NIBIRU ET ANUNNAKIS

 

par Jean leDuc

 

 

ABSURDITÉS NIBIRIENNES

ANALYSE D'UN TIMBRÉ

RAPPORTAGE SUR L'ESCROQUERIE

APPEL AU BON SENS

L'IMPORTANCE DE LA MYTHOLOGIE

 


 

ABSURDITÉS NIBIRIENNES

Les idées farfelues du pseudo-historien, Zecharia Sitchin, influencent un grand nombre de curieux assoiffés du mystère des anciennes civilisation. Il n'y a rien de mal à rechercher l'histoire des anciens peuples, en fait c'est un sujet très intéressant mais aussi très complexe puisqu'elle se rapporte plus que souvent à la mythologie et cette science est très difficile à interpréter. Pour un chrétien, toute connaissance doit se baser sur les Saintes-Écritures dans les originaux Hébreu et Grec, autrement il risque de s'égarer dans toutes sortes de théories plus insensées l'une que l'autre. Évidemment cela demande qu'il soit capable de décortiquer les mots dans l'Hébreu et le Grec pour arriver à une interprétation saine et équilibrée du sujet qu'il étudie. Il doit aussi avoir une très bonne connaissance de l'histoire et de la mythologie, car sans cela inutile de procéder, même qu'une bonne connaissance de l'anglais devient nécessaire pour comprendre plus précisément la matière. Heureusement nous avons de très bons livres pour nous aider dans ce domaine comme celui de «Bulfinch's Mythology» et celui des «Deux Babylones» qui ont été écrit par des savants compétents. En plus, les Lexiques Hébreu et Grec dans la Concordance Strong Française peuvent nous aider considérablement dans nos recherches.

 

Mais Zecharia Sitchin n'est pas chrétien et n'a pas l'Esprit de Christ pour le diriger et l'instruire, donc son interprétation de l'histoire est fondée sur la connaissance de sa nature humaine déchue et se donne à toutes sortes d'exagérations. Sitchin est un faux historien et un rêveur qui prend ses rêves pour la réalité. Ses théories supportent ce que l'on nomme l'Exothéologie (science externe ou extra-terrestre) issues des notions occultes et mystiques du Nouvel Âge, elles sont complètement insensées, anti-scripturaires et antichrétiennes. On les retrouve dans un livre qu'il publia en 1976 qui s'intitule «La Douzième Planète». Il se base sur des analyses extravagantes et illogiques des textes anciens pour s'imaginer qu'une planète mystérieuse illusoire nommée Nibiru vient nous visiter régulièrement. Les tablettes cunéiformes des sumériens en particulier, nous parleraient, selon lui, d'êtres venus d'ailleurs, aussi appelés dans la Bible les Nephilim ou les Elohim qui seraient, dans les délires de son imagination fertile, les Anunnakis chez les Sumériens. Sitchin pense même que ces être sont venus dans notre lointain passé il y a 450.000 ou 300.000 ans et que peut-être ils ont aidé à la création de l'homo sapiens par manipulations génétiques. L'homo sapiens existait déjà mais il fut donné un petit coup de pouce pour atteindre la maturité de son existence. La planète sur laquelle ces êtres imaginaires demeuraient croiserait la terre tous les 3600 ans environ. Certains de ces timbrés qui suivent cette voie aberrante vont jusqu'à dire que Jésus était le chef des Anunnakis qui créèrent l'homme à leur image. Ainsi nous passons des stupidités de l'Évolution aux extravagances de l'Exothéologie, Dieu ne serait plus le singe de Darwin qui descend de l'arbre primordial d'où il pissait sur les passants pour les réveiller de leur torpeur, mais le reptilien anunnaki de Sitchin descendu sur la terre dans une soucoupe-volante pour chier sur la tête des hommes avec de telles absurdités qu'ils prennent pour des vérités.

 

En bref, voici l'interprétation de Zecharia Sitchin à propos de la planète imaginaire de ses délires qu'il nomme Nibiru: «Au travers les âges, cette planète mythique reçue différents noms. Les Babyloniens et les Mésopotamiens l’appelèrent Marduk «grand Astre du Ciel» ou «Roi des Cieux». Les Égyptiens et les anciens Hébreux la représentaient sous la forme d’un disque ailé. Les Grecs l’appelèrent Némésis, la «Vengeresse des Dieux» Nombre de savants n'ont aucune idée de l'identité des Sumériens (la civilisation qui précéda les Babyloniens) de leur origine et surtout du comment et du pourquoi de la naissance et de l'éclosion de cette civilisation qui s'est installée à peu de choses près là où se trouve l'Irak actuelle. Celle-ci apparut soudainement comme surgis de nulle part vers 3800 ans av. J.-C. Plusieurs éminents archéologues sont tous frappés de stupeur et d'admiration face à cette explosion soudaine, “extraordinaire”, “époustouflante”, “cette période incroyablement courte pendant laquelle une civilisation a surgi”. Les Anunnakis participaient à l'enrichissement culturel par l'apport de techniques essentiellement agraires (semences, irrigations, aménagements du sol) de connaissances astronomiques (position de la ceinture d'astéroïdes qui n'est pas visible) ou de nouveaux termes destinés à décrire des objets, des lieux et parfois des concepts.

 

Les archives sumériennes précisent que les Anunnakis étaient très grands: les femmes avaient une taille de 3 à 3.50 m et les hommes de 4 à 5m, qu'ils vinrent sur la Terre pour exploitée ses gisements d'or. Les tablettes décrivent les Anunnakis voyageant dans des vaisseaux spatiaux laissant sortir des flammes à l'arrière des fusées. Cette technologie nécessitait que Nibiru, leur planète, soit suffisamment proche de la Terre pour faire le voyage entre les deux planètes. Ils atterrirent et s'établirent dans une région correspondant à l'Irak actuel en constituant ainsi les premières colonies (constructions des premières villes extraterrestres). Pour trouver de l'or, ils se rendirent dans une vallée située au sud-est de l'Afrique (en face de l'île de Madagascar), des ouvriers Anunnakis (les dieux inférieurs comme les désignaient les Sumériens) creusèrent et exploitèrent les premières mines d'or. Des navettes furent mises en œuvre pour transférer l'or depuis l'Afrique du Sud vers Nibiru.

 

Plusieurs années plus tard, ces ouvriers Anunnakis ne tolérant plus leurs conditions de travail se rebellèrent contre leur hiérarchie militaire. La solution adoptée fut la fabrication d'ouvriers hybrides par ingénierie génétique à partir du sang Anunnaki (ADN) et celui de primates locaux (trop malhabiles à l'état naturel) et qu'ils se substituent aux dieux inférieurs dans le travaille minier. Les premières expériences génétiques se firent dans des récipients en argile. Cette nouvelle espèce de primates devint l'Homo Sapiens. Nous aurions ainsi été conçus (créés) par des dieux dans le seul but de servir d'esclaves destinés à creuser la terre et extraire son or. Notre fonction de mineur s'étendit plus tard à d'autres tâches domestiques.

 

On attribue à ENKI le prince de la Terre) non seulement la "création de l'homme" mais aussi beaucoup d'autres réalisations. Il aurait asséché les marais du golfe Persique pour les remplacer par des terres fertiles, il aurait construit des digues et des bateaux et aurait été un bon scientifique. Par sa création de l'homo sapiens, il donna la preuve qu'il s'y entendait dans la technique génétique, mais si on en croit les tablettes en argile, cela nécessita beaucoup d'expérimentations. ENKI aurait été bienveillant avec sa création de l'homo sapiens d'après les textes de Mésopotamie. Il ressort des tablettes sumériennes qu'il ne voulait pas faire de l'homme un esclave, mais qu'il fut mis en minorité par les autres Dieux. Les hommes qui n'étaient pour eux rien d'autre que des bêtes de somme furent traités cruellement par leurs maîtres. On parle dans les tablettes de famines, maladies et guerre biologique. Mais comme ce génocide ne faisait pas assez régresser la population humaine, les extra-terrestres décidèrent d'exterminer les hommes en provoquant un grand déluge.»

 

A partir d'avril 2003 et au plus tard, en décembre 2012 , Nibiru, la planète imaginaire de notre système solaire, la mystérieuse « planète X » que les absurdiniens prétendent être Marduk chez les Babyloniens, devrait revenir nous visiter, illuminant notre ciel de son étrange croix rouge. Mentionnons qu'avec toute notre technologie moderne avec laquelle nos savants scrutent l'espace sidérale constamment, qu'aucun astronome compétent n'a jamais observer un tel phénomène dans le ciel.

