LITTÉRATURE BIBLIQUE.

PARTIE III, suite.

XVIE SIÈCLE A CONTINUÉ.

CHAPITRE XII.

XVIIIe SIÈCLE.

Versions anglaises : gaélique, irlandais et manks Versions et traducteurs— . Arabe Les Écritures—La France—L’Espagne—Le Portugal—L’Italie—La correspondance catholique—L’italien de Martini Version—Gris sur la Bible—Bibles hollandaise et allemande—Canstein et juive Institutions — Traductions dans les dialectes germaniques et septentrionaux — Géorgien, Versions arménienne et orientale — Traductions asiatiques modernes — Traductions en les dialectes de l’Afrique et de l’Amérique. — Éditions critiques. — Conclusion.

Le XVIIIe siècle commença sous de bons auspices par l’achèvement de diverses éditions des Écritures. commencée ou projetée à la fin du siècle précédent ; et a été rendu important pour les intérêts de la religion, et pour l’érudit biblique, par de nombreux traductions vernaculaires du volume divin, et inestimables et laborieuses publications critiques des Écritures originales, et des versions apparentées. À les examiner en détail fournirait matière à volumes ; nos limites par conséquent, il ne nous est guère permis de noter de manière concise le principe de la traductions en différentes langues, qui ont été faites pour la première fois en ces langues au cours de ce siècle ; ou nouvellement révisée, et de manière plus approfondie Distribué.

En ANGLETERRE, il n’y a pas de nouvelle traduction de la Bible a été faite par l’autorité royale ou ecclésiastique au cours de ce siècle ; mais beaucoup de personnes éminentes et instruites, tant de l’Église établie que de l’Église dissidents, ont publié des traductions nouvelles ou corrigées, ou des éditions corrigées, l’ensemble ou des parties séparées du volume inspiré ; dont les listes sont annexé à l’ouvrage de l’archevêque Newcome, Historical View of English Biblical Traductions, Dublin, 1792, 8 vol. ; la troisième édition de l’Histoire des traductions anglaises de la Bible de Lewis, Lond., 1818, 8 vol. ; et la préface de la Bible de l’évêque Wilson, éditée par le révérend C. Cruttwell.

Ceci l’édition anglaise de la Bible a été imprimée à Bath, en 1785, en trois vols, 4to. Il a obtenu le nom de Bible de l’évêque Wilson d’être accompagné des brèves notes de ce vénérable prélat ; mais c’est grand Le mérite vient de ce que l’éditeur assidu a collationné le présent la version autorisée avec l’anglais précédent et suivant le plus important traductions, et placé les différentes traductions en bas de page, formant ainsi une édition Variorum des plus utiles et des plus importantes . L’éditeur a préfixé une préface historique et biographique, et une traduction du troisième livre des Maccabées.

Les Highlands D’ECOSSE, qui jusque-là il n’y avait pas eu les Écritures en GAÉLIQUE, le dialecte natif de la habitants, ont été, au cours de ce siècle, favorisés avec eux dans la langue vernaculaire langue. Comme l’irlandais et le gaélique sont tous deux des dialectes du celtique, de nombreuses personnes qui pouvaient, avec quelque difficulté, utiliser la version irlandaise, qui avait distribué aux habitants des Highlands, à la fin de la siècle précédent, par la libéralité de l’honorable Robert Boyle ; c’était, néanmoins, souhaitable qu’une version soit achetée et diffusée, facilement compréhensible par les habitants en général. Ce desideratum a été fourni en l’année 1767 par le révérend James Stuart, ministre de Killin, à la de la Société en Ecosse pour la propagation de la Connaissance Chrétienne, par une subvention de £300 de la London Society for promoting Christian Knowledge. La traduction a fait honneur au vénérable auteur, et a donné une grande satisfaction à tous ceux qui étaient qualifiés pour juger de ses mérites. Il a été imprimé in-8°, avec les Règles de lecture du gaélique, à la fin. Une nouvelle édition d’une vingtaine d’exemplaires mille exemplaires a ensuite été publié par la même société.+

+ Esquisse historique de Thomson et Orme, etc., p. 68. Bref croquis de divers Tentatives de diffusion de la connaissance des Saintes Écritures par le biais du médium de la langue irlandaise, p. 135, note. Dublin, 1818, in-8°. Rapports de Brit, et For. Bib. Soc., Rép. i, p. 55 ; Rép. t. II, p. 174.

Le révérend JAMES STUART est né à Glenfinlass. Il a étudié à l’université de St. Andrews, a été ordonné ministre de Killin en l’année 1737, et fut le troisième ministre de cette paroisse depuis le Révolution. Cette tâche était des plus laborieuses ; sa paroisse étant de vingt-huit milles de long et de six à huit milles de large, avec une population d’environ deux mille trois cent cinquante âmes. L’église paroissiale se trouvait à Killin, mais il avait deux autres lieux de culte public, l’un à Ardeonaig, du côté sud de la ville. Loch Tay, et l’autre à Strathfillan, à dix-sept milles de Killin, en qu’il prêchait alternativement tous les trois dimanches. En 1775, il fut déchargé d’une partie de ce service par lady Glenorchy qui lui lègue une somme d’argent pour l’appui d’un ministre de Strathfillan, et du défunt comte de Breadalbane lui accordant un terrain pour une glèbe : et ensuite il fut également pourvu à l’appui d’un ministre à Ardeonaig.

Dans En 1780, le fils de M. Stuart, Patrick, fut ordonné son assistant et successeur ; mais, à cause de son état de santé infirme, son père ne reçut pas cette aide et cette réconfort qu’il était si bien calculé pour lui offrir.

M. Stuart consacrait une grande partie de son temps à la lecture, à l’étude, à la méditation et à la prière. Comme sa mémoire était excellente, il n’oubliait presque jamais ce qu’il lisait, ne serait-ce que le moins du monde intéressant. Ses connaissances étaient donc très étendues, surtout en théologie, l’histoire, et les belles-lettres. Il avait depuis longtemps l’habitude de lire tous les matin une certaine partie de l’Ancien et aussi du Nouveau Testament, et si bien connaissait-il tous les passages remarquables de chacun d’eux, et les chapitre et verset où l’on pouvait le trouver, qu’il était souvent appelé par son amis « une concordance vivante ».

Comme c’était un prédicateur éminent, surtout en langue gaélique, la Société de l’Ecosse pour la propagation de la Connaissance Chrétienne, considérant qu’aucune partie de la l’Ecriture Sainte avait encore été traduite dans cette langue, bien que la seule l’une parlée et comprise par une grande partie des Highlanders écossais, lui demanda de traduire le Nouveau Testament en gaélique, en vue de qu’ils publient. En conséquence, il s’engagea à exécuter ce travail avec tous les moyens possibles. qu’une attention convenable à d’autres devoirs permettrait. Il traduisit : non pas de notre version anglaise, bien qu’il l’admirât en général, mais de l’original grec, qu’il comprenait bien. Lorsqu’il eut achevé le le manuscrit a été entièrement révisé par le pieux et savant M. Frazer, ministre de la Toute, qui lui communiqua beaucoup de remarques utiles. Dans l’année En 1767, l’ouvrage fut publié à Édimbourg et fut bien accueilli par le public. Cela a conduit beaucoup de gens à lire et à étudier la langue gaélique, qui auparavant ne payait pas l’attention qu’elle y porte. Avant cette époque, les directeurs de la société avaient, dans une grande s’imprégna des sentiments des ministres de Sa Majesté après la rébellion en 1745, que le gaélique ainsi que toutes les mœurs particulières des Highlanders devrait, s’il était possible, être abolie : et ils donnèrent des injonctions positives à leurs maîtres d’école d’apprendre à leurs élèves à ne lire que des livres anglais, Souvent, ils n’en comprenaient pas un mot. Sur l’irrégularité de cette conduite a été souligné en termes énergiques par le regretté Dr Samuel Johnson, dans un excellente lettre qu’il écrivit à M. W. Drummond, lettre qui fut plus tard publiée, avec le consentement du docteur, dans quelques-unes des revues,  et s’avéra un excellent moyen d’amener les directeurs à donner des ordres immédiats à maîtres d’école d’apprendre à leurs élèves à lire des livres en gaélique ainsi qu’en gaélique. l’anglais, et de traduire l’un dans l’autre. Une deuxième édition améliorée de ladite traduction gaélique du Nouveau Testament, sous la garde et la surintendance du fils aîné de M. Stuart, le révérend John Stuart, ministre de l’Intérieur. Luss, a été publié en 1796, et un troisième en 1813.+

 On trouvera une copie de la lettre dans Anderson’s Memorial, p. 53-55.

+ D’autres éditions ont été publiées par la British and Foreign Bible Society.

M. Stuart jouissait d’une bonne santé, il avait presque l’usage de toutes ses facultés indemne, et continua de s’acquitter des devoirs publics et privés de son jusqu’à trois ou quatre mois avant sa mort, qui eut lieu le 30 juin 1789, dans la quatre-vingt-neuvième année de son âge, et cinquante-deuxième de son âge. ministère. Loué à son caractère d’homme et de ministre de l’Évangile, On ne peut peut-être pas en dire trop. Les principales caractéristiques de celui-ci sont bien décrit dans une épitaphe, écrite par feu M. Ramsay, d’Ochtertyre, un gentleman qui le connaissait bien et qui avait une grande estime pour lui.

Memoriæ sacrum,

Jacobi Stuart,

Aput Killin par LII. dose,

VDM.

Pour utilissimæ popularitatis :

Abhorrens enim a factione strepituque,

Amoris opera indefessâ

Suos sibi mirifice devinxit :

Gris et via loquebatur,

Sive e suggesto sacra pandebat oracula,

Auditorum corda intus arserunt.

Péché amer, pécheurs !

Dans illo convenerunt

Doctrine, Modestie, Suadela,

Sanctissimi mores suavisque hilaritas,

Dome modica sed peramæna

Concordiæ diu task,

Vicinos, viatores, egenos ex animo excipere

Illi erat pro luxuria.

Ibi demum asthmate afflictus

Invite a publicis cessans muneribus

Familiam amicosque et pati et mori

exemplo suo placide docuit.

Ultima canente tubâ

(Canet etenim, mortuique resurgent)

Præ Pastori pio et fideli

Quantuli minuti Philosophi

Vel Cæsares, orbis terrarum domini !

Obiit pridie Calend : Juil :

A.D.MDCCLXXXIX.

Et. LXXXIX.

Le L’éditeur est redevable de la faveur de ce récit biographique de l’Abbé. James Stuart, écrit par son fils, le révérend Dr Stuart, de Luss, à la amicalement du révérend M. Thomson, de Perth. Les éléments suivants traduction de l’épitaphe, bien qu’inadéquate aux mérites de l’original, donnera au lecteur anglais une idée du personnage qu’il dépeint : « Sacré à la mémoire de JACQUES STUART, cinquante-deux ans de ministère de l’Évangile à Killin. Un homme aux talents populaires et d’une utilité éminente. Totalement opposé à l’esprit de parti et aux querelles, il s’attachait étonnamment ses amis à lui par ses inlassables travaux d’amour. En effet, qu’il ait parlé en chemin, ou qu’il ait ouvert les Écritures, en chaire, le cœur de ses auditeurs « brûlait au-dedans d’eux ». Au péché, sévère ; À le pécheur, doux ! En lui s’unissaient l’érudition, la modestie et l’éloquence, les manières les plus saintes et la gaieté la plus engageante, dans sa simplicité, mais charmant manoir, longtemps résidence de la paix, il considérait comme un luxe de Divertissez vos amis, les voyageurs et les nécessiteux. Là, enfin, affligé de asthmatique, cessant à contrecœur ses fonctions publiques, il Il enseigna placidement à sa famille et à ses amis comment souffrir et mourir. Lorsque l' la dernière trompette sonnera, (car la trompette sonnera et les morts seront soulevées,') combien insignifiaient les petits philosophes, ou les Césars, seigneurs de le monde, au pieux et fidèle pasteur ! Il mourut le 30 juin 1789, à l’âge de quatre-vingt-neuf.

Le Nouveau Testament gaélique ayant reçu l’accueil le plus cordial parmi les Highlanders, il devenait désirable de leur fournir une traduction similaire de l’Ancien Testament ; mais diverses circonstances ont empêché l’accomplissement de ce grand travail depuis de nombreuses années. Enfin ces obstacles furent surmontés, et le Révérend Dr. John Stuart, ministre de Luss, fils du regretté vénérable traducteur du Nouveau Testament, a été employé par la Société en Écosse pour propager la plus grande partie de l’Ancien Testament en la langue gaélique. La traduction a été imprimée en quatre parties : la première, contenant les cinq livres de Moïse, a été publié en l’an 1783 ; la seconde, contenant les huit livres suivants, a été publié en 1787 ; et le troisième, contenant les neuf livres suivants, a été publié en 1801. La quatrième partie, prophètes depuis Ésaïe jusqu’à la fin de l’Ancien Testament, traduit par feu le révérend Dr Smith, ministre de Campbeltown, et publié dans l’année 1786 ; et une nouvelle édition, sous les soins du révérend Alexander Stewart, ministre de Dingwall, a été publié en l’an 1807, en in-12 : et à en même temps, les parties antérieures de l’Ancien Testament ont également été réimprimées dans 12mo., et publié avec peu ou pas de modifications ; En outre, une édition en 12 mois fut également publié à Londres la même année, en 1807, par le journal britannique et Société biblique étrangère, d’après des copies fournies par la Société en Écosse pour Connaissance Chrétienne, mais sans aucune correction ni altération. Avant la traduction a été publiée pour la première fois, elle a été soigneusement révisée par ces messieurs, dans différentes parties des Highlands qui ont été jugées les plus qualifiées pour la tâche. Les traducteurs eurent la satisfaction de constater que, dans toutes les parties de la Highlands, la version de l’Ancien Testament, ainsi que du Nouveau Testament, rencontrait le l’approbation des meilleurs juges ; et l’Assemblée générale de l’Église de Ecosse, réunie à Edimbourg, en mai 1816, se plaisaient à ordonner que, pour la présent, il devrait être la seule version gaélique utilisée dans n’importe quelle église des Highlands ou chapelle. Mais comme les Bibles gaéliques imprimées jusqu’alors étaient d’une trop petite taille pour chaire, afin de remédier à ce mal, la Société résolut de publier immédiatement une bonne édition in-quarto de toute la Bible gaélique, principalement sous la les soins et la surintendance du Dr John Stuart, ministre de Luss, et du Rév. Alexander Stewart, ministre de Dingwall ; dans le but d’améliorer ce qui, le L’Assemblée générale a nommé un comité permanent, composé principalement d’ecclésiastiques bien versé dans la langue gaélique, de réviser l’ouvrage comme elle a été poursuivie, de sorte que, lorsqu’elle serait achevée, elle pourrait être adoptée comme version autorisée des Saintes Écritures. L’Assemblée générale, qui s’est réunie à Édimbourg, en 1816, approuva la diligence du comité ; et l’œuvre a été avec toute l’expédition que la nature de l’entreprise et la la santé des rédacteurs en chef l’a permis.

Vous. II—34

Presque alliés au gaélique sont les IRLANDAIS, ou L’ERSE, un autre dialecte de la Celtique. C’est dans cette langue que les Écritures avaient été imprimées au siècle précédent, et en 1709, la Chambre basse de la Convocation, à la suite d’une recommandation sincère des lords, pour leurs conseils et leur assistance, résolut d’imprimer la Sainte Bible et la Liturgie de l’Église d’Angleterre en irlandais langue, mais en caractères anglais, pour rédiger une Exposition de l’Église catéchisme dans cette langue, et d’encourager les ecclésiastiques, dûment qualifiés par leur la connaissance de la langue, de prêcher, de catéchiser et d’accomplir le service divin il.+ En 1713, la Société pour la promotion de la connaissance chrétienne a imprimé une édition de six exemplaires mille exemplaires du Livre de la Prière Commune, le même nombre de Catéchisme, avec l’alphabet irlandais, et des éléments de la langue irlandaise, l’utilisation des écoles de charité, et six mille exemplaires de l’Exposition of le Catéchisme de l’Église », traduit par le révérend John Richardson, recteur d’Annah, alias Berturbet, dans le diocèse de Kilmore, auteur d’une « Histoire de la Tentatives qui ont été faites pour convertir les indigènes d’Irlande, etc. Il s’agissait de tous imprimés en anglais et en irlandais, en colonnes parallèles, et ont été distribué, en partie en Irlande, et en partie dans les Highlands d’Écosse.++

++ Brève esquisse, &c., p. 44, 45

Des efforts ont également été faits pour promouvoir l’étude de la langue irlandaise dans les l’université de Dublin, et d’établir la lecture des Écritures, et la l’accomplissement des offices divins qui s’y déroulaient, parmi ceux qui ne comprenaient que leur langue maternelle, ou ne connaissaient qu’imparfaitement l’anglais ; Mais l' projet d’impression de la Bible, conformément à la résolution de la Chambre basse du La collation des grades échoua et aucune nouvelle édition des Écritures irlandaises ne fut imprimée jusqu’à ce que 1799, lorsque le Dr Stokes, ancien membre du Trinity College de Dublin, professeur d’histoire naturelle à l’université, a publié deux mille exemplaires de L’Évangile de saint Luc, et les Actes des Apôtres, d’après la version de Daniell. Ceux-ci ainsi qu’une impression des quatre évangiles et des Actes, qui ont suivi dans le l’année 1806, étaient en colonnes parallèles d’anglais et d’irlandais, et dans le personnage.|| Depuis lors, d’autres éditions du Nouveau Testament ont été imprimées, sous le direction de la « Société biblique britannique et étrangère, et de la Société biblique d’Hibernian », et parties distinctes de l’Ancien et du Nouveau Testament, aux dépens de individus.§

|| En 1806, le Dr Stokes imprima et diffusa des observations sur la nécessité de publier les Écritures en langue irlandaise.

§ Brève esquisse, etc., p. 47-51. Anderson Mem. ou au nom des Irlandais de souche, p. 71.

