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LA DAMNATION ÉTERNELLE

DES ÉVANGÉLIQUES

par Jean leDuc

 

 

LES CHRÉTIENS IMPOSTEURS

 

LES LÉGIONS PESTILENTIELLES ÉVANGÉLIQUE

 

LA PRATIQUE DU PÉCHÉ ÉVANGÉLIQUE

 

LA POSITION DES HÉRÉTIQUES ÉVANGÉLIQUES

 

LA PARABOLE DU BLÉ ET DE L'IVRAIE

 


 

LES CHRÉTIENS IMPOSTEURS

Le titre de ce document et son contenu peuvent sembler injurieux à plusieurs, surtout aux adhérents fanatiques de ces mouvements, frappés de cécité psychique et verbale, mais on ne flatte pas des serpents venimeux et on ne caresse pas des bêtes sauvages. Celui qui ne dit pas la vérité participe au mensonge, et celui qui n'expose pas la duplicité est un lâche et un ennemi de la vérité. Les mouvements Pentecôtistes, Charismatiques, Baptistes, Luthériens, Réformés, Méthodistes, Darbystes, Campbellites, Adventistes, ainsi que certaines branches de la religion anglicane et plusieurs autres groupes dissidents et indépendants, sont dits évangéliques. On retrouve parmi plusieurs de ces groupes des croyances plutôt étranges à tendances mystiques que nous exposerons ici dans le corpus de ce document et nous verrons qu'il s'agit ici d'un christianisme contrefait. Le mouvement évangélique regroupe un ensemble de dénominations religieuses protestantes et met l'emphase sur le développement d'une prétendue «relation personnelle» avec Dieu. Mais un regard attentif aux détails de leurs croyances et de leurs affirmations, nous révèle qu'il s'agit ici plutôt d'un dieu chimérique conçu de leurs imaginations pathologiques sur des conjectures sophistiquées qu'ils imposent à la Bible pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas. Non seulement ils ont créé Dieu à leur propre image, ils ont aussi créé le diable et les démons à leur propre image. La notion prédominante chez ces imposteurs est qu'ils se veulent maîtres de leur propre destin, et cela est évident par le fait qu'ils déclarent être libre de croire et qu'ils peuvent contribuer à leur salut et leur sanctification par leurs propres efforts. La foi devient ainsi pour eux une faculté intellectuelle et le salut une décision personnelle, c'est à dire un salut par les œuvres. Un accent est mis le prosélytisme, une forme de manipulation raffinée qu'ils imposent subtilement et qu'ils nomment «évangélisation», élément nécessaire à leur croissance pestilentielle. Le protestantisme évangélique moderne se caractérise à la fois par la lecture crédule de la Bible et une interprétation exagérée de son contenu, la valeur attachée à une conversion naïve qui n'est que le fruit d'une influence psychologique issue du besoin d'être valorisé, et d'un prosélytisme entreprenant extrêmement rentable à ses dirigeants que nous pouvons qualifier plutôt de gourous. Les médias procurent à ces escrocs évangélistes les moyens de faire valoir leurs certitudes par des techniques de manipulations qui agissent sur les sentiments des ignorants.

 

