre véritable Moi et personne d'autre. C'est ce que nous sommes. Tout ce que nous attribuons avec conviction à "Je Suis", nous le sommes et nous l'avons".

Joel S. Goldsmith (Spiritual Interpretation of Scripture) suit la même ligne de pensée: "Vous êtes venu dans ce monde en croyant que vous êtes des humains. Vous avez grandi dans cette croyance. Mais l'homme n'a jamais existé; ce n'est qu'un mot donné à Dieu lorsqu'il devient visible et est compris visiblement. Il n'existe aucun Dieu en dehors de nous. Dieu est ce qui constitue l'individuel; car Dieu est l'esprit, l'âme et la conscience de chacun; ainsi vous êtes immortels et parfaits. Le premier Commandement qui dit: "Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi"; est une admonition de regarder à la source unique pour mon bien, et m'indique que Moi ou Je Suis est cette source. Il n'y a qu'un seul Moi, qu'un Ego, qu'une Conscience; c'est Dieu qui est le Moi de moi, qui apparaît comme vous et moi, comme l'homme et la femme individuelle. Il n'y a qu'une Vérité, et Je Suis ceci".

Romain Rolland (La Vie de Ramakrishna), qui trempe dans l'Hindouisme nous dit: "Ramakrishna décrit l'âme comme une torche allumée à la flamme de l'esprit, le Moi intérieur. Vous cherchez Dieu? Eh bien, cherchez-le dans l'homme. L'Esprit de Dieu et mon propre moi sont tissés ensemble. Si vous m'avez vu, vous l'avez vu".

Illiana (New Age Universal, Christianity Without Religion), prêtresse du Nouvel-Age, écrit: "Je Suis ce que Je Suis; Père et Mère, le Feu, la Flamme, la Lumière. L'Âme Maître s'incarna pour nous délivrer des tentations de Bellaza (Satan); il prit la forme de Krishna, Buddha, Zoroastre et Jésus. Samanda est le nouveau nom de l'ère du Verseau pour le Jésus de l'ère des crucifix".

Dans le livre de Kuthumi (The Human Aura), nous voyons: "Invocation du grand Disque du Soleil: Je Suis la présence du Moi, la puissante flamme cosmique qui me maintient dans ma propre réalisation... Je Suis, l'être, l'exaltation de ma volonté, la flamme du feu inspiré, le nectar d'une nouvelle espérance. Je Suis l'étoile à six pointes de la victoire. Je Suis le gardien de la flamme. Je vous recommande d'aller devant l'autel de Dieu qui est la triple flamme à l'intérieur de vous. Une fois que vous êtes engagé à servir la lumière de l'énergie du Moi, de développer la flamme divine et glorifier son nom, vous deviendrez comme le soleil, et vous connaîtrez un pouvoir et une puissance des feux du cœur".

La Bhagavad-Gita nous révèle les présomptions néfastes du dieu Krishna: "Je Suis le Moi dans le cœur de tous les hommes. Je Suis le soleil qui illumine la conscience du corps. Je Suis l'Âme suprême situé dans le cœur de tous; la personnalité originale de la divinité. Je Suis le père de la religion et le maître du mysticisme. Je Suis le maître spirituel de la réalisation du Moi. Je Suis indépendant. Je Suis la puissance des forts et la vie sexuelle. Je Suis la mort qui dévore tout; et Je Suis le plus grand des tricheurs. Je Suis le chef de toutes les religions du monde. Je Suis le temps, le destructeur du monde; et je viens défier tous les peuples. Celui qui me connaît est libéré de tous ses péchés".

 

Nous voyons dans toutes ces affirmations une idolâtrie monstrueuse; un orgueil démesuré et insolent; une présomption excessive de l'esprit de l'homme qui l'identifie positivement comme Satan, l'adversaire de l'Esprit de Dieu: "Car qui est-ce des hommes qui connaît les choses de l'homme, sinon l'esprit de l'homme qui est en lui" (l Cor.2:11).

 

CHAPITRE 17

ATLAS ET L'ENGLOUTISSEMENT DE L'ATLANTIDE

Nous avons déjà élaboré le sujet de l'Atlantide dans le chapitre précédent avec beaucoup de détails. Ici nous allons touché la tragédie de l'île circulaire d'Atlantide et des sa capitale Poséidon avec quelques éléments supplémentaires. Dans le monde moderne, l'histoire de l’Atlantide fait l’objet d’une fascination sans égal ou presque. Au milieu d’une plaine fertile se dressait un palais entouré d’anneaux concentriques de terre et de mer, un continent que l’on disait aussi grand que l’Asie. Toutefois le mot «continent» ne convient pas ici puisqu'il s'agit plutôt d'une grande île ou vaste terre qui se trouvait dans le bassin de la Méditerranée au temps de la tour de Babel.

