LES ENNEMIS DE LA CROIX DE CHRIST

 

par Jean leDuc

Mars 2017

 

 

LA CROIX BÉNÉDICTION ET MALÉDICTION

 

LA CROIX PRINCIPE DIVIN DE RENONCEMENT

 

PLUSIEURS RÉGLEMENTENT LEUR DESTIN

 

MOUVEMENT DE CONTREFAÇONS SATANIQUES

 

PHILOSOPHIE ET THÉOLOGIE ANTICHRÉTIENNE

 

LES ADORATEURS DE L'ANTICHRIST

 


 

LA CROIX BÉNÉDICTION ET MALÉDICTION

Quoique les Saintes-Écritures l’expliquent en détails, plusieurs qui se disent chrétiens ne comprennent pas vraiment l’importance de la croix et le mystère de Dieu qui y est caché. Comment peut-on se dire chrétien et ne pas comprendre toutes les implications du sacrifice de la croix? Le renoncement de Christ, sa résignation à accomplir son ministère de Souverain Sacrificateur en notre faveur, serait-il devenu insignifiant pour ceux qui se disent chrétiens? En fait les termes de «renoncement» et «résignation» sont complètement étrangers à l'esprit du supposé chrétien moderne, surtout par rapport au sacrifice de la croix. Sans la croix le chrétien n'existe pas et le christianisme s'évanouit dans de vagues pensées philosophiques. La croix est le lieu du décès de l’Ancienne Alliance de la Loi et de la vie de la Nouvelle Alliance de la Grâce. En d'autres mots, la croix est le lieu de la mort et du passage de la mort à la vie. Oui, c’est aussi le lieu d’une mort controversée dans sa compréhension et sa composition. Celui qui est élu en Christ dans le décret d'élection, passe de la mort à la vie en recevant l'Esprit de sa Sainte Présence en lui. A ce moment précis, l'Esprit lui donne l'assurance inébranlable d'être le récipient de la grâce du salut, c'est à dire de toutes les mérites du sacrifice de Christ qui lui sont attribuées gratuitement: régénération, foi (confiance), repentance (reconsidération), justification, adoption, etc. Tandis que celui qui est réprouvé ou exclu de Christ dans le décret de réprobation demeure dans la mort spirituelle de ses contrefaçons présomptueuses et porte les fruits de sa nature humaine déchue: arrogance, condescendance, orgueil, hypocrisie, pédanterie, fierté, conjecture, infatuation, opinion, prétention, supposition, indépendance, dignité, etc. Le premier reflète l'image du renoncement de Christ, le deuxième en donne une fausse représentation subtile et raffinée dans l'indépendance de son choix de croire.

 

La croix peut donc être un lieu de bénédiction et de malédiction, bénédiction pour les élus et malédiction pour les réprouvés. Bénédiction lorsque l'Esprit nous abaisse dans la poussière de l'humilité pour nous identifier à Christ crucifié sur la croix, déchirant notre âme et conscience devant les douleurs atroces d'un innocent qui périt à notre place, pour nous faire passer de la mort à la vie. Malédiction lorsqu’on maintient son indépendance et sa dignité humaine devant la croix, s'obstinant à demeurer maître de notre destin par l'illusion d'une volonté libre qui est en réalité esclave de la chair et du péché. La croix est l’ultime lieu de transition pour une éternité heureuse ou malheureuse. C’est aussi le lieu du changement de l’histoire de l’humanité. La croix est encore ce lieu du jugement éternel de Dieu sur l'esprit de la chair et son système de contradictions et de contrefaçons. C’est en effet là, à la croix que Christ prit définitivement les commandes du monde jusqu’à ce que s’accomplisse ce qui est écrit en 1 Corinthiens 15:24-28:

24 Après cela viendra la fin, quand il remettra, comme ESPRIT DES VIVANTS et Père, le royaume à ses élus, après avoir détruit tout principe, toute autorité et toute puissance; 1 Co. 2. 6;

25 Car il doit régner dans ses élus jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. Ps. 110. 1; Ac. 2. 34; Ép. 1. 20; Col. 3. 1; Hé. 1. 13; Hé. 10. 12;

26 L'ennemi qui sera détruit le dernier, c'est la mort;

27 Car L’ESPRIT DES VIVANTS a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont soumises, il est évident que celui qui lui a soumit toutes choses, est excepté. Ps. 8. 6; Mt. 11. 27; Mt. 28. 18; Ép. 1. 22; Hé. 2. 8;

28 Et après que toutes choses lui auront été soumises, alors aussi le Fils même sera soumis à ses élus comme celui qui leur a soumis toutes choses, afin que L’ESPRIT DES VIVANTS soit tout en tous. Jn. 17. 20-26;

 

Oui, le mystère de la croix est révélé, mais l’avons-nous compris ?

 