 

ANALYSE D'UN TIMBRÉ

«En ce qui concerne la planète Nibiru, tout est fictif et entièrement issu de l’imagination de ses auteurs issus de la mouvance New Age», nous dit John Philip C. Manson (SCIENCE, ÉPISTÉMOLOGIE, PHILOSOPHIE). Il ajoute: «Le mythe de Nibiru a commencé vers 2002 lorsqu’une femme nommée Nancy Lieder a posté des messages selon lesquelles elle prétend avoir été avertie par de supposés êtres extraterrestres originaires (soi-disant) d’une planète de l’étoile Zeta Reticuli. C’est le thème de la secte ZetaTalk, un mouvement ufologique sectaire américain.

Ces aliens aurait dit à Nancy, la contactée, qu’une planète solitaire allait s’écraser sur la Terre en mars 2003. Nibiru est un dieu mineur sumérien ou babylonien et associé au dieu Marduk dont l’ancienneté du culte est antérieure aux trois religions monothéistes actuelles. À l’origine de ces mythes récupérés, un écrivain russe de science-fiction nommé Zecharia Sitchin, qui s’autoproclamait aussi historien, a écrit plusieurs livres sur Nibiru dont le premier en 1976 (titre = “The 12th planet”) dans lequel il présente Nibiru comme étant une planète plutôt qu’un dieu (il a donc réécrit la mythologie antique pour en créer une version différente et personnelle), et affirmant que la civilisation sumérienne est apparue autrefois parce que les étrangers de cette planète sont venus sur Terre et a aidé les anciens Sumériens. Sitchin a écrit de la science-fiction qui est maintenant perçue comme la réalité pour la mouvance New Age. La récupération de mythes anciens et leur réécriture dans un thème de science-fiction c’est présenté abusivement comme étant une réalité archéologique ou historique ou scientifique et c’est caractéristique d’une généralité mystique sectaire nommé néo-évhémérisme.»

 

Dans une discussion sur le Forum «On nous cache tout», on trouve cette information assez intéressante par rapport à un programme de désinformation dans lequel le grand timbré, Zacharia Sitchin, était directement impliqué: «La désinformation est de nos jours largement générée par les quartiers généraux jésuites.. Elle rentre en jeu quand des individus comme Zacharia Sitchin consultent secrètement le pape et reçoivent directement du pape l'ordre d'écrire des livres tels que le dernier navet de Sitchin qui est un scénario de fin des temps et qui a été introduit tardivement. Sitchin ne peut pas dire la vérité, il en est incapable, il répand la désinformation. IL ne peut pas révéler la vérité sans causer de problème à sa propre cause, la cause sioniste, la cause du Vatican qu'il a embrassé.

K : Dites vous que Sitchin est un membre des Illuminati?

L : Absolument. Sitchin est un membre du nouvel ordre mondial utilisé pour répandre délibérément la désinformation.

C'est intéressant de voir comment les jésuites répandent la désinformation. Un jésuite contacte un journaliste italien spécialisé dans l'ufologie et répand un certain nombre de désinformations incluant que le SIV était toujours le plus grand centre de recherche du Vatican. Si vous étudiez qui a fondé le SIV, c'est un jésuite..c'est rempli de jésuites. Qui est en charge du programme spatial pour le Vatican? Un jésuite! La désinformation circule et vous vous retrouvez avec une photo de la planète X prise par un jésuite. Des conneries.

Vous voulez en savoir plus sur ces entités...Sitchin a rencontré Corado Balducci. Balducci n'est pas seulement un simple ufologue. C'est le plus grand exorciste du Vatican, un démonologiste. Et là vous pouvez vous dire qu'il y a un lien entre la mythologie indienne et la démonologie occidentale. Cette désinformation remonte à l'époque où Aleister Crowley parlait de son entrée en contact avec des entités. Il disait qu'on les appelait des dieux, qu'eux les appelaient des anges puis qu'on les appelleraient autrement dans 50 ans. Il a montré une image de ces êtres qui sont la représentation parfaite d'un alien...

Parlons sérieusement, Sitchin n'a strictement rien prouvé avec sa théorie de Nibiru, qui ne repose sur aucune tablette sumérienne connue jusqu'à ce jour. Tous les chercheurs qui l'ont interrogé sur ce sujet en sont venus à la même conclusion: sa théorie sur Nibiru n'est pas sérieuse car il n'y a aucune source sumérienne. Ça c'est du concret, du palpable. La théorie de Sitchin est fallacieuse de A à Z, que ce soit pour Nibiru ou les particules d'or détachés dans l'atmosphère sur la planète des "Dieux". Sachant ce que nous savons déjà sur les jésuites cela n'est pas surprenant (voir: Les Jésuites, espions et assassins du Vatican).

 

En tant qu’archéologue et chercheur israëlien, Sitchin avait été intrigué par l'emploi, dans la Genèse, du mot «Nephilim», que les timbrés de l'Exothéologie interprètent comme signifiant en hébreu ''Ceux qui descendent du Ciel'', et dont il avait déjà supposément noté la présence sur des prétendues tablettes cunéiformes antérieures de plus de mille années à l’existence du patriarche Moïse, auteur de la Genèse. À moins que l'interprétation de «Ceux qui descendent du ciel» soit prise dans un sens figuratif, il est inadmissible qu'elle détienne un sens littéral. Or Nephilim vient de Nephes, terme qui signifie «l'âme, le cœur» et sa racine primitive provient de «Naphal» dont la signification est «être rejeté, renversé, perdu». Naphal est utilisé dans Gen. 4:5 pour nous indiquer la révolte de Caïn: «Caïn fut irrité, et son visage en fut abattu (Naphal)», ou selon une traduction plus précise d'après l'Hébreu original: «Caïn fut carbonisé, et son apparence fut disgracié» (Bible de Machaira). En d'autres mots, la signification propre du mot Nephilim est «âme déchue», c'est à dire «un rejeté de la grâce de Dieu», et quoiqu'il est souvent traduit à tort par «géant» dans la majorité des versions de la Bible (Gen. 6:4), le terme «disgracié» lui convient mieux car beaucoup plus précis et en accord avec le sens original hébraïque. Remarquons que le mot «géant» ne signifie pas toujours «un être humain d'une taille anormalement grande» mais aussi «une personne remarquable qui domine ses semblables par des qualités exceptionnelles», un tyran, un despote, un dictateur, et cela est le sens que les anciens traducteurs de la Bible donnèrent à ce mot. En aucune façon le mot Nephilim signifie-t-il «Ceux qui descendent du ciel», une telle interprétation fantaisiste viole toutes les règles de grammaire et déforme le sens des Saintes-Écritures dans les originaux Hébreu et Grec, ainsi que les annales historiques. Seuls les livres Apocryphes comme «le livre d'Énoch» donnent une signification littérale à une telle expression, et même là elle n'est pas prise dans le même contexte que Zacharia Sitchin et les timbrés de l'Exothéologie Nibirienne lui donnent.

 

Sitchin s’était lancé dans l'étude de textes mythologiques provenant de différentes traditions du monde entier, mais il était incompétent en la matière qu'il interprétait librement à sa façon extravagante et il en avait conclu que l'homme était probablement une création d'anciens astronautes extraterrestres, suivant ainsi les notions occultes du Nouvel Âge. Sa théorie insensée reposait sur l'existence d'une planète imaginaire encore inconnue de notre système solaire, à laquelle il attribua le nom étrange de «Nibiru». Or le nom Nibiru n'existe pas chez les sumériens, il est une pure invention, une fiction formulée pour séduire les crédules. Toutefois, selon la définition qu'il en donne dans le contexte de sa théorie sur les Anunnakis, nous obtenons plus d'information. La mythologie sumérienne nous indique clairement que les Anunnakis ne sont pas des extraterrestres imaginaires, mais les dieux de la mort qui ont le pouvoir de juger l'âme des trépassés, notion très similaire que nous retrouvons aussi chez les égyptiens et les anciens grecs. Ainsi le terme Nibiru inventé par Sitchin ne désignerait pas une planète mais «le séjour des morts», le Kur, qui se nomme Tartare chez les Grec, la prison des dieux déchus comme les Titans et les Géants. Il est évident que Sitchin ne connaissait aucunement la mythologie, il en avait seulement que des notions superficielles et il se sabre lui-même en utilisant le terme Nibiru dans le contexte qu'il lui donne. Sa notion correspondrait plutôt au terme sumérien «Shibbu» (serpent) qui indique la nature déchue de l'être humain rejeté de la grâce et condamné aux enfers pour l'éternité. Les enfers sont des lieux où, selon de nombreuses croyances, se rendent les âmes des morts; chez les Égyptiens, à qui les Grecs paraissent avoir emprunté leurs traditions à cet égard, il s'appelait l'Amenthès; chez les Indiens, Patala et Naraka; chez les Perses, Douzakh; chez les Scandinaves Nifheim; chez les Juifs, c'est le Shéol.