 

L'Atlantide (du grec ancien Atlantís) est une île gigantesque évoquée par Platon dans deux de ses Dialogues, «le Timée» puis «le Critias». Celle-ci, qu'il situe au-delà des Colonnes d'Hercule, est dédiée à Poséidon et, après avoir connu un âge d'or vertueux, se transforme progressivement en une thalassocratie conquérante dont l'expansion est stoppée par Athènes, avant que l'île soit engloutie par les flots dans un cataclysme provoqué à l'instigation de Zeus. Or l'expression «au-delà», qui porte les gens à chercher l'Atlantide dans l'océan Atlantique, est trompeuse puisque le terme Grec signifie aussi «devant» c'est à dire «en face de». En d'autres mots, l'Atlantide se trouvait à l'intérieur du rocher de Gibraltar et non à l'extérieur, et reposait dans le bassin de la Méditerranée avant que celle-ci devienne une mer. Les sources ne sont pas à jour. Il est généralement admis maintenant que l'Atlantide était une ancienne civilisation crétoise, non la Crète moderne, mais celle antérieure à la civilisation  de Mycènes et de la Grèce classique, qui incorporait l'ancienne Crète, Théra-Santorin, et jusqu'à possiblement la Sicile et la Sardaigne au Sud de l'Italie, en un vaste territoire d'une seule île gigantesque qui a été détruite par un terrible tsunami dû à l'éruption violente d'un volcan et d'un puissant tremblement de terre qui sépara les Colonnes d'Hercule, ce qui fit que l'eau de l'Atlantique pénétra à l'intérieur des terres et détruisit tout sur son chemin. Le gigantesque cratère volcanique s'y trouve encore de nos jours.

 

Cartes de Santorin où se situait l'Atlantide avant l'explosion du volcan de Thera.

 

Dans le Timée, Platon (428 — 348 av. J.-C.) raconte l'origine de l'Univers, l'origine de la Cité et l'origine de l'Homme. Dans ce cadre, il évoque l'Atlantide au cours d'un récit fait par Critias, riche Athénien disciple de Socrate et parent de Platon. Selon Critias, son arrière-grand-père Dropidès s'est vu confier par le législateur Solon (VIe siècle av. J.-C.) une confidence que lui-même tenait d'un prêtre égyptien du temple de Saïs au cours d'un voyage d'études qu'il entreprit en Égypte sous domination Perse à cette époque. Le prêtre égyptien donne quelques indications géographiques, puis entreprend de narrer la lutte des Hellènes menés par Athènes, puis d'Athènes seule, contre », événements qu'il situe 9000 ans avant son époque. Peu après la victoire, des tremblements de terre surviennent à Athènes ainsi que dans l'Atlantide. Le Timée donne ensuite une description générale de la civilisation atlante, de son expansion, de la guerre contre Athènes et de la destruction finale de l'Atlantide. Que «les soldats atlantes venus des îles «du fond de la mer Atlantique» est impossible puisque l'Atlantide se trouvait dans le bassin de la Méditerranée, comme nous l'avons démontré.

 

En fait, l’Atlantide de Platon, Isle construite en forme de couronne, était bien la Crète ancienne, nous en avons même une confirmation biblique. Dans la «Table des Nations» de la Genèse, nous trouvons un détail assez significatif à propos de Nemrod: «Et le commencement de son royaume fut Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de la régénération (Shinear). De cet empire-là il sortit en puissance, et il bâtit Ninive, Rehoboth-Ir, Calach, et Résen, entre Ninive et Calach; c'est la grande ville. Et Mitsraïm (l'Égypte) engendra les Ludim, les Anamim, les Lehabim, les Naphtuhim, les Pathrusim, les Casluhim, d'où sont sortis les Philistins, et les Caphtorim.» (Genèse 10:10-14). Le terme «Caphtorin» (v.14) ou «Kaphtoriy» en Hébreu signifie littéralement «une couronne» et il est utilisé pour désigner les «Crétois, ou habitants de Caphtor, distincts des Philistins». Les Caphtorin était une race de géants noir qui habitaient l'île de la Crète primitive avant qu'elle soit connue sous ce nom. En d'autres mots, l'île de Caphtor était l'ile d'Atlantide «en forme de couronne» avant la catastrophe causée par l'explosion du volcan de Thera à Santorin. Ce fait est incontestable au niveau des Saintes-Écritures. En plus, le roi Atlas qui fonda l'Atlantide a été positivement identifié par Alexandre Hislop (Les deux babylones) comme étant Nemrod lui-même, ce qui est de plus évident au v.11: «De cet empire-là il sortit en puissance, et il bâtit...». Puisque Nemrod est Atlas lui-même, le dieu Poséidon qui lui donna le territoire et dont la Capitale portait son nom, est donc nul autre que son père Cush, le Chéops égyptien. Selon Paul Ulrich (Les Grands Énigmes des Trésors Perdus), cet ancien empire fut fondée par une déesse dont le nom égyptien est Neith, mais en Grec Athéna. Ce qui identifie aussi Nemrod comme étant le roi Minos de la civilisation minoenne  en Crète. Celle-ci devint connue en Égypte comme Isis, la femme d'Osiris; et en Inde comme Sati, la femme de Shiva. Or selon les recherches minutieuses de Hislop, les noms de Athéna, Sati, et Isis, se rapportent directement à Séminaris, la femme de Nemrod. La déesse NEITH-NEPHTYS (Nebt-Het ou Neb-Hout) ou HATMEHYT, était originaire de SAÏS où elle connut un culte important notamment sous la XXVIe dynastie, elle est la déesse principale et SAÏS est son lieu de culte premier car ici elle est l'origine du monde, des prêtres de SAÏS auraient confié à l'Athénien Solon (-640/-558) le secret de l'ATLANTIDE. Il ne faut pas négliger que l'étendue de la Crète primitive, avant la séparation des continents au temps de Péleg (Gen. 10:25), était beaucoup plus vaste qu'elle l'est de nos jours. Au temps de Nemrod l'île de Crète ou «Kaphtoriy» s'étendait jusqu'à Santorin où était la Capitale «Poséidon», et possiblement jusqu'à la Chypre, ce qui fit qu'on lui donna le nom de «Continent» quoiqu'elle fut qu'une île.