LA CROIX PRINCIPE DIVIN DE RENONCEMENT

Dans le Nouveau Testament, la croix est l’instrument de crucifixion de Jésus-Christ. Ce mot est aussi un symbole de mort, utilisé pour indiquer le fardeau de toute sévère détresse ou épreuve. Mais au-dessus de tout, LA CROIX EST UN PRINCIPE DIVIN DE RENONCEMENT, DE RÉSIGNATION, D'ABNÉGATION de la part de l'Esprit des vivants envers ceux qu'Il a choisi d'avance en Christ depuis avant la fondation du monde. Ce principe est l'essence vitale de l'Évangile ou «message de la grâce». Sans identification ou assimilation au renoncement de Christ sur la croix, il est impossible de connaître la grâce du salut. Si une personne ne renonce pas à sa propre volonté, ses désirs, ses choix, son indépendance, sa dignité humaine, ses opinions, ses imaginations, ses sentiments, elle ne peut être sauvé (Luc 9:23; 14:33). L'élu doit entrer dans le renoncement de Christ pour recevoir la grâce, autrement le salut n'est pas possible. Et puisque cela est impossible à l'homme, l'Esprit des vivants doit intervenir directement dans le cœur de ses élus pour les attirer à Lui en les abaissant forcément dans la poussière de l'humilité comme des esclaves rebelles et désobéissants, arrachant de leur âme toutes notions de dignité ou de respectabilité. Celui qui est appelé doit subir les pires châtiments de la loi pour ses transgressions, il doit mourir d'une mort horrible et douloureuse pour sa rébellion et ses péchés. Mais là la grâce souveraine de l'Esprit des vivants intervient, elle ouvre les yeux de l'élu et le fait réaliser que Christ, le Messie, est mort à sa place comme son substitut, il a payé pour lui le châtiment éternel qui lui était réservé et maintenant il est libre de la condamnation de la loi et du péché. Par la puissance de l'Esprit des vivants il est identifié à Christ dans sa mort et sa résurrection. Les gémissements de son cœur en douleur font place à des cris de joie et de reconnaissance lorsqu'il est relevé dans une nouvelle vie par la Sainte Présence qui vient faire sa demeure en lui. Il s'agit en effet d'une vie de résurrection, Christ est ressuscité en lui pour le transformer en son image afin qu'il participe à sa gloire éternelle.

 

L’apôtre Paul affirmait que Christ ne l’avait pas envoyé pour baptiser mais pour prêcher l’évangile, pas avec sagesse du langage (c-à-d avec des réflexions humaines, idées, opinions ou spéculations), pour que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine (1Cor.1:17). Paul savait bien que le message central de Dieu est la croix de Jésus-Christ. Il était pleinement conscient que Dieu, incarné dans la chair comme Messie promit, avait renoncer à Lui-même en mourant sur la croix pour le rachat de ses élus (Phil. 2:5-8). Paul pleurait lorsqu’il voyait certaines personnes qui étaient des ennemis de la croix (Phil.3:18).

 

Ennemis de la croix? Oui, ennemis de la croix car «ennemis du renoncement de Dieu», c'est à dire «ceux qui s'obstinent à règlementer leur destin», qui persistent à demeurer maître de leur vie devant Celui qui a tout renoncer pour le salut de son peuple. Ils veulent être sauvés tout en gardant leur indépendance afin d'agir selon les désirs de leur volonté. Leur salut ne dépend plus du renoncement de Christ, mais d'une décision personnelle par laquelle ils affirment avoir le choix de croire. Ainsi ils prennent la décision d'accepter dans leur vie Jésus comme leur Sauveur personnel pour être sauvés. La décision du salut est la leur et non plus celle de Christ. Dans cet égocentrisme outre-mesure ils se veulent maîtres de leur salut. Dieu doit plier le genou devant leurs caprices et valider leur choix de croire. L'amour de soi, l'autolâtrie, l'égoïsme, le sectarisme, l'ingratitude, la méconnaissance, l'entêtement, la renommée, sont les fruits de ce christianisme contrefait. Bref, tous ceux qui affirment avoir le libre-choix de croire sont des ennemis de la croix, des imposteurs qui dénaturent et déforment la Parole de Dieu pour se justifier devant les hommes.

 

L'apparence et la prétention sont les caractéristiques d'une foi superficielle et contrefaite. S'opposer par l'hypothèse d'un libre-choix illusoire au renoncement de Dieu dans le sacrifice de la croix, et dans l'enseignement de Christ, est de nier la divinité de Christ et de désavouer le sacrifice de la croix et la grâce du salut, et de profaner le sang de la Nouvelle Alliance (Héb. 10:28,29). L'esprit d'affirmation de soi, d'être indépendant et d'avoir un libre-choix est celui de l'AntiChrist, de l'AntiMessie (1 Jean 2:18), le prétentieux qui réclame la grâce du salut comme une chose qui lui revient. La disgrâce d'une contrefaçon est tout ce qu'il en obtient. Sa proclamation d'un salut dénaturé s'accommode très bien à la nature humaine déchue pour apaiser ses crises de conscience et justifier ses contresens. Tel est le genre de salut que l'on retrouve parmi les sectes évangéliques du christianisme contrefait moderne: Baptiste, Pentecôtiste, Charismatique, Irvingien, Messianique, Adventiste, Darbyste, etc. De par son évangile du libre-choix de croire, contraire au principe du renoncement divin, le mouvement évangélique moderne est le pire ennemi de la croix de Christ, et c'est avec raison qu'il est qualifié de faux peuple de Dieu, c'est à dire d'AntiChrist.

 

PLUSIEURS RÉGLEMENTENT LEUR DESTIN

Tous les explications et commentaires évangéliques sur Philippiens 3:18,19 se ressemblent tous. Aucun, absolument aucun ne s'est donné la peine de vérifier le sens des mots dans le Grec original. Le résultat inévitable est que tous sautes à la conclusion que les ennemis de la croix sont ceux qui ont «pour dieu leur ventre» (v.19), ce qui donne l'impression que l'emphase est sur la nourriture et que la gourmandise serait le plus grand des péchés. Une telle interprétation banale et absurde est complètement fausse et inacceptable. Ils négligent de vérifier avec précision le V.18 qui dit: «Car il y en a plusieurs qui marchent en ennemis de la croix.», particulièrement le sens du verbe «marcher» ou du verbe «conduire» que certaines traductions portent. Dans le Grec le mot est «peripateo» et ce terme porte différentes nuances ou synonymes que se rejoignent tous. Dans sa décomposition étymologique ce mot signifie: «peri: autour, concernant, à cause de, parce que, près de», se traduit généralement par: «de, sur, autour, à, au sujet de, pour, celui dont, vers». Et de pateo qui signifie: «piétiner, écraser avec les pieds. avancer en posant le pied, marcher sur: vaincre heureusement les plus grands périls des machinations et persécutions que Satan mettrait volontiers pour contrarier la prédication de l'évangile. fouler aux pieds, piétiner, traiter avec insulte et mépris: profaner la cité sainte par dévastation et outrage.», se traduit généralement par: «fouler, marcher, fouler aux pieds.». Bref, le terme peripateo signifie dans son ensemble «régler sa vie» ou plus précisément de «régler son destin» dans le sens de contrarier le message du salut par la grâce.

