la Bible. C'est donc en tant que chrétiens que les juifs
nous demandent de leur reconnaître un droit biblique sur
la Palestine. Aujourd'hui, le peuple de Christ Jésus est
sollicité pour rendre un témoignage favorable à ceux qui
renient Jésus. Et ce au nom de la Bible. Telle est l'épreuve
de fidélité prédite par le Christ pour la fin des Temps. Le
Vatican lui-même y échoua. Car le judaïsme n'est ni une
race ni une terre géographique mais une religion qui a
trouvé son achèvement parfait dans le Christ Jésus. Pour
un Chrétien, il est aussi absurde de reconnaître un État
juif pour les juifs qu'un État chrétien pour les Chrétiens.
II. - La légitimité biblique
Beaucoup de chrétiens soutiennent l'État d'Israël croyant
de bonne foi aider le «peuple élu» sur sa «terre promise». Il
nous est donc paru important de rappeler ce que
signifient, à la lumière de l'Évangile, les notions de Terre
Promise et de Peuple Élu.
A) La Terre Promise
La Palestine n'est pas une terre promise par la Bible aux
Israéliens d'aujourd'hui, pour les deux raisons suivantes:
1) la Terre Promise est le symbole d'une réalité spirituelle,
et 2) elle fut promise sous condition.
1) - La Terre Promise est spirituelle.
Dieu promit à Abraham et à ses descendants une Terre.
La notion de cette Terre Promise, telle que voulue par
Dieu, fut expliquée au long des siècles par la Bible, pour
apparaître enfin comme une réalité spirituelle, non
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