 

Poséidon capitale de l'Atlantide construite en forme circulaire comme une couronne de roi.

 

La civilisation minoenne était le tout premier grand peuple capable de connecter la culture de tout le bassin méditerranéen, et donc le seul peuple capable de faire parler de lui aussi différemment selon leurs rencontres, que puissamment puisque les Minoens régulaient en ces temps très anciens le commerce maritime de tout l’Est de la Mer Méditerranée, du nord au sud. Les Minoens ont de toute évidence autant fasciné qu’effrayé l’ensemble des peuples du bassin méditerranéen, créant chez un peuple donné, une admiration de sa puissance, quand il effrayait d’autres continentaux de par le développement considérable en son temps, de sa civilisation. De même que vous avez avec la civilisation mésopotamienne, la toute première civilisation de l’Écriture, vous avez avec les Minoens de Crête, la toute première puissance d’expansion par les mers, la toute première hégémonie maritime et le tout premier peuple qui a su et pu, se faire connaître à une échelle géographique telle qu’ils devinrent finalement connus, admirés ou craints d’un maximum de civilisations continentales en leur temps. Notamment des premiers Grecs continentaux.

 

La difficulté de brosser le portrait de la civilisation assimilée aux Atlantes est grande, dans la mesure où l’historien parle alors d’une période qui n’est pas considérée encore comme « historique » au sens strict du terme. En langage d’expert, on parle de « période historique » lorsque la mémoire d’un peuple est identifiable à son écriture ou à son degré d’organisation en cités. Tout ce qui précède la « période historique » est considéré comme « préhistorique » ou « protohistorique », il s’agit pour être plus clair de civilisations dont l’existence n’est véhiculée à posteriori que grâce à la mémoire collective basée sur la transmission orale de génération en génération entre des peuples qui se sont rencontré à un moment de leur histoire, mais aussi basée sur les mythes et légendes relayés par des penseurs ou savants tels que Platon, Homère ou Hérodote sous la forme d’écrits essentiellement poétiques: transformés et subjectifs (imposant le savoir et l’opinion dudit écrivain). Il résulte pour l’historien une difficulté d’analyse de la vérité et un risque de mener une enquête historique biaisée à l’avance. Aucun historien au monde n’est parvenu à décoder le Timée et le Critias de Platon avec véracité, dans la mesure où les traces d’existence de telles civilisations disparues, c’est-à-dire les vestiges archéologiques, ne suffisent pas à éluder la réalité d’une existence civilisationnelle au-delà d’un triptyque maigre: « une présence donnée, à un lieu donné, à une période donnée de l’histoire ». Et dans le même temps, les écrits platoniciens ou ceux du père de l’Histoire, Hérodote, souffrent de leur subjectivité, elle-même biaisée par une réalité dépeinte selon ce que les ancêtres ont raconté et selon la force avec laquelle ces savants, penseurs et écrivains décident de réutiliser le passé pour bonifier le présent.

 

I. Platon introduit le mythe des Atlantes, via son Timée.

L’Atlantide a servi indirectement les intérêts de la cité-état d’Athènes, sous la plume de Platon, un notable philosophe qui incarnait un pouvoir moral infréquentable et marginalisé, au sens où il était répudié par les autorités athéniennes comme son maître Socrate avait été emprisonné pour ses idées. Platon était un contre-pouvoir politique influent en son temps: V-IVe siècles avant notre ère. Le philosophe Platon introduit le mythe de l’Atlantide dans Timée, au cours d’un récit fait par Critias, un riche Athénien disciple de Socrate et parent de Platon lui-même. Selon Critias, son arrière-grand-père, Dropidès, s’est vu confier par le législateur Solon (VIe siècle av. J.-C.) une confidence que lui-même tenait d’un prêtre égyptien du temple de Saïs. Aux dires du prêtre, « En ce temps-là, on pouvait traverser cette mer Atlantique. Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez, dites-vous, les colonnes d’Hercule. Cette île était plus grande que la Libye et l’Asie réunies. (…) Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé un empire grand et merveilleux. »

 