 

Il s'agit donc ici d'une contrefaçon de la vérité, une imposture subtile et raffinée qui pourrait séduire les élus, si cela serait possible. Tandis que les réprouvés ou exclus de la grâce sont rendus captifs de ce faux évangile du libre-choix pour leur perdition éternelle (2 Thes. 2:3-12). Demeurer maître de son destin devant la croix est un affront à Christ, une moquerie de la grâce souveraine, un blasphème impardonnable contre le Saint-Esprit. Les passages de Philippiens 3:18,19 dans la Bible de Machaira 2016 vous aideront davantage dans la compréhension de ce sujet:

18 Car plusieurs réglementent leur destin, je vous l'ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, qu'ils sont des ennemis de la croix de Christ; Ro. 16. 17;

19 Leur fin sera la perdition; leur être divin est leur propre sein, leur gloire est dans leur imposture, et leurs affections sont aux choses de la terre.

 

Les évangéliques ont transformés la justification par la foi en une justification par le choix, et en cela ils détiennent des rapports étroits avec les juifs et les pharisiens qui enseignent la justification par les œuvres. Ne vous y trompez pas, faire un choix est une œuvre de la volonté et celle-ci est esclave de la chair et du péché. Justification par les œuvres et justification par le choix sont deux expressions qui signifient une seule et même chose. Les deux s'opposent au principe du renoncement divin afin de maintenir la dignité humaine dans son indépendance et ses présomptions, en d'autres mots «leur gloire est dans leur imposture», c'est à dire «dans leur contrefaçons de la vérité». Même que l'apôtre Paul dit aux Thessaloniciens à propos des frères en Judée, concernant les juifs ou Judéens (1 Thes. 2:14-16):

14 ...vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu'eux de la part des Judéens; Ac. 17. 5; Ac. 17. 13;

15 Qui ont même mis à mort L’ADMIRABLE Jésus, et leurs propres prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à L’ESPRIT DES VIVANTS, et qui sont ennemis de tous les hommes; Mt. 23. 37; Lu. 13. 34; Ac. 7. 52;

16 Qui nous empêchent de parler aux Gentils pour qu'ils soient sauvés, comblant ainsi toujours plus la mesure de leurs péchés; mais la colère de L’ESPRIT DES VIVANTS est venue sur eux à l'extrême. Ac. 17. 13;

 

MOUVEMENT DE CONTREFAÇONS SATANIQUES

Ce que Paul dit des juifs peut très bien être dit aussi des évangéliques dans un sens analogique et prophétique (Apoc. 20:7-10), surtout du fait que le mot «Satan» signifie littéralement «adversaire», c'est à dire «ennemi». Il n'y a donc aucun doute que le mouvement évangélique est un mouvement de contrefaçons sataniques et que sa destruction est assurée: «mais un feu venant de L’ESPRIT DES VIVANTS descendit du ciel et les dévora.» (Apoc. 20:9). On se retrouve présentement dans une guerre spirituelle entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres, dans laquelle les doctrines de la foi et de la grâce sont déformées par les disciples du libre-choix.

 

Les renégats évangéliques agissent selon leur volonté et leurs désirs dans leur revendication d'une gloire personnelle. Par leur choix de croire ils contribuent inévitablement à leur salut pour se réserver quelques prestiges afin d'être estimés de Dieu et des hommes. Ils se refusent la poussière de l'humilité car ils se disent dignes d'obtenir la grâce du salut par l'exercice de leur libre-choix qu'ils considèrent comme étant de Dieu. Mais Jésus Lui-même refusa d'agir selon sa volonté et selon ses désirs: «Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne.» (Luc 22:42). Ces paroles du Seigneur Jésus sont clairement et définitivement une désapprobation du libre-choix. Devant les souffrances de la croix qui l'attendaient, Jésus, plutôt que de s'affirmer et se réclamer quelque dignité, se prosterna dans un esprit d'humilité pour se soumettre à la volonté du Père qui était en Lui et dont il était l'enveloppe visible et corporel. L'apôtre Paul dit même que «Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Gal. 5:24).». Cela n'est pas une expérience à rechercher, mais un fait déjà accomplit en Christ. Or désirer est l'équivalent de choisir, et la capacité de choisir est purement charnelle, elle est centrée sur elle-même, sur ce qu'elle veut afin d'assouvir ses besoins. Elle est le contraire de l'humilité, elle se refuse l'abnégation et préfère s'affirmer pour maintenir sa dignité. En d'autres mots, elle est totalement égocentrique. Mais le salut est par la grâce par le moyen de la foi (Éph. 2:8,9), et non par la volonté par le moyen du choix.

 

Pour les évangéliques la foi est considérée comme étant une faculté intellectuelle et pour d'autres un sentiment de bien-être qui soulage leurs angoisses. Or la Bible dit clairement que la vraie foi est un don de Dieu (Éph. 2:8; Phil. 1:29), elle est elle-même la grâce de l'assurance du salut en Christ (Héb. 11:1). Aucune faculté intellectuelle ni aucun sentiment ne donnent une telle assurance, car rien dans la chair et le sang de l'homme ne peut contribuer à la gloire éternelle, comme le dit si bien l'apôtre Paul: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.» (1 Cor. 15:50). Tous les aspects et facultés de la nature humaine sont tellement corrompus qu'il est impossible à l'homme d'être sauvé par leurs moyens. La foi des évangéliques est une fausse foi, une foi qui n'est que présomption et pressentiment. Mais les chrétiens authentiques, ceux qui sont destinés à la vie éternelle, vont inévitablement croire (Ac. 13:48), les autres vont que présumer avoir la foi, une foi qui n'est qu'une supposition basée sur des apparences, une contrefaçon satanique.