 

Les administrateurs du Anti Nouvel Ordre Mondial expliquent très bien la fiction de Nibiru: «La planète Nibiru n'a jamais été décrite pas les Sumériens! Cette planète est sortie tout droit de l'imaginaire de l'écrivain Zacharias Sitchin pour sa thèse apocalyptique. Il a interprété à sa guise le mythe Babylonien de la Création, l'Enûma Elish, en prenant le nom des dieux et en les faisant passer pour des planètes. Dans aucun texte sumérien, n'est cité la planète Nibiru! De plus Marduk n'est pas une planète dans l'univers sumérien mais le titre d'un Dieu qui devait mettre en application le Marduku, cad un ensemble de lois qui régissait le quotidien des divinités Anunna et des bêtes humaines. Quand à la dite planète évoquée par les anciens égyptiens, c'est Neb-Heru, terme chaldéen qui signifie Vénus.» Or nous savons, selon le savant Alexandre Hislop dans son livre «Les Deux Babylones», que le nom Vénus correspond à Astarté et Isis, l'ancienne déesse de l'amour et de la guerre qui devint la Madone de l'église catholique romaine. Hislop dévoile qu'elle était nulle autre que Sémiramis, la mère et la femme de Nemrod qui fit construire la Tour de Babel sous la direction de son père Cush (Chéop en égyptien) qui fut déifié sous le nom de Hermès, le faux prophète et père des dieux. Ainsi nous comprenons mieux le sens du mot Babel qui en ancien Chaldéen signifie «la porte des dieux», c'est à dire l'entrée de l'idolâtrie parmi les peuples de la terre, le même terme signifiant en Hébreu «confusion» car l'aveuglement et le chaos s'était répandue partout. En d'autres mots, la divinité du Dieu unique fut bouleversée et attribuée à des hommes, des tyrans qui dominaient sur les peuples par la force et la subtilité. Il est évident, pour ceux qui connaissent l'histoire et la Bible, que les rois des anciennes civilisations étaient considérés comme des dieux et qu'ils étaient adorés ainsi par les peuples qu'ils gouvernaient. Nous en avons amplement d'évidences dans les Saintes-Écritures.

 

Malgré toutes les évidences scripturaires et historiques que nous avons sur le fait que la planète Nibiru n'a jamais existée, les timbrés persistent dans leur folie. Ils affirment que «ce nom était en réalité emprunté à la civilisation sumérienne et signifie planète de passage», lorsqu'en réalité le contexte dans lequel ils l'utilisent décrit plutôt le passage de la vie à la mort, comme nous avons vu plus haut. En aucune façon les Sumériens désignaient-ils une dixième planète dans notre système, et encore moins une douzième. Même s'ils étudiaient les astres dans leurs idolâtries et qu'ils détenaient ainsi une certaine connaissance astronomique sur les étoiles et les planètes, ils n'ont jamais reconnu une dixième ou douzième planète sous le nom de Niburu. En fait les sumériens connaissaient seulement l'existence de sept corps célestes, comme le schéma plus bas le démontre, cinq planètes si nous enlevons la Lune et le Soleil:

 

Français
Sumérien
Babylonien
Grec
Romain
Lune
Nanna
Sin
Séléné
Luna
Mercure
Nélo
Nabou
Hermes
Mercurius
Vénus
Inanna
Ishtar
Aphrodite
Venus
Soleil
Utu Babba
Shamash
Helios
Sol
Mars
Ereshkigal
Nergal
Arès
Mars
Jupiter
/
Mardouk
Zeus
Jupiter
Saturne
Ki
Nin-Urta
Kronos
Saturnus

 

Pour les sumériens, l'univers visible se présentait sous la forme d'une demi-sphère, dont la base était constituée par la terre et la voûte par le ciel. Ainsi, ils désignaient l'ensemble de l'univers comme étant "An-Ki": le « Ciel-Terre ». La terre leur apparaissait comme un disque plat entouré par la mer, cette mer où finissait leur monde, sur les bords de la Méditerranée et au fond du golfe Persique. Leur monde flottait, horizontalement, sur le plan diamétral d'une immense sphère dont la calotte supérieure était le ciel et dont la partie inférieure devait former une sorte d'anti-ciel, invisible, où ils localisèrent les enfers. Nous ignorons l'idée qu'ils pouvaient se faire de la manière dont cette sphère était composée. Le sumérologue Samuel Noah Kramer suppose qu'ils croyaient que la voûte céleste était en étain car les Sumériens le nommaient "métal du ciel". Entre ciel et terre, ils présumaient l'existence d'un troisième élément qu'ils appelaient « LIL », mot dont le sens approximatif est "vent" (air, souffle, esprit). Le Soleil, la Lune, les planètes et les étoiles étaient faits, selon eux, de la même matière, seule l’intensité de la lumière variait. Enfin, au-delà du monde visible s'étendait de toutes parts un océan cosmique, mystérieux et infini, au sein duquel se maintenait immobile le globe de l'univers.

 

On veux nous faire croire que cette planète mythique a reçu différents noms à travers les âges, que les Babyloniens et les Mésopotamiens l’appelaient Marduk, ce qui signifie «grand Astre du Ciel» ou «Roi des Cieux», et que les Égyptiens et les anciens Hébreux la représentaient sous la forme d’un disque ailé à cause de son immense orbite elliptique en forme d’ailes déployées. Or tous ceux qui connaissent vraiment l'histoire savent que Marduk n'était pas une planète, mais un roi qui avait été déifié et adoré comme un dieu. Marduk correspond à Tammuz dans la Bible et celui-ci était, d'après Alexandre Hislop (Les Deux Babylones), Nemrod qui fut le premier grand Souverain de toute la terre après le Déluge de Noé: «Et Cush (Chaos, Cheops) engendra Nimrod (le Rebelle), qui commença à être le grand Souverain de la terre. Il fut un puissant agresseur contre YEHOVAH. C'est pour cela qu'on dit: Comme Nimrod, puissant agresseur contre YEHOVAH. Et le commencement de son royaume fut Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de la régénération (Shinear) (Gen. 10:8-10)». Dans ces passages, il est intéressant de remarquer que «Calné» signifie littéralement «forteresse de Anu», nous indiquant que le royaume de Nemrod était la forteresse de Anu, le père des dieux qui correspond à Cush, le père de Nemrod qui avait été déifié et adoré comme un dieu, voir même le père des dieux car il est celui qui engendra l'apostasie et l'idolâtrie parmi les peuples. Son fils Nemrod et leurs descendants, c'est à dire la royauté ou dynastie des rois qui provenait d'eux avaient tous été déifié comme des dieux. Cela se voit clairement dans le texte des Saintes-Écritures.

 

Selon Sitchin, la venue de la planète Nibiru est mentionnée dans les textes cunéiformes de Sumer et corroborée à la fois par la Bible et certaines traditions tibétaines et hopis. Mais là notre timbré se foute le doigt dans l'œil, car la Bible ne mentionne aucunement la planète Nibiru ni corrobore-t-elle les enseignement insensés de Sitchin. Cela est suffisant pour nous indiquer que Zacharia Sitchin est un menteur et un manipulateur et que sa théorie a été conçue pour attrapée les crédules et les cancres dans ses filets.

 

Il affirme dans son livre que les habitants de cette mystérieuse planète étaient considérés comme des dieux par nos lointains ancêtres, mais comme nous avons indiqué, ceux qui furent considérés comme des dieux ne vivaient pas sur une autre planète mais ici sur la Terre. Spécifions aussi qu'ils étaient des êtres humains et non des reptiliens qui n'existent nul part sauf dans l'imagination maladive des timbrés qui proposent une telle absurdité.