Si Solon le tient d’un prêtre égyptien, cela veut dire que cette légende avait cours depuis le XVIIe siècle avant notre ère, époque de l’éclosion de l’Égypte ancienne. Cet élément est une clé de compréhension historique ou ne l’est pas. Lorsque vous avez un philosophe comme Platon qui écrit sur l’Atlantide, ce n’est pas pour justifier de l’exactitude ou de la véracité des temps anciens, mais toujours pour asseoir son emprise sur les notables de la cité antique, en les dépassant d’une surenchère historique qui stupéfait ses contemporains jusqu’aux membres éminents de l’Assemblée citoyenne de la cité-état d’Athènes (polis). C’est-à-dire que ces écrits sont à juger à la lumière, faible, de la propre subjectivité de Platon. En clair, le mythe de l’Atlantide n’engage que Platon lui-même. Alors l’enquête historique se referme sur cette borne historique: le XVIIe siècle avant notre ère. Le but de la manœuvre est de mythifier la fondation d’Athènes, notamment en justifiant sa réussite universelle aux yeux des contemporains, et cela est passé aux temps de Platon par la mise en scène d’ « hommes de la mer », des « Atlantes » comme ennemis redoutables desquels ont triomphé les premiers Athéniens pour longtemps: jusqu’à nourrir la réussite de la Cité-État d’Athènes et justifier son rayonnement sur tout le « monde connu ». Or, Athènes est née du synœcisme de plusieurs villages du petit « pays » de l’Attique, vers – 800. Il faut donc réduire la parenthèse historique de l’Atlantide entre le XVIIe siècle (éclosion de l’Égypte ancienne) et le IXe siècle avant notre ère (fondation d’Athènes).

 

II. Les ennemis fondateurs du mythe.

Il n’y a pas une cité antique qui n’ait jamais tenté de mythifier ses origines, lorsque celle-ci prend conscience qu’elle a survécue à sa fondation tout en se voulant « empire ». C’est dans ce basculement des consciences d’un peuple, que les plus philosophes d’entre ses membres, pensent et réécrivent un cheminement originel pour justifier l’histoire, justifier la bravoure à adopter lors des batailles, mais justifier aussi l’adoption ou non d’un corpus de lois. A la fois pouvoir moral et contre-pouvoir politique, le philosophe antique est écouté de ses disciples, tout en demeurant un notable peu fréquentable. Mais Platon reste pour l’historien, un témoin de son temps inégalé, capable d’apporter à l’historien quelle est la conception de l’Étranger, l’Autre, l’Ennemi, le Peuple voisin. Or, l’ennemi commun aux membres d’un même peuple, nourrit le mythe de la fondation de ce dernier. Les grandes civilisations antiques sont en effet nées de la disparition d’autres plus anciennes: Rome au détriment des Étrusques par exemple, les Perses au détriment des Mèdes. Quels sont les ennemis fondateurs du mythe athénien ? Les Phéniciens, Phrygiens et Lydiens forment un « ennemi » commun à l’Athènes originelle, sous le nom de « Peuples de la mer » (leurs incursions et pillages sont répétés). Les Mèdes, Perses, Macédoniens de Philippe II sont à associer à la liste des ennemis historiques d’Athènes. A ceci faut-il ajouter la liste des ennemis de l’Égypte ancienne, puisque notre borne d’analyse est le XVIIe siècle av. notre ère. Voilà ce que nous trouvons donc: les Hourrites, Phéniciens, Hittites, Philistins, Libyens, Nubiens, Assyriens, Perses, Macédoniens d’Alexandre le Grand.

 

L’Égypte et Athènes ont donc eu comme ennemis communs, à un moment ou un autre de leur histoire isolée, les « Peuples de la mer », les Perses et les Macédoniens. Entre le chef politique Solon et le prête égyptien, la mémoire qui se véhicule est celle d’un ennemi « de la mer », bâti sur une « île ». Parmi les trois ennemis encore en lice, il ne reste donc que les « Peuples de la mer ». Ce qui est une réalité somme toute sérieuse: les Perses ne sont pas attestés avant le IXe siècle avant notre ère; quant aux Macédoniens ils n’apparaissent dans l’histoire qu’au Ve siècle avant notre ère. Or, Athènes a été fondée par un synœcisme vers – 800, soit en même temps que l’empire Perse mais à des milliers de kilomètres de distance. Quel est cet ennemi que les Égyptiens et les premiers Grecs ont eu à combattre chacun de leur côté ? Les Philistins, Lydiens, Phrygiens, Phéniciens, Minoens. Parmi ces « Peuples de la mer », certains sont à éliminer du champ historique du mythe fondateur. Les Phrygiens n’existent en Anatolie (Asie mineure) que vers – 800 avant notre ère. Donc ils ne peuvent avoir été ce peuple atlante narré par Platon, puisqu’ils sont concomitants de la fondation d’Athènes, mais à des milliers de kilomètres de là. Les Lydiens sont reconnus historiquement qu’à posteriori des Phrygiens, et même aux dépends d’eux, en prenant leur empire anatolien au VIIe siècle avant notre ère. Donc ils sont à éliminer de l’hypothèse d’un peuple atlante. Ils font irruption dans l’histoire un siècle trop tard.

