Inspiration et
Préservation
des Saintes
Écritures
par Jean leDuc
(voir aussi:
L'Écriture Sainte Son
Autorité et Son Inspiration, par Dr. Wilbert
Kreiss)
"Toute l'Écriture est
divinement inspirée, et utile pour
enseigner, pour convaincre, pour corriger,
pour former à la justice; afin que l'homme
de Dieu soit accompli, et propre à toute
bonne œuvre"
(2 Tim.3: 16,17).
Le
témoignage du peuple de Dieu
Parallèles de l'Inspiration
L'Inspiration Verbale
L'Inspiration Plénière
L'Inspiration Perpétuelle ou Permanente
La
Rédaction des Originaux
La
Préservation Providentielle
Le
témoignage du peuple de Dieu
La Critique Textuelle
naturaliste ne prend aucune considération
pour "l'inspiration verbale, plénière, et
permanente" des Saintes Écritures. Ceci est
évident par le fait que Westcott et Hort
désavouèrent cette doctrine essentielle
enseignée clairement par la Parole de Dieu.
Ainsi nous dit le Dr. David Otis Fuller (Which
Bible):
"Pourquoi un Chrétien,
qu'il soit un savant ou un simple croyant,
devrait-il mettre sa confiance dans la
théorie de Westcott et Hort lorsqu'elle n'a
aucune considération pour l'élément
surnaturel dans l'Écriture. Comme nous
voyons dans les écrits de Westcott et Hort,
ils ne contiennent rien sur le sujet de
l'inspiration verbale, tout simplement parce
que Westcott et Hort désavouèrent cette
doctrine. Aucune appréciation de la
préservation divine du texte s'y trouve..."
Cette présente
génération de ceux qui étudient la Parole de
Dieu a été éduqué, pour la plus grande
partie, dans les principes de Westcott et
Hort et accepte leur théorie sans aucune
vérification critique. Même de croire que le
Texte Reçu Grec, ses traductions et
versions, est le Texte Original du Nouveau
Testament, laisse l'étudiant ouvert à toutes
sortes de charges de bigoterie, d'ignorance,
ou de préjudice. Il ne peut même dire, ou
encore moins croire, que le Texte Reçu est
le seul qui soit complètement inspirée de
Dieu et préservé par sa divine providence
sans être soupçonné d'hérésie. Or, comme
nous dit le Dr. Edward F. Hills:
"Ceux qui rejettent ce
point de vue orthodoxe du Nouveau Testament,
ont rejeté non seulement les évidences mais
aussi la promesse de Christ de préserver
pour toujours le seul vrai texte du Nouveau
Testament, ainsi que les doctrines
d'inspiration divine et de préservation
providentielle. Christ est-il fidèle à ses
promesses ou non ? Si nous croyons dans
cette promesse, nous devons faire comme
Burgon et d'autres chrétiens orthodoxes, et
allouer cette promesse à nous diriger dans
nos rapports avec le Texte du Nouveau
Testament... Toutefois, c'est précisément
ici que plusieurs chrétiens sont fatalement
inconsistant. Ils disent croire dans la
promesse que Christ fit de préserver le
texte Authentique du Nouveau Testament, mais
en pratique ils ignorent cette promesse et
traitent le texte du Nouveau Testament comme
le texte d'un livre bien ordinaire. Ainsi,
dans la base, ils sont coupables
d'infidélité. Dans leurs efforts de plaire
aux critiques ils tombent dans l'incrédulité
et se privent eux-mêmes de toute base de
confiance dans l'infaillibilité de la Bible.
Car si le Nouveau Testament Authentique
n'est qu'un livre ordinaire, la confiance en
son texte n'est qu'une probabilité, jamais
une certitude".
Mais, au-dessus de
tout, l'inspiration divine des Saintes
Écritures, même dans ses plus petites
parties, est confirmée par tous chrétiens
réels qui ont expérimenté sa puissance
vivifiante, premièrement dans leur
conversion, puis ensuite dans les conflits
qui suivirent. Lorsque la Sainte Écriture
maîtrisa leur conscience, les abaissa au
pied de la croix, et leur donna la
révélation de l'amour de Dieu, ce qui les
saisit ne fut pas la Bible dans son entier,
ni même un chapitre, ce fut un verset ou
même un seul mot qui fut comme la pointe de
l'Épée dirigée par la main de Dieu. Cette
influence divine, concentrée en un seul mot,
saisit leur conscience par une force
irrésistible qui les envahit. Ce fut qu'une
seule parole mais cette "Parole était de
Dieu", (Jean 1: 1), et ils la reconnurent
instantanément comme "l'appel irrésistible
du Seigneur Jésus", le Bon Berger (Jean 10:
2-4, 14).