 

LE SCANDALE DE LA CROIX DE CHRIST

Dans 1 Corinthiens 1:23 l'apôtre Paul nous dit: «Nous, nous proclamons Christ crucifié, scandale véritable pour les Judéens, et folie pour les Grecs.». Pourquoi la croix serait-elle un scandale et une folie? Premièrement le mot «scandale» ou «skandalon» dans le Grec signifie: «une pierre d'achoppement, un obstacle, une difficulté, une opposition, une contradiction.». Deuxièmement le mot «folie» ou «moria» dans le Grec signifie: «absurdité, déséquilibre». La croix était une contradiction à la pensée juive à propos du Messie. Ils ne pouvaient saisir le fait que le Messie, étant de la lignée de David, était Dieu Lui-même manifesté dans la chair. Une telle notion était blasphématoire pour eux, ils ne pouvaient reconnaître que Jésus était Dieu même (Marc 14:61-64). De même pour les Grecs cette notion d'un Messie Divin mort sur une croix était considérée comme une absurdité, un déséquilibre mental, car pour eux leurs dieux olympiens étaient immortels, un dieu mort sur une croix et ressuscité des morts était de la pure folie. Qu'en est-il donc de la pensée moderne, surtout parmi ceux qui se disent chrétiens?

 

De nos jours nous faisons face à un sérieux problème. La majorité des chrétiens, traditionnels comme évangéliques, détiennent la croyance que Jésus est mort sur une croix, c'est ce qui les qualifient de chrétiens aux yeux du monde. Mais une telle croyance ne fait pas le chrétien. Pour le plus grand nombre, Jésus est venu sauvé l'humanité, il est mort pour les péchés du monde, il est venu sauvé les hommes des ténèbres et leur donner l'espérance d'une vie meilleure. Or, si vraiment vous croyez cette fascination populaire, vous êtres vraiment sans espérance. Premièrement la grande majorité des gens qui se disent chrétiens ne reconnaissent pas en réalité la pleine divinité de Christ. Autant illogique que ce soit, dans la pensée du simple croyant Jésus est généralement conçu comme «le Fils de Dieu» et non comme Dieu Lui-même. Deux éléments sont à la base de cette confusion paradoxale: 1) méchante traduction, et 2) fausse doctrine.

 

1) méchante traduction:

On ne peut blâmer le croyant simple d'esprit, sauf de dire qu'il est indolent et crédule. Cela va surement en étonner un grand nombre, plusieurs vont être bouleversés par ce que nous allons dire, mais il n'y a aucun «Fils de Dieu» mentionné dans le Nouveau Testament, l'expression ne se trouve pas dans le Grec original. Avant que vous ne criez «hérétique» et «doctrine diabolique», signalons qu'il est extrêmement important de comprendre qu'il ne s'agit pas du Fils qui est devenu un homme, mais de Dieu lui-même qui est devenu son propre Fils, non comme une partie de Dieu, mais pleinement Dieu et pleinement homme. Le texte grec du Nouveau Testament ne mentionne aucunement l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses traductions. L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου του θεου» c'est à dire littéralement «le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire par «le Fils, Dieu même». Ainsi nous comprenons mieux que la revendication d’être «le Fils, le Dieu unique» était considérée comme un blasphème et digne de la peine de mort. Les chefs du peuple comprenaient exactement ce que Jésus voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est être le Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu, c'est Dieu même dans un corps humain. Cette revendication était blasphématoire pour les autorités juives qui ne voulaient pas d'un Dieu fait homme qui vienne usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient détenir de la loi de Moïse. Comme des hypocrites et des séducteurs, ils trahirent et déformèrent la révélation de Dieu donnée à Moïse, et ils demandèrent la mort de Jésus en déclarant que César était leur seul roi (Jn 19:15), acceptant même que son sang retombe sur eux et leurs enfants (Mt 27:25) pour toutes les générations à venir. En d'autres mots, ils rejetèrent la Souveraineté de Dieu pour la souveraineté de l'homme et furent maudit ou damné éternellement, tout comme le font de nos jours les Évangéliques avec leur fausse doctrine du libre-choix.

 

Soulignons qu'il faut toujours se baser sur le sens de l'article grec « tou », et jamais sur le sens de la préposition française « de » qui cause une distinction entre le Fils et Dieu lorsqu'il n'en existe aucune dans l'original. L'expression bien connue de « Fils de Dieu » est un cas particulier qui reflète le principe dont nous discutons. Dans cette expression les traducteurs ont utilisé la préposition française « de » pour traduire l'article grec « tou », ce qui cause une déviation de la signification grecque. En français, le « de » est une préposition de distinction, un article partitif qui exprime le point de départ et marque une distinction ou une condition. Il marque ainsi le lieu d'où l'on vient, le point de départ d'un mouvement, la séparation, la privation, l'origine, et la provenance. Cette préposition marque aussi la distinction, la différenciation d'une chose d'avec une autre ou d'un être, et dans ce sens elle correspond à la préposition « AVEC ». Mais il en est pas ainsi avec l'article dans le Grec, car celui-ci détermine le nom et précise le genre et le nombre. En français il y a l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une, des), et l'article partitif (du, de, la). En grec il n'y a que l'article défini, ce qui complique les choses c'est l'interprétation de sa présence ou de son absence. Il est utilisé aussi dans des sens inconnus dans le français, et à cause de cela les traducteurs refusent généralement de le traduire, ce qui n'aide pas la situation. L'article grec sert à préciser le nom qu'il détermine, réalité identifiée ou identifiable par le contexte. Il se traduit en français par l'article défini le, la: ὁ ἄνθρωπος l'homme - ἄνθρωπος un homme. Or dans le Grec, l'article « le » met l'emphase sur le sujet donné et porte la signification de « l'un, le seul, l'unique, le même », nous indiquant que le sujet est le seul de son genre. Parfois, la traduction doit recourir à un autre déterminatif, par exemple un possessif. Pronom démonstratif à l'origine, l'article équivaut parfois aussi à un pronom démonstratif: ὁ μέν... ὁ δέ (ὃ μέν... ὃ δέ) celui-ci... celui-là, l'un... l'autre; ὁ δέ, δέ, τὸ δέ (ὃ μέν... ἣ δέ) celui-ci, celle-ci, ceci... Le grec utilise parfois l'article avec les noms propres désignant des personnes ou des villes, célèbres ou déjà citées dans le texte. Par ailleurs, des noms communs, suffisamment déterminés par eux-mêmes, tels le soleil, la terre, etc., ou des termes désignant des abstractions, tels la vertu, la justice, etc., se rencontrent sans article. À la différence du français, le grec emploie l'article avec les adjectifs déterminatifs et possessifs. Comme exemple, si un texte mentionne « la grâce de Dieu », cela ne signifie pas que la grâce vient de Dieu mais précisément que « Dieu est grâce ». Jésus n'est donc pas le Fils de Dieu incarné, mais Dieu Lui-même incarné.