 

III. La possibilité d’une île de l’Atlantide et d’un Peuple de la Mer redouté.

Il reste les Phéniciens, Philistins et Minoens comme probables ennemis fondateurs du mythe de l’Atlante. Les Philistins étant appelés « peuple de la mer » par les Égyptiens (au même titre que les Cananéens et certaines tribus d’Israël), ils apparaissant dans l’histoire dès le XIIe siècle avant notre ère pour une disparition vers -700. Ils s’abritaient dans l’actuelle bande de Gaza, au sud-ouest du pays de Canaan. Les Philistins peuvent représenter ce légendaire peuple des Atlantes, narré par Platon. Mais il y a aussi les Phéniciens. Fondant Carthage en -814, plaque tournante de leur monopole sur le commerce maritime de Méditerranée, et prenant pour première assise historiquement vérifiée la côte palestinienne vers -900. Ces deux peuples, ont peuplé à intervalle différent, la même contrée: la côté palestinienne, utilisant tous un langage sémitique qui est à la source de l’alphabet utilisé plus tard par les Grecs puis Romains. Les Phéniciens sont en fait des descendants, hellénisés, des Philistins de la Bible. Les Phéniciens arrivent dans l’histoire quand Athènes arrive. Seuls les Philistins peuvent donc avoir hanté le passé hellène.

 

Il reste à explorer la piste crétoise, car il s’y bâtit la première thalassocratie du monde: la civilisation Minoenne. Sa puissance était telle qu’elle relègue les Philistins au stade d’acteurs secondaires pour la fondation du mythe des Atlantes. Car les Philistins étaient dominés inexorablement par les Minoens, des Grecs insulaires. C’est depuis l’île de Crête que la civilisation minoenne pillait par voie de mer les côtes correspondant à l’actuelle Turquie, l’actuelle bande de Gaza, la côte égyptienne, les côtes et îles de l’actuelle Grèce. La civilisation minoenne disparut vers -1000, soit 2 siècles avant la fondation d’Athènes.

 

Toujours dans le Timée, le prêtre rencontré par Solon narre la lutte des Hellènes, menée par Athènes, puis d’Athènes seule contre les soldats Atlantes venus des îles « du fond de la mer Atlantique »: « Dans l’espace d’un seul jour et d’une nuit terribles, toute votre armée athénienne fut engloutie d’un seul coup sous la terre et, de même, l’île Atlantide s’abîma dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cet océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l’obstacle des fonds vaseux et très bas que l’île, en s’engloutissant, a déposés. ».

 

Première remarque: les premiers Athéniens étaient incapables de pratiquer la navigation par grand fond. Ils pratiquaient le cabotage. Le long des côtes. Comprenez donc que ce genre de navigation ne pouvait rencontrer que des désagréments en mer Égée, pleine de hauts-fonds. Tout ennemi venant d’Est par les mers, ne pouvait que survenir, surgir et disparaître aussi sec. De quoi alimenter peurs et fascination. Le plateau continental demeure haut jusqu’en Crète, justement. Une configuration maritime qui associe donc la Crète à la mer Égée. A l’est de la Crète cependant, commence la mer Ionienne, profonde. Le peuple minoen a dû très vite apprendre deux types de navigation (eaux profondes et hauts-fonds), faisant d’eux les experts en leur temps.

 

IV. Aux origines indo-européennes du peuple grec.

Le Critias est un dialogue inachevé, une suite du Timée comprenant la légende de la victoire athénienne sur le peuple de l’Atlante. Le Critias entre davantage dans les détails. Contant l’origine des habitants nés de l’union de Poséidon et d’une mortelle, le récit s’interrompt au moment où Zeus décide de punir les Atlantes décadents. Le Critias porte le récit dans les sphères des divinités fondatrices de l’Olympe. Après l’héroïsme de l’homme athénien donc (Timée), les divinités accordent leur protection (Critias). Ces origines mythologiques utilisées par Platon mènent tout droit aux racines du peuple grec, pas seulement athénien: le peuple préhellénique continental des Mycéniens d’un côté, parent et géniteur des Athéniens; le peuple préhellénique insulaire des Minoens, établi en Crête comme la toute première grande civilisation de l’Occident.

 

Et bien ces deux peuples ont la même origine: un peuple indo-européen établi vers -4000 sur la rive ouest de la Mer Noire (actuelles Roumanie et Bulgarie). Ce peuple préhellénique s’était étendu en Asie mineure, Anatolie, dans l’archipel égéen, en Grèce continentale, en Crête et en Palestine. De là vont s’émanciper deux peuples aux caractères contraires: les insulaires (Minoens sur l’île de Crête, dès -3000 avant notre ère); les continentaux (Mycéniens, établis vers -2200 en Syrie, Sicile, Italie du Sud, Grèce continentale, Asie mineure, Anatolie et dans l’archipel égéen). Sous la poussée migratoire d’autres peuples indo-européens, la civilisation mycénienne se concentre sur le littoral et finit par entrer en contact avec la civilisation minoenne, qui ne leur apparaît que par voie maritime ou selon quelques comptoirs commerciaux.

