Page 39 - ISRAEL EST L

Version HTML de base

remarqua un homme et une jeune femme modestement
vêtus. Ils venaient pour faire consacrer leur fils. II
reconnut qu'ils étaient Galiléens. Ils apportaient l'offrande
des moins fortunés; deux oiseaux dans une cage. «Deux
tourterelles ou deux jeunes pigeons» était le sacrifice des
plus pauvres. Siméon n'avait jamais vu ces gens, mais il y
avait en eux quelque chose qui retint son attention,
particulièrement en la jeune femme au visage frais et
lumineux. Voilà quelqu'un, il en était certain, qui aimait le
Seigneur. Cela ne faisait aucun doute. Il regarda l'enfant,
et tout à coup, il tressaillit. Une grande joie l'envahit
soudain. C'était comme si la voix de Dieu lui parlait: «Voici
le Messie, celui que tu attendais depuis si longtemps» !
Des larmes de bonheur roulèrent le long des joues du
saint vieillard; il prit le précieux nouveau-né, et le serrant
contre son cœur, il déclara:
«Maintenant, Seigneur, tu
laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car
mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant
tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et
gloire d'Israël, ton peuple» (Luc 2:29-32)
.
Joseph et Marie regardaient, étonnés. La Bible raconte
qu'ils étaient dans l'admiration des choses qu'on disait de
leur fils. Et Marie se demandait probablement: «Comment
sait-il tout cela ? L'ange Gabriel lui aurait-il aussi parlé ?»
Puis Siméon se tourna vers Joseph et Marie et les bénit.
Regardant le doux visage de Marie levé vers lui, il lui parla
directement:
«Voici,
cet enfant
est mis pour la chute et le
37