 

Nous avons donc l'évidence que les traducteurs ont falsifiés la Parole de Dieu avec la préposition française « de » afin d'établir des distinctions en Dieu dans le but de valider leur fausse doctrine de trois personnes distinctes dans la divinité. Il n'existe donc aucun Fils de Dieu dans tout le Nouveau Testament, son existence est une illusion grammaticale basée sur une préposition française qui usurpe la désignation de l'article grec pour nous présenter un faux Jésus, deuxième personne d'une trinité chimérique. Par contre nous avons le Dieu unique véritable et Tout-Puissant qui se révèle à nous en tant que Jésus-Christ, c'est à dire Jésus le Messie, le Fils, Dieu même (voir: Jésus-Christ, le Fils de Dieu?).

 

2) fausse doctrine:

Le terme « trinité » sert à désigner la doctrine pseudo-chrétienne selon laquelle Dieu existe en tant qu’unité de trois personnes distinctes: Père, Fils et Saint-Esprit. Dans cette extravagance sophistiquée, chacune de ces personnes est distincte des autres, et pourtant chacune a la même essence que les autres. En d’autres termes, chacune est pleinement divine par nature, mais aucune n’est la Trinité à elle seule. Chacune fait preuve de volonté, d’amour et parle en disant « Je » et « Tu ». Le Père est une personne différente du Fils, qui est lui-même une personne différente du Saint-Esprit, qui est lui-même une personne différente du Père. Chaque personne est divine, pourtant il n’y a pas trois dieux dans cette loufoque étrange mais un seul Dieu. Il existerait trois subsistances ou personnes individuelles, et cela sans aucun doute se nomme du trithéisme, une forme idolâtre de plusieurs dieux. Dans le protestantisme, aujourd'hui, comme dans les sectes dites Évangéliques, on reconnaît que la Trinité est une des expressions possibles de la croyance en Dieu, et on voudrais nous faire croire qu'ils ne la tiennent pas comme obligatoire à la foi. Mais qu'une personne s'y oppose et on ne tarde pas à voir le contraire, et toute une avalanche d'intimidations et de diffamations prendront place aux bonnes intentions. En effet, la Trinité est un développement théologique qui date du IIIe ou IVe siècle, elle ne se trouve pas dans la Bible en aucun endroit. Bien sûr il est question dans la Bible de Dieu comme notre Père; il est question du Christ comme Fils, Dieu même; et il est question de l'Esprit Saint qui habite les élus. Mais que Dieu soit à la fois Père, Fils, et Saint-Esprit, trois personnes distinctes en un seul Dieu ne s'y trouve absolument pas. Après des siècles de résistances et de discussions de la part des chrétiens authentiques, la lumière de la vérité se lève de plus en plus dans les cœurs de ceux que Dieu a choisi.

 

L’important ici, vous l’aurez compris, n’est pas tant de rechercher les fondements logiques et rationnels de la doctrine de la Trinité, mais bien plutôt, de s’en tenir à ce que l’Écriture Sainte nous enseigne à ce sujet, la Bible étant pour les chrétiens l’autorité souveraine en matière de foi et de vie, le critère normatif de la théologie. La suffisance des Écritures doit toujours l'emporter sur les spéculations des Conciles ou des Synodes qui la tordent à leur gré pour maintenir leur pouvoir sur la foi et les consciences individuelles. Les Symboles ou Confessions de Foi n'ont aucune autorité sur la Bible ni sur le fidèle qui marche dans ses voies.

 

Dans tout ce qui vient d'être présenter, la vraie question était de savoir si oui ou non la doctrine de la Trinité se trouve dans la Bible, ou dit autrement, si oui ou non le Dieu de la Bible est un Dieu trinitaire. Comme le disait le philosophe français Blaise Pascal: « Dieu seul parle bien de Dieu » ! Il nous faut donc partir de la révélation de Dieu dans la Bible, telle qu’elle se présente à nous, pour voir si nous sommes invinciblement conduits à confesser le Dieu Trinitaire en trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit; ou le seul Dieu indivisible Jésus-Christ comme étant la seule et unique Personne en Dieu, le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils unique, l'enveloppe visible du Dieu invisible, en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes. Déjà nous avons obtenu notre réponse, mais nous devons poussez encore plus loin notre étude car plusieurs cerbériens contradicteurs sèment l'agitation et nombre de malfaisants, surtout au niveau des sectes dites Évangéliques, s'attaquent à la vérité (voir: Aberrations trinitaires du dieu à trois façes).

 

Si le Jésus mort sur la croix est la deuxième personne d'une trinité spéculative, tout le plan de rédemption s'écroule puisqu'il s'agit d'un faux Jésus. La grâce qui en découle devient une disgrâce et le salut une fausseté grossière. Il n'y a aucun doute que la trinité est la doctrine de l'Antichrist, et que ceux qui la maintiennent sont marqués du sceau de cette bête infernale. Il est clair que le christianisme moderne, qu'il soit traditionnel ou évangélique, est en pleine contradiction avec la vérité des Saintes-Écritures.

