Page 17 - Les Jesuites - espions et assassins du Vatican

Version HTML de base

17
d'entraînement rigoureux était comparé, dans
leur Constitution, à réduire un membre comme
"un cadavre maniable"; ainsi ils pouvaient tous
être manipulé et assujetti à la volonté de leurs
supérieurs. Ainsi nous dit, J.M. Nicole
(Précis
d'Histoire de l'Église)
":
"Pour être admis dans la
société, il faut d'abord passer par un noviciat
sévère, ensuite faire des études prolongées
comme "scolastique", puis être un certains temps
"coadjuteur spirituel". Après cela seulement, le
candidat prononce le quatrième vœu, prend le
titre de "profès" et est initié aux "règles secrètes".
Les profès sont organisés hiérarchiquement;
chacun a "une autorité illimitée" sur ses
subordonnés et doit être "docile comme un
cadavre" en face de ses supérieurs. A la tête de
l'organisation se trouve un général nommé à vie,
appelé parfois "le pape noir" à cause de son
influence, et qui d'ailleurs est étroitement
espionné par d'autres Jésuites ... Par l'ordre des
Jésuites, Rome pouvait ainsi opposer au
Protestantisme conquérant une forme de
Catholicisme tout aussi enthousiaste et tout aussi
expansif"
.