2                         34*

La même politique erronée qui a si longtemps empêché la traduction des Écritures en gaélique et en irlandais malheureusement étendit son influence à L’ÎLE DE MAN, et vers l’année En 1740, on affirmait avec assurance que « l’ancien évêque de Man avait trouvé signifie mettre les Manks en désuétude. Que cette affirmation était incorrecte, Rien n’aurait pu être plus complètement réfuté que les douleurs du vénérable évêque (Wilson) entreprit d’acquérir la connaissance de la langue maternelle de l’île, et d’y imprimer et d’y faire circuler les ouvrages qu’il jugeait propices à la intérêts des personnes dont il a la charge. Le premier ouvrage qu’il publia dans les Manks langue, et la première jamais imprimée en elle, était un petit tract, en 1699, à Manks et l’anglais, intitulé « Les principes et les devoirs du christianisme ». Dans son dernier jours où il se procura une traduction de l’Évangile de saint Matthieu en Manks, qui a été imprimé à ses propres frais, et qui a été largement diffusé l’ensemble du pays. Il a aussi reçu les évangiles de saint Marc, de saint Luc et de saint Jean, et les Actes des Apôtres, traduits dans la même langue, mais n’ont pas vécu jusqu’à Voyez-les imprimés.

Stowell’s (en anglais seulement) Vie de l’évêque Wilsonpassim, 8 vol.

Après la mort de l’évêque Wilson, son successeur, le Dr Hildesley, provoqua la Les Évangiles et les Actes des Apôtres laissés dans le manuscrit. à réviser et à préparer pour la presse, et avec une généreuse assiduité a travaillé à obtenir une traduction complète de l’ensemble des volumes divins dans la langue manks. Les personnes ayant un emploi principal dans cette grande œuvre étaient le révérend Philip Moore, recteur de Kirkbride, et le révérend Philip Moore. John Kelly, plus tard recteur de Copford, près de Colchester ; bien que différent Des parties de la Bible ont été distribuées pour être traduites parmi les insulaires membres du clergé qui connaissaient le mieux la langue. En 1763, à la suite de la demande de l’évêque, le La Société pour la Promotion de la Connaissance Chrétienne a émis des propositions pour l’impression de la la Bible, la liturgie, les livres et les tracts religieux, dans la langue vulgaire de la île; et peu de temps après, il imprima une grande impression du Nouveau Testament, ainsi que des éditions de plusieurs autres ouvrages ; qu’ils ont été rendus possibles, par le libéral reçu à cette fin, à distribuer gratuitement entre les les classes inférieures des habitants. En 1773 toute la Bible, avec les apocryphes, a été achevé et imprimé, en format in-folio, sous le patronage de l’évêque, à les frais de la Société pour la promotion de la connaissance chrétienne+et en 1776 le la société a publié une autre édition du Nouveau Testament.§

Lorsque l’évêque Hildesley reçut le dernière partie de la traduction, qui avait été si longtemps l’objet de son désirs, et qui arriva le samedi 28 novembre 1772, quelques jours avant sa mort, il chanta le " Nunc, Domini, dimittis « , ou " Cantique des Siméon », en présence de sa famille qui le félicitait, comme l’expression de son sentiments de reconnaissance. — Chalmers’s Gen. Biog. Diet., vol. xvii, p. 479.

§ Brève esquisse de diverses tentatives, etc., p. 130, 131. Compte rendu sommaire de l' Société pour la promotion de la connaissance chrétienne, p. 9. Lond., 1819.

Le révérend PHILIP MOORE, l’un des des hommes instruits employés à la révision et à la traduction des Écritures de Manks, est né en 1705. Dans la première partie de sa vie, il fut l’aumônier de l’évêque Wilson, dont il jouit de l’amitié intime pendant de nombreuses années. Il s’est également fiancé dans l’éducation de la jeunesse, et au moment de sa mort, tout le clergé de la l’île, à l’exception de quatre, avait été éduquée par lui, et par eux il avait toujours été distingués avec un respect et une affection particuliers. Alors qu’il était occupé à se préparer les Écritures de Manks pour publication, il a été honoré de l’avis des deux les plus grands Hébréens de l’époque, l’évêque Lowth et le Dr Kennicott. Son caractère semble avoir été excellente, à la fois exemplaire et aimable, et sa mort, ce qui arriva le 22 janvier 1783, dans sa soixante-dix-huitième année, fut très généralement et profondément regretté.+

+ Chalmers, vol. xxii, p. 334.

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John Kelly, LL.D., un autre des savants traducteurs de la Bible Manks, est né le 1er novembre. 1750, à Douglas, dans l’île de Man ; et a été éduqué par le révérend Philip Moore, alors maître de la Free Grammar School de Douglas. Avant qu’il ne soit Dix-sept ans, il tenta la tâche difficile de réduire à l’écriture la grammaire règles de cette langue, et procéda à la compilation d’un dictionnaire de celle-ci. Le difficulté d’une telle entreprise pour quiconque, et surtout pour un si jeune érudit, peut être estimé par la réflexion, que c’était la toute première d’incarner, d’arranger, de grammaticiser cette langue : qu’elle a été sans aucun secours de livres, de manuscrits ou de communications orales ; mais à force d’observer la conversation de ses compatriotes illettrés. C’est précisément à cette époque que l’évêque Hildesley avait mûri ses plans pour présenter le indigènes de l’île avec les Écritures, la liturgie, et d’autres œuvres en langue vernaculaire. C’est donc avec beaucoup de plaisir que Sa Seigneurie se rendit compte talents et les réalisations du jeune Kelly, et l’a persuadé de consacrera plusieurs années de sa vie à ce grand objet de prédilection. Le Les Écritures ayant été distribuées en portions parmi le clergé insulaire, chacun pour traduire son rôle, la tâche sérieuse lui incombait de réviser, corrigeant et uniformisant ces diverses traductions de l’Ancien Testament; et de faire passer par la presse l’ensemble de ces publications. En juin 1768, il entra en fonction : en avril 1770, il en transmit la première partie à Whitehaven, où l’ouvrage fut imprimé ; mais En transportant le second, il fit naufrage et échappa de justesse à la mort. Le manuscrit dont il était chargé était retenu cinq heures au-dessus de l’eau ; et a été Presque le seul article à bord conservé. Au cours de son travail, il transcrit de sa propre main tous les livres de l’Ancien Testament trois fois plusieurs fois ! Toute l’impression s’est achevée, sous sa direction, dans Décembre 1772.

Dans 1776 M. Kelly reçoit une invitation de la congrégation épiscopale d’Air, en la Bretagne du Nord, pour devenir leur pasteur ; et sur ce titre a été ordonné par le évêque de Carlisle. En 1779, il fut engagé par le duc de Gordon comme précepteur de son son fils, le marquis de Huntley ; En 1785, il se maria ; en 1791, par son noble protecteur il obtint le presbytère d’Ardleigh, près de Colchester, qui, le ayant été présenté au presbytère de Copford, dans le même quartier, il démissionna en 1807 en faveur de son ami et beau-frère, le révérend Henry Évêque. Il étudia au St. John’s College de Cambridge, où il obtint un baccalauréat en droit en 1794. et LL.D. 1799. En 1803, il publia « A Practical Grammar of the Ancient Gaeli, ou Langue de l’île de Man, généralement appelée Manks ; » et en 1805 propositions pour « Un dictionnaire triglott de la langue celtique, tel qu’il est parlé dans le Highlands d’Ecosse, d’Irlande et de l’île de Man ; » dont soixante-trois feuilles ont été imprimées, lorsque le malheureux incendie de MM. Nichols, imprimeurs, en 1808, détruisirent toute l’impression. Le MS du médecin, et certains de Les épreuves corrigées seraient encore entre les mains de la famille. Il est mort d’un typhus, le 12 novembre 1809.

Gand. Mag., 1810, t. Ixxx, p. 84.

La bienveillance britannique ne s’est cependant pas confinée dans les limites de son immédiates, mais s’étendait aux nécessités spirituelles d’une les églises et les gens. En 1720, la London Society for promoting Christian La connaissance a étendu leur regard à l’église grecque en Palestine, en Syrie, La Mésopotamie, l’Arabie et l’Égypte, par suite des représentations de M. Salomon Negri, natif de Damas, en Syrie, qui était éminemment versé dans la Langues orientales. Il avait été professeur de syriaque au collège Della Sapienza à Rome, et de l’arabe au collège de propagande ; et d’avoir embrassa la religion réformée, résidait alors à Halle, en Saxe, depuis d’où il vint ensuite en Angleterre, dans le but de surveiller la Versions arabes publiées par la société. Sa correspondance, avec celle de plusieurs autres érudits orientaux, a été imprimé en 1721, 8 vol., et de nouveau en 1725, 8 vol., avec le titre : « Extrait de plusieurs lettres relatives au grand charité et l’utilité de l’impression du Nouveau Testament, et du Psautier, en arabe langue, etc. Il a donné une partie considérable de ses manuscrits à la bibliothèque de la Maison des orphelins de Halle, dont on trouvera un catalogue dans le Thesaurus Epistola. La Crozianatom. i, epist. 3, p. 19. Sa vie, écrite par lui-même, a été publiée en 1764 par G. A. Freylinghausen, sous le titre Memoria Negriniana, hoc est Salomonis Negri Damasceni vita, olim ab ipsomet conscripta, nunc autem accessionibus quibusdam illustrata, fyc. Halæ Salicæ, 1764.

Résumé Compte, etc., p. 12. Dissertation d’Ed. Rowe More sur la typographie anglaise Fondeurs et fonderies, p. 63. 1778, 8 vol. Millar’s Propagation of Christianisme, Œuvres, t. VIII, p. 328. Paisley, 1789, 8 vol. Amadutii Alphabetum Grandonico-Malabaricum, sive Samscrudonicum. Romæ, 1772, p. 10, Débloquer le niveau 11.

À la suite de la demande et de la correspondance de S. Negri, il en résulta une résolution la part de la société d’imprimer une édition du Psautier arabe et du Nouveau Testament, pour lequel des propositions ont été formulées en conséquence, et vers lequel le Les bienfaits furent si généreux, le roi lui-même y contribua pour 500 livres, que nonobstant la dépense, qui a été calculée à £2976 Is. 61/2d., le Le Psautier a été imprimé en 1725, en in-8°, d’après un exemplaire envoyé d’Alep, tel qu’approuvé par le patriarche d’Antioche, comprenant une édition de six mille deux cents et cinquante exemplaires ; le Nouveau Testament en 1727, en 4to., comprenant dix milliers d’exemplaires ; et cinq mille « Instructions catéchétiques », avec un « Abrégé de l’histoire de la Bible » annexé ; dont une grande partie ont été envoyées en Orient, et distribué en Terre Sainte, en Perse et dans d’autres pays.+

+ Compte récapitulatif, p. 12. Plus de Dissert, sur Typographical Founders, ut sup. Gillies’s (en anglais seulement) Collections historiques, t. II, t. IV, ch. i, p. 14. Glasgow, 1754, in-8°. Long, édit. Masch, pt. ii, tom. I, sec. 5, p. 125, 129.

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En passant sur le continent, notre attention est arrêtée par la remarque de la les persécutions soulevées contre les protestants en France ; et nous sommes étonnés de le fanatisme et la cruauté des âges les plus sombres exercés par les autorités cette nation civilisée et éclairée. De l’époque de Louis XIV. le la persécution des protestants n’avait jamais entièrement cessé, mais en 1744 il commença à se déchaîner avec une fureur accrue ; Plusieurs pasteurs et d’autres ont été condamnés aux galères, marqués au fer rouge, ou exposés à une violence brutale dans le pilori; les femmes étaient emprisonnées ou enfermées dans des monastères ; livres ont été saisis et les biens confisqués ; et des édits sévères et oppressifs ont été publiés contre les réformés.

Armand de la Chapelle, Nécessité du Culte public ; Pieces Justificatives, tom. vi, p. 390. A la Haye, 1746, 8vo.

Ces procédures violentes contre ceux qui différaient de la foi catholique n’empêchent pas entièrement, bien qu’ils aient probablement restreint, la circulation des Écritures en langue vernaculaire par les protestants français ; Pour les pasteurs de Genève, ainsi que d’autres en différents lieux, a provoqué un certain nombre d’éditions, d’être imprimés et vendus à ceux qui le désiraient de posséder la parole de Dieu dans leur langue maternelle. Parmi les nouvelles traductions de la Bible française, ou Nouveau Testament, qui ont été exécutés au cours de ce siècle, les plus célèbres furent ceux de Le Cène, Le Clerc, Beausobre et L’Enfant, Simon Martianay, et Le Chais. Le Cène, Le Clerc, Le Chais, Beausobre et Les Enfant, comme on le sait, étaient protestants : Simon et Martianay, catholiques.

Passant à l’étude de l’état de la littérature biblique en ESPAGNE et au PORTUGAL, la scène qui est présentée pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle est la plus stérile et la plus morne. Le Dr Geddes, bien que catholique, et possédant des occasions particulières de dans son Prospectus, imprimé en 1786 : « En Espagne, il y a ce n’est pas, je crois, aujourd’hui, une seule version éditée de toute la Bible ! Il ajoute, cependant, que « certains livres particuliers ont été publié; et il n’est pas douteux que le reste ne suive bientôt. Une édition du Nouveau Testament de la version de Cassiodore de Reyna, corrigée et révisée par Sebastian de la Enzina, ministre de l’église anglaise, a été soigneusement imprimé à Amsterdam, par Jacobus Borstius, 1708, petit in-8 ou in-12. En 1715, la Liturgie de l’Église d’Angleterre, y compris la version des Psaumes de De Reyna, éditée par Félix de Alvarado, ministre de l’église anglaise, a été imprimé à Londres par W. Bowyer, en 8V0.+ Dans le catalogue de vente de G. Offor de 1816, il y a plusieurs exemplaires d’une édition, en royal 8 vol., de la date de 1726, mais sans indication du lieu où il a été imprimé, ou nom de l’imprimante.++

+ Adleri Biblioth. Biblique, partie ii, Flotter. 23, p. 355.

++ Une traduction de toute la Bible de la Vulgate à l’espagnol, accompagné du texte latin et notes, par le Père SCIO, a été imprimé à Madrid en 1807, seize vol. in-folio, et d’où M. Bagster a pris les Psaumes pour son livre de prières d’Ogdoglott, et le Version espagnole insérée dans sa nouvelle Bible polyglotte.

Le Portugal semble avoir été presque aussi démuni. des Écritures en langue vernaculaire avec l’Espagne ; car, à l’exception des éditions publiées par les missionnaires protestants de l’Est, ou imprimés à Amsterdam pour leur usage, dont il sera fait mention ci-après, il ne semble pas qu’il y ait eu d’autres qu’une ou deux éditions de la Bible portugaise ou du Nouveau Testament imprimées tout le XVIIIe siècle ! Une édition complète de l’édition portugaise Bible, de la Vulgate, avec annotations, etc., par Antonio Pereira, dans vingt-trois vol. in-12, fut imprimé à Lisbonne en 1783, et réimprimé, Lisbonne, 1802. Des exemplaires de ces éditions se trouvent à la bibliothèque de la British and Foreign Société biblique.

 Rapports de Société biblique britannique et étrangère, Rep. 3, p. 40, 1807 ; et Rép. 9, Annexe, p. 96.

Italie, un pays réputé pour être le siège des beaux-arts et de la littérature polie, a depuis des siècles présentait une curieuse incohérence entre l’encouragement de la politesse et celui de la dépression de l’apprentissage sacré. Au cours du siècle que nous sommes en train de revoir, cette différence apparaît dans la politique adoptée par les pontifes romains à l’égard de les Saintes Écritures. Pour le pape Clément XL, en 1713, publia la fameuse bulle contre les « Réflexions morales sur le Nouveau Testament » du père Quesnel, appelé le Bull Unigenitus, en commençant par les mots : « Unigenitus Dei Filius pro nostra et totius mundi salute filius hominis factus. Par ce taureau, cent et une propositions, sur divers points de la divinité, extraites de Les « Réflexions » de Quesnel sont condamnées dans les termes les plus violents. + Des index librorum prohibitorumou catalogues de livres prohibés, ont également été publiés à Rome, sous le même Pontife, en 1711, 1716 et 1717, in-8°.++

+ Carduini Acta Conciliorum, tom. xi, Append., p. 1631-1640. Paris, 1715, fol. Antibiblion, n° 4, p. 58. Juin 1817. Lond., 8vo.

++ Peignot, Dictionnaire des Livres condamnés au feu, &c., tom. i, p. 264, 2

LE PAPE BENOÎT XIV, qui a conféré le titre de « Très Fidèle » sur le roi du Portugal, était un homme érudit et le patron de la littérature, mais découvrit une prudence morbide à l’égard de la sainte les Écritures et les publications hérétiques, puisqu’il n’a pas seulement publié une bulle dans laquelle « la méthode d’examen et de proscription des livres », qui contenait une long code d’instructions rigides pour les inquisiteurs, mais a également sanctionné les publication de certains Indices librorum prohibitorumdont les éditions ont été publiées à Rome en 1752, in-8°, et en l’an de sa mort, 1758, en 4to. Il convient cependant de l’inscrire à l’honneur de Benoît, que le pouvoir d’accorder des permissions ou des licences pour lire la Bible langue vulgaire par l’évêque ou l’inquisiteur, qui, bien qu’autorisée par le concile de Trente, avait été enlevé par Clément VIII, fut rétabli, par un décret du Congrégation de l’Index, le 13 juin 1757, dans les cas où « de telles versions de la Bible sont approuvées par le Saint-Siège ; ou publié avec des notes prises dans le saints pères de l’Église, ou de savants écrivains catholiques. *

* Histoire des Papes de Watch, b. viii, ch. i, p. 295, 296. Antibiblion, n° 4, p. 57. Peignot, Diet, des Livres condamnés au feu, &c., tom.'i, p. 265. Protestant Advocate, vol. I, p. 493. Lond., 1813, 8 vol.