Ainsi fut le témoignage
du peuple de Dieu dans tous les âges. Chacun
de nous a expérimenté pour lui-même
l'inspiration que la Bible se réclame, sans
laquelle nous ne pouvons être considéré
comme Chrétien. Nous y croyons, non
seulement à cause que l'Écriture l'atteste,
mais parce que nous l'avons vu et que nous
pouvons nous même rendre témoignage de cette
expérience bénie (1 Jean 1: 1-3). Or, le
message que nous vous annonçons par
"l'inspiration", est que le texte entier de
la la Sainte Écriture, le Texte Massorétique
Hébreu pour l'Ancien Testament et le Texte
Reçu Grec pour le Nouveau Testament, est
"un Texte Vivant" dont "chaque mot respire
de Dieu" dans l'original comme dans ses
traductions et versions, ayant été décrété
ainsi dans le Souverain Conseil de Dieu
avant même la fondation du monde, pour le
salut des élus et le châtiment éternel des
réprouvés qui rejettent sa Bible Authentique
pour les fabulations d'une approximation
moderne.
Parallèles de l'Inspiration:
Dans l'Écriture,
l'inspiration détient des parallèles étroits
avec les doctrines essentielles de la Grâce,
particulièrement la Prédestination issue
d'une "révélation" spéciale du décret
éternel de Dieu. Or, la Révélation est
l'ensemble des vérités que Dieu, dans sa
Grâce, a voulu nous faire connaître pour
notre salut, lequel Il a prédestiné d'avance
de toute éternité (Eph. l: 4-11; 2 Tim. 8:
9). L'inspiration des Écritures est donc une
"Révélation Spéciale" mise par écrit dans
les mots d'un langage humain fécondés de
l'Esprit de Dieu. Comme telle, l'inspiration
est un don gratuit de l'amour de Dieu que
nous pouvons définir comme "l'incarnation de
l'Esprit Saint dans la parole écrite". Il
est clair que le parallèle de cette doctrine
est l'incarnation du Seigneur Jésus ou "la
manifestation de Dieu dans la chair" (1 Tim.
3: 16; Jean l: 14). Cette vérité essentielle
que l'Écriture est "la Parole Vivante de
Dieu" fut saisi par les grands Réformateurs
du 16" siècle qui oeuvraient sur le Texte
Reçu et ses traductions. Selon Henri Strohl
"Luther
jusqu'en 1520":
"Pour Luther,
l'autorité de la Bible... est fondée sur
l'expérience selon laquelle l'Esprit qui
anime l'Écriture agit directement sur le
cœur. C'est une personne qui parle par elle
et se révèle comme une puissance qui
contrecarre l'action de la volonté
pécheresse et transforme la volonté humaine,
conformément à celle de Dieu... Ainsi il
dit: Ceux qui s'écartent de la Parole de
Dieu, restent nécessairement dans l'impureté
et en tout ce qui est contraire à la Parole
de Dieu car on s'écarte du Dieu vivant en
s'écartant de sa Parole, car elle est
vivante et rend tout vivant; elle est Dieu
lui-même... S'écarter d'elle est un manque
de foi".
En ce qui concerne Jean
Calvin, Henry Beveridge mentionne
(Institutes of the Christian Religion,
Vol.1) "Calvin dit que l'Écriture
"contient une énergie divine qui vit et
respire en elle"... Il ajoute "que Dieu
s'est manifesté Lui-même dans sa Parole".
Du fait que
l'inspiration entretient des liens étroits
avec la Prédestination, nous indique son
parallèle avec l'élection. Comme Dieu a
choisi ses élus, ainsi il a choisi chaque
parole individuelle pour exprimer sa
révélation écrite dans un contexte qu'il a
déterminé. Puisque les élus de Dieu "ne
périront jamais" (Jean 10: 28), "il ne peut
se faire que la Parole de Dieu soit
anéantie" (Rom. 9: 6).
La Préservation est
donc la conséquence directe de
l'Inspiration. Personne ne peut ajouter au
retrancher des paroles du Livre Vivant sans
en payer les conséquences (Apo.22: 18, 19).
Dieu est celui qui a établi Lui-même "le
texte de la Parole que nous avons reçu" (1
Thes. 2: 13) dans celui qui se nomme "le
Texte Reçu", et non dans "le Texte
Néologique" de la Critique Textuelle.