 

PHILOSOPHIE ET THÉOLOGIE ANTICHRÉTIENNE

Au niveau séculier toute connaissance rationnelle ou système général des connaissances humaines dans l'étude des premières causes et des premiers principes qui se fonde sur l'expérience et la raison hostile à la révélation, se nomme «la Philosophie». Au niveau religieux on ajoute la révélation et la tradition à cette même science, élaborant les données de cet inventaire en un système cohérent qui se nomme «la Théologie». Dans ces milieux on se livre à des études abstraites ou théoriques sur Dieu, son essence et son existence qui se nomme de «la spéculation». Les Théoriciens ou penseurs supposément chrétiens des premiers siècles se mettaient à même de relier les résultats obtenus par la spéculation grecque à leur propre métaphysique ou recherche du sens sur les fins de l'existence, c'est à dire de la conception d'ensemble qu'une personne se fait du monde et de sa vie. Mais à cause de la nature humaine déchue, ces considérations tombent inévitablement dans l'excès de l'abstraction avec des complication exagérées qui, au lieu d'éclairer la pensée, ne font que l'obscurcir. Tel est le dogme ou doctrine de la Trinité dont le nom officiel est «Trinité Ontologique». Cela nous dit beaucoup de cette doctrine car le mot «ontologique» signifie proprement «spéculation métaphysique», et nous indique qu'elle fut élaborée à partir de suppositions ou conjectures issues de la philosophie Platonicienne et Nicéenne, ainsi que de principes issus des anciennes religions à mystères du paganisme des peuples crédules et superstitieux.

 

Philosophie et Théologie sont des sciences antichrétiennes qui déforment la vérité des Saintes-Écritures. Avec des conjectures sophistiquées ont fait dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas dans le but d'établir un système de pensées qui domine sur les consciences. L'essence même de ces deux sciences est le prétendu libre-arbitre (libre-choix) que l'homme s'attribue afin de valoriser sa dignité humaine dans la maîtrise de son destin (voir: La doctrine du libre-arbitre). Ce principe insidieux est encore actif de nos jours, il est la base même du christianisme contrefait moderne. On élabore pas une théorie sans avoir prit auparavant une décision personnelle de le faire. Il est évident que l'homme détient la capacité de faire des choix, mais en aucune façon cette faculté serait libre d'agir sans restriction. L'action de choisir ou de prendre quelqu'un ou quelque chose de préférence à un(e) autre est soumise aux désires de la volonté par rapport aux qualités ou mérites de ce qu'on estime. En d'autres mots, faire un choix est une œuvre de la volonté et celle-ci est esclave de la chair et du péché. La faculté de prendre une décision est soumise à des règles de délibérations internes et de restrictions charnelles avant même d'en voir l'exécution, et cela est inévitable dans un contexte de lois morales et sociales qui régissent son activité. Le libre-choix n'existe pas, il est lui-même une notion philosophique adaptée par les ennemis de la croix à des principes théologiques qui s'opposent à la souveraineté absolue du Dieu Tout-puissant qui fait ce qu'il veut dans les cieux et sur la terre. Le but de cette adaptation est de maintenir l'illusion d'indépendance et de responsabilité de l'homme devant le sacrifice de la croix qui demande son renoncement ou abnégation afin de recevoir la grâce du salut. Le résultat est un faux évangile et un faux salut, une contrefaçon psychologique qui présente que des approximations de la vérité. C'est à dire, selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales: «L'ensemble des techniques et des méthodes visant à modifier la manière de penser, de réagir d'une population donnée. Ce qui correspond à la perception, à la disposition personnelle d'une personne et non à la réalité. Ce qui relève de la connaissance du comportement, des pensées, des sentiments humains, de l'aptitude à les connaître.». Nous avons donc la démonstration évidente que «Philosophie, Théologie, Psychologie» sont les composantes de la vraie trinité du christianisme contrefait moderne avec son évangile du libre-choix.

 

Tout exposé sur la volonté humaine, sa nature et sa fonction, doit distinguer entre trois hommes différents: Adam avant la chute, le pécheur et le Seigneur Jésus-Christ. La volonté d'Adam avant la chute était soumise à l'Esprit des vivants. Dans son état de serviteur (esclave de Dieu) il n'avait aucune conscience ni aucun besoin de dépendance envers la chair. Il n'en est pas de même pour le pécheur. Ce dernier naît avec une volonté moralement déséquilibrée car en lui se trouve un cœur «tortueux par-dessus tout et incurable», et cette réalité lui confère un penchant pour le mal. Le Seigneur Jésus, lui, diffère radicalement à la fois du pécheur et d'Adam avant la chute. Il ne pouvait pas pécher, car il est «le Saint de Dieu» ou plus précisément «le Saint Dieu», Dieu lui-même manifesté dans la chair. Avant sa venue ici-bas, Marie reçut ces paroles: «Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils, Dieu même» (Luc 1:35). La volonté du Fils de l'Homme, nous le disons avec un très grand respect, n'était pas dans une position neutre, capable de se tourner soit vers le bien soit vers le mal. La volonté du Seigneur Jésus était tournée naturellement et constamment vers le bien, car son humanité parfaite, sainte et sans péché, va sans cesse de pair avec sa divinité éternelle. Or, à l'opposé de la volonté du Seigneur Jésus, toujours dirigée vers le bien, de celle d'Adam, en condition neutre avant la chute - rendu capable par après de se tourner vers le bien ou vers le mal - la volonté du pécheur a un penchant vers le mal et, par suite, n'est «libre» que dans une seule direction: celle du mal, c'est à dire, celle de son choix d'agir comme le seul maître de son destin. La volonté du pécheur est enchaînée car elle est esclave d'un cœur corrompu et tortueux. Le principe vital de la volonté est le souffle, car sans le respire la volonté ne peut agir, en fait elle n'a aucune existence sans cet élément essentiel. L'homme a beau dire qu'il a le libre-choix mais il n'est pas même maître de son propre respire, il n'est pas celui qui a décidé de prendre son premier respire en ce monde. En d'autres mots aucun de nous avons choisi de naître en ce monde et d'y respirer le souffle de vie. Cherchez d'arrêter de respirer pour quelques minutes ou quelques heures et vous réaliserez rapidement que le libre-choix est une illusion. Vous pouvez le désirer de tout votre cœur, le vouloir de tout votre force, mais jamais vous serez maître de votre propre respire au point de vous en passez pour quelques heures ou quelque jours et de le reprendre par après. Lorsque vous réussirez une telle chose, nous écouterons ce que vous avez à dire sur votre doctrine du libre-choix. Le seul qui a réussi à se passer de respirer, l'a fait pour trois jours et demi et a reprit son respire par après, et évidemment il s'agit du Seigneur Jésus ici, et Lui seul nous écoutons.