 

En -1500, à l’époque de l’éruption volcanique du Thera qui détruit complètement le palais de Cnossos (ce qui indique que la Crète et Thera de Santorin était reliés ensembles comme une seule îles, celle de Caphtor) la cité la plus prospère de la civilisation minoenne de Crête, une nouvelle forme d’écriture apparaît. Et celle-ci atteste la présence de Grecs venus du continent: des Mycéniens. Les Mycéniens parvenaient ainsi à s’installer au cœur de la civilisation minoenne, accélérant fatalement sa chute, scellée vers -1400. De ces rencontres pendant près de 700 ans est née une fascination/répulsion pour l’ennemi Minoen venu de la mer. Les Mycéniens ayant fait perdurer par l’oralité le souvenir et le mythe d’ennemis terribles venus de la mer. C’est sans doute cette légende Minoenne répétée de génération en génération, qui a nourri le mythe des « peuples de l’Atlante ».

 

V. Un mythe né de la peur du surpuissant Peuple de la Mer Minoen.

Les contacts durent jusque vers -1400, lorsque les Mycéniens achèvent une civilisation Minoenne économiquement exsangue. La borne temporelle de la création du mythe des Atlantes se situe donc entre le XVIIe et le XVe avant notre ère. C’est-à-dire entre l’éclosion de l’Égypte ancienne, civilisation à laquelle se rattache le prêtre mentionné par Platon; et la destruction des Minoens par les Mycéniens (le mythe cessa alors, percé à jour et foulé au pied par les Mycéniens). Que Jacques-Yves Cousteau ait raison ou tort en pensant faire de l’ancestrale Crête minoenne, l’Atlantide, ou que les experts ait raison ou tort en faisant de Gibraltar le lieu de l’engloutissement du peuple de l’Atlante, il ne reste pas moins que la thalassocratie minoenne était maîtresse de la Méditerranée jusque -1400 et que l’ensemble des Phéniciens, Lydiens, Phrygiens et des colons grecs d’Italie du Sud, Afrique du Nord sont tous issus du berceau de civilisation et de la zone d’émancipation géographique des Minoens ancestraux. Minoens et Mycéniens étaient issus d’un même peuple indo-européen, et leurs descendants athéniens ont bâti toute leurs peurs et doutes sur un mythe salvateur, capable de nourrir une histoire, une politique, une destinée. Un cheminement de mémoire collective tout-à-fait courant: prenez cette fameuse guerre de Troie dont le souvenir fait des Grecs les vainqueurs héroïques, alors qu’une fois de plus les ennemis Troyens abattus, étaient bien des semblables… Mais cela devait servir et nourrir les citoyens en armes d’Athènes face à la menace des Mèdes (guerres médiques dès 480 av. notre ère). Tout mythe à ses fondements et ses utilités, même celui de l’Atlantide, c’est en cherchant ses fondements et ses utilités qu’il est possible de penser une certaine réalité.

 

Vers -1000, les restes d’un peuple qui avait brassé des insulaires et des continentaux disparaît étrangement du monde civilisé. Le territoire de la Crête devient un repaire pour pirates, avant d’être provincialisé par Rome en -68 avant notre ère. En ce temps-là, Rome se rappelait au bon souvenir du mythe de sa fondation, celui de Romulus et Rémus, et de leur mère-louve…

 

VI. L’Atlantide de Platon était la Crête.

Tout commence en 4500 avant notre ère. En Crète comme en Grèce continentale, des tribus sont installées avec parcimonie, essentiellement le long de rivières, de la côte ou dans des plaines abritées par des chaînes montagneuses. Ces tribus maîtrisent l’agriculture, elles se sédentarisent donc, et s’accroissent en effectifs. De par la diversité des outils retrouvés lors de fouilles archéologiques (artefacts): ces tribus avaient entamé une division du travail, c’est-à-dire une spécialisation dans leurs activités d’artisanat, d’agriculture, etc.

 

Vers – 3000, les tribus de Grèce et de Crète apprennent à maîtriser la métallurgie, grâce à leur apprentissage auprès des civilisations plus avancées du Levant, qui connaissent quant à elles la structure communautaire. L’ensemble de ces tribus sont appelées « préhelléniques » dans la mesure où elles précèdent le temps des invasions de peuples indo-européens dits « Hellènes », ou « Grecs ». C’est vers – 2200 que l’invasion est à son paroxysme: les nouveaux arrivants Grecs prennent le dessus sur les peuplades autochtones. C’est vers – 1600 que des traits grecs communs de civilisation sont réels: notamment la manière d’inhumer les corps des défunts ou l’édification de « palais » monumentaux protégés d’un mur d’enceinte (400 sites répertoriés par les archéologues !). Ces « palais » sont les sièges du pouvoir nobiliaire, ils collectent les denrées des agriculteurs, rassemblent les troupeaux des éleveurs. Qu’ils redistribuaient ensuite à la population, contre leur fidélité, leur dévouement à la protection des lieux.