 

L’histoire des Anunnakis est racontée dans les nombreux livres de Sitchin et est digérée, augmentée et spéculée sur un grand nombre de sites Internet. Mais, l’histoire est essentiellement ceci: Il y a environ 450,000 années, Alalu, le dirigeant déchu des Anunnaki sur Nibiru, s’est échappé de la planète dans un vaisseau spatial et a trouvé refuge sur la Terre. Il a découvert que la Terre avait beaucoup d’or, ce qui était nécessaire à Nibiru pour protéger son atmosphère diminué. Ils ont commencé à extraire l’or de la Terre, et il y a eu beaucoup de batailles politiques parmi les Anunnaki pour le pouvoir. Puis, il y a environ 300,000 années, les Anunnakis ont décidé de créer une race de travailleurs en manipulant génétiquement les primates de la planète. Le résultat a été les homosapiens, nous. Finalement, la domination de la Terre a été remise aux humains et les Anunnaki ont quitté, du moins pour le moment. Sitchin relie tout ceci, et bien plus encore, aux histoires des premiers livres de la Bible et les histoires des autres anciennes cultures, en particulier celle des égyptiens.

 

C’est une histoire étonnante, pour dire le moins. La plupart des historiens, des anthropologues et des archéologues estiment tout ceci comme un mythe sumérien, bien sûr. Mais les travaux de Sitchin ont créé un cadre irréductible de croyants et de chercheurs qui prennent l’histoire à leur valeur nominale. Et, certains d’entre eux, dont les idées ont attiré une grande attention, grâce à l’Internet, font valoir que le retour de Nibiru est tout proche, possiblement quelque part entre maintenant et 2013 !

 

La critique principale qui est faite à Sitchin est d'avoir un parti pris dans la traduction de certains termes, surtout lorsqu'il s'agit d'un exemple parmi d'autres de traduire des termes comme “Mou” par “machine volante”, alors que d'autres chercheurs plus académiques et plus sains d'esprit traduisent ce terme par le mot “nom”, c'est à dire «renommée», comme il devait l'être. A plusieurs reprises donc, Sitchin opta pour des traductions qui installaient un contexte particulier aux récits sumériens, celui d'une civilisation imaginaire de l'espace, de dieux pareils à des astronautes dotés d'une technologie incroyable, des as du génie génétique, alors que les traducteurs plus classiques et plus compétent établissent avec les chroniques sumériennes, des interprétations symboliques, hermétiques et historiques de ces récits obscurs, traduisant sans doute, à l'instar de la mythologie grecque, les liens des hommes avec les forces de la nature et du cosmos, mais aussi de l'histoire cachée des anciennes civilisations dominées par des rois tyrans ou despotes déifiés qui oppressaient les peuples.

 

RAPPORTAGE SUR L'ESCROQUERIE

Sur le Blog du paranormal et de l'insolite, nous trouvons une traduction française d'un rapportage anglais qui expose l'escroquerie de Zecharia Sitchin comme un canular de méchant goût.

 

Sur Internet, des sites et des vidéos étonnamment populaires annoncent que la planète Nibiru s’approcherait dangereusement de la Terre en 2012 et déclencherait de gigantesques cataclysmes. Est-ce possible? Et, d’abord, la planète Nibiru pourrait-elle exister? En explorant Internet, on ne manque pas d’être frappé par l’extrême rareté des informations sérieuses concernant les catastrophes censées survenir en l’an 2012 (en français, elles sont pour ainsi dire inexistantes). Aussi, j’ai eu l’idée d’examiner les fondements scientifiques de quelques-unes de ces prophéties de malheur qui annoncent la fin du monde.

 

Je sais pertinemment que la date du 21 décembre 2012 provient d’une interprétation du calendrier maya, mais d’autres théories se sont greffées à ce phénomène, le but de l’amalgame étant probablement d’apporter un peu plus de poids aux catastrophes annoncées. Après tout, ne dit-on pas que l’union fait la force? Pour vous aider à mesurer l’extraordinaire confusion dans les idées relatives à l’an 2012, vous pouvez regarder une émission de Denis Lévesque diffusée en février dernier: vidéo 1 et vidéo 2 (vous noterez la piètre prestation du «vulgarisateur scientifique» qui tente de soutenir la perspective conspirationniste). La vidéo ci-dessous, visionnée à elle seule plus de 600 000 fois sur Youtube, présente un bon condensé de toutes les rumeurs se rapportant à un éventuel retour de Nibiru.

 

Nibiru chez les Sumériens

À l’origine de cette interprétation catastrophiste de Nibiru se trouvent des gens tels que Zecharia Sitchin, un pseudo-historien qui a publié une théorie excentrique à partir de 1976, dans un premier livre intitulé «La douzième planète». En disant se baser sur d’anciens documents sumériens, Sitchin annonce que le système solaire comporterait une dixième (douzième) planète (en réalité, on devrait plutôt parler d’une neuvième planète depuis que Pluton a été rétrogradé au rang de planète naine en 2006; la lune et le soleil étaient comptés comme des planètes par les Sumériens) et que cette planète inconnue serait habitée par une race d’extra-terrestres évolués, les Anunnakis.

 

Mais comment les Sumériens auraient-ils pu obtenir ces connaissances? Simple, affirme Sitchin, les Anunnakis sont descendus sur Terre pour instruire les humains. Mais Sitchin nous réserve d’autres surprises, car il affirme que ces Anunnakis auraient même créé la race humaine en laboratoire, et ceci dans un but précis: nous utiliser comme esclaves pour extraire l’or des mines terrestres, un métal qui servirait à «réparer» l’atmosphère défaillante de Nibiru (!). (Cette hypothétique création de la race humaine par des extra-terrestres ne vous rappelle rien? Il semble effectivement que l’individu avec un chignon et un habit de cosmonaute se soit grandement inspiré des élucubrations de Sitchin pour bâtir sa secte, les Raëliens.)

 

Tout ceci est pour le moins extraordinaire, surtout provenant d’un diplômé en histoire de l’économie (source). Il serait certainement plus intéressant et pertinent d’avoir l’avis de vrais spécialistes des langues anciennes. Heureusement pour nous, Michael Heiser a étudié en détail les documents sur lesquels Zecharia Sitchin base son invraisemblable théorie. Notons d’abord que pour justifier l’existence d’une planète supplémentaire, Sitchin s’appuie principalement sur son interprétation, tout à fait personnelle, de la tablette d’argile numérotée VA 243 (ci-dessous).

 

 

Sur la gauche, entre la tête des deux premiers personnages, figure l’origine des spéculations de Zecharia Sitchin. On peut y observer une étoile à six branches entourée de onze points. Sitchin y voit plutôt un soleil central et onze planètes. Pourtant, Michael Heiser note que les inscriptions cunéiformes (encadrées à gauche et à droite) de la tablette VA 243 ne font aucunement référence à des planètes ou même à l’astronomie en général.

 

Pis encore, le symbole central – l’étoile à six pointes – est la représentation que les Sumériens utilisaient toujours pour illustrer une étoile (il existe également une variante à huit pointes), et les onze cercles qui entourent cette étoile seraient tout simplement d’autres étoiles moins brillantes. Les Sumériens représentaient le soleil par une étoile à quatre pointes agrémentée de quatre ensembles de trois lignes courbes, le tout entouré d’un cercle. Ce symbole est bien connu et se retrouve – toujours sous la même forme – dans des centaines d’illustrations sumériennes. L'étoile à six pointes, symbole occulte de domination cosmique qui représente Saturne (Satan en Chaldéen), est devenu le symbole officiel de la nation d'Israël lors de la captivité à Babylone: «Vous avez porté le tabernacle de Moloch, et l'étoile à six pointes de votre dieu Remphan (Saturne), des figures que vous avez faites pour les adorer; c'est pourquoi je vous transporterai au-delà de Babylone.» (Ac. 7:43). Remphan serait le dieu des Rephaïm, race de géants qui correspond aux Anakim (Anunnakis): «Les Emim y habitaient auparavant; peuple grand, et nombreux, et de haute taille, comme les Anakim; Ils étaient réputés Rephaïm (géants) comme les Anakim; mais les Moabites les appelaient Emim.» (Deu. 2:10,11).