Conséquemment, le Texte Reçu est entièrement
inspiré de Dieu, dans l'original comme dans
ses copies et ses traductions. Puisque la
puissance de Dieu n'est pas limitée par les
faiblesses des copistes, ni par le langage
des hommes; il ne peut se faire que sa
Parole cesse d'être vivante, c'est à dire
d'être inspirée et préservée intacte dans le
texte de la masse imposante des manuscrits
Byzantins compilée et consolidée dans le
Texte Reçu. Il est inconcevable que
l'Inspiration se limite uniquement aux
Autographes, comme prétendent certains, car
cela nous priverait de la Grâce infuse par
la Parole Vivante imprégnée de l'Esprit de
la Présence de Christ. Nous avons donc
l'assurance que dans le Texte Reçu, il n'y a
aucune erreur, aucun motif impur, ni fraude,
car Dieu en est témoin (I Thes.2: 4,5).
Évidemment cela ne se rapporte pas à la
traduction, car celle-ci peut variée dans
différentes versions et n'affecte aucunement
l'inspiration du fait de la flexibilité du
langage, et du temps qu'elle demeure fidèle
aux différentes nuances des termes originaux
pour nous transmettre leur message avec
précision.
L'appel efficace ou la
Grâce irrésistible qui découle de
l'élection, nous indique l'infaillibilité et
l'efficacité de la Parole inspirée
d'accomplir son oeuvre d'élection et de
rétribution. Et, finalement, dans la
doctrine de la Persévérance des Saints, nous
voyons la Persévérance de l'Inspiration,
c'est à dire "l'inspiration perpétuelle ou
permanente des Écritures, sa pleine
transmission dans les copies et les
traductions fidèles aux Originaux.
Plusieurs critiques
textuels et théologiens parlent
d'inspiration, mais ils n'entendent pas par
là l'inspiration authentique par laquelle
l'Écriture Sainte est la source et la norme
unique de la Foi (Jn.17: 20; Eph.2: 20).
L'Inspiration Verbale
Nous avons désigné
l'Écriture comme étant "la Révélation
Spéciale" de Dieu, une révélation où les
faits et les discours vont ensemble, les
mots interprétant les faits, les faits
accordant aux mots toute leur substance et
leur signification, la substance des mots
étant imprégnée du Saint Esprit et leur
signification étant prédéterminé dans un
contexte prédisposé de toute éternité.
Ainsi, dans le contexte scripturaire de 2
Tim. 3: 16, nous signifions par "Inspiration
Verbale" l'inspiration des mots qui
composent l'Écriture, et non une inspiration
de pensées ou de personnes. Le contexte
immédiat de ce passage divinement
préordonné, ne mentionne aucunement
l'inspiration des auteurs (prophètes et
apôtres) qui ont rédigé les Autographes,
comme prétendent plusieurs. Pour éviter tout
malentendu, nous classerons le rôle des
auteurs dans "la doctrine de la Rédaction"
plutôt que dans celle de "l'Inspiration".
C'est pourquoi nous devons rejeter
l'affirmation populaire que "l'inspiration
s'applique aux hommes, non aux paroles
écrites", et professer que "cette
miraculeuse opération du Saint Esprit
(l'inspiration) n'avait pas pour objet les
écrivains eux-mêmes -ils n'étaient que ses
instruments et devaient vite disparaître, -
mais les saints livres". Le Dr. David Otis
Fuller est encore plus précis dans sa
citation du Dr. George Sayles Bishop:
"Rien n'est dit dans la Bible à propos de
l'inspiration des écrivains", et cela
nous devons pas l'oublier.
Nous devons maintenir
cette vérité essentielle face au malentendu
d'appliquer l'inspiration aux "écrivains de
l'Ancien et du Nouveau Testament afin qu'ils
proclament et écrivent d'une manière exacte
et authentique le message tel que reçu de
Dieu"; ce qui aurait pour effet de nier
l'inspiration directe des mots écrits pour
lui substituer la fiction d'une inspiration
de la personne ou d'une inspiration des
pensées, contredisant la Parole de Dieu qui
nous dit: "Toute l'Écriture est divinement
inspirée", et non: "Tous les auteurs sont
divinement inspirés".
Nous devons rejeter
aussi comme fausse l'affirmation des
apostasiés qui supportent les théories de
Westcott et Hort pour justifier le Texte
Néologique, (Doctrine Essentielles de la
Bible, Tome 1, Cours de SEMBEQ), à
savoir:
"L'inspiration ne
s'étend qu'aux documents originaux et non
pas aux traductions ou aux copies. Ces
manuscrits n'existent plus mais des savants
ont beaucoup étudié pour déterminer
l'exactitude du texte qui existe. Quoique
des variations mineures (?)
surgissent, elles affectent rarement un
enseignement de l'Écriture".