Benoît XIV. a été remplacé dans les honneurs pontificaux par le cardinal Rezzonica, de Venise, et évêque de Padoue, qui prit le nom de Clément XIII. Au cours de l' période où il exerçait l’autorité pontificale, les jésuites furent expulsés de plusieurs royaumes européens ; et il a été affirmé, cependant qu’en 1759 il donna la permission aux différents Les États catholiques doivent imprimer la Bible dans leurs langues vernaculaires respectives.

+ Dans une première édition de l’English Bible, (1572,), l’auteur a rencontré plusieurs notes bibliographiques sur le pages de garde, parmi lesquelles se trouvait la suivante : « La Bible a permis d’être imprimé dans toutes les langues des Etats catholiques, par le pape, février 28 juin 1759. Désireux d’obtenir des renseignements exacts sur un point de ce genre il s’adressa au révérend Charles Plowden, supérieur du collège à Stoney-hurst, de qui il reçut l’obligeance suivante :—

. . . . « En ce qui concerne l’allégation permission accordée en 1759, par Clément XIII, d’imprimer la Bible dans tous les langues des États catholiques, je n’ai jamais entendu parler d’une telle subvention, et je dois doute de son existence, pour les raisons suivantes : Parce que, dans la liste des brefs émis par ce pontife, rien de cette importance n’est trouvé : parce que Bergier et Sardagna, controvertistes catholiques, dont le premier a écrit dans France, l’autre en Allemagne, peu de temps après la prétendue concession, sont parfaitement silencieux à ce sujet, bien que souvent leur sujet eût exigé enfin parce que, comme le dit Bellarmin,  il n’existait pas de loi interdisant les traductions de l’Écriture par des personnes qualifiées. personnes dans des langues vulgaires, mais en interdisant seulement que le texte sacré soit lu en langage vulgaire par des personnes jugées inaptes par leurs pasteurs à être confiés à de telles traductions. Il n’y avait donc pas besoin d’une dispense : Et il est certain qu’une telle concession qu’on prétend serait arrivée trop tard, puisque, dans presque tous les pays catholiques, les Écritures avaient été traduits dans la langue vernaculaire de chacun.

 De Verbo Dei, chap. de Editionibus Vulgaribus.

« J’ai l’honneur, etc.

« Stoneyhurst, 21 décembre 1819. » « C. P. »

Dans une correspondance subséquente, M. Plowden a favorisé l’auteur avec un extrait de la lettre d’un Italien correspondant sur le même sujet, qui est présenté ici au lecteur :

u Rome, le 4 mars 1820.

..... » Vous avez eu parfaitement raison de nier l’existence du prétendu décret du 28 février 1759. Monseigneur Mai a fait les recherches les plus diligentes à ce sujet, et n’a pu trouver ni l’un ni l’autre le décret, ou toute trace d’une telle chose. Ne se confiant pas à Lui seul, un autre prélat, qui tient tous les livres dans lesquels se trouvent tous ces décrets s’est enquis s’il pouvait réussir à se faire inscrire, le découvrir .

Ayant la date du décret, il a été sûr de la trouver, si elle existait : mais après un examen assidu, il conclut que jamais un décret de cette nature n’a été émis par le Saint-Siège. D’autres hommes très compétents ont fait les recherches les plus diligentes, mais tous se sont avérés infructueux. D’ailleurs, Monseigneur Mai m’a dit que, lorsque, sous Pie VI, Martini, archevêque de Florence, fit connaître son intention d’imprimer son traduction de la Bible, (qui n’était pas la première, ou plutôt c’était peut-être la première édition complète de toute la Bible en italien), certains ont fait plusieurs difficultés au sujet de sa publication : pourtant il est bien connu que Martini n’a jamais cité le prétendu décret, mais, par l’autorité de ce pape, il lui fut permis d’imprimer sa traduction avec des notes explicatives appropriées Pour conclure, vous pouvez assurer à M. T. qu’il n’y a jamais eu un tel décret, » etc. À cela, M. Plowden ajoute : « Il me semble que les faits énoncés [ci-dessus,] se joignent aux raisonnements allégué dans la première lettre que je vous ai adressée, fournissent des preuves suffisantes de la inexistence du décret du 28 février 1759. J’ajouterai peut-être un autre présomption : Le 28 février 1759 était le mercredi des Cendres, jour où, je croyez, les congrégations romaines ne siègent pas pour affaires. — Vôtre, etc. C. P. »

Stoneyhurst, le 27 mars 1820.

Clément XIII mourut subitement, le 2 février 1769, le célèbre cardinal Ganganelli fut élevé à la dignité pontificale et prit le titre de Clément XIV. Sous son pontificat, l’ordre des Jésuites fut entièrement supprimé par une bulle, daté de 1773. Il mourut le 22 septembre 1774, et fut remplacé par le cardinal Braschi, qui, en atteignant la tiare, adopta le titre de Pie VI. Ce souverain pontife, né à Cesena, le 27 décembre 1717, fut nommé trésorier de la chambre apostolique par Benoît XIV, et élevé au rang de cardinal par son prédécesseur, Clément XIV. Ses actes publics et ses vertus privées, au cours d’un long et pénible exercice de la dignité pontificale, donnent droit à sa mémoire à la reconnaissance et à l’honneur de son communion, tandis que la barbarie et l’indignité avec lesquelles il a été traité par les révolutionnaires de France doivent exciter l’indignation et l’horreur de tous les ami de la justice et de l’humanité. Il mourut à Valence, après une courte maladie, 29 août 1798, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. L’un des actes religieux publics les plus importants fut la sanction qu’il donna à la traduction et à la publication de toute la Bible en langue italienne, par Martini, archevêque de Florence. Le Nouveau Testament a été publié à Turin en 1769, et l’Ancien Testament en 1776. La version étant dédiée à Pie VI., et approuvée par lui, une épître élogieuse de Sa Sainteté a été imprimée comme une introduction, dont voici la traduction :

 Lempriere, Univ. Biog.

" Pie VI, P. P., à son fils bien-aimé, Antonio Martini, de Turin.

" Fils bien-aimé, santé et bénédiction apostolique.

« À une époque où un grand nombre de mauvais livres qui attaquent grossièrement la religion catholique, et qui circulent même parmi les les ignorants, à la grande destruction des âmes, vous jugez extrêmement bien, afin que les fidèles soient excités à la lecture des divines Écritures, ce sont les fontaines les plus abondantes qu’il faut laisser ouvertes à tous, d’en tirer la pure doctrine et la morale, et d’extirper les erreurs qui, en ces temps corrompus, sont si largement diffusés. C’est ce que vous avez de saison effectuée, comme vous l’affirmez, en publiant les écrits sacrés en langue vernaculaire langue, intelligible pour tous ; surtout quand vous montrez et exposez que Vous avez ajouté des notes explicatives qui, étant extraites des Saints Pères, tout danger d’abus : ainsi vous n’avez ni dévié des lois de la de la Congrégation de l’Index, ni de la constitution à ce sujet publié par l’immortel pontife Benoît XIV, notre prédécesseur dans la pontificat; et que nous estimons qu’il est honorable d’avoir eu pour excellent maître dans l’érudition ecclésiastique, quand nous avons eu le bonheur de tenir une situation près de sa personne. C’est pourquoi nous saluons votre éminente érudition et votre extraordinaire piété; et nous vous rendons la reconnaissance qui nous est due pour ces livres que vous avez qui nous a été transmis et que, lorsque cela nous conviendra, nous relirons. Dans l’intervalle, temps, en gage de notre bienveillance pontificale, accueillons notre bénédiction, Fils bien-aimé, que nous te donnons très affectueusement.

" Donné à Rome, à Saint-Pierre, le 17 mars 1778 ; la quatrième année de notre pontificat.

« PHILIP BUONAMICA, de l’épître latine de Sa Sainteté.

 Antibiblion, n° 4, p. 62.

La traduction de Martini a été imprimée à plusieurs reprises : l’édition de Livourne, 1818, et celle d’Italie, 1817, avec le stéréotype du Nouveau Testament, exécuté par T. Rutt, Shacklewell, (près de Londres,) 1813, ont été mis dans l’index prohibitif, par un décret du 17 janvier 1820.+

+ À partir d’informations privées.

ANTONIO MARTINI est né à Prato, en 1720. Il vécut à Turin, et là publia sa traduction italienne, d’abord du Nouveau Testament, puis de l’Ancien. Cette version a été approuvée par l’évêque diocésain, et il a été remercié par Pie VI, qui le nomma peu après évêque de Bobbio. En route vers Rome pour recevoir la consécration épiscopale, il fut retenu à Florence par le grand le duc Léopold, qui, en 1781, le nomma archevêque de Florence. Le prince était, Cependant, déçu dans son attente de trouver dans le prélat un coopérateur dans les innovations qu’il avait projetées. Martini était sincèrement attaché au siège de Rome, et s’opposa fermement aux procédés de Ricci, évêque de Pistoria, qui furent approuvés par le prince. Il s’est distingué lui-même à l’assemblée tenue à Florence en 1787, dans le but de favoriser évêque, et il eut la principale part dans la défaite des projets de ce prélat. Il publia des Instructions morales sur les sacrements et de l’Histoire dogmatique. et les « Instructions morales sur le Credo », en plus de plusieurs « Charges pastorales » qui ont fait l’objet de nombreux éloges. Il mourut le 31 décembre 1809.

Pour cette notice biographique de l’archevêque Martini, je suis redevable au Rév. Charles Plowden.

Outre les éditions de la Bible italienne ou du Nouveau Testament de la version de Martini, il y en eut plusieurs autres, principalement des révisions de Diodati ou d’autres Traductions. La Bible entière, éditée par Mattia d’Erberg, " Cultore delle sacre lettere », a été imprimé à Nuremberg, 1712. Sur certaines copies, Cologne est le lieu d’impression. Cette édition est indiquée sur la page de titre pour être corrigée et comparée avec l’hébreu et le grec originaux ; le Nouveau Testament semble avoir été pris d’une autre faite d’après le grec, et corrigée d’après la Vulgate qui a été édité par Giovan Luigi Paschale, et imprimé en 1555, accompagné d’un traduction. Une autre révision de la Bible de Diodati a été publiée par John David Müller, M. A., Leipsic, 1744, in-folio et in-8°, et un troisième à Dresde et Leipsic, 1757, 8 vol. Le Nouveau Testament, édité par Ferro Montano, licencié en et dédiée à Christian, duc de Saxe, a été imprimée à Leipzig, 1702, 12 mois+ Une autre édition corrigée du Nouveau Testament, de la traduction de Diodati, a été imprimé à Zurich par David Guessner, 1710,12mo. S’en est suivie une édition à Altenburg, par J. L. Richter, 1711, in-12, et prétend être traduit en Italien par D. C. H. F., mais on dit qu’il ne s’agit que de la version de Diodati, modifiée à quelques endroits. Une nouvelle traduction du grec, par Matteo Berlando della Lega, D. D., professeur de philosophie à l’université d’Erlangen, et Jacopo Filippo Ravizza, D. D., a été imprimé à Erlangen, 1711-12, deux vol. in-8°. Le traducteurs, qui avaient renoncé aux principes de l’Église de Rome, et embrassé luthéranisme, accompagnaient la traduction de notes, dans lesquelles ils combattaient la les erreurs des doctrines catholiques, particulièrement en ce qui concerne la tradition, et un petit catéchisme. Il est dédié à la reine d’Angleterre. En 1743, une édition in-octavo du grec, par Giovan Gotlohbe Glicchio, a été publiée à Altenburg et Leipsic, ornés d’une page de titre et de planches gravées. Un édition du Nouveau Testament fut également publiée l’année suivante (1744) à Leipsic, de la révision par J. D. Muller de la traduction de Diodati, en in-8°.++

+ Un exemplaire dans le catalogue de la vente d’Ofibr, 1816, est, dit-on, en trois vol. in-18.

++ Adleri Bibliotheca Biblica, t. i, Plut. vol. 24, p. 356 à 363. Walchii Bibliotheca Theologica, tom. t. IV, p. 129. Le Long, tom. t. I, p. 360. Paris 1723, fol.

JOSEPH BLANCHINI, OU BIANCHINI, a également publié le premier volume d’un important ouvrage sur le canon de l’Écriture, sous le titre suivant : Vindiciæ canonicarum Scripturarum vulgatæ Latinæ editionisRome, 1740, fol. Ce volume, le seul publié, devait être suivi par six autres, dont le plan est esquissé dans la préface, qui, avec le dissertations préliminaires, contient l’histoire de tous les différents livres de la Bible, les copies manuscrites dans diverses bibliothèques, les traductions, etc. Ce savant prêtre de l’oratoire, connu comme l’éditeur de plusieurs mss. de la Vetus Italicaou ancienne version latine des Évangiles, intitulée Quadruplex Evangeliarum, etc. naquit à Vérone, le 9 septembre 1704, et a été éduqué sous l’œil de son oncle, le célèbre Francis Bianchini, le collège de Montefiascone. Avant 1725, il fut promu chanoine dans le cathédrale, et une prébende à Saint-Luc, et fut peu de temps après nommé bibliothécaire du chapitre, mais en 1732 il démissionna à la fois de cette situation et de son bénéfices, et entra dans la congrégation de l’oratoire de Saint-Philippe de Néri, appelée la Nouvelle Église de Rome, où il partageait son temps entre les devoirs de son ordre et recherches littéraires. Il a publié deux ou trois autres ouvrages en dehors de ce qui précède, principalement de nature antiquaire. L’époque de son la mort n’est pas établie ; mais son éloge funèbre fut imprimé à Rome en 1764. Le de précieux manuscrits qu’il laissa à sa mort furent placés entre les mains de P. de Magistris, un autre prêtre de l’oratoire.

Chalmers, vol. v, p. 234. Fabricy, Titres Primitifs, tom. ii, p. 39.

Quittant les États pontificaux, nous nous tournons maintenant vers les cantons de LA SUISSE, pour constater les éditions imprimées dans les dialectes romans ou rhétiens de la ligue grisonne. Dans 1717-18, la Bible, dans l’un de ces dialectes, différant de celle publiée dans le dialecte de la Basse-Engadine en 1679, Fut imprimé à Coire, ou Coire, en in-folio, traduit par les pasteurs du pays, qui suivaient principalement la version allemande, et a été dédié en français au roi d’Angleterre. Cette édition est remarqué par Le Long, imprimé en 1719, et par plusieurs Encyclopédies sous le nom de publié en 1720 ; mais la Bibliotheca Biblica d’Adler nous apprend que les Prophètes et le Nouveau Testament ont été imprimés en 1717, et que le reste de la Bible en 1718. Une autre Bible, dans l’un des dialectes rhétiens, édité par Martin Nicholas Anosius, est déclaré par Clement comme étant conservé dans le bibliothèque royale de France, avec une dédicace à Louis XV. Préfixé; Tamins, 1731, folio. Au British Museum se trouve une édition de la Bible, dans le dialecte de la Basse-Engadine, imprimé à Schuol, 1743, in-folio : et une seconde édition de la La Bible de Vulpius et Dorta à Vulpera aurait été imprimée en 1747, en in-folio, avec une dédicace latine au roi de Prusse.

Clément Bibliothèque Curieuse, tom. iv, p. 25 et 26. Adleri Bibliotheca Biblica, pt. ii, Plut. 26, à la p. 408. Le Long, tom. t. I, p. 370. Catalogue. Lib. Impressionner. Britannique. Mus., tom. i. Lond., 1787, fol.

La Hollande et l’Allemagne, pays favorisés par l’influence de la Réforme, avec une large diffusion des Écritures dans les dialectes vernaculaires, et longtemps lié à la Suisse dans le grand but de diffuser la connaissance de la vérité divine, peut lui succéder dans nos remarques. AUX PAYS-BAS, les éditions de la La Bible et le Testament hollandais étaient nombreux : Adler, dans sa Bibliotheca Biblicaénumère, de la Bible entière, neuf éditions in-folio, quatre en in-4°, trois en in-4°. 8 vol., et quinze in-12 : du Nouveau Testament, un in-folio, deux in-8 vol., et quinze en 12 mois ; en tout, quarante-neuf éditions. En plus de ceux-ci, qui sont en la bibliothèque du roi de Wurtemberg, et presque toutes les traductions protestantes, Long remarque quelques autres éditions de la Bible ou du Nouveau Testament, principalement par Rédacteurs catholiques.+

+ Adleri Biblioth. Biblica, t. iv, Plut. 35, p. 32 à 90. Le Long, tom. i, p. 100. 410.

En ALLEMAGNE, les éditions de la Les Écritures imprimées au XVIIIe siècle sont nombreuses ; Le Duc [Roi] de la bibliothèque de Wurtemberg contenait à elle seule, en 1787, deux cent huit des toute la Bible, et quatre-vingt-sept du Nouveau Testament, (en plus de nombreuses parties de la Bible imprimée séparément, c’est-à-dire de la Bible, trente-sept in-folio, trente-six in-4to., cent treize in-8°, et vingt-deux in-12 : Testament, un in-folio, cinq in-4to., cinquante et un in-8 et 30 in-12.++ Quelques-unes de ces éditions ont été imprimées au Canstein, ou Institution Biblique, à Halle, fondée en 1710, par Charles Hildebrand, baron de Canstein, pour le d’imprimer et de vendre des Bibles et des Nouveaux Testaments, à un prix modéré, afin d’assurer une diffusion plus générale des Saintes Écritures ; et dans ce qui s’est avéré si efficace, qu’en 1805, plus de trois millions d’exemplaires de la Bible entière, ou Nouveau Testament, avaient été publiés presse de l’institution. Témoignages intéressants sur cet excellent établissement on le trouvera dans la Pietas Hallensisou Abrégé des Pas Merveilleux de la Divine Providence, &c., pt. III, du professeur Franck. Gillies' Historical Collections, vol. i, b. iii, ch. iv, et Second Report of Société biblique britannique et étrangère, App., n° 9.

++ Adleri Biblioth. Biblique, t. iii, Plut. 28 à 32, p. 44 à 201.

