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Création, soit la biosphère, les animaux et l'homme et n'y a trouvé
aucun défaut. Si nous admettons cette perfection initiale, il en
découle que les premiers humains n'auraient pas connu de
mutations, leur structure cellulaire et leur génome seraient donc
parfaits, sans défauts, comme le Créateur l'avait prévu. On peut
donc présumer qu'ils auraient pu vivre à jamais s'ils avaient évité
le péché. En effet, la Bible nous dit à plusieurs endroits que la
mort (et la maladie) est entrée dans le monde, suite à la rébellion
de l'homme. Si donc on accepte le postulat d'une Création initiale
parfaite, alors en toute logique, il faut supposer que cela soit
également vrai sur le plan génétique. Il en résulte que les maladies
congénitales et diverses dysfonctions génétiques que nous
connaissons trop bien aujourd'hui n'existaient pas initialement et
sont apparues, depuis la Chute (graduellement ou pas?) et sont
liées à la dégradation subséquente de l'information génétique
créée par Dieu dans le génome. Cela concorde tout à fait avec
l'affirmation des Écritures indiquant que les populations
humaines avant le Déluge vivaient BEAUCOUP plus longtemps
que nous (au-delà de 900 ans en général). Bien qu'un tel
phénomène nous semble étrange, du point de vue de la théorie de
l'information, c'est tout à fait logique.
Selon le récit biblique de Genèse 11, après le Déluge la longévité
des humains a décru de manière à peu près régulière (au cours
d'une période de 400 ans environ) pour atteindre, à l'époque de