Cet enseignement
subversif de SEMBEQ, nid des apostasiés au
Québec, est repris par André Lamorte, un des
partisans de la critique textuelle
néologique, (Problèmes des versions
françaises de la Bible):
"Quand nous déclarons
que la Bible est la Parole de Dieu
pleinement inspirée, il s'agit des originaux
Hébreu et Grec, et non point des
traductions... Nos versions, en
effet, ne sont pas inspirées. C'est là un
fait (?) dont les croyants ne peuvent
sous-estimer l'importance".
Voici donc le point
crucial de ces déclarations fallacieuses. Si
seulement les "documents originaux" (les
Autographes) sont inspirés, il en advient
que nos versions ne le sont pas.
Conséquemment, cela voudrait dire que la
Bible n'a aucune valeur aujourd'hui, pire,
qu'elle n'existerait même plus puisque les
"documents originaux" n'existent plus, et
ceux-ci sont les seuls considérés comme
étant "inspirés" par le grand savoir des
réprouvés. Ils ont manqué de réaliser que
l'inspiration mentionnée dans 2 Tim.3: 16,
17, se réfère directement au texte de
l'Ancien Testament. Ce n'est que vers la
moitié du premier siècle que les écrits du
Nouveau Testament furent considéré au même
niveau que ceux de l'Ancien. Ce qui veut
dire, qu'en cette période où l'apôtre Paul
écrivit ce passage, seulement des copies des
Originaux de l'Ancien Testament existèrent,
les Autographes ayant été détruit depuis
longtemps. Ce fait indéniable n'empêcha pas
l'apôtre Paul de déclarer que "Toute
l'Écriture est divinement inspirée". Il est
évident que Paul lui-même reconnaissait
"l'inspiration" des copies des Originaux.
Jésus lui-même reconnaissait l'autorité et
l'inspiration des copies des Originaux qu'il
citait à mainte reprise:
"Vous sondez les
Écritures, parce qu'en elles vous croyez
avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui
rendent témoignage de moi" (Jean 5: 39).
Sûrement nos savants de
la critique textuelle néologique et leurs
pantins connaissent mieux que le Seigneur
Jésus et l'apôtre Paul, après tout n'ont-ils
pas "beaucoup étudié pour déterminer
l'exactitude du texte qui existe" comme
prétend Jacques Alexanian, directeur du
"Séminaire Baptiste Évangélique du Québec"
(SEMBEQ), ainsi que plusieurs autres
réprouvés de la sorte.
Considérons ces paroles
de Bruce Pringle, (The Word of God in
English): "Il est à remarquer que les
érudits bibliques professent leur foi dans
l'inspiration et l'infaillibilité des
Écritures uniquement dans les Autographes
Originaux. Puisque les manuscrits originaux
n'existent plus aujourd'hui, je laisse le
lecteur déterminer par lui-même la valeur de
leur confession de Foi... Celui qui croit
que l'inspiration et l'infaillibilité
s'appliquant uniquement aux manuscrits
originaux a très peu de respect pour la
Parole de Dieu comme nous l'avons
aujourd'hui, car il est évident qu'il ne
croit nullement qu'elle est la Parole de
Dieu... Le cœur de l'affaire est simplement
que l'inspiration sans la préservation n'a
aucune valeur". Cette vérité fut même
réalisée avant la formation du Comité de
Révision en 1881 par Richard Chenevix
Trench, Doyen de Westminster en 1856,
(Trench on Bible Revision):
"Il ne faut jamais
oublier que pour la grande multitude des
lecteurs, la Bible Authentique n'est pas une
traduction d'un livre inspiré mais est
elle-même le livre inspiré ... puisque
l'inspiration n'est pas limitée par les mots
Hébreu et Grec du message divin qui fut
communiqué premièrement aux hommes, mais se
perpétue dans la traduction des mots qui
représentent fidèlement et pleinement les
termes originaux, et ceci, dans la mesure de
leur exactitude. Conséquemment, dans la
mesure où des divergences existent entre
l'original et la copie, la copie est moins
inspirée que l'original; en effet, selon la
gravité de l'étendue des divergences, la
copie n'est pas inspirée du tout".