2

Dans la trente-quatrième édition de la Bible imprimée par cette institution, une erreur s’est produit dans l’un des commandements, semblable à celui de la Bible anglaise dans le règne de Charles Ier. Par l’omission du mot non, le commandement disait : Tu commettras l’adultère. L’édition fut donc confisquée, et judicieusement empêchée d’être Distribué. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque de Wolfenbüttel, qui, en raison de son Grande rareté, coûtait cinquante dollars.

Shoberl’s Histoire de la maison de Saxe, p. 81.

Un autre établissement bienveillant s’y est connecté, ainsi que la Bible de Canstein avec la Maison des Orphelins de Halle, et active dans la diffusion vérité de l’Écriture, c’était l’Institution Juive, formée pour la la conversion des Juifs et des Mahométans. L’auteur de ce projet était le Dr John Henry Callenberg, l’un des élèves du professeur Franck, plus tard professeur de théologie à l’université de Halle. Trois objets principaux l’intéressaient attention; — l’établissement d’une imprimerie ; une disposition pour les prosélytes et catéchumènes ; et la nomination d’étudiants comme missionnaires itinérants la nation juive.

L’un des coadjuteurs les plus actifs et les plus éminents du Dr Callenberg était M. Stephen Schultz, qui a passé de nombreuses années dans l’Est, et par la suite, lorsqu’il a été ministre l’Évangile de Halle, publia un récit de ses voyages.+ Ce missionnaire zélé succéda à la direction de l’institution sur le mort de son fondateur, en 1760 ; et bien que le manque de missionnaires dignes de ce nom, et de l’appui bienveillant du public, a restreint l’étendue de son lui et son successeur, P. Beyes de Halle, continuèrent à publication des rapports, jusqu’à ce qu’en 1792 l’institution soit supprimée par le gouvernement prussien (« Je ne sais avec quelle justice, dit le docteur Knapp) et le gouvernement prussien les petits revenus restants étaient consacrés à l’Orphan House et à d’autres les institutions de Franck, pour le soutien des convertis chrétiens dans le besoin ; et l’Orphelinat reçut toute la collection de livres imprimés par cette institution. Certains d’entre eux ont été détruits, mais beaucoup ont été préservés ; et l' toute la collection restante a été achetée en 1810 par un gentilhomme liés à la Bible and Tract Society anglaise, et qui ont présenté livres précieux à la Société de Londres pour la promotion du christianisme parmi les Juifs.

+ Il revint de Turquie à Halle, le 16 octobre 1756, après avoir été s’est engagé pendant de nombreuses années dans des travaux missionnaires. Long, éditer. Masch, t. II, t. I, sec. 11, p. 205.

Juif Dépôt, t. I, p. 1, 41, 81. Lond., 1813, in-8°. Collections, t. II, t. iv, ch. x, p. 461-468.

Les éditions des Écritures publiées en langue allemande, au cours de cette siècle, étaient, comme nous l’avons déjà vu, trop nombreux pour être considérés comme séparément; mais il peut être agréable au lecteur de remarquer ce qui suit :

1. Le La BIBLE PENTAGLOTT, qui contient cinq versions allemandes différentes ; c’est-à-dire la version catholique d’Ulenberg ; La version de Luther ; La version de Piscator de l’église réformée ; la version juive allemande de l’ancienne le Testament de Joseph Athias, et du Nouveau Testament de John Henry Reitzen ; et la version autorisée du Belgic provinces, ou hollandais : auxquels s’ajoutent les livres apocryphes de l’Ancien Testament, et plusieurs des épîtres apocryphes. Wandsbeck, 1710, 1712, trois vol. 4to.+

deux. La POLYGLOTTE DE LEIPZIG, (Biblia Sacra Quadrilingua,) contenant la version grecque de la Septante de l’édition de Grabe du ms. alexandrin Sebast. ; La traduction latine de Schmidt a été révisée, avec le Nouveau Testament à la fois dans l’original et dans le grec moderne la version syriaque de l’édition de Schaaf ; et la version allemande de Luther ; édité par Christian Reineccius, B. D. Leipsic, 1750, fol. Le Nouveau Testament a été publié en 1713, in-folio, et avec un nouveau titre en 1747.++

3. Le La BIBLE D’EBERSDORF, éditée par Le Comte Zinzendorf, contenant la version allemande de Luther, avec une nouvelle préface et introductionl’Informatoria Biblica d’Arndt, et des résumés. Ebersdorf, 1727, in-4§

4. La BIBLE DE GERMANTOWN, remarquable pour avoir été la première édition qui soit sortie de la presse antillaise. Germantown imprimé par le Christ. Sauer, 1743, 4to.||

5. LE NOUVEAU TESTAMENT DE ZINZENDORF, dans deux parties, imprimées à Budingen, 1739, 8 vol., et de nouveau 1746, 8 vol., accompagnées avec de brèves notes. Le traducteur ou réviseur était Nicholas Lewis, comte de Zinzendorf et Pottendorf, le grand patron et évêque ou « ou dinaire » de l’Unitas Fratrumou, comme on l’appelle plus généralement, les Moraves, qui formaient la colonie de Herrnhut sur l’un de ses domaines. Il mourut le 9 mai 1760. Voir l’histoire de Crantz les Frères, pp., 497-502.

Dans outre les nombreuses éditions des Saintes Écritures en langue allemande, il y en avait plusieurs dans d’autres dialectes des dominions allemands ou autrichiens, et de les États voisins, particulièrement les Wendes ou Sorabiques, les Carniolan, Croate, Bohême, Hongrois et Valaque.

Les Wendes, qui habitent la Haute et la Bas-Lusace, parlent deux dialectes différents de la le Slavon, et possèdent deux versions protestantes différentes des Écritures. Une édition de toute la Bible wende ou sorabie, en dialecte de Haute-Lusace, a été imprimé à Budissen ou Bautzen, en 1728, in-4°. Une préface en allemand raconte l’historique de la version ; une autre, en wendish, est signée par quatre ministres, auteurs de la version, à savoir, John Langa, pasteur de Minakawen ; Matthieu Jokisch, curé de Belsken ; John Boeh-mer, curé de Budeslezen ; et John Wauer, pasteur de Bukezen. Les traducteurs ont divisé l’ouvrage en quatre parties, dont l’une était assigné à chaque traducteur, qui, après traduction, a été soigneusement examiné par les autres traducteurs, qui se sont rencontrés à plusieurs reprises à Budissen pour s’informer mutuellement et conseil. La version fut commencée le 14 avril 1716 ; et achevé en septembre 27 juin 1727. La traduction allemande de Luther a été strictement suivie par le théologiens lusaciens, qui, étant de la communion luthérienne, ont dû la préférer à n’importe quel autre. « Depuis l’année 1729, dit le docteur R. Pinkerton, la Haute-Lusace Les Wendes ont eu trois éditions de leur Bible ; le dernier a été imprimé à Budissen, en 1797 ; » le second d’entre eux était une édition corrigée de celle de 1728, imprimée à Budissen, en 1742, in-8°. Quelques parties distinctes de la Bible dans le même dialecte avait été imprimé vers la fin du siècle précédent ; et en 1703 le Psaumes, et en 1706, le Nouveau Testament, en 8 vol., traduit par Michel Frencelius ou Frenzeln, ont été imprimés, le premier à Budissen, le second à Zettau, aux dépens de l’illustre lady Gersdorf, grand-mère du comte Zinzendorf, qui distribuait gratuitement un grand nombre d’exemplaires aux pauvres habitants, outre ce qu’elle a donné aux églises et aux écoles. Frenzeln mourant Presque aussitôt que la traduction fut terminée, le soin de l’impression fut confié à Spener. Ces éditions sont accompagnées de la version allemande.

 Acta Eruditor., Aft. 1729, p. 528, 529. Adleri Bibliotheca Biblica, pt. iv, Plut. 47, p. 137 à 140. Lettres de Pinkerton, p. 100. Chapitre 36.

Vol. IL—35

Le Nouveau Testament dans le dialecte des Wendes de Lusace du Néant, traduit par Gottlieb Fabricio ou Fabricius, a été imprimé à Kahren, où Fabricius était ministre, en 1709, in-8°. Réimprimé en 1728 et 1775. La première édition de l’Ancien Le Testament a été imprimé séparément en 1796.

 Adleri Bibliotheca Biblica, ut sup. Lettres de Pinkerton, ut sup.

Non l’édition des Écritures semble avoir été imprimée en dialecte CARNIOLIEN, au cours de cette siècle, antérieur à 1771, comme il ressort des Lettres, etc. du Dr Pinkerton, qui contiennent le seul compte rendu que nous ayons des éditions imprimées dans cette période. La première version avec laquelle les Carnioliens ont été favorisés a été faite par George Dalmatin, d’après la Bible de Luther, et imprimé à Wittemberg, en 1584. Le la deuxième version de la Bible, dans le Carniolan, a été faite par George Japel, de la Vulgate, et imprimé à. Laybach, en 1784. Une deuxième édition n’a pas vu le jour publié; cependant, le Nouveau Testament a été réimprimé, et le Testament protestant partie de ces Slavons, résidant en Hongrie, sont en possession d’une excellente traduction du Nouveau Testament, faite par Stephen Kugmitsch, et imprimée à Presbourg, en 1771.+

+ Lettres de Pinkerton, p. 34, 35.

Les CROATES parlent aussi un dialecte du slavon. Ils sont tous de la communion catholique romaine ; et avait aucune partie des Écritures dans leur langue, mais les Évangiles pour les dimanches et les Fêtes, avant le XIXe siècle ; Les ALBANAIS n’avaient pas non plus la moindre part de la parole de Dieu, dans n’importe quelle langue qu’ils comprenaient, à la fin du XVIIIe siècle.++

++ Ibid., p. 35 et 40.

2                       35*

Dans la langue DE BOHÊME, éditions de toute la Bible ont été imprimées à Halle en 1722, 1745, 1766, sinon plus fréquemment; en outre, plusieurs éditions du Nouveau Testament, et d’autres parties des écrits sacrés. Le Dr Pinkerton déclare qu’en 1816, le Canstein Depuis sa création en 1712 jusqu’à cette époque, l’institution n’avait imprimé aucun moins de dix mille trois cent cinquante exemplaires des Écritures de Bohême in-8 vo. : il observe aussi que « depuis l’année 1488, il y a eu a publié quatorze éditions de la Bible catholique de Bohême, qui est une traduction de la Vulgate. La dernière édition a été imprimée à Prague en 1804. Depuis 1593, le. Les protestants slovaques et bohémiens ont eu dix éditions de leur Bible publiée parmi eux ; Cette version a été réalisée à partir de l’original par le Morave Brethren, et a été imprimé pour la première fois à Kralitz en 1593. La dernière édition a été imprimé à Presburg en 1808. Celui-ci a été édité par le professeur Palkovitch, qui a ajouté une liste de mots qui sont maintenant devenus obsolètes, à la fois parmi les Les Bohémiens et les Slovaques.

 Walchii Biblioth. Theolog., tom. t. IV, p. 130. Adleri Biblioth. Biblica, pt. iv, Plut. 46, p. 132 à 137. Lettres de Pinkerton, p. 47, 48, 35, 36.

En HONGRIE, la septième édition de Bibles en langue hongroise, et la première qui ait été imprimée dans ce siècle, parut en 1704, exécuté à Cassel, par John Ingebrand, in4to. Il est dit dans la préface qui suit l’édition d’Amsterdam de 1685, considérée comme la plus beau et exact. George Tsipkes Comarin, D. D., et pasteur de l’église de Drebecin, forma aussi le dessein de publier une nouvelle édition de la Bible, assisté de Stephen Bet-skehazi, pasteur de l’église de Puspok, et de Thomas Kisfalvi. Il acheva la traduction et la prépara pour la presse, mais il fut empêché de l’imprimer par les troubles occasionnés par la guerre. Ses héritiers envoyèrent le manuscrit à Franéker, au célèbre Vitringa, le priant de le publier sous le titre de dès qu’il en a trouvé l’occasion. Il est probable que c’est à partir de ce manuscrit que l’édition de 1716-1717 fut imprimée en Hollande ; une édition dont le Les Jésuites de Cassavia, ou Carschau, auraient saisi trois mille exemplaires, et empêchait leur circulation. Des éditions de la Bible hongroise ont été publiées aussi à Utrecht, 1730, 1737 et 1794, in-8° ; à Basile, (Bâle,) 1751, 8 vol. ; et à Leipsic, 1776, in-8°. Dans le Catalogue des versions de la Bible, etc., présenté à la Société biblique britannique et étrangère, par Granville Sharpe, Esq., une édition de la date de 1747, imprimée à Utrecht, en in-8°, de qu’il est noté : « De cette édition, trois mille exemplaires ont été brûlés par le papistes. Il s’agit probablement d’une erreur pour l’édition saisie par le Jésuites à Carschau. Il y avait aussi une édition du Nouveau Testament imprimée à Wittemberg, 1736, 8 vol. ; et des hymnes et des psaumes utilisés dans les de l’Église catholique, avec une version métrique des Psaumes, imprimée à Debrecin, 1723, 12mo.+

+ Walchii Biblioth. Theolog., tom. t. IV, p. 131. Clément, Bibliothèque Curieuse, Tom. IV, p. 40. Premier rapport du Brit, et pour. Société biblique, n° 19. Catalogue d’Offor, 1816, p. 11. Adleri Bibliotheca Biblica, t. iv, Plut. 51, p. 148 et 149 ; et App., tom. t. II, p. 85

Dans le dialecte VALAQUE, le seul édition publiée au cours de ce siècle, et la deuxième jamais publiée, a été imprimé à Blajé, ville de Transylvanie, en 1795.++

++ Lettres de Pinkerton, p. 24.

Dans la langue BULGARE, la plus grossière dialecte le plus impur du slavon, aucune version des Saintes Écritures n’avait jamais publié, à la fin du XVIIIe siècle ; mais un traduction de certaines parties du texte sacré, faite par l’un des évêques, à Bucarest, on disait qu’il y en avait dans le manuscrit.

Pinkerton’s (en anglais seulement) Lettres, p. 25.

Avant de passer aux États plus septentrionaux, nous pouvons jeter un coup d’œil sur les et les versions grecques modernes. En LANGUE TURQUE, Nicolas Guillaume Schroeder, de Marbourg, ayant reçu deux manuscrits de la version d’Albert Bobovius, ou D’ALI BEIGH, dont un avec la voyelle l’autre sans, il imprima les quatre premiers chapitres de la Genèse, sans les points, accompagné d’une traduction latine, de notes et de divers lectures : Leipsic, 1739, in-4°. Le savant Dr Callenberg, de Halle, a aussi a publié plusieurs parties du Nouveau Testament, à partir de la traduction de W. Marin. Outre ce qui précède, il y a eu des imprimés à Venise, dans la langue turque. mais en caractères grecs, les Psaumes, dont une seconde version Séraphin, métropolite de Karamania, a été imprimé en 1782 ; les Actes de la Apôtres, et toutes les épîtres, 1810 ; et à Constantinople, la Sagesse de Salomon, en 1799. Il a également été imprimé en caractères turcs, mais en caractères arméniens , « Une courte histoire de la Bible, en questions et réponses, Trieste, 1810 ; Judith, opéra ; et « Le Sacrifice d’Abraham », opéra, Vienne, 1812. Et il existe en Turquie un traduction indifférente des Évangiles, dans le dialecte particulier et corrompu de le pachalik de Bagdat ; et une autre traduction ancienne mais supérieure de la Évangiles; en plus de plusieurs ouvrages chrétiens d’un point de vue historique, biographique ou nature liturgique.+

+ Le Long, édit. Masch, t. ii, tom. Je p. 166 à 168. Adleri Biblioth. Biblica, pt. 1, Plut. 13, p. 144. Pinkerton’s (en anglais seulement) Lettres, p. 20, 21, 41. Treizième rapport de Brit, et pour. Société biblique, n° 12, p. 23.

2

La plus ancienne des éditions du Nouveau Testament en GREC MODERNE, appelée le néo-grecs, ou romaïques, qui ont été publiés dans ce siècle, ont été imprimés à Londres en 1703, en un vol. in-12, d’après la version de 1638, par Séraphin, moine de Mitylène, qui précédait une préface, qui offensait tant le Grec évêques, particulièrement au patriarche de Constantinople, que, par son ordre, a été livré aux flammes. Il a été réimprimé en 1705, et le répréhensible Passages de la préface omis. Une édition plus correcte a été imprimée à la Maison des orphelins à Halle, en Saxe, 1710, en un vol. in-12, à la suggestion de le pieux Franck, et sous le patronage et aux frais de Sophia Louisa, la reine de Prusse, qui en commanda un certain nombre d’exemplaires élégamment reliés, et distribué parmi les Grecs. Cette édition a été révisée par Anastasius Michael Macédo, qui était venu de Constantinople à Halle. Le professeur Franck a préfixé un Préface latine ; John Heyman, qui voyageait de l’Est vers la Hollande, a ajouté un grec. Liberius Coletti, qui se disait prêtre grec, mais qui Helladius affirme avoir été un Italien, aurait également publié un édition du Nouveau Testament à Venise, en petit in-folio, vers l’an 1708, ou 1709. Le Dr Callenberg a également publié des parties séparées des Évangiles et Épîtres.

Adverting now to SWEDEN, we are gratified by observing that revised editions of the Holy Scriptures were more frequently published in this than in the preceding century. In 1703, an edition of the Bible, in folio, collated with former editions, with additional references and annotations, was printed at Stockholm, by order of Charles XII. An historical preface was prefixed by Eric Benzel, bishop of Strengnes, afterward bishop of Upsal, who, with Nicholas Berg, and other assistants, had the care of the impression. This was succeeded by a quarto edition, printed in 1709, at Stockholm. The preparation of it for the press was commenced by John Gezel, bishop of Abo, who collated it with the Hebrew and Greek originals ; but dying in 1690, before the work was completed, it was committed to his son, and successor in the bishopric, John Gezel, jun. This edition, which is accompanied with the preface and notes of Luther, a portrait of Charles XII., and a chronological index, is highly esteemed in Sweden, where copies of it are scarce, and consequently dear. Editions of the Swedish Bible were also printed in 1728, folio; 1728, 1757, 4to.; 1715, 1729, 1736, 1750, 1752, 1754, 8vo. ; 1720, 12mo. : of the New Testament, 1711, 1752, folio; 1738, 8vo. ; 1729, 12mo. ; besides smaller separate portions of both the Old and New Testaments.+

+ Adleri Biblioth. Biblica, pt. iv, Plut. 41, pp. 118-125. Le Long, tom. i, pp. 418420. Paris, 1723, fol. Walchii Biblioth. Theolog., tom. iv, pp. 97, 98. Eighth Report of British and Foreign Bible Society, No. 22, p. 35.