L’ensemble des communautés ou sectes Évangéliques, surtout celles des baptistes, adventistes, charismatiques et pentecôtistes, suivent aujourd’hui le mouvement néfaste mais efficace, de la prédication télévisuelle. Les stars charismatiques américains comme Benny Hinn, John Hagee, Oral Roberts, Kenneth Copeland, Kenneth Hagin, Peter Popoff, Jimmy Swaggart, Jim Bakker, Pat Robertson, Jerry Falwell, Billy Graham, le faux prophète David Wilkerson, la névrosée Rebecca Brown qui voit des démons partout, et plusieurs autres de ces bestioles sont désignées du nom de télévangéliste; de même pour les faux pasteurs et prédicateurs superstars en France comme T.L. Osborn, Samuel Peterschmitt, Nuno Pedro, Yonggi Cho, Jacques Elbaz, Jean-Daniel Peter, Jean-Pierre Riche, Pierre-Patrick Kaltenbach, Dany Hameau, sans oublier Nadine Stratford qui falsifia la Parole de Dieu dans une traduction adultérée de la King James, le petit pape Baptiste Charismatique Bernard Delépine, la sorcière de la Vigerie Michelle d'Astier, chasseuse de démons imaginaires qui sont en réalité que les délires psychotiques d'une conscience déréglée, et le petit faux prophète Suisse Edgard Hirshchler qui est rempli d'un narcissisme dégoûtant. Le Québec n'est pas épargné, on y trouve des faux docteurs et des faux prophètes en abondance, tel que Jacques Alexanian surnommé aussi le pape Baptiste, Guy Lavoie, Pierre et André Constant, François Picard, et toute la peste de S.E.M.B.E.Q. (Société Emphatique des Manipulateurs Baptistes Empiriques du Québec), sans compter les Assemblées de la Pentecôte du Canada qui fourmillent par milliers comme de la vermine insalubre. Les faux prophètes incontestés des Églises électroniques intègrent à leurs harangues les instruments modernes de la sophistique ou de la mercatique. L'informatique est surtout utilisée et nous retrouvons sur Internet un nombre presque infini de sites et de blogues excrémentiels de ces séducteurs qui se réclament de la vérité tout en la déformant. Beaucoup sont la proie de sectes et de dirigeants prétentieux et pédants qui cherchent à dominer sur les consciences, en utilisant des techniques de manipulations psychologiques et bibliques avec lesquelles ils culpabilisent les gens sincères afin de détruire leur résistance pour qu'ils prostituent leur foi et deviennent dépendants de leurs présomptions. Cette vermine se trouve surtout chez les nombreuses sectes dites Évangéliques. Il faut une grande dose de vigilance et de discernement de nos jours afin de ne pas tomber dans les pièges habilement conçus par des professionnels qui exploitent le christianisme pour des gains sordides et pour une gloire personnelle.

 

LES LÉGIONS PESTILENTIELLES ÉVANGÉLIQUE

Les sectes dites Évangéliques sont légions, elles se multiplient comme la peste bubonique, et quoiqu'il existe certaines différences entre-elles, elles ont tous des points en commun. Nous pouvons diviser les Évangéliques en deux catégories: 1) les bestioles ou vermines traditionnelles; 2) les vipères mystiques à tendances extatiques.

 

La première catégorie consiste des églises ou dénominations traditionnelles catholiques et protestantes qui proclament un Évangile déformé avec des propos politiques, sociaux et économiques. La majorité d'entre-nous sommes nés dans ces milieux et plusieurs se rappellerons certainement dans leur jeunesse des platitudes des prédicateurs qui nous faisaient dormir sur les bancs. Dès son origine, le christianisme traditionnel a toujours été un faux christianisme et presque personne ne s'est jamais posé de questions sur ses prétentions. Les gens sont soit des bons catholiques ou des bons protestants, ils ont reçu un formatage religieux dès leur enfance qui n'est pas aisément démantelé. Sauf pour une courte période du temps de la Réforme où la vérité a éclatée au grand jour avec les doctrines de la justification par la foi et la double prédestination, ces églises demeurent toujours des tombes intellectuelles remplies d'ossements philosophiques et conjecturaux de présomptions bibliques. Les religieux n'ont pu saisir qu'il fallait uniquement une réforme de la foi dans les cœurs du peuple commun, et non une réforme ecclésiale des institutions religieuses qui sont que des corps morts en décomposition. Ils n'ont pu comprendre que la réforme est un procédé dynamique de liberté vivifiante continuelle, et non une convention statique stagnante momentanée et asphyxiante qu'il faut imiter au prix d'être excommunié. Le calvinisme fit ressurgir des décombres théologiques la souveraineté absolue de Dieu dans le salut par la grâce et la sanctification du croyant, mais ne tardait point par après à sombrer dans l'idolâtrie de son intellectualisme au point que l'Église Réformée a besoin elle-même d'être réformée. Les antagonistes reprirent vivement l'ancienne hérésie de Pélage qu'ils développèrent en une doctrine putride nommée l'Arminianisme, doctrine du libre-choix qui élève la souveraineté de l'homme et qui transforme le salut par la grâce en un salut par les œuvres, faisant ainsi de la foi non un don de Dieu mais une faculté intellectuelle purement humaine. Ils remplacèrent ainsi la justification par la foi pour une justification par le choix. On entend ainsi parler que le salut par la grâce est une décision personnelle et non plus un engagement de la volonté souveraine de Dieu, même que ce dernier ne serait pas assez puissant pour sauver l'homme car il aurait besoin que celui-ci y contribue ses efforts ou ses choix personnels. Le poison de l'Arminianisme est la base même de toute la peste évangélique, il est le procédé par excellence pour former des faux chrétiens. Son succès fut fulgurant, tellement qu'il n'existe de nos jours presque plus aucun vrai chrétien sur la face de la terre, mais heureusement le Seigneur a préservé ses élus, aussi peu nombreux qu'ils soient.