Le Dr. Trench touche le
point crucial de la controverse entre la
Texte Majoritaire contenu dans la grande
masse (95%) des manuscrits Grecs Byzantins,
les citations des Pères, et les anciennes
versions, compilé et consolidé dans le Texte
Reçu des Réformateurs Protestants; et le
Texte Minoritaire contenu dans le petit
nombre (5%) des manuscrits Grec Alexandrins,
particulièrement la Vaticanus et le
Sinaïticus, restauré dans la Texte
Néologique des Critiques Textuels d'où nous
avons les versions modernes. Or, les
manuscrits Byzantins contiennent tous
quelques divergences mineures, dont la
majorité sont de nature grammaticale.
Évidemment une faute de grammaire est loin
d'être une altération, une omission, au une
falsification. Ces différences légères dans
la famille des manuscrits Byzantins ne
fournissent aucun argument contre
l'inspiration perpétuelle, puisqu'elles ne
doivent leur existence qu'à des fautes de
grammaire. En dépit de ces divergences
mineures, le texte que nous possédons
aujourd'hui dans la Texte Reçu, compilé et
consolidé sous la providence divine, est la
Parole de Dieu dans sa pureté originale et
dans son intégralité première, complètement
inspiré dans le Grec comme dans ses
traductions exactes et fidèles que nous
trouvons dans les Bibles françaises de
Martin, Ostervald, Épée, et dans la Bible
anglaise de la King-James.
Mais tel n'est pas le
cas pour la Texte Minoritaire. Il existe
amplement d'évidences que les manuscrits de
la famille Alexandrine, particulièrement le
Codex Vaticanus et le Codex Sinaïticus,
contiennent des altérations, des omissions,
et des falsifications en grand nombre. En
dépit des affirmations du contraire par les
réprouvés, le texte de ces manuscrits
pervertis restauré dans le Texte Néologique
de la Critique Textuelle, jette le doute et
l'incertitude sur des doctrines essentielles
de la Parole de Dieu et met en question
l'authenticité de passages entiers comme
Marc 16:9-20 et Jean 7:53 à 8:11 et
plusieurs autres. Il est évident que ce
texte traduit dans les versions modernes
comme Segond, TOB, Darby Jérusalem, etc,
n'est point la Parole de Dieu mais seulement
qu'une approximation. La gravité du grand
nombre de ses divergences avec le Texte Reçu
nous indique qu'il n'est aucunement inspiré
de Dieu, sauf dans ses lectures qui
s'accordent avec le Texte Majoritaire. En
ceci les apostasiés ont raison quand ils
disent que leurs versions ne sont pas
inspirées, car leurs Bibles dénaturées sont
une fausse représentation de la Parole de
Dieu.
L'Inspiration Plénière
Nous utilisons
l'expression "inspiration plénière" pour
nous opposer à ceux qui croient en
"l'inspiration partielle" des Saintes
Écritures, sélectionnant à leur gré ce
qu'ils considèrent être inspiré ou non, ou
quelle parole serait authentique ou non.
Selon J.T. Mueller:
"L'inspiration ne
s'étend pas simplement à une partie de
l'Écriture, par exemple à ses doctrines
importantes au à tel sujet qui, auparavant
aurait été ignoré des saints auteurs, mais à
la Bible tout entière (inspiration
plénière). Ceci est prouvé par le verset
"Toute Écriture est inspirée de Dieu", 2
Tim. 3: 16. De cette affirmation, nous
déduisons l'axiome: "Tout ce qui fait partie
de l'Écriture Sainte est inspiré de Dieu".
Ainsi, l'inspiration inclut toutes les
parties de l'Écriture, qu'il s'agisse de
choses qui ont été révélées spécialement aux
auteurs sacrés, ou de celles qu'ils
connaissaient déjà auparavant, ou encore de
faits qu'ils avaient appris par l'étude et
la recherche; c'est pourquoi les
renseignements historiques, géographiques,
archéologiques et scientifiques contenus
dans l'Écriture sont aussi véritablement
inspirés que le sont ses plus importantes
affirmations doctrinales. Ceux qui nient
cela et qui établissent des distinctions
dans l'inspiration détruisent la notion même
de l'inspiration scripturaire".