 

LES ADORATEURS DE L'ANTICHRIST

Le sujet de l'Antichrist est très populaire de nos jours, surtout parmi les sectes évangéliques à tendance millénariste avec leurs fabulations plus insensées l'une que l'autre. Voici, en gros, la doctrine insensée des évangéliques sur l'Antichrist: «Selon la Bible, à la fin des temps il y aura un homme qui émergera. La Bible l'appelle l'Antichrist. Il viendra avec une deuxième personne, le faux prophète. Ensemble, ils vont établir un contrôle mondial au niveau politique, religieux et économique. Un système sera établi afin que les habitants ne puissent plus faire de commerce sans être identifiés par ce système. La Bible nous dit aussi que cet individu va se manifester au moyen orient. Il émergera sur la scène publique lors de temps troubles, pour affirmer pouvoir répandre la paix. Il sera suivi par toute la terre et créera un unique royaume, unifiant codes et lois. Comme un dictateur, il rassemblera les peuples autour de sa personne. Arrogant, la Bible déclare qu’Il se proclamera même Dieu. Il aura l’apparence d’un homme parfait mais sera pourtant animé par Satan. Leader mondial, c’est un homme qui sera suscité par le diable pour empêcher le retour de Christ. Il établira un système politico-religieux mondial puissant et bien structuré, unissant la force militaire, la ruse politique et la séduction religieuse Par ailleurs, il sera amené à régnera 7 ans. Durant ces années, les chrétiens enlevés vivront les noces de l’agneau au ciel, tandis que les gens sur terre subiront les tribulations. Un régime totalitaire imposera un contrôle stricte de la population. Le climat de paix soi-disant voulu par cet homme, se transformera vite en cauchemar. La terre sera une sorte de grande Babylone sous le pouvoir de Satan. L’antéchrist contrôlera absolument toute la population mondiale grâce à ses agents mais surtout sa marque, désormais connu de tous: 666. Cette marque sera prendra la forme d’un tatouage ou d’une puce électronique contenant absolument toute information vous concernant. Elle vous permettra de commercer, de vendre, de vous déplacer. Ainsi, il sera impossible de faire quoi que ce soit sans elle. Ceux qui refuseront le signe de l’antéchrist ne pourront pas agir et seront traqués et torturés. L’Antéchrist sera donc un homme puissant. Il fera des miracles, des prodiges et sera adulé des foules. Le monde pensera qu’Il s’agit d’un messie alors qu’Il n’en est rien. Tous seront séduits par ce personnage aux pouvoir surnaturels mais bien entendu fournis par le diable lui-même. Il se proclamera Dieu, imposera son propre culte et reniera Jésus-Christ. Il aura également un temple pour sa personne comme dit dans la Bible: “Quand donc vous verrez installé dans le lieu saint l’Abominable Dévastateur » (Matthieu 24:1). Tous devront de l’adorer. C’est pourquoi, tous les chrétiens ou ceux s’opposant à l’antéchrist seront tués.»

 

On se croirait en plein milieu d'un film de science-fiction, ou dans ce cas, de «théologie-fiction» puisque cette notion ahurissante d'aliéné mental provient des délires religieux d'une psychose avancée commune à des têtes écervelées qui s'amusent à tordre la vérité. Plus la chose est stupide plus ils vont y croire, ils vont même y ajouter leurs aberrations personnelles de timbrés afin de rendre le sujet plus alléchant pour d'autres cinglés. Ces gens ne savent pas qu'ils sont eux-mêmes des adorateurs de l'Antichrist. Pourquoi disons-nous cela? Tout simplement à cause que l'Antichrist n'est pas un homme mais une doctrine maintenue pas un genre d'homme rebelle à la vérité révélée dans les Saintes-Écritures, et de ce fait des traîtres qui trompent la conscience des gens en déformant la foi dans le sacrifice de Christ sur la croix. En d'autres mots, des faux chrétiens, des imposteurs qui abusent autrui par des mensonges, de fausses promesses, des fausses doctrines, dans le but d'en tirer un profit matériel, moral, ou spirituel, en feignant les apparences de la vertu, de la sagesse, de l'intégrité, et du savoir. Les adorateurs de l'Antichrist sont des ennemis de la croix qui adorent leur propre sein, c'est à dire leur cœur, le centre de leur existence. Obstiné devant la croix ils refusent de céder à leur indépendance et à abdiquer à la maîtrise de leur destin, cherchant à tout prix à maintenir leur dignité humaine par leur prétendu libre-choix qu'ils chérissent jusqu'à l'idolâtrie même. Ils se vantent en disant avoir accepter Christ comme leur Sauveur personnel dans leur choix de croire, et se font ainsi maîtres de leur salut. En agissant de la sorte ils s'opposent au renoncement de Christ, la résignation leur est nuisible, ils la considèrent comme hostile car elle nécessite l'humilité et eux recherchent la renommé et l'ambition de la domination, de la fierté et des honneurs.