 

Ce fonctionnement, sur le territoire de l’actuelle Grèce, identifiait une civilisation (aux traits communs): la civilisation mycénienne. Aucune unité politique ou économique cependant. Les zones protégées par les « palais » monumentaux étaient isolées les unes des autres et indépendantes économiquement et politiquement. Une famille régissait ce palais, comme d’autres familles nobles régissaient d’autres palais.

 

L’île de Crète, située au milieu de la mer Égée, entre Égypte au sud, Grèce au nord-ouest, Levant à l’est, Asie mineure au nord, abrite elle-aussi des peuples préhelléniques (autochtones vivant en tribues). Ils subissent eux aussi l’invasion du même peuple indo-européen dit « hellène ». Ces nouveaux arrivants établissent des palais monumentaux sur l’île, et ils le font plus tôt que les Grecs continentaux (Mycéniens). Le schéma communautaire s’installe vers -2000 en Crète, vers -1600 en Grèce ! Quatre siècles d’avance sur les Grecs continentaux et une position insulaire protectrice sont mises à profit d’une civilisation dont les traits communs la feront baptiser Minoenne, du nom du Roi mythique Minos (c'est à dire Nemrod), noble parmi les nobles du Palais de Cnossos: le palais parvient en effet en Crète à structurer économiquement et politiquement tout le territoire. Entre – 1600 et – 1450 la civilisation minoenne a également noué des liens commerciaux avec les populations du bassin méditerranéen. Elle est à son apogée.

 

Les Égyptiens voient alors ces Minoens comme des êtres pacifiques, comme un peuple de pêcheurs tandis que les Grecs continentaux les voient supérieurs, de par leur raffinement. Par exemple l’écriture minoenne (le Linéaire B grec) ne se contentait pas de servir à inventorier les biens d’un palais comme chez les Grecs continentaux, l’écriture servait aussi à maintenir des comptes en économie, à lister des individus. Contrairement aux Grecs continentaux, les Minoens n’inscrivaient pas seulement leur écriture dans les colonnes des palais mais surtout sur des tablettes d’argile, mobiles donc et davantage accessibles et partagées auprès des individus rattachés au palais. Le palais, à l’instar de ce qui se faisait en Grèce continentale, centralisait les productions pour les redistribuer à la population. Ces transactions, dons et redistributions étaient gravés et authentifiés dans l’argile par des scribes. A la différence des Mycéniens (Grecs continentaux), les Grecs de Crète (Minoens) sont déjà présents et établis en colonies au Levant, en Égypte, et ils détiennent des comptoirs commerciaux et des plaques tournantes de piraterie au quatre coins du bassin méditerranéen. Ils sont établis avec certitude au milieu même des Grecs continentaux, aussi puisqu’ils ont laissé trace de leur présence au Péloponnèse et en Attique même. Ces deux points sont à retenir: le premier contact s’est établi entre Mycéniens et Minoens en actuelle Grèce. Nous sommes aux environs de – 1500.

 

Les Minoens expatriés en Grèce découvrent une tribu plus puissante que toutes autres: la tribu de l’Attique (la région d’Athènes). Celle-ci partage en effet avec eux, très étrangement, la croyance en la légende du Roi Minos, de la bête gardienne de son palais le minotaure et de Thésée venu combattre et abattre ce dernier. Hérodote et Thucydide ont d’ailleurs relayé et amplifié ce mythe dans la Grèce des VIe et Ve siècle avant notre ère, démontrant au moins une chose: le contact entre Minoens et Mycéniens eut lieu en Attique. Les actes de piraterie sont à retenir: le peuple Minoen a sans doute à travers ses siècles d’hégémonie maritime, développé une phobie, une fascination/répulsion chez les Grecs continentaux qu’il venait piller ! La civilisation minoenne s’enrichit irrémédiablement de ses pillages: cette civilisation était alors la toute première grande thalassocratie de l’histoire du monde et devint le carrefour culturel entre différentes civilisations.

 

VII. Le souvenir d’une civilisation fascinante véhiculé par l’oralité et la pastoralité.

Pour des raisons que les historiens peinent à démontrer, la civilisation minoenne disparaît vers – 1450/-1400. D’une part, le brassage incessant entre les arrivants mycéniens en Crète, et les Minoens, finit par rendre les Mycéniens maîtres de l’île à cette période. D’autre part, l’archéologie révèle une série de désastres naturels qui peuvent apporter une part de réalité « au monde englouti » narré par Platon. Les recherches archéologiques ont démontré que vers -1450, le volcan Thera est entré en éruption et a recouvert de sa lave et ses cendres toute la ville qui l’entourait: le palais Cnossos s’était retrouvé détruit ! Ce n’est pas fini ! L’archéologie a démontré un affaissement du niveau du sol sur une archipel au nord de la Crète et qui se reconnaissait de la civilisation minoenne: des artefacts et fondations engloutis ont été découverts, étudiés et rattachés aux Minoens.