 

Le pivot de la croyance traditionnelle, dite aussi orthodoxe, est une autre doctrine traditionnelle sulfureuse qui a fait des ravages incalculable depuis sa formulation au 4ie siècle. Il s'agit ici de la doctrine de la Trinité qui souvent est désignée sous les noms de Trinité Ontologique ou de Trinité Économique (voir: Contradictions et Aberrations trinitaires). Pour que les crédules avalent ce chameau étriqué de trois personnes imaginaires distinctes en Dieu, il fallait simplement étiqueter cette doctrine de mystère et lui donner des apparences bibliques pour les duper, ce fut un attrape-nigaud digne des plus grands illusionnistes. À remarquer que le terme «ontologique» signifie «spéculatif», c'est à dire que la doctrine de la Trinité est issue de spéculations sur ce que la Bible dit pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas. La Bible ne précise aucune doctrine de la sorte, aucun passage ne stipule avec exactitude une telle infamie. Il faut faire de la projection textuelle chimérique, souvent inconsciente, en transférant dans le texte des mots comme «personne» ou des propositions et articles qui causent des distinctions et qui ne se trouvent point dans les originaux pour en obtenir l'illusion. Ceci est l'évidence que la Bible n'est pas suffisante pour les réprouvés malgré qu'ils affirment qu'elle est l'autorité suprême de leur foi, ce qui est encore une duplicité infernale de ces hypocrites évangéliques. Le protestantisme est le premier à condamné le catholicisme comme étant l'ancien culte solaire déguisé sous des apparences chrétiennes, en cela il a parfaitement raison mais il ne s'est jamais regardé lui-même dans le miroir car celle qu'il condamne est sa propre mère, la Grande Prostituée mère de toutes les prostituées. De cette famille dysfonctionnelle sont nés les putes évangéliques de la deuxième catégorie: les vipères mystiques à tendances extatiques.

 

La deuxième catégorie consiste des églises Pentecôtistes et Charismatiques et de tous les groupes dissidents qui se basent sur les mêmes principes odieux que les deux premiers. Quand nous parlons du pentecôtisme, de l'Église de Pentecôte (les Assemblées de Dieu ou A.D.D.) ou des pentecôtistes, il s'agit des familles d'Églises fondées par Parham et Seymour en 1901 et 1906 aux États-Unis, et dont la racine provient du mouvement de réveil du Méthodisme fondé par le faux prophète John Wesley, un Arminien très reconnu qui s'opposait à la souveraineté de Dieu dans la grâce du salut telle que proclamée par le Calvinisme. Wesley fréquentait des gens qui trempaient dans le mysticisme, Moraves et French Prophets, et fut grandement émerveillé par leurs pratiques étranges qu'il adopta, il ouvrit ainsi les portes à l'occultisme dans les rangs d'un christianisme contrefait à la sauce Arminienne. Nous sommes ici à la source même de la grande apostasie qui se répandit comme un fléau sur toute la terre. Les A.D.D. définissent l'expérience chrétienne en deux étapes: la conversion (modification de leur comportement par une prétendue repentance) et le baptême de l'Esprit (souvent par imposition des mains, moyen de transfère d'esprits très reconnu dans le mysticisme) comme deuxième expérience après la conversion et dont le signe initial est le parler en langues. Mais il s'agit plutôt ici d'un baptême des esprits que le Dr. Kurt E. Koch (Les Ruses de Satan) nomme aussi «un baptême de démons» qui est le produit d'un déséquilibre psychique et de délires psychotiques, et leur parler en langues est un parler en langues de vipères La «repentance» exigée par les Évangéliques se révéla être plutôt une résipiscence purement humaine par laquelle les gens, par manipulation et sous pressions psychologiques, reconnaissaient leurs fautes, les regrettèrent amèrement, et promettaient de rectifier leurs méchantes voies. La même chose se produit avec un voleur qui se fait prendre avec la main dans le sac et qui regrette son délit pour éviter la prison. Ainsi les Évangéliques se sont fait prendre la main dans le sac, car il n'y a rien de Dieu dans une telle repentance, elle en est simplement une caricature grossière. Soyez assuré que ces ordures évangéliques n'éviteront pas la prison éternelle d'un enfer réel. Les milieux charismatiques récents décrivent ce mouvement comme "la première vague de l'Esprit." Mais voici ce que nous dit le Dr. Kurt E. Koch sur le mouvement charismatique: «...ce mouvement soi-disant charismatique déboucha, dans un grand bassin de puissances et d'erreurs religieuses hystériques, hypnotiques et occultes. Cette soi-disant rupture de la glace charismatique est devenue une menace et une confusion mondiale des chrétiens authentiques. Les pseudo­charismatiques sont l'élite, l'avant-garde de Satan qui par eux veut attaquer le meilleur noyau de la communauté de Jésus. Celui qui veut faire un mauvais usage de ces phrases dures mais qui rendent les choses claires, afin d'excuser sa propre position sans spiritualité, peut le faire.» Il n'y a aucun doute que nous faisons face ici à un christianisme contrefait qui séduit des millions et des millions d'âmes s'imaginant qu'elles sont chrétiennes.