Une illustration qui
semble, au premier abord, bien banale,
suffira comme preuve de ce qui vient d'être
dit. Plutôt que de croire dans la stabilité
(constance, immutabilité du texte de
demeurer sans erreur) et l'infaillibilité
(efficacité, ne peut se tromper) des
Écritures, ce qui est la conséquence de
l'inspiration verbale et plénière, la grande
majorité des chrétiens vont supporter les
déclarations scientifiques au détriment des
vérités bibliques sur la position de la
Terre dans l'Univers. La théorie de
l'astronome polonais, Nicolas Copernic, qui
place le soleil au centre de notre système
solaire, contrairement à ce que dit
l'Écriture qui place la Terre au centre de
l'Univers (Gen. l: 10, 14-18; Es. 66: 1;
Mat. 5: 35), est plus véridique pour le
chrétien moderne illuminé par les
raisonnements scientifiques, que la
Révélation biblique qui demande notre foi
absolue. Sur ce point, le Dr. Hills, (The
King James Version Defended), nous fait
remarquer:
"En 1917, il fut
découvert que la cosmologie héliocentrique
est inexacte. Le soleil ne détient plus une
position centrale... Son rôle primaire est
de nourrir la Terre et les hommes que Dieu a
créé de ses rayons. Et ceci est ce que la
Bible a toujours enseigné (Gen. l: 14-18) et
ce que Jésus enseigne (Mat. 5: 45)... La
théorie de relativité d'Einstein est
contraire aux faits... Le point de vue réel
de l'Univers est celui qui fut proposé par
Tycho Brahe (1546-1601). Il enseigna que la
Terre tourne sur son axe, et que le soleil,
la lune et les planètes tourne autour de la
Terre. Cette hypothèse s'accorde
remarquablement avec l'information biblique,
et selon les mathématiciens Chrétiens, J.N.
Hanson et W. van der Kemp, elle est
mathématiquement seine... Nous voyons ainsi
que, malgré les merveilles de la science
moderne, son histoire fait preuve
d'apostasie et de rébellion contre Dieu".
"Une guerre affreuse
rage présentement dans le milieu évangélique
sur l'infaillibilité de la Bible", nous dit
Harold Lindsell, (The Battle for the
Bible), et il serait périlleux pour nous
de l'ignorer. Il est nécessaire d'y faire
face. Refusé de parler serait pire que de la
lâcheté, se serait péché contre Dieu. Il
vient un temps où le Chrétien ne peut plus
garder le silence... Depuis un certain
temps, le Christianisme Évangélique fut
infiltré par des gens qui ne croient pas que
la Bible est sans erreur".
Ne nous faisons pas
d'illusions, nous sommes présentement dans
l'un des chapitres les plus tristes de
l'histoire du Christianisme Biblique. "Celui
qui repousse l'inspiration de la Bible",
nous dit J.T. Mueller, "sape la fondement de
la foi chrétienne et encourt la condamnation
de Dieu (Mat. 11: 25). En dernière analyse,
toutes les objections à la doctrine de
l'inspiration de la Bible trouvent leur
origine dans le cœur incrédule de l'homme
charnel (Rom. 8: 7; 1 Cor. 2: 14)".
L'Inspiration Perpétuelle ou Permanente
Nous avons déjà
démontré que "l'inspiration perpétuelle au
permanente" est en conjonction avec la
transmission du Texte Authentique, ses
copies, et ses traductions fidèles. Cette
doctrine, trop longtemps négligée, suggère
une activité continuelle de la part du Saint
Esprit dans la préservation providentielle
du texte intégral de la Parole de Dieu. Sans
cette activité salutaire du Saint-Esprit qui
imprègne chaque mot dans la Bible, son texte
serait "une lettre morte" plutôt qu'une
"Parole Vivante". En Grec, le mot "inspiré"
est "Théopneustos" et signifie "souffle de
Dieu" ou "respire de Dieu". Le Dictionnaire
Grec-Frangais de J. Planche, 1836, nous
indique que ce mot signifie par extension
"Vivre de Dieu" au "exhaler l'odeur de
Dieu" dans le sens d'exalter Dieu. Nous obtenons ainsi l'axiome, comme
nous voyons dans la Bible de l'Épée, que
«Toute l'Écriture exalte Dieu», ce qui
peut se traduire aussi par
"Toute l'Écriture respire de Dieu",
qu'elle dégage une odeur de mort pour les
réprouvés et une odeur de vie pour les élus.
A strictement parler, l'assurance de la
préservation du texte de la Parole de Dieu,
réside dans le fait que l'inspiration est
perpétuelle dans la famille du Texte
Byzantin, nommé aussi Texte Traditionnel et
Texte Reçu, mais qu'elle est rétrograde dans
la famille des textes Alexandrins du Codex
Vaticanus et Sinaïticus d'où nous avons le
Texte Néologique de la Critique Textuelle et
les versions modernes. Cette doctrine ne
trouve guère de faveur chez les apostasiés,
mais elle est grandement respectée par tous
les vrais Chrétiens.
