Page 101 - HISTOIRE CACHEE DU SIONISME

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grenades, et aussi des coutelas à la main, la
plupart d’entre eux couverts de sang. Une très
belle jeune fille aux yeux de criminelle me
montra le sien encore dégouttant de sang ; elle
me le montra comme un trophée. C’était l’équipe
de “nettoyage”, qui réalisait sa tâche de toute
évidence très consciencieusement. J’essayais de
rentrer dans une maison. Une douzaine de
soldats m’entourèrent, leurs mitraillettes
pointées sur moi, et leur officier m‘interdit de
bouger. Les cadavres, si jamais il y en avait, me
seraient remis, dit-il. Je fus pris d’une des rages
les plus folles de ma vie, signifiant à ces
criminels ce que je pensais de leurs actes, les
menaçant de tout ce qui pouvait me venir à
l’esprit, puis les repoussais pour pénétrer dans
la maison.
La première pièce était sombre, tout était sens
dessus dessous, mais il n‘y avait personne. Dans
la seconde, parmi les meubles défoncés et toutes
sortes de débris, j’ai trouvé des corps, déjà
froids. Ici le “nettoyage” avait été fait à la