 

L'Antichrist c'est l'esprit d'une collectivité, l'homme du péché, le traître qui a renié Christ, c'est à dire d'un faux peuple de Dieu qui tord le sens de l'Évangile pour en faire «une bonne nouvelle», la nouvelle d'un prétendu libre-choix, lorsque l'Évangile est plutôt «le message de la grâce souveraine» qui est lancé par l'Esprit de Dieu à ceux qu'il a choisi d'avance pour la grâce du salut depuis avant la fondation du monde. C'est de ce faux peuple de Dieu que l'apôtre Paul parle dans le contexte de 2 Thessaloniciens 2:2-12 (Bible de Machaira 2016):

2 Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque raisonnement subversif, ou par quelque parole subtile, ou quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. Jé. 29. 8; Mt. 24. 4; Ép. 5. 6; Col. 2. 18; 1 Jn. 4. 1;

3 Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il faut que la déformation de la foi (l'apostasie) se produise auparavant, et qu'on ait vu paraître le genre d'homme du péché, le fils de la perdition, Mt. 24. 23; 1 Ti. 4. 1; 1 Jn. 2. 18;

4 Lui qui s'oppose en s'exaltant lui-même sur tout ce qu'on proclame de L’ESPRIT DES VIVANTS, ou qu'on adore, siégeant comme être divin dans le temple de L’ESPRIT DES VIVANTS, montrant qu'il est lui-même l’être divin*. Da. 11. 36; 2 Co. 11. 13-15; *évidence que l’Antichrist n’est pas un homme mais une doctrine qui élève l’homme à la stature de la divinité par la décision d’un choix personnel; il s’agit en effet de l’hérésie du libre-choix nommé aussi Arminianisme ou choix de la foi, théologie renommée du catholicisme et des évangéliques modernes.

5 Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore avec vous?

6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne soit manifesté que dans son temps.

7 Car ce mystère d'iniquité frauduleuse est déjà actif; attendant seulement que celui qui le retient dans les chaînes maintenant, le relâche du milieu de l'abîme. Ap. 20. 1-3;

8 Et alors paraîtra la contrefaçon* du peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS, que L'ADMIRABLE détruira par le Souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son apparition. Job 4. 9; És. 11. 4; *il s’agit ici du christianisme moderne contrefait, conçu dans l’hérésie du libre-choix, avec toutes ses sectes extatiques et spirites qui singent les puissances miraculeuses de la Sainte Présence avec des phénomènes mystiques ou occultes; et aussi de l’apparition de la nation moderne d’Israël, le faux peuple de Dieu; le premier est renommé pour sa doctrine de la justification par le choix, le deuxième par sa justification par les œuvres de la loi, la bête à deux cornes de l’Apocalypse, nous indiquant que l’union de ces deux principes est l’Antichrist.

9 Duquel la venue de ce faux peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS, aura lieu selon la conspiration de la concurrence charnelle, avec toute la puissance des prodiges et des faux miracles, De. 13. 1; Mt. 7. 21-23; Jn. 8. 41; 2 Co. 4. 4; Ép. 2. 2; Ap. 13. 13;

10 Et avec toutes les séductions de l'iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont point reçu la résignation pour la vérité, afin d'être sauvés. 2 Co. 2. 15; 2 Co. 4. 3;

11 C'est pourquoi L’ESPRIT DES VIVANTS leur enverra une puissante falsification*, pour qu'ils croient au mensonge; Ro. 1. 24; 1 Ti. 4. 1; *un esprit d’égarement qui conduit les imposteurs dans des voies mensongères de séductions qui donnent que des approximations de la vérité avec des conjectures sophistiquées et subversives.

12 Afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans la fraude spirituelle, soient condamnés.

13 Mais pour nous, frères entièrement résignés à L’ADMIRABLE, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à L’ESPRIT DES VIVANTS à cause de vous, de ce qu'il vous a élus au salut, dès le commencement, par la distinction sélective de l'Esprit, et par la foi en la vérité; Ac. 13. 48; Ro. 8. 28-30; Ro. 9. 21-24; Ép. 1. 4,5,11;

14 À quoi il vous a appelés irrésistiblement à cela par notre message de la grâce, pour que vous possédiez la gloire de notre ADMIRABLE Jésus-Christ. Jn. 17. 20-24;

15 C'est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. 2 Th. 3. 6;

16 Or, que notre ADMIRABLE Jésus-Christ, lui-même L’ESPRIT DES VIVANTS et Père de nous tous, qui s'est sacrifié pour nous, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance; Ti. 2. 11-14;

17 (2-16) Console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne parole et en toute réalisation gracieuse de la foi. 1 Th. 3. 13;

 

Rappelez-vous de ceci. Nous sommes sauvés par la foi, non la nôtre, mais celle de Christ qui nous est attribuée gratuitement dans les mérites de son sacrifice sur la croix. Cette foi ou plus précisément «assurance» de Christ dans l'accomplissement de son ministère pour le rachat de ses élus, permet à la puissance de Dieu d’agir en nous pour nous transformer en une nouvelle création, une nouvelle race céleste et éternelle nommée «le Nouvel Homme». Mais, comme nous avons vu, il y a un aspect du processus qui peut choquer plusieurs personnes et pour qui la croix est une cause de chute à cause de la fausse notion du libre-choix. Nous voyons cela surtout parmi les évangéliques et particulièrement parmi les pentecôtistes et les charismatiques avec leurs faux signes et miracles (2 Thes. 2:9,10). Comme nous voyons, les ennemis de la croix de Christ sont très nombreux, ils surpassent de loin les vrais élus, mais dans ce domaine le nombre n'est pas une preuve d'authenticité. La vermine se répand toujours plus rapidement, c'est un fait incontestable. Il faut donc faire appel à un exterminateur professionnel pour s'en débarrasser, et c'est ce que nous faisons en criant au Seigneur Jésus pour anéantir les imposteurs dans le feu dévorant de sa présence (Héb. 12:29).

 

A Christ seul soit la Gloire