Le résultat pratique de
l'acceptation de cette doctrine scripturaire
qui unit indissolublement le Saint Esprit à
l'Écriture Sainte, est la soumission de
toute pensée à la Parole de Dieu écrite (2
Cor.10:5). Comme nous dit J.T. Mueller:
"Quiconque n'accepte
pas sans réserve la doctrine scripturaire
qui unit indissolublement le Saint Esprit à
l'Écriture Sainte, ne peut considérer ce
précieux livre de Dieu comme la seule source
et la seule règle de la foi... or, la Foi
est engendré par le Saint Esprit au moyen de
la Parole de Dieu, tandis que la foi ou
assurance humaine est fondée sur des
arguments ou des déductions de la raison...
Les conséquences du rejet de l'inspiration
de la Bible (surtout de la Bible Authentique
ou Bible des Réformateurs), s'étendent très
loin, on peut même dire que le Christianisme
est fondé sur cette doctrine et qu'il
s'écroule avec elle, car dès qu'il n'y a
plus d'Écriture Sainte inspirée, il n'y a
plus non plus de doctrine divine. Tous ceux
qui nient l'inspiration de la Bible... n'ont
aucune possibilité de jamais connaître la
vérité de Dieu".
La
Rédaction des Originaux
Puisque le terme
"inspiration" s'applique uniquement à
la Révélation écrite, on ne peut parler
d'une inspiration des auteurs sacrés mais
plutôt d'une "impulsion divine", d'un appel
efficace et irrésistible de Dieu qui les
conduisit et les poussa à écrire sous la
tutelle du Saint Esprit (Jer. 36: 27, 28;
Jean 16: 12, 13; 2 Pi. 1: 20, 21).
"Sachez tout d'abord
ceci, que nulle prophétie de l'Écriture ne
vient d'une interprétation particulière. Car
la prophétie n'a point été apportée
autrefois par la volonté humaine; mais les
saints hommes de Dieu, étant poussés par le
Saint Esprit, ont parlé" (2 Pi. 1: 20,21).
Or, le mot "poussés"
provient du Grec "Phéromenoi" et signifie
"engendrer, diriger, désigner, assurer, et
entraîner''. Ceci nous indique que les
auteurs sacrés furent désignés ou "élus"
pour leur tâche particulière, qu'ils se
soumirent volontairement et joyeusement à
l'appel efficace de la grâce irrésistible
qui les entraînait et les dirigeait, qu'ils
furent assuré de transmettre le message
précis et complet de la Révélation par écrit
dans des mots imprégnés du Saint-Esprit.
Cette "impulsion" était l'acte particulier
par lequel, surnaturellement, Dieu
communiquait à l'intelligence de ceux qui
écrivaient, non seulement la signification
précise de tout ce qu'ils devaient écrire,
mais aussi les termes précis eux-mêmes et
tous les concepts qu'ils devaient exprimer.
Par ce même acte Dieu déterminait en eux la
volonté d'écrire les paroles vivantes qu'il
avait désigné de toute éternité dans un
contexte prédéterminé. Cette impulsion
implique nécessairement une révélation et
une communication divine réelle de tous les
mots qui constituent la Parole de Dieu
écrite. Ainsi le Saint Esprit dirigeait,
guidait, et gouvernait les prophètes et les
apôtres; mais, comme nous dit J.T. Mueller,
"il est contraire à l'Écriture d'identifier
cette assistance spirituelle avec l'acte
divin de l'inspiration ... En d'autres
termes, les Saintes Écritures ont été
rédigées non parce que des hommes en
manifestaient le désir, mais parce que Dieu
le voulait. L'inspiration implique donc
préalablement l'instigation divine ou
l'impulsion particulière de la volonté
d'écrire, tout autant que l'illumination par
laquelle l'esprit de l'auteur sacré était
pleinement éclairé".
Contre cette doctrine
merveilleuse de la Rédaction et de
l'Inspiration, la Critique Textuelle
négative contradictoire nous propose des
différentes sources mythiques de rédaction
avec des auteurs et des documents fictifs.
Cette science qui s'imagine la plus
infaillible entre toutes, place ses
fabulations théoriques avant la Parole de
Dieu afin que la raison humaine puisse
dominer sur la Bible Authentique. Quel est
le but de cette science, si ce n'est de
détruire l'authenticité de la Parole de
Dieu, d'annuler son autorité, et de
renverser son inspiration. On a plus à se
demander pourquoi le Christianisme moderne
se trouve dans un si piètre état.