In the province of FINLAND, the inhabitants were favoured with the New Testament in the Finnish dialect in 1732, 8vo. ; 1740, 12mo. ; 1774 and 1776, 8vo. ; and with the entire Bible in 1758 and 1776, 4to. ; the latter by subscription, and subsequent to which no edition was printed till 1811-12, when, by the active exertions of the British and Foreign Bible Society, a Bible Society was established at Abo, under the patronage of the emperor of Russia.++

++ Adlefi Biblioth. Biblica, pt. iv, Plut. 42, p. 127. Owen’s History of the British and Foreign Bible Society, vol. ii, pp. 83-94. Seventh Report of British and Foreign Bible Society, No. 63, p. 131.

In LAPLAND, the Scriptures in the vernacular or Laponese dialect must have been extremely scarce, since Adler only mentions a single edition of the New Testament, printed at Stockholm, 1755. Part of this impression was sold, and part given away, to encourage the Laplanders to diligence in reading; a copy of it is in the valuable Biblical library of the British and Foreign Bible Society.

2

On directing our views to DENMARK, we are happy in being again aided by the learned and important researches of Dr. Henderson, who commences his MS. history of the Danish versions and editions of this century by observing, “ The religious horizon of Denmark did not wear a more gloomy aspect toward the close of the seventeenth, than it assumed a bright and radiant appearance on the commencement of the eighteenth century. The principal instrument employed by divine Providence for effecting this pleasing and most important change was Dr. Lutken, whom his Danish majesty Frederick IV. called from Berlin to be his royal chaplain in the year 1704. Previous to his leaving Germany; this clergyman had had■ access to several of those worthy men whom the world sought to depreciate, but whom, in fact, it has honoured, with the name of ‘ Pietists,’ from whose instructions and example he greatly profited ; and he had no sooner entered on his ministerial functions at the Danish court than the effects of his labours became apparent, both in the royal family and throughout the capital. One of the first fruits of this awakening was the formation of a plan forthe conversion of the heathen. In 1705, his majesty obtained from the celebrated Franck, of Halle, the two missionaries, Ziegenbalg and Plutchau, whom he sent the same year to Tranquebar, in the East Indies, and thus laid the foundation of the evangelical work in that quarter which still subsists at this day. The interest created by this mission, the connection established between Copenhagen and Halle, whence the new reformation had spread, and the circulation of some of the more striking publications of Spener and Franck, aroused multitudes from the lethargy into which they had fallen, and led many of the clergy to take the great objects of their charge into more serious consideration than they had hitherto done. The issue of this spiritual reviving was the establishment of the College of Missions in Copenhagen in 1714 ; which was followed by the adoption of measures for the conversion of the Laponese in Norway, and the more extensive circulation of the Scriptures throughout the Danish dominions.”

The necessity and importance of a more improved version of the Danish Scriptures than had hitherto been published had for some time been insisted on by several learned men, especially by Steen-buck, professor of Hebrew and the Oriental languages in the university of Copenhagen, in a series of dissertations published between the years 1699 and 1709; to one of which he subjoined a specimen of a new and more literal translation of Matt, xxii, 1-14. This opinion being strongly supported by many complaints of the want of Bibles, and corroborated by inquiries instituted for that purpose, Frederick IV. gave orders to the College of Missions, in the year 1715, to publish a new edition; and when difficulties arose from the want of sufficient funds, his majesty empowered them to make use of two thousand rix-dollars, which he had appropriated to religious uses, and gave them the exclusive privilege of printing and vending the Danish Scriptures. The work was accordingly begun, and in 1716 an edition of four thousand copies of the New Testament was printed in 12mo., which immediately sold, and helped to supply the urgent want till the whole Bible could be prepared. In 1717, (not as Baumgarten, in Nach. Hal. Biblia, tom. vi, p. 4, says, in 1715, confounding the order to publish with the publication itself,) exactly two hundred years from the period when Luther began to publish the Holy Scriptures in the vulgar tongue, the whole Bible made its appearance, in royal octavo, printed at the office of the College of Missions in Copenhagen. The number of copies printed of this Mission Bible, as it was called, amounted to six thousand. A second edition, with the addition of parallel references, was printed in 1720, 8vo.

In 1717 a corrected edition of Svaning’s New Testament was published under the care of the state-counsellor Grain ; and in 1719 the whole Bible, in 4to., revised by Bernard Schnabel, rector in Roskilde ; for both of which the Danes were indebted to the active zeal and enterprising spirit of John Lorentzen, assessor in the consistory and directory of the royal and university press. About the same time, a second and a third edition of the New Testament, in 12mo., were also printed. In 1722 an edition of the Bible, in 4to., was printed with a large type at the missionpress, but being of a larger size than the ordinary Bibles, it was not adopted into the number of their editions. From the statement given in the preface, it appears that up to that date the college had printed twenty-two thousand five hundred and eighty copies of the New Testament, and thirteen thousand seven hundred and eighty-four copies of the whole Bible. “ What a blessing to the country ! Here is more done toward facilitating the purchase and generalization of the word of God in the course of six years, than what had been effected during the two hundred years which had almost elapsed since the first publication of the New Testament in Danish !” A third edition of the “ Mission Bible” was printed in 1724, 8vo., corresponding in every respect to the second edition. Lorck, in his Neueste Danische Kirchengeschichte, &c., p. 308, mentions this edition as printed in 1727 ; but in the Bibliotheca Biblica the date is 1724, “ which,” says Dr. H., “ I have also seen on a copy in the royal library, Copenhagen.”

In 1728 the Bible was printed at Copenhagen in 12mo., and was the first edition of the Danish Bible printed in that portable and convenient size. The mission-press, and the greater part of this edition, being consumed in the great fire which happened at Copenhagen in the same year, the directors resolved to unite the College of Missions to the direction of the Orphan House, founded in 1727. Since that period all the business of the college has been transacted in a hall belonging to chat building ; and as the Orphan House obtained an exclusive privilege to print the Danish Bible, all the following editions go by the name of “ The Orphan House Bible.”

Editions of the entire Bible were printed in 1732, 1737, 1738, 1739, 1746, 12mo.; in 1744, 8vo. ; and in 1747, 4to. Of the New Testament, in 1731, 1736, 1737, 1740, 1741, 1744, 1745, 12mo. ; in 1740, 8vo. ; 1741, large 12mo. ; and 1748, 4to. Of the Psalms, in 1729, 1738, 1745, 12mo.

In the mean time, a specimen of a revised and corrected edition of the Scriptures, containing the Four Evangelists and the Acts of the Apostles, had been published in 1742 by a committee of revision ; which was followed, in 1748, by the New Testament, in 8vo. This special committee had been appointed by royal authority to prepare as perfect a version of the Holy Scriptures as possible. The members of the committee were originally Hans Steenbuch, Marcus Woldike, Jeremias Freiderich Reuss, and, after Steenbuch’s death, Soren Bloch, ordinary professor of divinity; Peter Holm and Erich Pontoppidan, professors extraordinary ; Johann August Seidlitz, royal German chaplain ; Johannes Gram, professor of Greek; Johann Christian Kall, professor of Hebrew; and Enewald Ewald, preacher of the Orphan House, who, as he had been employed in correcting the former editions, was deemed a valuable assistant. Christian Langemach Leth, extraordinary professor of divinity, was also nominated a member, but was prevented by his ill state of health from attending the meetings. Several of these learned and valuable critics being called away by death, their places were filled up by others qualified for the undertaking.

To gratify the friends of sacred literature, an edition of the historical books of the New Testament, consisting of five hundred and eighty copies, was published separately, as a specimen of the translation, in 1742; and in six years afterward the whole of the New Testament issued from the press ; but being chiefly intended to gratify the curiosity of the learned until the entire Bible could be completed, only five hundred copies were printed, which were sold for half a dollar per copy. It is printed in 8vo., with a large type, unaccompanied with any notes, summaries, or parallel references.

An edition of the whole Bible, of the former translation, consisting of six thousand copies, was printed at Copenhagen, 1749, 8vo. ; and one of the New Testament, in the same year, in large 12mo., comprising three thousand copies, from the Stistrup Bible legacy. Other editions of the New Testament, in 12mo., were published in 1750, 1751, 1752, the first of them consisting of six thousand copies. In 1752 there was also an edition of the Psalms printed in 12mo. ; and in the same year a specimen of a new and singular translation of the Scriptures, by Nicholas Schwartz, Jos. F., actual counsellor of justice to his Danish majesty, &c.

In the same year that “ Schwartz’s specimen” was printed, a translation of the Prophecy of Habakkuk, accompanied with short expository notes, was published by Frederich Monrad, clergyman in Aagerup. Copenhagen, 1752, 4to.

An edition of the New Testament, translated by Christian Bastholm, D. D., was printed at Copenhagen, 1780, 8vo., two vols. His version is said to be fluent and perspicuous, but occasionally obscure, from a too servile adherence to the original idiom, or the adoption of uncommon modes of expression.

Dr. Bastholm published also a translation of the “ Discourses” of our Lord, with paraphrases, explanations, &c., 8vo. (550 pages.)

 Henderson’s MS.

Besides the above editions, for the account of which the writer is almost entirely indebted to the valuable MS. work of Dr. Henderson, Adler, in his Bibliotheca Biblica olim Lorckiana, notices several others, viz., of the Bible, 1757, 1769, 1777, 4to.; 1754, 1760, 1765, 8vo. : of the New Testament, 1780, 8vo. ; 1755, 1759, 1763, 1764, 1766, 1783, 12mo. ; and other smaller portions of the Old or New Testament.

 Adleri Bibliotheca Biblica, pt. iv, Plut. 36, pp. 97-111.

ICELAND, as connected with the government of Denmark, is next to be considered. The third edition of the Icelandic Bible was printed under the inspection of Stein Jonson, bishop of Holum ; who, by an application to the royal chancery of Copenhagen, had recovered the printing-press which had been formerly removed to Skalholt, and afterward, in 1704, been sold to Biorn, bishop of the northern diocess. It was completed and printed in 1728, in small folio, but both paper and printing were bad. A prejudice was also raised against the translation, by the innumerable Danicisms of the text, which involved many passages in impenetrable obscurity to the mere Icelandic reader ; a defect which arose from the Danish version being too servilely followed in the bishop’s revision of the translation. It is still reckoned the worst edition of the Bible, though, at the lime of its publication, the price at which it sold was so high (seven specie dollars) as greatly to obstruct its circulation.

In consequence of a representation of the lamentable deficiency of the Scriptures in the island, made to the court of Denmark subsequent to a visitation of the Icelandic churches by the learned and pious Bishop Harboe, a royal edict was issued on the third of June, 1746, authorizing the raising of the customary tax of one rix-dollar from every church on the island. The following year, 1747, the printing of this fourth edition of the Icelandic Scriptures was completed, being printed “ in Copenhagen, in the Royal Orphan House, and at its expense, by Gothmann Friderick Kisel.” The form is quarto, and the paper and typography good. In revising the text, as well as in correcting the press, Bishop Harboe was assisted by Jon Therkclson, who had formerly been rector of Skalholt, but acted as secretary to the bishop during his stay in Iceland, and accompanied him to Copenhagen in 1745. Of the New Testament alone two thousand copies were printed by the same office in 1750, in 8vo., and sold at the moderate price of three marks each.

The circulation of the Scriptures among the inhabitants of Iceland at this period was greatly aided by the extraordinary benevolence of LAURENCE STISTRUP, a Danish merchant, who formed the noble design of devoting a considerable part of his property to the distribution of the sacred Scriptures. The sum he originally appropriated to this blessed purpose was about seven thousand specie dollars ; which, by his zeal and good management, amounted before his death to twelve thousand, for which he purchased shares in the Royal Bank of Copenhagen. These shares, by virtue of his legacy, were transferred to the College of Missions ; which has enabled the college, ever since, annually to purchase with the interest about five hundred and sixty copies, to distribute gratuitously in the different provinces of the Danish dominions. No sooner, therefore, was this generous philanthropist apprized of Bishop Harboe’s edition of the Icelandic Bible than he purchased five hundred and ninety-six copies of it, and one thousand six hundred and ninety-three copies of the New Testament of 1750, and sent them over to be proportionably divided among the poorest inhabitants of the island.

From this period to the close of the eighteenth century, no other attempts appear to have been made to multiply copies of the Scriptures in Iceland ; unless we consider as such the versions which were made of select parts of them by two learned men, John Olafson and Dr. Finnson. The first of these, Jon Olafson, published in the Transactions of the Icelandic Literary Society, in 1781, a new translation, immediately from the Hebrew, of select passages of the Prophets, which was continued in the succeeding volumes to the sixty-second chapter of Isaiah, highly creditable to the abilities of the author: the latter, Dr. Finnson, printed in his periodical work, Qvoldvokurner, in 1794, a new version of the Epistle to the Galatians, but too paraphrastic and modernized to be admitted into the public translation.

 Henderson’s Iceland, Append. I., pp. 290-300.

POLAND, and the contiguous country of LITHUANIA, less happy than Denmark, witnessed but few editions of the Holy Scriptures printed and disseminated in their respective dialects during the eighteenth century. The troubles of Poland, and its subsequent dismemberment by the combined powers of Russia and Prussia, doubtless checked the more general circulation of the sacred volume, already sufficiently limited by the influence of the Romish and Greek churches. The first edition of the entire Polish Bible which issued from the press in this century, was an octavo one, printed at Halle, 1726, copied from the Dantzic one of 1632, the orthography being corrected. The count of Henkel chiefly defrayed the expense ; and two students of Thom, named Jacob Schmidt and John Printz, corrected the proofs. Henry Grischow had the care of the impression ; he prefixed two prefaces, and retrenched the dedication which had been prefixed to the Dantzic edition ; another preface also was composed by the Reformed church, to which this edition properly belonged, and which the members of that church generally bind up with the copies they possess. The advice of Mr. Jablonski was followed in the whole of the undertaking. Editions of the New Testament had been previously printed at Dresden, 1707, 8vo., and at Brieg, 1708, 12mo., the latter by the care, and at the expense, of Ephraim Breskott, minister of the gospel at Trebnitz, who added the Parallel passages, Prayers, and Catechetical Instructions.+ These were succeeded by editions of the New Testament, Leipsic, 1727 and 1728, 8vo; the Gospels and Epistles for the Festivals, Konigsberg, 1733, 8vo ; and the Psalms, Leipsic, 1736, 8vo.++

Clement, Bibliothèque Curieuse, &c., tom. iv, p. 197.

+ Le Long, tom. i, p. 440. Adleri Biblioth. Bib., pt. iv, Plut. 48, p. 142.

++ Adler, ut sup.

A third edition of the Dantzic Polish Bible was printed at Konigsberg, 1737-8, 8vo. ; followed, at the distance of many years, by others printed respectively at Brieg, 1768, 8vo., and Konigsberg, 1799, 8vo. Dr. Pinkerton supposes that the whole of these six editions of the Dantzic Bible did not comprise more than seven thousand copies, of which three thousand at least have been wilfully destroyed, the first edition being for the most part burnt by Wonzyk, archbishop of Gnezen; and the Jesuits having purchased and destroyed all they could obtain of the other editions.§ Besides these editions of the whole Bible, the New Testament alone was printed at Leipsic, 1749, 8vo. ; and with the addition of the Psalms at Konigsberg, 1740, and 1755, both in 12mo.||

§ Pinkerton’s Letters, p. 29. Adler, ut sup.

|| Ibid.

The preceding editions were all impressions of a Protestant version; but Wuyck’s translation, first published in 1599, having been approved by Pope Clement VIII., although not suffered to be reprinted in Poland, two editions were published out of it, one at Breslau, 1740, and the other in 1771, at Culm. The whole amount, however, of the copies of the three editions of this Catholic version, are supposed not to have exceeded three thousand. How inadequate a number for the supply of an entire century !♦♦

♦♦ Pinkerton’s Letters, p. 30. Sixteenth Report of the Brit, and For. Bible Society, App., p 116.

LITHUANIA, which is partly under the government of Prussia, but chiefly under that of Russia, and “ contains a mixture of Lutherans, Calvinists, Socinians, Catholics, Greeks, Jews, and Mohammedans,” was very limitedly favoured with the Bible in its native language during this century. An edition of the New Testament was, as we have seen in a former chapter, printed at Strasburg, in 1701 : another edition, with the addition of the Psalms, was printed at Konigsberg, 1727, 8vo., and the Psalms separately, at the same place, 1728, 8vo.+

The version of Bretkius, the New Testament of which had been printed in 1701, partaking more of the dialect of the Upper Lithuania than of that which is commonly spoken in Prussia, the king, Frederick William, ordered the Rev. John Jacob Quandt, his first chaplain at Konigsberg, to undertake a new translation of the whole Bible. Mr. Quandt obeyed the commands of his sovereign with the utmost promptitude, and, by the assistance of several learned divines, prosecuted his important object with vigour and success. The New Testament and the Psalms were printed at Konigsberg in 1727, 8vo., and the whole Bible completed, and printed at the same place, 1735, 8vo., accompanied with Luther’s German version, which it chiefly follows, aided by the previous Lithuanian translation of Bretkius, and the New Testament printed in 1701. The divines engaged by Mr. Quandt in the present version were the Rev. Messrs. Reinhold Rosenberg, pastor of the Lithuanian church at Tilsit ; Ghristofle Rebentisch, pastor at Gumbinnen ; Job Naunyn, pastor at Ragnit; Philip Ruhig, pastor at Walterkehmen; who were employed in the translation of the New Testament : the two former of these dying soon after having completed the portion of the Scriptures assigned to them, the two latter were associated with the translators of the Old Testament, Messrs. Christian Stimehr, pastor at Silau ; Abraham David Luneburg, pastor at Memel ; Adam Frederick Schimmelpfenning, pastor at Skaisgirren ; Fabian Kalau, pastor at Werden ; Adam Henry Pilgrim, pastor at Insterburg ; Adam Frederick Schimmelpfenning, pastor at Popelken ; and Christofle Sperber, pastor at Kallining-ken. Mr. John Behrendt, dean of Insterburg, and Mr. Peter Gottlieb Mielken, pastor of Georgenburg, corrected the work ; the latter of these gentlemen also translated some of the books of the Bible.