 

Pour résumer: là où il n’y a qu’un simple amas de douze étoiles, Sitchin imagine une illustration du système solaire et base une nouvelle théorie, incluant une histoire alternative de l’humanité, sur cette simple méprise. Cela est d’autant plus étonnant, souligne Heiser, que tous les textes sumériens précisent clairement qu’il n’existe que cinq autres planètes (en ne comptant pas la lune, le soleil et notre bonne vieille Terre).

 

Concernant les Anunnakis, Heiser enfonce un peu plus le clou en remarquant que les textes sumériens ne dressent jamais de lien entre ces «dieux extraterrestres» et l’hypothétique «douzième planète» imaginée par Sitchin. En outre, aucun document ne suggère même que les Sumériens croyaient que Nibiru pouvait être habitée.

 

À travers sa relecture bien personnelle de l’histoire, Zecharia Sitchin proclame que Nibiru décrirait une orbite très elliptique autour du soleil et qu’elle se rapprocherait de la Terre tous les 3600 ans. Heiser n’a bien entendu rien trouvé de tel dans les textes antiques et, malheureusement pour Sitchin et les autres prophètes de malheur, une période aussi longue signifierait que cette planète se trouverait dans des conditions très peu propices à l’apparition de la vie.

 

Une planète X invisible…

La théorie des «anciens astronautes» de Sitchin repose donc à la base sur une fausse interprétation d’une tablette d’argile sumérienne. À l’époque où nous disposons d’instruments astronomiques sophistiqués, l’existence d’une nouvelle planète s’avérerait toutefois beaucoup plus convaincante si on pouvait l’observer directement ou au moins mesurer ses effets gravitationnels.

 

Or, si la planète Nibiru existait et qu’elle devait nous frôler en 2012, on aurait pu l’observer depuis longtemps. Et ce n’est évidemment pas le cas. Sur son site BadAstronomy.com, Phil Plait explique qu’une éventuelle planète X massive ne passerait certainement pas inaperçue; bien que les chiffres varient, Nibiru est présentée comme une planète qui aurait plusieurs fois la masse de la Terre:

 

«Si la planète X devait être ici dans moins d’une décennie, elle ne pourrait être éloignée de plus d’un milliard de kilomètres environ. Même à cette distance, ce serait l’un des objets les plus brillants du ciel. Et même si elle était trop peu lumineuse pour être observée à l’oeil nu, elle pourrait toujours être visible en étant à des milliards de kilomètres. Souvenez-vous que la petite planète Pluton est à 5 milliards de kilomètres et qu’elle peut être aisément être détectée avec un équipement moderne. Et Pluton est beaucoup plus petite que ce qu’on nous dit de la planète X. Il est tout simplement impossible qu’une grosse planète si proche de la Terre ait pu échapper à la détection des astronomes – même celle des astronomes amateurs [...] qui n’ont aucune raison de mentir – pendant toutes ces décennies.»

 

Comment réagissent les prophètes de malheur face à cette absence d’observation de Nibiru? Il y a plusieurs réactions d’après les photos et les vidéos qu’on peut voir sur Internet. Pour certains, Nibiru a déjà été photographiée mais, en guise de preuves, on montre des photos du soleil avec des réflexions internes dans les lentilles («lens flares») ou d’autres effets d’optiques. D’autres, plus audacieux, montrent des photos de la Nasa qui présentent des phénomènes très lointains et totalement étrangers au système solaire, par exemple des nébuleuses planétaires, en espérant que leur supercherie ne soit pas dévoilée. Voir, par exemple, l’explication de célèbres «photos de Nibiru» diffusées par la Nasa (en anglais, lire Nibiru Pictures by NASA).

 

Un autre argument, plus logique à première vue, veut que Nibiru soit indécelable dans le spectre visible mais qu’elle pourrait être observée dans l’infrarouge (on avance même la thèse qu’il s’agirait d’une naine brune, qui ne manquerait pas d’être détectée par ses effets gravitationnels). Des prophètes de malheur, tels que Mark Hazlewood, affirment que Nibiru a ainsi été détectée par la Nasa en 1983.

 

Que s’est-il donc produit en 1983? Lors d’une conférence de presse à Washington, des scientifiques annonçaient la publication d’une recherche qui, grâce au satellite IRAS, avait identifié quatre sources infrarouges indétectables dans le spectre visible. Pourrait-il s’agir d’une planète inconnue? À l’époque, raconte Tom Chester, qui travaillait sur ce projet d’IRAS, les astrophysiciens évoquaient plusieurs possibilités: des galaxies qui rayonnent plus dans l’infrarouge que dans le visible, objets du système solaire, naines brunes un peu au-delà du système solaire ou quelque chose d’autre.

 

Ces scientifiques ne connaissaient donc pas la nature de ces sources infrarouges, qui ont été décrites comme des «objets mystérieux» par les articles de journaux. Les prophètes de Nibiru citent encore ce fait, comme s’il venait supporter l’existence de cette planète X, mais ils omettent de fournir la suite de l’histoire. En 1987, un article (Soifer 1987, Annual Review of Astronomy & Astrophysics, 25:187) dissipait le mystère en décrivant la nature de ces quatre sources infrarouges: il s’agissait de trois galaxies lointaines et d’un nuage galactique qui émettait un rayonnement infrarouge. Il n’y avait donc pas de planète massive inconnue dans le système solaire. Fait étrange, ces résultats ne sont jamais mentionnés par les conspirationnistes, si ce n’est pour dire qu’il s’agirait d’un camouflage visant à désinformer les populations.

 

et sans gravité…

Une planète Nibiru massive devrait non seulement être visible, mais on devrait aussi voir ses effets gravitationnels sur les autres planètes connues. Depuis une bonne quinzaine d’années, avec les données précises que la sonde Voyager a pu transmettre sur les planètes géantes, on sait qu’il n’y a pas de planète massive au-delà de Pluton.

 

Dans un article (Planet X : No Dynamical Evidence in the Optical Observations) publié en mai 1993 dans la revue The Astronomical Journal, Myles Standish – un scientifique du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa – explique qu’il n’y a tout simplement pas de perturbations inexpliquées dans le comportement des planètes connues. Par conséquent, il ne peut donc pas y avoir de planète supplémentaire encore inconnue. Il serait intéressant de savoir ce que les théoriciens de Nibiru pensent de cette démonstration mais, étrangement, il ne la mentionne jamais.

 

Remarquez que cette démonstration démolit déjà les futurs arguments de gens qui, après avoir constaté l’absence d’événements particuliers en l’an 2012, diront qu’ils ont peut-être fait une erreur de calcul mais que Nibiru existe et qu’elle reviendra plus tard qu’ils ne l’avaient prévu.

 

Le canular Nibiru selon la Nasa

Si l’on veut connaître l’opinion de la Nasa sur un sujet particulier, il est préférable de se rendre sur son site plutôt que de lire de vieilles coupures de journaux et de ne pas chercher à connaître le dénouement des faits annoncés. Le sujet de Nibiru étant souvent évoqué par le public, des scientifiques de la Nasa ont été forcés de se pencher sur ce mythe.

 

Dans la section «Ask an astrobiologist» (demandez à un exobiologiste) du site de la Nasa, les scientifiques se disent las de répondre à des questions concernant ce qu’ils appellent le «canular Nibiru», et précisent que les informations qui circulent sur Internet sont évidemment fausses. Ils démolissent au passage les mythes fréquemment avancés par les conspirationnistes: la Nasa et les gouvernements qui connaîtraient l’existence de cette planète menaçante mais qui cachent la vérité pour éviter une panique mondiale, l’observation de Nibiru grâce au télescope en Antarctique, les photos d’autres phénomènes astronomiques qu’on présente comme des preuves de l’existence de Nibiru, etc. En terminant ses réponses au sujet de Nibiru, David Morrison fait une déclaration étonnante:

 

«Laissez-moi répéter encore que Nibiru est un canular dont une secte fait la promotion. Elle n’existe pas et ne nous menace certainement pas.»

 

Une secte prédisait le retour de Nibiru pour 2003!