La
Préservation Providentielle
Le miracle de la
rédaction des Textes Originaux assure
conséquemment leur préservation, non la
préservation des manuscrits originaux, mais
de leur Texte Sacré. Il est entièrement
impossible que Dieu abandonna sa Révélation
écrite aux caprices des hommes et à un
destin incertain après qu'elle fut rédigée.
Comme le Saint Esprit avait dirigé et guidé
les auteurs sacrés, il fit de même pour
diriger et guider les copistes dans leurs
transcriptions des Originaux, et veilla même
sur leurs traductions. Ainsi nous dit A.R.
Kayayan, directeur de "Perspectives
Réformées", (Révélation et Connaissance
du Salut):
"Nous ne pouvons pas
concevoir un Dieu qui, ayant achevé son
œuvre, s'en désintéresserait
définitivement. Dieu continu à agir dans le
monde pour préserver son œuvre. Cette
action divine s'appelle la Providence".
Nous avons cette
promesse du Dieu Tout-Puissant qui est la
source même de sa Parole Vivante:
"...Les paroles que je
vous dis sont esprit et vie"; "Le ciel et la
terre passeront, mais mes paroles ne
passeront point"; "... il n'est pas possible
que la Parole de Dieu soit anéantie" (Jean
6: 63; Mat. 24: 35; Rom. 9: 6).
Dieu serait-il menteur,
ne serait-il pas capable de préserver
l'intégralité et la pureté de sa Parole
perpétuellement inspirée, comme prétendent
les apostasiés de la Critique Textuelle
Néologique de Westcott et Hort? Loin de là!
"Car quoi! si
quelques-uns d'entre aux n'ont pas cru, leur
incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de
Dieu? Nullement. Mais que Dieu soit reconnu
véritable, et tout homme menteur" (Rom. 3:
2, 3; Version Ostervald, édition 1885).
La Préservation
Providentielle est donc l'œuvre continue de
Dieu par laquelle il maintient sa Parole
pure et intégrale à travers les siècles. Il
coopéra avec les copistes et les traducteurs
de son Texte Authentique et les aida dans
leurs transcriptions et leurs traductions,
tout en acceptant leurs faiblesses et la
flexibilité du langage humain dans ses
différentes formes d'expressions. La
Préservation Providentielle des Écritures
implique donc qu'il existe des causes
secondaires: fautes de grammaire ou
indiscrétions des copistes et des
traducteurs, dus à la méthode d'écriture
primitive qui ne permet pas une lecture
facile des lignes ou des mots; mais ces
causes secondaires n'agissent pas
indépendamment de Dieu. Il stimula les
copistes et les traducteurs à l'action, les
accompagnant dans leurs tâches et rendant
leur travail efficace. Toutefois, nous
devons nous garder de faire de cette
coopération, une occasion pour faire de Dieu
le responsable du mal de certains hommes
iniques qui falsifièrent sa Parole Vivante,
en altérant et en retranchant des mots et
des passages au complet dans certains
manuscrits comme le Codex Vaticanus et le
Codex Sinaïticus. Mais Dieu contrôle toute
chose, et fit que les évidences des
manuscrits qui portent son Texte Authentique
dans la famille Byzantine, surmontent le
nombre minime des manuscrits corrompus de la
famille Alexandrine.
Pour Dieu, rien n'est
impossible, surtout en ce qui concerne la
transcription, la traduction, et la
transmission de sa Parole Vivante. Il est le
Dieu "Tout-Puissant qui veille jalousement
sur elle, et malheur à ceux qui veulent la
disséquer, la diluer, au la polluer. Dieu,
qui nous a donné le Texte Authentique de sa
Parole Vivante dans les versions de Genève,
Martin, Ostervald et Épée, l'a aussi
préservé jusqu'au temps présent et le
préservera jusqu'à la fin des temps. Sans
hésitation, nous déclarons que ces versions
sont la Parole de Dieu pure et intégrale,
qu'elles sont préservées providentiellement,
et qu'elles sont complètement inspirées; et
cela au détriment de la Critiques Textuelle
avec ses émendations conjecturales, ses
probabilités de transcription, et ses
gonflements textuels, tous issues de
l'imagination mythomane des réprouvés. A
toutes les mythologies forgées par les
partisans de la Critique Textuelle
Néologique qui ne communiquent que le néant,
et à la cacophonie de leurs discours de
désinformation dans le labyrinthe du message
déformé des versions modernes contaminées,
la Bible Authentique proclame encore un
message salutaire et vivant comme "une
lumière qui brille dans les ténèbres"
A Christ seul soit la
Gloire
"Lux lucet in tenebris"