A second edition of Quandt’s Lithuanian Bible was printed at Konigsberg, 1755, 8vo. The Psalms were separately printed at Konigsberg, 1728, 8vo., and the New Testament, 1749, 8vo.§

RUSSIA, and the dependant provinces of Livonia and Esthonia, to which our inquiries now lead us, afford but scanty information On the subject of Biblical versions during the eighteenth century ; and present no data from which the calculating mind could have augured the astonishing exertions to diffuse the Holy Scriptures in the numerous vernacular languages of his immense empire, which have been made by the present emperor, Alexander.

Peter I., surnamed the Great, having acquired the sole government of the empire toward the close of the preceding century, vigorously exerted his royal influence in the promotion of every measure which appeared to him likely to enlighten, reform, and benefit his subjects ; he encouraged the arts and sciences, extended the political relations of the nation, and established a Spiritual College or Regulation, for the regulation of the Russian church. He “ was extremely anxious,” says a respectable periodical work, “to introduce the Bible generally among his subjects, and to enforce the precepts of the sacred Scriptures. He would not allow any work to be done on a Sunday, except in cases of the utmost necessity ; and he was accustomed to say, ‘ Whoever works in violation of the law of God, his labour will never prosper.’ He always declared with reverence that the Bible was the best of books, containing all that it is necessary and useful to know, respecting the duties of man toward God and his neighbour. As the folio Bible published through the care of his father, Czar Alexei Michaelowitsch, was out of print, he determined to bring it into more common use than ever in his empire, and to prepare at Amsterdam a new edition, as correct as possible, in five parts, in folio; which issued from the press of Daniel Leeiwen, on his account, in 1721. It was printed on royal paper, in two columns, one for the Dutch language, and the other blank for the Russian [Slavonian] translation. In the first year after he gave orders for the printing of this work, that is to say, in 1717, the fifth part, or the New Testament, first appeared, with one column in Dutch, and another in the Russian [Slavonian] language. By this splendid edition of the whole Bible, in Dutch and Russian, the monarch was desirous, for particular reasons, to afford his subjects a two-fold advantage ; in the first place, to render the perusal of the Scriptures more agreeable to them ; and secondly, to instigate them to learn the Dutch language, of which he was very fond. It was indeed a common saying with him, ‘ We have occasion for the Dutch language by sea, the German by land ; but we may very well dispense with French, as we have no important relations with France.’

With the same design of inducing his subjects to the study of the sacred writings, he is said to have enjoined, that every person should learn to read the Scriptures of the Old and New Testaments ; and that none should be allowed to marry but those who could read them. But whether such injunction was ever enforced is doubtful, since in 1806 it was on good authority supposed that not one in a thousand could read ; and so extremely scarce were Bibles, that it was generally known a hundred versts off, (nearly seventy miles,) where the treasure of a Bible was to be met with !+

On the subject of the Russ, or Slavonian versions countenanced by Peter the Great, the following authorities are important : the Rev. Thomas Consett, in his “Present State and Regulations of the Church of Russia,"’ Lond., 1729, says, “ The tsar thought it [the translation of the Bible into the vernacular dialect] of the greatest importance; and therefore, in 1723, commanded the Slavonian version to be accurately compared with the Greek, and reduced into the dialect for common use ; which work was committed to Lapatin, bishop of Twere ; Condoidi, a Greek, bishop of Vologda ; and to the Greek fathers, Sophron, and Philomen an ancient monk, who resides at Novogorod, in the archbishop’s palace ; they probably proceed in this work, but when they will finish it is uncertain, because the places of their residence are so very remote, that they can have no mutual conferences in such an undertaking ; and correspondence at a distance is but a slow way of proceeding on such a subject, wherein the matter and scruples about it will daily grow upon them, and retard their proceedings.” From a letter which he has subjoined from Baron Huyssen, it appears that they resided at Petersburg till the death of the empress Catherine, the widow of Peter I., in 1727, when they were dispersed, and probably seceded from their labours.++ Kohlius also informs us, that Peter I. caused an edition of the Dutch and Russian or Slavonian Scriptures to be printed in two columns, the Dutch in Holland, and the Russian or Slavonian in Petersburg ; and says, he saw many copies at Petersburg, with one column blank, which the printer in the office assured him were for this purpose ; the column already printed was in Dutch. He adds, that the czar died before the work was completed. Three copies of this unfinished edition are said to be in the Imperial library transferred to the academy, viz., one in Dutch, and Russian or Slavonian ; a second in Russian or Slavonian only ; and a third with only notes ; and a few copies are believed to have been distributed by Peter I. before his death, to certain of his guests at a feast. But Kohlius contends, that no version had then been either published or meditated in the vernacular or Russ dialect, because the only authorized version of the Russian church was the Slavonian ; and that no other was used in the liturgical services of that church, but remarks, that a spurious impression of the above edition was executed in Holland.

++ Consett’s Present State, &c., Pref., pp. xx-xxii.

Dr. Pinkerton thus accounts for the supposition very generally entertained, that this edition contained the Russ or vernacular dialect : “ The emperor, Peter the Great, who was very fond of the Dutch language, got a folio edition of the Slavonian and Dutch Scriptures, printed on opposite columns, the former in the modern Russ character. This differs so much from the Slavonian character, in which the Bible and all the church books are uniformly printed, that it was apt to make the superficial observer take the work for a modern translation and adds, “ After the death of this great man, however, this edition, which was only modernized in character, soon disappeared, and there are but few copies of it now remaining.”

Editions of the entire Bible were printed at Moscow, 1751, 1756, 1757, and 1766, all in folio ; 1759, in large 8vo. ; and 1783, in 4to. ; at Kiow, 1758, in folio ; and at Suprasl, in Poland, 1743, in small folio. Editions of the New Testament were printed at Moscow, 1702, 8vo., and 1732, 4to. ; and of the Psalms, 1716, 8vo.+ The Bible has since been printed in the modern Russ, by the Russian Bible Society, in addition to several editions of the Slavonian.

In the province of LIVONIA, only one edition of the entire Bible is noticed as being printed, during the whole of this century, in the Livonian or Lettish dialect ! This edition was undertaken by James Benjamin Fischer, son and successor of John Fischer, superintendent-general of the dutchy of Livonia, who edited the Bible of 1689. In the revision of the edition he employed five divines, and on the completion of their labours, caused it to be printed at Konigsberg, in 1739. The impression consisted of nine thou sand copies, and greatly aided the dissemination of light and truth among the poor Livonians, dispersed through one hundred and nineteen parishes. Previous, indeed, to the publication of the entire Bible, the New Testament, in Livonian, had been printea separately at Riga, in 1730, 8vo. ; and according to Le Long and Marsh, in Livonian and Esthonian, at Konigsberg in 1701, 4to. ; besides which, the Proverbs of Solomon, and Ecclesiasticus, were printed together at Konigsberg, 1754, 8vo. ; and a manual, containing several selections from the Scriptures, was published at Konigsberg in the same year; the Gospels and Epistles, as read in the churches, with the History of the Passion, Resurrection, and Ascension of Christ, were also published at Riga in 1703.

 Seventh Report of Brit, and For. Bible Society, No. 14, p. 31. Clement, Bib-liotheque Curieuse, tom. iv, p. 164. Le Long, tom. i, p. 447. Paris, 1723, folio. Marsh’s Hist, of the Translations of the Scripture, p. 4. Adleri Biblioth. Biblica, pt. iv, Plut. 50, p. 146.

Esthonia appears to have been but little better supplied with copies of the sacred Scriptures than Livonia. In the Dorpatian dialect a New Testament was printed in 1727 at Riga, in 8vo. ; and in the year 1739 the celebrated Count Zinzendorf promoted the printing of the whole Bible in the Reval Esthonian dialect, to which he contributed five hundred rix-dollars. This edition was printed at Reval, in 4to. In the “ Tenth Report of the British and Foreign Bible Society,” another edition of the Bible in the same dialect, printed in 1773, 4to., and of the New Testament, in 1790, 12mo., are noticed as presented to that society. The Gospels and Epistles for the festivals were also printed in the Esthonian language in 1700, in 8vo.+

+ Adleri Bibliotheca Biblica, pt. iv, Plut. 51, p. 147. Tenth Report of Brit, and For. Bib. Soc., App., No. 76, p. 151. Seventh Report of Brit, and For. Bib. Soc.,;׳ App.', No. 38, p. 65.

Vol. IL—36

From the European we now proceed to the Asiatic versions. Among these the GEORGIAN may be first noticed, on account of the connection of that country with Russia. According to the history of the Gruzian or Georgian church, the people of that country were converted to the Christian faith about the year 320, by the preaching of a Grecian virgin, called Ninna, who still occupies the first place in the calendar of their saints ; and the females of modern times still follow the good example of Ninna, insomuch that a proper knowledge of the doctrines of revelation is still considered among the better ranks in Georgia as an indispensable part of female education. A lamentable paucity of copies of the Scriptures exists among the Georgians, occasioned by there never having been more than one edition of the entire Bible printed in the Gruzian, or Georgian tongue. This was executed in Moscow in 1742-3, in a large folio volume. The language of the translation is nearly the same as that which is at present spoken in Georgia, excepting that the style is more dignified ; but the alphabet differs from that in common books ; which may account for Sir John Chardin saying, that in Mingrelia, in the seventeenth century, “ few could read or understand” the Georgian Scriptures,+ unless we suppose a new version to have been since made, which is scarcely probable. The preceding edition was printed under the inspection of the Georgian princes, Arcil and Bacchar ; and the matrices from which the types were cast being found to have escaped the Bonapartean conflagration, an edition of five thousand copies of the New Testament, and subsequently other editions of the Old and New Testaments, were undertaken by the Moscow Bible Society in 1815 and following years.

The translation of the Old and New Testaments into the Georgian language was made in the eighth century, by St. Euphemius, the Georgian, founder and patron of the Iberian, or Georgian monastery at Mount Athos, where his Autograph of the Bible is still preserved. He was also the author and translator of other works, the autographs of which remain in the monastery. He is styled by the Georgians the “ Chrysostom” of their nation. See an interesting letter from Dr. Pinketorn, dated Odessa, December 12th, 1819, in the Sixteenth, Report of the British and Foreign Bible Society, App, p. 33.

+ See vol. i, p. 167 ; and Fourteenth Report of Brit, and For. Bible Society, App, p. (33.

Besides the complete edition of the Scriptures in 1743, the whole of the New Testament, with a part of the Old, consisting of the Psalms and the Prophets, were printed at Teflis in Georgia, by order of Prince Vaktangh, at the beginning of the eighteenth century : the Psalms are also stated to have been punted separately, at Teflis, in 1711 ; and another edition of the Georgian Psalms, at Moscow.++

++ Marsh’s Hist, of Translations, &c., p. 38. British Mag , 1810, p, 64. Lond., 8vo,

2                        36*

The ARMENIAN is another of the Asiatic versions. The Bible in this language was reprinted at Constantinople, 1705, 4to., by order of the Armenian patriarch, Nahabet; and again at Venice in 1733, in fol., by order of the patriarch Abraham ; and corrected by Mchitar or Mikkitar. Other editions appear to have been subsequently printed at Venice : for in a letter from Stephen Aconzio, superior of the Armenian College of St. Lazaro or Lazarus, to the British and Foreign Bible Society, dated “Venice, April 15th, 1818,” he says, “With regard to the information requested of me, have the honour to state to the benevolent society, that, in the Armenian nation, there is no prohibition to read the Holy Scriptures : on the contrary, all are under obligation to read them, as soon as they are able to read, and can obtain a copy. Wherefore, we acquaint this Foreign Bible Society, that, besides the New Testament already purchased by it, we have also two editions of the entire Bible, in Armenian.”

Toward the close of this century a new and corrected edition of the Armenian Scriptures, to be accompanied with a Latin translation, was projected by the learned members of the Academie Clementine, à la Rue St. Honoré, at Paris, among whom was the abbé Villefroy, who had resided many years among the Armenians. The Prophecy of Habakkuk was published as a specimen, Paris, 1775, 8vo. ; but the edition of the entire Bible does not appear to have been completed.

Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 9, pp. 176-178. Clement, Bibliothèque Curieuse, tom. iii, p. 443. Thirteenth Report of Brit, and For. Bib. Soc., App., p. 97. Fourteenth Rep. of Brit, and For. Bib. Soc., App., p. 191. Sixteenth Rep. of Brit, and For. Bib. Soc., App., p. 159.

In PERSIA, the influence of Mohammedanism prevented the dissemination of Christian truth ; and the few editions which were published in Europe of some parts of the Persic version of the Scriptures, by Dr. Calenberg, Professor Bode, and others, were, chiefly printed for the accommodation of Oriental scholars, to whom the language was hot vernacular.

We have, however, to record the singular fact of an attempt made by the Persian usurper, Nadir Shah, to obtain a translation of our Scriptures ! The occasion of this undertaking is thus related by Khojeh-Abdul-Kureem, a Cashmerian of distinction, who accompanied Nadir Shah, on his return from Hindoostan to Persia : “While Nadir was engaged in his expedition to Turan, he assisted at a disputation of the Mohammedan doctors on the diversity of religious sects, in which the following passage was quoted from the Koran :—‘ Mohammed is the apostle of God ; and those who are with him are fierce against the unbelievers, but compassionate toward one another. Thou mayest see them bowing down, prostrate, seeking à recompense from God, and his good will. Their signs are in their faces, being marks of frequent prostration. This is their description in the Pentateuch, and their description in the Gospel. Nadir demanded of the first mullah§ the explanation of the passage : he replied that the Shiites, or followers of Ali, applied this passage to that chief; but that the Sonnites [or Orthodox] held that it evidently pointed out their four first califs, whose character it very clearly expressed. The prince then inquired whether the Pentateuch and Gospel were still in existence ; and on being assured they were, he resolved to decide the question by the help of those books, and therefore ordered Mirza Mahadi,a native of Ispahan, to apply to the Jews and Christians, to obtain Persian translations of those works. Mirza Mahadi immediately set out, and laboured day and night to accomplish his mission. At length I saw him arrive at Cazvin, with seven persons well versed in those books ; and he himself presented a complete translation of them to our monarch. But as he was busied in making preparations for the war in Daghistan, he postponed the discussion till his return from that expedition. Nadir then convoked an assembly of the mullahs of both sects, at which the persons learned in the Pentateuch and Gospel assisted, in order to give testimony to the truth. After a long dispute, the Shiites were vanquished, and the Sonnites alone declared to be orthodox. An instrument was drawn up, to which all who assisted at the disputation affixed their seals ; and copies of it were sent everywhere.”++ The parts of the Scriptures which are said to have been translated are the Four Gospels, the Psalms, and the book of the prophet Jeremiah.|| The vile manner in which this important work was executed, is thus stated by Mr. Hanway, in his Travels, as quoted by Dr. C. Buchanan : Mirza Mahadi “being vested with proper authority for the purpose, summoned several Armenian bishops, and priests, together with divers missionaries of the Romish Church, and Persian mullahs, to meet him at Ispahan. As to the latter, the Mohammedan priests, many of them gave Mirza Mehdee large bribes to excuse their absence. Among the Christians summoned on this occasion, only one Romish priest, a native of Persia, was a sufficient master of the language to enter upon a work of so critical a nature. As to the Armenian Christians, although they are born subjects to Persia, and intermixed with the inhabitants, yet there are very few of them who understand the language fundamentally. It was natural to expect, that Mirza Mehdee, and the Persian mullahs, would be more solicitous to please Nadir, and to support the credit of Mohammedanism, than to divest themselves of prejudices, and become masters of so important, a subject. This translation was dressed up with all the glosses which the fables of the Koran could warrant. Their chief guide was an ancient Arabic and Persian translation. Father de Vignes, a Romish priest, was also employed in this work, in which he made use of the Vulgate edition. They were but six months in completing this translation, and transcribing several fair copies of it. In May following, Mirza Mehdee, with the Persian mullahs, and some of the Christian priests, set out from Ispahan for the Persian court. Nadir received them with some marks of civility, and had a cursory view of the performance. Some part of it was read to him ; on which occasion he made several ludicrous remarks on the mysterious parts of the Christian religion ; at the same time he laughed at the Jews, and turned Mohammed and Ali equally into ridicule.” And after some expressions of levity, intimating that he could himself make a better religion than any that had yet been produced, “he dismissed these churchmen and translators with some small presents, not equal in value to the expense of the journey.” Dr. B. adds, “This version of the Gospels, prepared by command of Nadir Shah, is probably the same with that which is sometimes found in the hands of the Armenian priests in India. A copy was lately shown to an Oriental scholar in Bengal, (Rev. H. Martyn,) who observed, ‘that if this was the same, he did not Wonder at Nadir’s contempt of it.’ ”♦♦

 Sale’s Koran, vol. ii, ch. xlviii, p. 387. Lond,. 1801, 8vo.

§ Mohammedan priest.

+Mirza Mahadi was the author of the “ History of the Life of Nadir Shah. King of Persia translated from the Persian into French by Sir William Jones.

++ J. Langlés, Voyages traduits de differentes langues Orientales, &c.,tom. i, Voyage de l’Inde a la Mekke, ch. vii, pp. 60-62. Harnb. et Brunswik, 1799, 12mo.

|| Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, p. 164.

♦♦ Buchanan’s Christian Researches, pp. 171-173.