Pardon… vous dites une secte? Le retour de Nibiru, ou de la planète X, a en effet été annoncé à partir de 1995 par Nancy Lieder, qui est à la tête de Zetatalk, un groupuscule reconnu comme une secte. Nancy Lieder prétend être en contact avec des entités de Zêta du Réticule (ou Zeta Reticuli; vous vous souvenez de la soi-disant carte stellaire qui aurait été aperçue par Betty Hill?), qui lui auraient confié que l’approche d’une planète inconnue provoquerait des cataclysmes sur Terre vers le 15 mai 2003. (Une partie des archives de Zetatalk est traduite en français dans ce site: je vous préviens, c’est plutôt effrayant).

 

Dans un rapport de Zetatalk qui date de décembre 2007, Nancy Lieder soutient encore que Nibiru s’approchera bientôt de la Terre, et interprète le réchauffement planétaire et les tremblements de Terre comme des effets secondaires d’une planète X qui serait presque à nos portes…

 

Tous ces éléments (est-il nécessaire de préciser qu’ils n’ont aucun lien avec le passage d’une planète inconnue?) ont été repris dans des vidéos dont certaines ont été visionnées par des centaines de milliers d’internautes sur Youtube, sans compter les autres sites de partage. Qui aurait intérêt à répandre de nouveau de fausses rumeurs sur un retour imminent de l’inexistante Nibiru? Je vous laisse deviner…

 

Le 5 mai 2003, à quelques semaines de la «fin du monde» annoncée par Zetatalk et d’autres illuminés, David Morrison écrivait sur le site de la Nasa qu’il n’y avait pas plus de tremblements de terre qu’à l’habitude et que rien de ce qui avait prévu par les prophètes de malheur ne se produisait. Il terminait son court message sur le retour de Nibiru de la façon suivante:

 

«Je me demande combien de temps cette fiction pourra encore durer alors qu’il est tout à fait évident qu’elle est fausse. [...] Je présume cependant que les gens qui sont à l’origine de ces absurdités se trouveront des prétextes expliquant pourquoi leurs prédictions ne se sont pas réalisées.»

 

J’ignore si cette «prophétie» de David Morrison s’est réalisée mais le fait est que certaines personnes ont reporté le retour de Nibiru à l’an 2012 afin de pouvoir recycler toutes les fausses rumeurs qui couraient à ce sujet entre 1995 et 2003. Autre avantage pour les catastrophistes et les conspirationnistes: ce recyclage permet de faire coïncider ce retour imaginaire d’une planète inconnue avec les autres mythes qui entourent la fin d’un cycle du calendrier maya.

 

Arrêt de la rotation et inversion des pôles

Des «théoriciens» de la planète X vont même jusqu’à prédire des événements et des chiffres précis, par exemple un arrêt de la rotation de la Terre ou une inversion des pôles lors d’un rapprochement de cette Nibiru imaginaire. À l’émission de Denis Lévesque dont je vous parlais un peu plus haut, Robert Lamontagne (astrophysicien à l’Université de Montréal) explique que, pour faire basculer une planète sur son axe, «il faudrait une collision extrêmement violente» et, dans un tel scénario, «à toute fin pratique, les deux objets se détruiraient».

 

Heureusement, Robert Lamontagne nous rassure en ajoutant qu’il est impossible qu’une planète de la taille alléguée de Nibiru puisse s’approcher de la Terre sans qu’elle ne soit détectée de nombreuses années à l’avance, aussi bien par les professionnels que par les astronomes amateurs (ce qui réfute d’ailleurs toute théorie de la conspiration).

 

Comment des gens ont-ils pu croire que l’axe de la Terre puisse un jour basculer? L’astrophysicien estime que ces théoriciens ont tout simplement confondu la notion d’inversion de la polarité des pôles magnétiques (un phénomène qui existe et qui se produit sur une période de plusieurs centaines ou milliers d’années) avec une inversion des pôles géographiques, ce qui serait une tout autre histoire.

 

D’après ce que j’ai pu trouver sur le sujet, il se pourrait bien que l’origine de cette confusion remonte à des lectures du «prophète endormi» Edgar Cayce, qui aurait évoqué à quelques occasions un renversement physique de la Terre sur son axe (à ce sujet, voir aussi, en anglais, Edgar Cayce and 2012). Quant au fait qu’une planète puisse arrêter sa rotation sur elle-même et repartir de plus belle trois jours plus tard, c’est tout simplement de la mauvaise science-fiction.

 

Qu’on l’appelle Nibiru ou planète X, le concept d’un astre inconnu du système solaire est plus que jamais apprêté à toutes les sauces, et même récupéré par des mouvements «New Age» et des sectes. Je vous invite à faire une recherche sur le Web pour constater par vous-même l’ampleur des dégâts car je n’ai pas l’intention de faire de la publicité pour ces sites, au demeurant très faciles à trouver.

 

Dans ce foisonnement d’interprétations insolites, j’ai déniché une perle de mauvaise science-fiction: Nibiru serait en réalité un gigantesque vaisseau spatial de la «quatrième dimension appartenant à la Fédération galactique de la Voie lactée» et «Nibiru est venue aider ses habitants à s’élever vers la quatrième dimension en harmonisant leur élévation vibratoire avec celle de la planète». Faut-il s’inquiéter d’un tel amalgame?

 

APPEL AU BON SENS

Il nous importe d'être un peu plus réaliste en refusant de nous en tenir aux conceptions insensées de Zecharia Sitchin et des timbrés qui suivent de tels délires. «Si Nibiru existait», nous dit John Philip C. Manson, «elle aurait été suivie par des dizaines de milliers d’astronomes depuis des années: on ne peut pas cacher une planète qui entre dans le système solaire. Toute la construction de ce mythe est absurde mais cette imposture est utilisée par de nombreuses personnes sans scrupules pour se faire de l’argent par la vente de livres angoissants et de vidéos très suggestives, ou des abris anti-atomiques et autres maisons blindées, ou par des guides spirituels qui “conseillent” les futurs “rescapés” sur la façon de “survivre” à 2012. Il n’y a rien que nous pouvons faire pour arrêter cette mystification inepte et scandaleuse, sauf essayer d’éduquer et informer les gens crédules. Beaucoup de personnes comme moi sont très en colère contre la manière dont ces charlatans et escrocs utilisent le prétexte de la fin du monde 2012 pour monter un tel canular pour effrayer les enfants et les adultes, mais il n’y a pas de loi contre le mensonge dans les livres ou sur Internet, ou sur YouTube, à part le délit d’abus de confiance.»

 

Tout n'est pas dit sur les anciennes civilisations, beaucoup demeure encore inconnu de nos jours. Quoique nous avons l'assurance que le monde d'avant le Déluge de Noé possédait des connaissances prodigieuses aux niveaux de l'astronomie, de la physique, de la biologie, et de plusieurs autres sciences, beaucoup n'est que spéculations car nous ne détenons aucunes preuves tangibles, sauf d'anciens écrits dont quelques uns datent de milliers d'années. Nous ne nous opposons pas à la possibilité que les hommes de ce temps possédaient même la capacité de voyages interplanétaires, car il existe trop d'évidences dans les anciens écrits pour l'indiquer. La Mahabarrata, par exemple, épopée sanskrite de la mythologie hindoue, nous parle de char volant et de vaisseaux spatiaux utilisés par les élites pour voyager dans l'air, dans l'espace, et même sous l'eau. Ces engins mystérieux nommé des Vimanas étaient propulsés par des moteurs à mercure et les détails en sont donnés avec précision, même qu'ils étaient munis d'armes terribles qui ressemblent beaucoup aux armes nucléaires de notre temps. Impossible d'en arriver à une autre conclusion, la description est trop vivide, ces engins étaient bien réels.

 

Cet objet qui fut découvert dans une tombe Inca ressemble étrangement à un engin volant, on ne peut en douter.