 

La géologie est venue au secours de l’archéologie, pour démontrer la forte perturbation sismique à laquelle était livrée la civilisation minoenne, en Crète mais aussi dans toute la Mer Égée: vers -1800 les preuves ne manquent pas pour montrer qu’un séisme violent détruisit les palais monumentaux de Cnossos et de Phaistos, le premier étant à l’époque le plus grand de toute l’île et le plus riche. Ce même palais aurait subi deux destructions en l’espace de 400 ans. Et ce n’est pas tout: reconstruit vers -1450 suite à l’éruption du Thera, ce palais est détruit à nouveau vers -1375 ! Les historiens sont divisés mais beaucoup pensent que ceci est l’œuvre des Mycéniens: est alors retenue l’hypothèse d’un saccage de la dernière grande et puissante ville de Crète.

 

Quant aux valeurs et au patrimoine de la civilisation minoenne, il semblerait que le modèle palatiale de vie économique et politique ait périclité et qu’il ait engendré des révoltes sociales terribles, opposant la population minoenne aux « Rois » de l’île. Les palais ont subi des destructions répétées sur plusieurs décennies, après un XVIe et XVe siècle d’étiolement de la civilisation: deux siècles d’appauvrissement de l’art et de ses formes, une raréfaction de l’art céramique pourtant fer de lance de l’esprit artistique minoen. Aussi, jusque le XVIe siècle avant notre ère, la population de l’île croissait d’une force telle que la Grèce continentale ne l’avait jamais connu, démontrant un épanouissement sans précédent au sein du monde grec.

 

Vers -1000, seule la cité-palais de Cnossos garde une relative puissance grâce à la position stratégique de l’île de Crète. Mais l’Idée de civilisation minoenne est finie, comme autant engloutie que l’a été une partie de l’archipel égéen. C’est depuis cette concomitance entre une disparition physique (engloutissement) et cette disparition pleine de mystères, de souvenirs et de fascination (la civilisation éteinte) que le mythe de l’Atlantide a forcément jailli.

 

Entre -1400 et -1200, les Mycéniens sont finalement parvenus à s’installer définitivement en Crète, et a fortiori dans l’ensemble de l’archipel des îles égéennes pour des raisons économiques: recherche de minerais. Ils s’affaissent à leur tour, dès le XIIe siècle avant notre ère, sous les coups de boutoirs d’un peuple grec venu de Macédoine et d’Epire (nord de la péninsule grecque): les Doriens. Les excursions répétées de ces derniers devinrent invasion: les historiens ont appelé cela les « siècles obscurs », période phare pour l’oralité. Par l’étude des tombes de l’époque, les historiens ont cru voir le signe d’une extinction de la population, dont ils chiffraient la perte des Grecs continentaux aux trois-quarts. Mais il n’en est rien: le peuple grec avait tout simplement cessé de vivre sédentarisé en villages fortifiés, au contraire ils étaient devenus pastoraux, vivant de l’élevage et de la mobilité continue.

 

Si l’influence dorienne venue du nord par hordes, a pu détruire les palais mycéniens un à un, il n’y a pas eu de rupture de l’histoire ni de la mémoire collective entre la « protohistoire » grecque et la période grecque archaïque qui allait suivre dès le Xe siècle avant notre ère. La vie en communauté urbaine revint, non plus en village mais en cités-états indépendantes les unes des autres. Sparte est fondé par synœcisme vers -900, de la réunion de trois villages. Athènes naît au IXe siècle du synœcisme de quatre tribus d’essence mycénienne, notamment la peuplade baptisée « Attique » qui donnera son nom à la région athénienne et qui aura véhiculé aux futurs CITOYENS athéniens le souvenir d’un monde lointain qui fut jadis plus beau et plus fascinant que tout ce qu’Athènes n’avait jamais connu. Les « siècles obscurs » se refermaient. L’écriture allait reprendre. Avec comme préoccupation première le besoin de rappeler les grandeurs du passé et légitimer les choix sur l’avenir.

 

Le palais de Minos à Knossos en Crète.

 

Ainsi se termine l'histoire des peuples d'avant et après le Déluge de Noé jusqu'au temps de la tour de Babel. Le chemin a été ardu mais très intéressant. Nous avons emporté amplement de données pour indiquer que le cœur de l'homme n'a pas changé depuis la chute en Éden, ce qui était notre but principal. Les mêmes choses se produisent dans nos temps moderne, rien n'a changé. Ainsi dit l'Ecclésiaste: «Toutes choses travaillent plus que l'homme ne saurait dire; l'œil n'est jamais rassasié de voir, ni l'oreille lasse d'entendre. Ce qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont on puisse dire: Vois ceci, c'est nouveau? Elle a déjà été dans les siècles qui furent avant nous. On ne se souvient plus des choses d'autrefois; de même on ne se souviendra point des choses à venir, parmi ceux qui viendront plus tard.» (Ecc. 1:8-11). Nous avons entrepris un grand voyage et nous sommes maintenant arrivé à notre destination, dans l'espérance que vous en receviez les richesses abondantes des bénédictions de la grâce de Dieu en Jésus-Christ, et que vous soyez affermis dans la connaissance qu'Il nous donne sur toutes choses sous le soleil de Sa Majesté.

 

A Christ seul soit la Gloire