2

Of the ARABIC versions of the Scriptures, to which we now direct our attention, several editions of, the whole or parts of the Old and New Testaments were printed in the course of the eigh-teenth century. Some of these have already been mentioned, but others still remain to be noticed. In 1700, the whole Bible, in folio, was printed at Ducharest, in Wallachia, under the inspection of the Melchite patriarch of Antioch, who also caused an edition of the church books to be published in the same tongue. An edition of the Four Gospels was likewise printed at the expense of Anastasius, the Greek patriarch of Antioch, at Aleppo, 1706, fol. In 1752, Raphael Tuki, bishop of Arzan el Rum, (commonly called Erzerum,) again undertook an edition of the Bible, under the patronage of the Congregation de Propagandâ fide. The first volume of this work, which is in quarto, and printed at Rome, contains the Pentateuch, the books of Joshua, Judges, Ruth, Samuel, Kings, Chronicles, Ezra with the apocryphal addition, Nehemiah, and Tobit : but we have no knowledge that the second volume was ever completed. The New Testament, in Syriac and Arabic, was printed at Rome, 1703, two vols, folio, but whether at the press of the Congregation de Propaganda fide may be doubted. In 1706, Athanasius, the Greek patriarch of Antioch, caused the Psalms to be printed at Aleppo, in 4to., at his own expense. In 1732, Abdalla ben Zacher, a Melchite clergyman, established a printing-press at Aleppo, which he furnished with beautiful Arabic types. He appears to have subsequently removed the printing establishment to the monastery of John the Baptist de Soairo, on Mount Khesroan, in the diocess of Berytus on Mount Libanus, where editions of the Arabic Psalms, in 8vo., were printed in 1735, 1739, and 1753. Editions of the Psalms were printed also in the monastery of St. John the Baptist Ais choir Alcain, on Mount Chaswan, by the Romish monks of the canons of St. Basil, 1764, 8vo. ; and at Padua, in Italy, 1709, 8vo. The Psalms were likewise printed in Coptic and Arabic, at Rome, 1744 and 1749, 4to. ; the latter, or “ Alexandrian Psalter,” is said to have been printed with the types of the Congregation de Propaganda fide. To which may be added some chapters and psalms published as specimens by others.

 Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 5, pp. 116,117,124-133. Marsh’s Hist, of the Translations, &c., pp. 78, 79. Bibliog. Diet., vol. i, pp. 276-278 ; and vol. ii, pp. 204-207. Adleri Biblioth. Biblica, pt. i, Plut. 10, pp. 137-139.

2

The SYRIAC versions, and the principal editions of them, having been already noticed, it is unnecessary to add much more. It may be observed, however, that Leusden and Schaaf’s editions of 1708 and 1717 are in quarto; and that by new title-pages, and in some cases new prefaces, they have been represented as editions of other and more recent dates. The Philoxenian version, of which the Four Gospels were published in 1778, two vols. 4to., and the Acts and Epistles since, in two vols. 4to., by Professor White, from a MS. belonging to the Rev. Gloster Ridley, has already been noticed in vol. i, p. 165. Separate portions of the Scriptures were also published at various times by Dr. Callenberg and others, chiefly to assist the Biblical student.

We now proceed to the more modern Asiatic translations, undertaken chiefly by Europeans. Of these, the first in order were the Tarnul, the Telugian, and the Hindoostanee, executed by the German missionaries employed conjointly by the Danish government and the English Society for promoting Christian Knowledge.

The Tamul (sometimes called the Malabaric) version was commenced by Bartholomew Ziegenbalg, who began to translate the New Testament in 1708, and finished it in 1711. After being revised by John Ernest Grundler, it was printed in 1714, 1715, 4to., at Tranquebar, at the press and on the paper provided by the Society for promoting Christian Knowledge : the Gospels and Acts of the Apostles with large types ; and the rest of the New Testament with smaller types, for want of a sufficiency of paper. In 1717 Ziegenbalg began to translate the Old Testament into Tamul, and had proceeded to the end of the book of Judges, when he was called to his eternal reward in 1719. Benjamin Schultze, another distinguished missionary, translated other books of the Old Testament, and the Apocrypha, and superintended the printing of the whole at the mission-press at Tranquebar. The Pentateuch, with the books of Joshua and Judges, were printed in 1723, 4to. ; Ruth, to Solomon’s Song inclusive, 1726, 4to. ; the whole of the prophetical books, 1727, 4to. ; and the Apocrypha, 1728, 4to. A second edition of the Tamul New Testament, revised by B. Schultze, was begun to be printed in 1722, and finished in 1724, at Tranquebar, in 8vo. Another edition, revised by the missionaries, Wormius, Pressier, Wiederbrock, and Obuch, was printed at Tranquebar, 1758, 8vo. A second and more correct edition of the Old Testament was printed at Tranquebar, at the mission-press, 1777, 1782, two vols. 4to. An edition of the Tamul New Testament was also printed at Columbo, in Ceylon, 1741, and again 1743, 4to., under the auspices of the governor, Gustavus William Van Imhoff, at the press established by him in that island.

Niecampii Historia Missionis Evangelic» in Ind. Oriental., pp. 141,153, 172,177, 183, 221, 234, 255, 311, et al. Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 11, pp. 197-201. Adleri Biblioth. Biblica, pt. i, Plut. 16, p. 147 ; et Supp., p. 144.

In 1777, another and a more classical and elegant Tamul version of the New Testament was published at Madras, in 4to., by John Philip Fabricius, one of the Danish missionaries in India, who is said to have been “ an unparalleled Tamul scholar,” as well as “ an excellent Portuguese scholar and poet.”+

+ Seventh Report of British and Foreign Bible Society, Appendix, p. 23. Brown’s Hist, of the Propagation of Christianity, vol. ii, p. 648. Lond., 1814, 8vo.

To the above may be added the Psalms by B. Schultze, Tranquebar, 1724, 8vo. ; reprinted 1746 : Ecclesiasticus, by B. Schultze, Tranquebar, 1727, and also 1761 : the Gospel according to St. Matthew, Tranquebar, 1739, 8vo., and Columbo, in the island of Ceylon, 1740 : the History of the Passion of Jesus Christ, selected from the Four Gospels, by B. Schultze, Tranquebar, 1723, 8vo., and 1766, 12mo.

 Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 11, pp. 199-201. Adleri Bibliotheca Biblica, pt. i, Plut. 16, pp. 148, 149.

TELUGIC, WARUGIC, GENTOO, or, as it seems to be more recently called, TELINGAN version of the whole of the Old and New Testaments, and the Apocrypha, from the original Hebrew and Greek texts, was made by the indefatigable Schultze, and completed in 1732; but it does not appear to have been printed, notwithstanding the translator caused the version to be revised by a learned Brahmin, and both provided a Telugic press at Tranquebar, and instructed some young men for the purpose of printing it. The MS. is probably still preserved in the library of the Orphan House at Halle, in Saxony, as it appears in a catalogue of his MSS.+ Translations have since been made and printed by the Baptist and other missionaries. See Marsh’s History of the Translations of the Scriptures, sec. 2 ; and Owen’s History of the British and Foreign Bible Society, vol. ii, pp. 9, 19; and vol. iii, pp. 402-464.

+ Niecampii Hist. Missionis Evangel., pp. 296, 365. Halæ, 1737, 4to. Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 11, p. 201. Marsh’s Hist, of the Translations of the Scriptures, pp. 37, 116.

In the HINDOOSTANEE dialect, a version of the New Testament was begun by Schultze in 1739, and finished in 1741. He also commenced a translation of the Old Testament, but being obliged to return to Europe on account of his health, did not complete it : the parts which he translated were, the first four chapters of Genesis, with the canonical book of Daniel, and the apocryphal Song of the Three Children, the History of Susanna, and Bel and the Dragon, completed at Madras, 1742 ; and the book of the Psalms of David. The New Testament and other portions of Scripture, thus translated, were all printed at Halle, in Saxony, in the Orientai or Jewish and Mohammedan Institution in that university, between 1745 and 1758, in 8vo., edited by Dr. J. H. Callenberg; and printed under the superintendence, first of J. Zacharias Eitzius, and, after his decease, by the laborious missionary Stephen Schultze, then recently returned from Turkey. Several translations of portions of the Scriptures have also been made since the conclusion of the eighteenth century.++

++ Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 11, pp. 202-210. Marsh’s Hist, of the Translations of the Scriptures, p. 38.

2

The missionaries sent out by the Danish government were early sanctioned and liberally assisted by the venerable English Society for promoting Christian Knowledge, and the mission has for many years been chiefly supported by that society. Of the three missionaries already named, Ziegenbalg, Grundler, and Schultze, the following brief biographical outlines will bring the reader acquainted with their general character and labours.

Bartholomew Ziegenbalg, the founder of the Danish mission at Tranquebar, was born at Pulsnitz, a town in Upper Lusatia, June 14th, 1683. His parents, whom he lost at an early age, were respectable and pious. From a youth he appeared to be under the influence of religious principles, but it was while pursuing his studies at Gorlitz that he first determined, under the powerful conviction of its being his duty, to devote himself entirely to the service of God. From Gorlitz he removed to Berlin, and in 1703 went to Halle, that he might pursue his studies in theology with greater success, under the inspection of the pious and learned A. H. Franck. During a visit to Berlin, in 1705, for the restoration of his health, which had been impaired by study, he was engaged by Frederick IV., king of Denmark, to go as a missionary to India. On the 29th of November, in the same year, he embarked at Copenhagen, with Henry Plutchau, the steady companion of his future labours. On their arrival at Tranquebar, he devoted himself with unwearied zeal and perseverance to the various duties of his arduous engagement, and soon became able to compose and preach in the Tamul language. In 1714 he revisited Europe, in order to promote more effectually the objects of the mission ; and during his stay in Germany married a pious and amiable lady, who had been educated under Professor Franck. In 1716 he returned to India, and continued his missionary labours with indefatigable fidelity, till prevented by a severe and fatal disorder, which at length terminated his life, February 23d, 1719, in the thirty-sixth year of his age, amid the tears and prayers of his beloved flock.

Niecampii Hist. Missionis Evangelicæ in India Orientali, pt. i, et pt. ii, period 1, passim. La Croze, Hist, du Christianisme des Indes, liv. vii, pp. 534-568. la Haye, 1724, 12mo. Brown’s History of the Propagation of Christianity, vol. i, ch. v, pp. 177-202.

John Ernest Grundler was born at Weissensee, in Thuringia, where his father was a counsellor of the chamber of justice, April 7th, 1677. He studied divinity at Leipsic, Wittemberg, and Halle. At the last place, by a discourse “ on true and false humility,” he became convinced of the need of true repentance, of a change of heart, and of faith in Jesus Christ. From this time his greatest solicitude was to live to the glory of God, and to obtain his salvation, and preach it to others. His appointment to the situation of teacher in the royal school increased his qualifications for the great work in which he afterward engaged ; and his heart being inflamed with an ardent zeal for the conversion of the heathen, he cheerfully accepted of an appointment to the office of missionary to India. At the close of the year 1708 he sailed for the East as a missionary, accompanied by John George Bceving and Polycarp Jordan, two other missionaries, and arrived at Tranquebar in July of the following year. During the life of Ziegenbalg he was the intimate friend and companion of that devoted missionary, accompanying him in his journeys, aiding him in all his undertakings, and during his absence in Europe taking the oversight of the mission. After the loss of his beloved colleague, he was for two months in so weak a state of health, that in conducting public worship he was obliged to sit in the pulpit. While recovering from his indisposition, he employed himself in preparing the missionaries who had lately arrived for the important work in which they had engaged : and although he was soon after seized with a flux, which never afterward left him, he proposed undertaking a journey into the Mogul empire. In the prosecution of this design he sailed for Cuddalore ; but having caught cold by the way, he was obliged to return to Tranquebar; and his disorder continuing to increase, his strength was exhausted, so that, after lingering a few weeks, during which his whole mind seemed absorbed in the contemplation of divine things, he died, March 19th, 1720, in the forty-third year of his age ; and the day following his mortal remains were committed to the dust, close to the ashes of his esteemed colleague. Two tablets, placed at the sides of the altar in the church , of Tranquebar, record the deaths of these eminent ministers and missionaries.

 Niecampii Historia Missionis Evangel., pt. ii, period 1, cap. iv-xv, passim. La Croze, ut sup.

2

Benjamin Schultze was a native of Sonneberg, a town of Brandenburg, in the New Mark. While a student in divinity, he was recommended to the Royal College of Missions at Copenhagen by Professor Franck, of Halle, as peculiarly qualified for the East India Mission. Having received his appointment to the mission, he proceeded from Halle, by way of Rotterdam, to London, from whence he sailed for India, and reached Tranquebar September 16th, 1719. On his arrival, he applied himself with apostolic zeal to the great objects of his mission, counting not his life dear to himself, but braving every danger, and submitting to the greatest privations, in order to preach the gospel to the poor benighted heathens, among whom he laboured incessantly for several years, with invincible patience and considerable success. His extensive learning, and intimate knowledge of the Tamul language, he employed in completing the Tamul version of the Scriptures begun by Ziegenbalg, and publishing other important works. He at length removed to Madras; and in 1743 returned to Europe, where, as far as his health would permit, he continued to promote the interests of the mission. At the Jewish and Oriental Institution of Halle, where he appears chiefly to have resided after his return, he superintended the publication of several important works in the Hindoostanee, Telinga, and other Oriental languages; among which may be enumerated a Hindoostanee Grammar, a Refutation of the Koran, in the same tongue, and other works written by himself. After a life spent in the most arduous services of religion and benevolence, he died in peace at Halle, November 25th, 1760.

Niecampii Hist. Miss. Evang., pt. ii, period 1, cap. xiii, sec. 8; period 3, cap. vii, sec. 21, passim; et Præfat., pp. 14,15. Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 11, p. 199. Brown's Hist, of the Propagation of Christianity, vol. i, pp. 202-233.

Before we quit the labours of these missionaries, it must be observed that their translations of the Scriptures were not confined to languages strictly Oriental, but also included the Portuguese, a corrupt dialect of which prevailed in many parts of India under European governments. The version principally adopted by these missionaries was. that of Joam Ferreira d’Almeida for the New Testament, and such parts of the Old as he had translated; revised, and afterward completed, chiefly by Ziegenbalg, Grundler, Schultze, and other missionaries who succeeded them in the East. Adler, in his Bibliotheca Biblica., mentions the following editions in the king of Wurtemberg’s library : viz., in quarto, the Pentateuch, Tranquebar, 1719; Twelve Minor Prophets, Tranquebar, 1732 ; Job, Psalms, Proverbs, Ecclesiastes, and Song of Solomon, , Tranquebar, 1744; Four Greater Prophets, Tranquebar, 1751; Pentateuch, Tranquebar, 1757 : in octavo, St. Matthew’s Gospel, Amsterdam, 1711 ; the New Testament, (including the preceding edition of St. Matthew’s Gospel,) Amsterdam, 1712; the Psalms, Tranquebar, 1740; the Four Gospels, Tranquebar, 1760; the New Testament, Tranquebar, 1765: in duodecimo, the Psalms, translated by Schultze, Tranquebar, 1773.+ Another Portuguese version of those parts of the Old Testament which had been left untranslated by Joam Ferreira d’Almeida was made by Jacobus op den Akker, one of the Dutch ministers at Batavia, in the island of Java, prior to the year 1726, as we learn from the letters which passed between the Danish and Dutch ministers in the years 1725, 1726, in which he is also stated to be in his seventy-ninth year at the time of their correspondence. An edition of this version of the Old Testament was printed at Batavia, 1748, 1753, two vols. 8vo.++ The Pentateuch, of Almeida’s translation, revised by Joam (John) Moritz Mohr and Librecht August Behmer, ministers of the word of God, was printed at Batavia, 1747, 8vo. ; and the New Testament, of the same version, at the same place, 1773, 8vo.§

+ Adleri Bibliotheca Biblica, pt. ii, pp. 349-351.

++ Niecampii Hist. Mission. Evang, in Ind. Orient., pp. 273-276. Adleri Biblioth. Biblica, pt. ii, p. 351.

§ Adler, ut sup.

Resuming the consideration of the modern Asiatic versions, we proceed to the MALAY, in which the New Testament, and some portions of the Old, had been printed in the seventeenth century. In 1704 the Four Gospels and the Acts of the Apostles were reprinted at Oxford, in Roman characters, in 4to. : and in 1735, a Malay Psalter, in 4to., with musical notes, was printed at Amsterdam. The first complete version of the Bible, in the Malay language, was printed at Amsterdam in 1731-1733, two vols. 4to. in the Roman character.

 Eleventh Report of the Brit, and For. Bible Society, App., pp.' 45, 50. Adleri Bibliotheca Biblica, pt. i, pp. 152, 153.

The translation was commenced by Dr. Melchior Leiedkker, a learned Dutch minister at Batavia, in the island of Java, and completed by Dr. Petrus Van der Vorm, another Dutch clergyman, minister first at Amboyna, and then at Batavia. It was afterward revised by Mr. George Hendrick Werndley, a Dutch clergyman, author of a Malay and Dutch Grammar, and other learned clergymen resident at Batavia. A particular and interesting account of the translation, revision, and publication, of the Malay Bible, is given from Werndley’s Grammar, in the Eleventh Report of the British and Foreign Bible Society.§

§ Eleventh Report of the Brit, and For. Bib. Soc., App., pp. 50-54. Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 11, p. 203. Niecampii Hist. Mission. Evang, in Ind. Orient., p. 319.

2

The preceding edition of the Malay Bible being printed in Roman characters, it was judged expedient afterward to print an edition in the Malayan, or Arabic character, the letters of those two languages being the same, with the addition of a few peculiar to the Malay. This was accordingly done, in 1758, under the direction of Jacob Mossel, governor-general of the Dutch possessions in the East Indies, and completed in five vols. 8vo. The persons who superintended the edition, and prefixed the preface, were Johan Mauritz Mohr, and Hern Petrus Van de Werth. The Malay Catechism composed by G. W. Baron Van Imhoff is sometimes found connected with this work.

 Bibliog. Diet., vol. ii, pp. 101-103. Asiatic Researches, vol. x, p. 188.