 

Néanmoins, du temps qu'un de ces engins ne soit retrouvé dans des fouilles archéologiques, leur existence demeure spéculative même si nous en avons l'assurance. D'ailleurs, même si un de ces engins serait retrouvé, il est évident que nos gouvernements en garderait le secret des peuples communs et ne permettrons jamais que nous puissions le savoir. D'ailleurs tout semble indiquer que c'est déjà chose faite, on ne peut cacher la vérité pour toujours, il semblerait en effet qu'un ou plusieurs de ces engins ont déjà été découverts et que nos gouvernements en ont obtenus les moyens pour les répliquer. L'anti-gravité est la nouvelle ou plutôt l'ancienne énergie sur lesquels ils travaillent, et il semblerait, selon certaines informations qui ont été dévoilées, qu'ils ont réussis et que nous sommes sur Mars depuis 1959. Il est évident que nous ne pouvons pas faire confiance à nos gouvernements. Depuis la Tour de Babel la science a toujours été réservé aux élites de la société, il n'y a rien de nouveau sous le soleil à ce niveau. Il en est de même pour les ruines d'anciennes civilisations sur notre Lune et sur Mars, même que Vénus et Titan portent des anomalies artificielles qui ressemblent énormément à des bâtiments, mais qui nous le dira pour sur car nous avons que des photos prises par des sondes spatiales, photos d'ailleurs, disons-le, qui ont été embrouillées intentionnellement pour cacher ce qu'elles contiennent mais dont certaines d'entres-elles ont été débrouillées par des experts qui recherchent la vérité. Nous avons beau croire que les gouvernements nous cachent ces choses, mais qui nous le prouvera définitivement? Même avec l'évidence des photos, nous ne pouvons rien. Du temps que quelqu'un ne vienne à nous avec des preuves concrètes ou que nos dirigeants admettent la vérité, nous n'avons donc pas le choix que de demeurer au niveau de la spéculation. Entre temps, toutes sortes de groupes et de sectes utilisent cette information pour monter des thèses extravagantes afin de s'enrichir sur le dos des crédules.

 

Chose certaine, il n'existe aucune race d'extra-terrestres dans tout l'univers. Le seul être intelligent que Dieu a créé est l'homme (l'être humain), il n'a pas créé de reptiliens, de Gris, ou d'êtres semblables à des insectes ou quelques autres monstres que l'on pourrait s'imaginer, comme nous voyons dans des films de science-fiction. Toutefois il n'est pas impossible que des êtres humains ont voyagés vers d'autres planètes dans un passé lointain. Nous avons même l'indication dans la Bible que la lignée de Caïn fut bannie de la terre pour habiter un monde qui se nomme Nod, et ce qui est intéressant est que le mot Nod en Grec signifie «planète», c'est à dire «un astre errant». Cette planète, qui fut détruite mystérieusement dans un passé lointain, aurait été située entre Mars et Jupiter et fut donnée le nom de Vulcain par certains et Héphaïstos par d'autres. Néanmoins, même là nous sommes limité aux mots d'un texte, nous n'avons aucune preuve concrète de ce fait. Un ancien texte de la Cybèle de Cume nous dit que la Tour de Babel fut construite dans le but que les hommes puissent retourner parmi les étoiles. Le livre du prophète Ésaïe contient un passage assez énigmatique qui se rapporte au même fait: «Tu disais en ton cœur: Je monterai aux cieux, j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la montagne de l'assemblée, aux régions lointaines de l'Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut.» (És. 14:13,14). Si les hommes ont réussis à se rendre sur d'autres planètes avant et après le Déluge, resterait-il de leurs descendants qui y vivraient encore? Nous ne le saurons probablement jamais, même si cela est grandement possible. Toutefois Dieu dit dans le livre du prophète Abdias: «Quand tu élèverais ton nid comme l'aigle, quand tu le mettrais entre les étoiles, je te précipiterai de là, dit l'Éternel.» (Ab. 1:4).

 

Du temps que nos spéculations se basent sur les Saintes-Écritures nous avons un frein à notre imagination, autrement nous tomberions dans des exagérations qui n'ont ni queue ni tête comme l'a fait Zecharia Sitchin avec sa planète Nibiru imaginaire et sa race d'extra-terrestres d'Anunnakis. Quelqu'un a déjà dit que la vérité est plus étrange que la fiction, et nous le pensons aussi. Notre connaissance est peut-être limitée, mais au moins nous avons la révélation des Saintes-Écritures sur les choses essentielles et cela nous suffit. La connaissance de l'histoire des anciennes civilisation est intéressante et importante à un certain niveau, mais elle n'est pas essentielle et n'est pas donnée à tous.

 

 

L'IMPORTANCE DE LA MYTHOLOGIE

Aucun ne s'aurait imaginé que la Mythologie est nécessaire pour obtenir une bonne compréhension des Saintes-Écritures, pourtant c'est bien le cas comme il le fut démontré à plusieurs reprises dans notre document. Toutefois il faut toujours interpréter la Mythologie avec la Bible et jamais la Bible avec la Mythologie, autrement on s'égarerait dans un labyrinthe de théories sans fin. La mythologie est l'étude des mythes produits au cours des âges et des civilisations au long de l'histoire de l'homme. Par des parchemins et autres formes d'écrits, comme les hiéroglyphes ou sculptures, l'histoire des récits de civilisations disparues ont été déchiffrées pour nous permettre d'en connaitre plus sur leurs croyances et rituels.

 

La mythologie existe naturellement depuis la nuit des temps. Les grecs, les romains, égyptiens... ont tous des dieux et déesses qui ont des rôles dans leur mythologie. Les histoires mythologiques sont habituellement des récits à propos de héros qui selon leurs mérites étaient favorisés par les dieux, ou parfois ils leur nuisaient, comme dans le cas d'Ulysse. Ils surpassaient ou étaient écrasés par les épreuves qui se dressaient sur leur chemin, selon le bon vouloir des dieux.

 

Toute les civilisations on des histoires mythiques. Ces mythes, étaient transmis de génération en génération comme une tradition. Des histoires fabuleuses de héros qui affrontent des bêtes mythiques comme le centaure, le cyclope ou la méduse... qui parfois servaient à expliquer une morale. Souvent, les récits racontaient de façon exagérée des évènements réels, ou pour simplement expliquer des observation de la nature qu'ils ne pouvaient pas comprendre. Le dieu du soleil produisait les éclipses solaires, celui des vents les tornades et bien d'autres dieux étaient responsables des autres cataclysmes naturels. La fertilité, l'amour et bien d'autres simples faits étaient influencés par les dieux. Des offrandes, des prières et autres rituels servaient à les rendre indulgents et favorables pour la culture, les récoltes ou la santé.

 

La mythologie est une science extrêmement intéressante, elle contient une connaissance profonde des anciennes civilisations cachée sous la signification des mots, des images, et des symboles qui n'est pas accessible à tous. Seulement ceux qui en sont donnés la clé peuvent pénétrer dans ses mystères, et cette clé se trouve dans la science de l'étymologie qui défriche la signification des termes originaux dans les textes Hébreu et Grec des Saintes-Écritures. Cette base est ensuite appliquée à d'autres anciennes langues et dialectes et utilisée pour obtenir la connaissance de l'histoire ancienne. Très peu la possède, mais un de ceux-là est sans l'ombre d'aucun doute, le grand savant Alexandre Hislop qui écrivit «Les Deux Babylones». Nous sommes reconnaissant que de tels hommes ont existés pour nous indiquer la voie à suivre.

 

Toutes les mythologies des peuples découlent des trois fils de Noé, Sem, Cham et Japhet, reconnu comme les Titans originaux qui se partagèrent la terre. Ils sont aussi à l'origine des trois races qui distinguent l'humanité: Sem est le père de la race brune et celui qui détient la renommée de Dieu et l'autorité spirituelle parmi les peuples; Cham est le père de la race noire, le chaud, le brûlé, l'orgueilleux et le fastidieux, celui qui est insoumis et moqueur, qui détient un caractère enflammé et qui sème la violence et la sédition parmi les peuples; et Japhet est le père de la race blanche, celui qui est ouvert et élargit, celui qui est engraisser des bienveillances de Dieu parmi les peuples. Les races de Sem et de Japhet étaient des races bénites de Dieu; tandis que la race de Cham était une race maudite qui portait une double malédiction, une de par Noé après le Déluge et l'autre de par Caïn, le carbonisé, qui en fut l'origine avant le Déluge. La terre entière fut divisée en trois parties, en trois races, et en trois centres d'autorité qui devaient tous répondre à l'autorité suprême de leur père, Noé, qui fut le représentant officiel de Dieu sur la terre. Mais la race de Cham se révolta et souleva les peuples contre la loi de Dieu et l'autorité de Noé, ses dirigeants s'attribuèrent la divinité et furent adorés comme des dieux, ils furent des maîtres dans la duplicité et la séduction et inventèrent une religion opposée au seul vrai Dieu, une contrefaçon de la vérité qui plaisait aux peuples. Ainsi nous dit l'Ecclésiaste: «Ce qui a été, c'est ce qui sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont on puisse dire: Vois ceci, c'est nouveau? Elle a déjà été dans les siècles qui furent avant nous.» (Ec. 1:9,10).

 

Un point important qu'il nous faut considéré est de se rappeler que les peuples des mythologies sumérienne, babylonienne, et égyptienne à cette époque, était une race noire de géants littérale issue de Cham, fils de Noé. Le gigantisme semble avoir été limité à cette race, toutefois cela n'est pas conclusif, il y a beaucoup qui échappe à notre compréhension à ce niveau. Son fils Cush était le père des dieux et le frère de celui-ci, Mitsraïm, fondateur officiel de l'Égypte, était le dieu des digues car son nom signifie «constructeur de digue». Il est celui qui détourna le fleuve du Nil pour le faire passer dans les montagnes afin de faire sécher les terres, car à cette époque l'Égypte était un vaste marais, et il y fonda la ville de Memphis et fit construire le complexe pyramidal de Téti ainsi qu'un temple consacré à Anubis, le dieu Chacal, protecteur des défunts qui était en réalité Osiris (Nemrod) déifié et revenu à la vie comme fils d'Isis (Sémiramis). Leur frère Put était le dieu des arcs, souverain de la guerre et maître des arts martiaux, et Canaan était le dieu des marchands qui contrôlait tous les échanges de pouvoirs, et tous les achats et les ventes parmi les peuples. Mais le fils de Cush, Nemrod, géant renommé de par ses exploits, était le rebelle de par la signification de son nom et père de la rébellion parmi les nations de la terre à cette époque. Les trois fils de Noé et Noé lui-même étaient regardé comme les plus grands dieux du panthéon des peuples idolâtres. Ce fut en effet Sem, le fils de Noé, qui jugea Nemrod pour son apostasie et le fit décapiter en douze morceaux qui furent envoyé à tous les coins de l'empire comme avertissement aux peuples de se repentir et de retourner au Dieu vivant, le seul vrai Dieu qui créa le ciel et la terre. Malgré cela, car le mystère de l'iniquité est très profond dans la nature humaine déchue, il fut relevé à la stature de la divinité en son fils reconnu comme sa réincarnation sous le nom de Marduk, et ainsi toute sa postérité et succession royale fut déifiée et adorée comme des dieux.

 

La mythologie des sumériens est celle de la race de Cham, elle détient des rapports étroits avec la mythologie des égyptiens et celle des babyloniens, au point que les trois se complètent. Or An (en sumérien), Anu (en akkadien), était considéré dans la mythologie mésopotamienne comme le dieu du ciel, de la végétation ainsi que de la pluie; il était le père de tous les dieux.  Bien qu'initialement considéré comme le seigneur des dieux, il fut progressivement supplanté par Enlil puis Marduk, jusqu'à être relégué à un simple rôle de métaphore pour désigner les cieux. On attribue souvent cette chute au déclin de la ville d'Uruk (Érec - Gen. 10:10) qui était le lieu de son culte principal, quoique sa forteresse était situé à Calné. Les Annunnakis désignait la classe dirigeante des dieux qui détenaient le pouvoir sur la vie et sur la mort. Les divinités étaient réparties en deux groupes. D'un côté les Anunnakis, qui gouvernaient le monde et résidaient sur les eaux (sur une île), de l'autre les Igigi, chargés de pourvoir aux besoins matériel de la classe supérieure et vivant sur terre (le Continent). Les décisions étaient prises par le conseil des Anunnakis, supervisé par Anu, le roi des dieux, puis plus tard par Enlil son successeur. La puissance centrale des Anunnakis était en toute probabilité l'île des Caphtorim (Gen. 10:14), car ce mot signifie proprement «île en forme de couronne», ce qui contribua à l'identifier comme l'ancien Continent d'Atlantide situé dans la Méditerranée non loin de la Crête et plus particulièrement dans les environs de Santorin. En ce lieu fut situé le trône officiel du roi Atlas identifié par Alexandre Hislop comme Nemrod. Ce fut le centre de son empire, un vrai paradis terrestre, mais comme nous savons, chaque jardin à son serpent et celui-ci dominait sur le monde entier, car le serpent, dont le mot signifie «l'illuminé, le brillant», était Nemrod lui-même, le dieu Soleil.

 

Nous retrouvons aussi qu'Inanna (Ishtar en akkadien, Isis en égyptien, Vénus en grec, Madone en latin) est considérée comme la fille du dieu ciel An ou Anu en Akkadien. Elle est identifiée par Alexandre Hislop comme Sémiramis, la mère et la femme de Nemrod, car celui-ci maria sa mère. Elle était considérée comme étant la plus belle femme qui n'a jamais existée sur la face de la terre, et aussi la plus dangereuse et la plus subtile. Elle fait partie de la triade des dieux planétaires. Son symbole est l’étoile de Vénus et elle est la déesse de l’amour et par extension de la guerre. Elle dépasse son père et devient la déesse importante d'Uruk (Érec). Le sanctuaire d’Inanna à Uruk s’appelle l’Eanna. Elle se présente comme une femme fatale et on lui prête plusieurs aventures amoureuses. Dans un rituel d'initiation dédié aux mystères et expliqué en termes figuratifs, nous voyons qu'Inanna, souveraine du « Grand Royaume d’En Haut », décide de descendre aux enfers pour supplanter sa sœur aînée Ereshkigal, souveraine du Monde Inférieur. Elle entre dans le palais d’Ereshkigal, traverse les Sept Portes et arrive nue, dénuée de tout pouvoir, devant sa sœur et les Sept Juges des Enfers (les Anunnakis), qui la tuent. Les dieux sont informés, mais la récusent pour son acte. Enki façonne et envoie cependant deux messagers asexués en enfer, qui raniment Inanna avec le « breuvage de vie » et la « nourriture de vie ». Obéissant à la loi selon laquelle quiconque pénètre en Enfer ne peut revenir sur Terre, les Anunnakis ne la laissent pas partir. Inanna doit fournir un remplaçant. Elle revient sur terre accompagnée de démons et cherche un remplaçant. Après diverses recherches, elle trouve Dumuzi confortablement installé sur le trône de la cité et le désigne, par colère. Explication bien « humaine » qui cache un mystère de la mort rituelle du roi pour assurer la fertilité universelle. Dans la version akkadienne, Ishtar et Tammuz (Sémiramis et Nemrod) sont les personnages du mythe. Il y semble qu'Ishtar aille en enfer, après la mort de Tammuz qui avait été décapité, pour ramener celui-ci. L’absence d’Ishtar stoppe toute reproduction, ce qui panique les dieux et les poussent à la libérer.

 

Il n'est pas difficile de voir que la racine du mot «Anunnaki» est «Anu». Or dans la Bible «Anu» correspond précisément à «Anak» (Nom. 13:23,29,34; Deu. 9:2; Jos. 15:14; 21:11; Juges 1:20). Ce terme signifie «le cou» dont l'une des nuances est «l'allure», c'est à dire «l'apparence». Tandis que le mot «Anunnaki» correspond précisément au mot «Anakim» (Deu. 1:28; 2:10,11,21; 9:2; Jos. 11:21,22; 14:12,15), terme qui signifie «grand cou», c'est à dire «de grande apparence». La Bible affirme clairement qu'il s'agit d'une race de géants: «Et ils décrièrent devant les enfants d'Israël le pays qu'ils avaient exploré, en disant: Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer, est un pays qui dévore ses habitants, et tous ceux que nous y avons vus, sont des gens de haute stature. Et nous y avons vu les géants, enfants d'Anak, de la race des géants; et nous étions à nos yeux comme des sauterelles, et nous l'étions aussi à leurs yeux.» (Nom. 13:33,34). Il n'y a aucun doute que les Anunnaki et les Anakim sont exactement le même peuple, et il est évident qu'ils ne sont pas des extra-terrestre qui vivaient sur une planète imaginaire du nom de Nibiru, mais des hommes d'une grande stature qui vivaient ici sur notre bonne vieille terre.

 

La théorie de Zecharia Sitchin n'a aucun support bibliquement ni historiquement, elle est une pure fiction qui attire seulement ceux qui ont soifs pour de telles absurdités, car elle engendre le goût du mystère et de l'inconnu qui excite la curiosité de l'homme. Elle doit être rejetée et condamnée comme une imposture qui déforme l'histoire et la vérité des Saintes-Écritures.

 

A Christ seul soit la Gloire