Amaducius, prefect of the printing establishment of the College de Propaganda fide, at Rome, mentions, in his Alphabetum Barmanorum seu Regni Avensis, that the Catholic missionaries had translated into the Burma language, the Gospel of St. Matthew, the Epistles of St. Paul, and the Dominical Gospels, with other works of a religious nature, which are preserved in MS. in the library of the Propaganda, but were never printed.+

+ Alphabetum Bannanorutn : Lectori., p. xiv. Romæ, 1787, 8vo. Typis Cong. Prop. Fide. Asiatic Researches, vol. x, pp. 238. 239. Lond., 1811.

Passing now to the island of CEYLON, we find, that although the entire Bible was not printed during the eighteenth century in the Cingalese language, some separate portions of it were published at different periods. Gustavus William Baron Van Imhoff, whose name has been already mentioned as the friend of Biblical translations, being the governor of the island, established a Cingalese printing-office at Columbo, at which a Book of Prayers was printed in 1737, and in the following year a short Confession of Faith. When this work was finished, the Four Gospels, in Cingalese, from a MS. found among the papers of the deceased Rev. William Konyn, minister of the gospel, were committed to the press, under the superintendence of John Philip Wetzelius, minister of the gospel, and rector of the school, and completed in 1739, 4to. A Dutch and Cingalese preface is prefixed by the editor, who states that the expense was borne by the governor. The Acts of the Apostles, translated by Simon Cat, and revised by Johann Joachim Eybrandt, and Henricus Philipsz, ministers of the gospel, were printed at Columbo, 1771, 4to. St. Paul’s Epistles to the Corinthians and Galatians, translated from the Greek by Henricus Philipsz, followed, in 1773, Columbo, 4to. To these succeeded the Epistle to the Ephesians, with the rest of St. Paul’s Epistles, including the one to the Hebrews, by Henricus Philipsz, Columbo, 1776, 4to. ; and in the same year, the General Epistles and Revelation of St. John, by the same editor or translator, printed also at Columbo. The Psalms were printed at Columbo, 1755, 8vo. ; and again with musical notes, 1768, 8vo. the Four Gospels, 1786, 4to. ; and the whole New Testament, with Genesis, Exodus, and part of Leviticus, 1783, 4to. A native clergyman of the name of Philipsz, probably the same who edited the Acts of the Apostles, translated the Old Testament, as far as the book of Job, the MS. of which was deposited among the archives of the Dutch church at Columbo ; but on a recent examination it was found to be incomplete, and in many places deficient, so as to render it unfit for publication.+

Le Long, edit. Masch, pt. ii, tom. i, sec. 11, pp. 210, 211. Adleri Biblioth. Bib-lica, pt. i, Plut. 19, p. 153 ; et Supp., p. 144. Sixth Report of the Brit, and For. Bible Society, App., p. 86.

+ Ninth Report of the Brit, and For. Bible Society, App., p. 18.

These different attempts to translate and circulate the Scriptures in the different dialects of India, by the European settlers, will be justly appreciated by those who duly regard the difficulties which they had to overcome. But all former attempts have been far exceeded by the immense labours, and extraordinary success, of the Baptist missionaries at Serampore, who, under the sanction of their own committee and of that of the British and Foreign Bible Society, are rapidly advancing toward the accomplishment of their great object, the translation of the Scriptures into all the dialects of India, having already completed translations of the whole, or separate portions of the Scriptures, into many of them. How much more excellent is this mode of diffusing the knowledge of the Scriptures among the heathen, than by the theatrical representations of former ages ; of which Baldæus, in his “Description of Ceylon,” published in 1672, observes: “Most of the churches here (in Ceylon) have certain scaffolds, or theatres, near them, especially that of Telipole, where the Jesuits used to represent certain histories of the Bible to the people, on holydays.”++

++ Churchill’s Collection of Voyages, vol. iii, p. 800.

The translations into the dialects of Africa, to which we now proceed, were few and incomplete, and the editions of prior versions very limited. In 1764, an introductory work to the languages of Fantin and Acra, countries of Guinea, on the Gold Coast, was published at Copenhagen, in octavo, by order of the king of Denmark. It contained, among other things, the Ten Commandments from Exodus xx ; the Lord’s Prayer ; and the Sacramental Office, in the Fanteic and Acraic dialects.§

§Adleri Bibliotheca Biblica, pt. iv, p. 116.

2

In 1797 the Rev. Henry Brunton, of Edinburgh, was sent with several other missionaries, by the Missionary Society of that city, to the Susoo Country, on the western coast of Africa. After enduring great privations, and being exposed to frequent dangers and hardships, nis constitution was so impaired, that he was obliged to leave the country. As his return to Scotland was favourable to his health, and being at length in a considerable degree re-established, he set off on a new mission, to Tartary, and died at Karass, in March, 1813. During the time that Mr. Brunton resided in Scotland, for the recovery of his health, he compiled and printed several works in the Susoo language, with the view of facilitating the labours of future missionaries in that country, particularly a Grammar and Vocabulary, various Catechisms, and “ Christian Instructions for the Susoos, or an Abridgment of the History and. Doctrines of the Bible.

 Brown’s Hist, of the Propag. of Christianity, vol. ii, pp. 521-547.

Of the fragments of the Sahidic version collected by Woide, and the Coptic New Testament and Pentateuch published by Wilkins, some account has been given in a former volume.+ Some parts of the Ethiopic Scriptures were also published by Ludolf and Bode. In 1755 Professor Bode published Fragmenta Veteris Testamenti ex versione Æthiopici interpretis, &c., 4to., containing fragments of the Old Testament; among which are the Prophecies of Joel, ïonah, Habakkuk,++ Zephaniah, and Malachi. The Psalms were also published at Rome in Coptic and Arabic, and again in 1749 by the Congregation de Propagandâ fide, for the use of the Egyptian Christians.§ Dr. Münter published some fragments of the Epistles of St. Paul to Timothy, in the Sahidic dialect, from MSS. in the possession of Cardinal Borgia, Hafniæ, 1789, 4to. F. Aug. Ant. Georgi, in the same year, printed at Rome a fragment of the Gospels of St. John, in the same dialect; and Mingarelli published some Sanidic fragments of the Gospels of St. Matthew and St. John, in his Ægyptiorum Codicum Reli-quiæ, Bonon., 1785, 4to. Other fragments of an Egyptian dialect, termed the Basmuric, have been published by W. F. Engelbreth, from MSS. in the Borgian Museum, with the title Fragmenta Basmurico-Coptica, Veteris et Nom Testamenti quæ in Museo Borgiana Velitris asservantur : Havniæ, 1811, 4to. The learned editor supposes this translation to have been made so early as the end of the third, or beginning of the fourth century.

+ Vol. i, pp. 89-93, of this work.

++ The author, in a former volume, relying on the authority of Masch and Marsh, did not mention Habakkuk as having been printed ; this error he is happy to be able now to rectify.

§ Adleri Bibliotheca Biblica, pt. i, p. 142. Marsh’s Hist, of Translations of the Scriptures, p. 94.

 Bibliog. Diet., vol. vi, p. 228. Dr. A. Clarke’s Comment., Introd, to Gospels, &c., p. 15 Millin. Annales Encyclopædiques. Février, 1818, pp. 350-361. Paris, 8vo.

From the African versions we turn to the AMERICAN. The principal ones made, or printed, during this century, were the Delaware, the Mahikan, the Massachusett, the Mohegan, the Mohawk, the Creole, the Esquimaux, the Greenlandish, and the Arawack. So early as 1754, Fabricius, one of the Moravian missionaries, translated a part of the Scriptures into the DELAWARE language ; another missionary, Schmick, translated a portion of the Gospels into the MAHIKAN ; but whether these translations be still in existence may be doubted, for in 1781, the books and writings which the missionaries had compiled for the instruction of the Indian youth are said to have been destroyed by the savages.+

+ Marsh’s Hist, of the Translations of the Scriptures, p. 99. Brown’s Hist, of the Propagation of Christianity, vol. ii, p. 681.

In 1709 the Psalms, and St. John’s Gospel, in columns of the Indian MASSACHUSETT dialect and English, were printed at Boston, in New-England, translated by Experience Mayhew. This excellent missionary was the descendant of the venerable and apostolic Mr. Thomas Mayhew, who had for many years been engaged in the arduous task of instructing the Indians of Martha’s Vineyard. He was born about 1673, and in March, 1694, commenced his missionary labours, which he continued for sixty years, with zeal and success. Besides his Indian translation, he published, in 1727, a small volume entitled “ Indian Converts,” containing an account of a considerable number of the natives who had embraced the gospel, and adorned their profession by their conduct. He died about 1754, aged 81.|

| Brown’s Hist, of the Propag. of Christianity, vol. i, pp. 57, 58. Second Report of the Brit, and For. Bible Society, App., p. 118.

2      

En l’an 1700, le comte de Bellemont employa le révérend M. Freeman, « un très digne ministre calviniste, plus tard pasteur d’une congrégation hollandaise à Schenectady, pour tenter la conversion des Indiens de l’État de New-York. C’est dans cette optique qu’il traduisit en dialecte AGNIER, l’Évangile selon saint Matthieu ; les trois premiers chapitres de la Genèse ; plusieurs chapitres de l’Exode ; plusieurs psaumes ; de nombreuses parties de l’Écriture relatant la naissance, la passion, la résurrection et l’ascension de notre Seigneur ; et plusieurs chapitres de la première épître aux Corinthiens, particulièrement le quinzième ; en plus de la prière du matin et du soir de la liturgie de l’Église d’Angleterre. Il présenta ces traductions à la Société pour la propagation de l’Évangile à l’étranger, qui fit imprimer à New-York la prière du matin et du soir, les litanies, le catéchisme de l’Église, les prières familiales et plusieurs chapitres de l’Ancien et du Nouveau Testament et les envoya à leur missionnaire, M. Andrews, pour qu’ils les distribuent aux Indiens. Et en 1787, l’Évangile selon saint Marc, traduit par le colonel Brandt, un chef indien, a été imprimé avec le livre de prières, en mohawk et en anglais, en 1787.+

 Récit historique de Humphreys sur la Société pour la propagation de l’Évangile à l’étranger, pp. 287, 302, 303. Lond., 1730, 8 vol.

+ Premier rapport de Brit, et pour. Société biblique, p. 16, 17, 56.

Le Nouveau Testament, avec de nombreuses parties de l’Ancien Testament, a été traduit en langue MOHEGAN, un autre dialecte largement parlé en Amérique du Nord, par John Sergeant, père, missionnaire à Stockbridge ; mais ne semble pas avoir jamais été imprimé.++

++ Brown’s Hist, of the Propagation of Christianity, vol. II, p. 630.

En 1781, le Nouveau Testament fut imprimé à Copenhague, sous forme d’in-octavo, en langue créole, par ordre du roi de Danemark, à l’usage des nègres des îles danoises des Indes occidentales. Un livre scolaire, contenant les Dix Commandements et le Notre Père, a également été publié par la même autorité, mais sans date.

§ Adleri Biblioth. Biblica, t. iv, Plut. 39, p. 116.

Les Frères moraves ou Unitas Fratrum ont traduit et imprimé l’Harmonie des quatre Évangiles dans la langue ESQUIMAUX, parlée sur la côte du Labrador . De cette harmonie, le missionnaire Kohlmeister a extrait l’Évangile de saint Jean, qui a été imprimé par la Société biblique britannique et étrangère en 1810.||

|| Owen’s Hist, of the Brit, et For. Société biblique, vol. I, p. 460 ; et vol. II, p. 288. Sixième rapport de la Grande-Bretagne, et pour. Bib. Soc., p. 12.

En 1721, Hans, ou John Egede, ecclésiastique danois, accompagné de sa famille, s’embarqua pour le GROENLAND, et devint, entre les mains de la divine Providence, le principal instrument de la conversion des habitants de cette morne région. Avec un travail incroyable, il composa une petite grammaire, un catéchisme et un livre de prières, dans la langue de ce pays ; et il y traduisit aussi les Psaumes et les Épîtres de saint Paul, qui ont été imprimés depuis à Copenhague.♦♦ Il retourna au Danemark en 1736 et mourut en 1758, à l’âge de soixante-treize ans. Vers l’année 1740, les missionnaires moraves, qui s’étaient ensuite établis dans le même pays inhospitalier, traduisirent l’Harmonie des Évangiles des Esquimaux en dialecte groenlandais, qui a également été imprimé. D’autres parties du volume divin ont été traduites dans la langue du Groenland par les missionnaires moraves, mais restent dans le manuscrit.+ En 1744, une partie des Écritures fut imprimée à Copenhague, in-8°, en langue groenlandaise, traduite par Paul Egede, fils aîné de Hans Egede, et auteur d’un dictionnaire groenlandais. Elle est dédiée au roi du Danemark. Suivront les Quatre Évangiles et Actes des Apôtres, Copenhague, 1758, in-8 ; et le Nouveau Testament, Copenhague, 1766, in-8°.++ Le traducteur meurt en 1789. Après la mort de Paul Egede, une traduction du Nouveau Testament fut faite par M. Fabricius, un autre missionnaire danois, qui avait également résidé au Groenland, mais qui avait quitté le pays depuis de nombreuses années. Sa traduction fut imprimée à Copenhague en 1799.§

♦♦ Fabrica Lux Evangelii tous les exoriens aveugles, ch. xxxv, p. 620.

Vol. IL—37

+Histoire de la propagation du christianisme de Brown, vol. I, p. 367 ; et vol. II, Appendice, p. 639.

++ Adleri Biblioth. Biblica, t. iv, Plut. 38, p. 115.

§ Brown’s Hist, of the Propagation of Christianity, vol. I, p. 320. Deuxième rapport de la Société biblique britannique et étrangère, Appendice, p. 180.

Le zèle et la persévérance extraordinaires du vénérable Hans Egede et de son fils Paul Egede, dans leurs travaux missionnaires, sont détaillés en détail dans l’Histoire du Groenland de Crantz ; Histoire de la propagation du christianisme parmi les païens de Brown ; et le registre des missionnaires pour 1821.

Dans l’Amérique du Sud, les missionnaires moraves s’efforcèrent de communiquer la connaissance des Écritures aux Indiens, à la fois par de fréquentes instructions, et en traduisant dans les dialectes indigènes certaines parties du livre sacré : à Hope, sur la rivière Corentyn, ils compilèrent une Harmonie des quatre Évangiles dans la langue des ARAWACKS ; et à Bamley, ils fournirent une harmonie semblable dans le SARRAMÈQUE dialecte pour les nègres libres (ou fugitifs) qui s’y étaient établis et qui, après de nombreuses attaques de prédateurs contre les établissements européens, avaient fait la paix avec le gouvernement du Surinam.||

|| Brown’s Hist, of the Propagation of Christianity, vol. i, pp 596, 617 ; et vol. ii, Appendice, p. 634, 647.

2 37*

Les éditions critiques des textes originaux qui ont été publiées au cours de ce siècle ont été nombreuses et importantes ; et les noms de Houbigant, Kennicott et De Rossi, avec ceux de Mill, Bengel, Wetstein, Griesbach et d’autres critiques bibliques qui se sont engagés dans des collations étendues et réussies des Saintes Écritures, assureront la reconnaissance reconnaissante de tous ceux qui sont capables d’apprécier à juste titre la valeur de leurs travaux. et les services importants qu’ils ont rendus à la cause de la vérité révélée ; non seulement en promouvant essentiellement les intérêts de la littérature sacrée, mais aussi en établissant indiscutablement l’intégrité générale des textes originaux. En effet, bien qu’un nombre immense de manuscrits hébreux et grecs, transcrits par différentes personnes, à plusieurs milliers de milles de distance l’un de l’autre, à diverses époques de temps au cours d’une série de plusieurs centaines d’années, aient été examinés et comparés les uns aux autres, avec les versions anciennes, avec les anciens lectionnaires et rituels, et avec les citations de l’Écriture faites par les premiers Juifs, Les auteurs chrétiens, et même païens, et chaque phrase, mot, lettre et circonstance notés en quoi ils diffèrent, pas une seule variation ou lecture n’a été découverte par laquelle une seule doctrine essentielle a été détruite ou altérée. « Ils sont tous d’accord, dit l’évêque Marsh, dans les doctrines importantes de la foi chrétienne ; ils déclarent tous d’un commun accord la doctrine de la Trinité et la doctrine de l’expiation par Jésus-Christ.

Cours de conférences de Marsh, t. I, lec. 5, p. 86 ; et lec. 6, p. 119. Griesbachii Nov. Test. Græc. Proleg., sec. 1, p. 37.

C’est par cette brève indication de l’importance des recherches critiques des grands biblistes des XVIIe et XVIIIe siècles que nous concluons maintenant le présent ouvrage. En retraçant l’histoire et le destin des ÉCRITS SACRÉS, depuis le don de la Loi sur le mont Sinaï jusqu’à la fin du siècle dernier, nous avons vu la lumière émaner des volumes de la vérité divine, lorsqu’on a permis qu’on les regarde avec une liberté illimitée ; mais lorsqu’ils ont été retirés de la lecture populaire et générale, l’horizon a été obscurci, et le peuple s’est « assis dans les ténèbres et dans la vallée de l’ombre de la mort ». Le lecteur pieux se joindra donc à l’auteur pour saluer les signes de lumière et de bonheur universels fournis par l’institution et le succès sans précédent de la Société biblique britannique et étrangère et d’autres institutions similaires, l’énergie accrue de la vénérable Société pour promouvoir

La connaissance chrétienne et les travaux bibliques des baptistes et d’autres ministres et missionnaires érudits en Orient ; par lequel les traductions vernaculaires des Écritures ont été rapidement multipliées et largement diffusées : et en priant pour que « chaque nation, et tribu, et peuple, et langue », puisse bientôt être favorisé de la bénédiction inestimable de la parole de Dieu dans sa langue maternelle ; car « la loi du Seigneur est parfaite, convertissant l’âme ; LA LOI DE L’ÉTERNEL EST SÛRE, RENDANT SAGE LES simples », Psaume xix, 7.

 

LA FIN.