 

Dans les années 60, Dennis Bennett, pasteur épiscopalien américain expérimenta le baptême pentecôtiste avec parler en langues. Il se chargea de le promouvoir auprès des Églises prêtes à l'entendre. C'était la naissance d'un mouvement dit "charismatique" au sein de dénominations qui n'avaient rien à voir avec l'Église de Pentecôte. Cette propagation est parfois nommée "deuxième vague de l'Esprit" et trouve parmi ses partisans des hommes comme John Sherrill qui jouèrent un grand rôle dans la communication de cette doctrine. On trouve des groupes de prière parlant en langues et prophétisant au sein d'Églises "tolérantes" qui ne sont pas, en elles-mêmes, charismatiques. L'Évangile de la prospérité ("Dieu veut que ses enfants soient riches et en parfaite santé") est à rattacher à cette tendance, dont les partisans les plus célèbres sont Kenneth E. Hagin, Kenneth Copeland et Benny Hinn.

 

Puis est venue la "troisième vague." Ce courant met l'accent moins sur le parler en langues que sur l'expression de la puissance du Saint-Esprit par des signes, des prodiges et des miracles. La philosophie sous-jacente soutient que le monde est un théâtre où deux royaumes s'opposent l'un à l'autre et où le chrétien doit "saisir" les proies que Satan maintient sous sa griffe. L'ancienne hérésie du Manichéisme détenait une même position. Selon cette "vision du monde" (world view), la présentation et la démonstration de la foi passent par une "rencontre (affrontement) de puissance" (power encounter). Cette dernière est censée démontrer la présence de Dieu et conduire les hommes à la conversion. L'Église doit donc apprendre à guérir, à prophétiser, à exorciser (etc.) si elle veut se faire entendre. Charles H. Kraft, professeur d'anthropologie à la School of World Mission and Institute of Church Growth of Fuller Theological Seminary, C. Peter Wagner, professeur dans le même établissement, et John Wimber, pasteur et aujourd'hui président du Vineyard Fellowship, association internationale d'églises, sont les artisans de ce courant. Wimber, maintenant décédé, fut invité à enseigner à Fuller un cours expérimental sur les signes et prodiges. Kraft et Wagner ont suivi ce cours et ont déclaré être "disciples de Wimber". Ajoutons Paul Yonggi Cho, anciennement pasteur des Assemblées de Dieu, et responsable de la plus grande Église du monde, et la liste des leaders du mouvement sera quasiment complète. Des hommes comme Reinhard Bonnke, directeur d'une mission en Afrique, et Paul Cain, prophète à Kansas City, font également partie de cette mouvance diabolique dans laquelle nous retrouvons aussi en France la psychopathe Michelle d'Astier de la Vigerie surnommée la reine des démons. Ces hommes ne se réclament ni du pentecôtisme, ni de la "deuxième vague." Leurs enseignements et leurs pratiques les en rapprochent néanmoins. L'objectif principal est de restituer à l'Église le quintuple ministère d'Éphésiens 4.11: apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs, mais les ministères réels qu'ils se donnent sont en réalité ceux de manipulateurs, extorqueurs et voleurs, charmeurs et illusionnistes. Par ce biais, ils souhaitent véhiculer un prétendu ministère de la Parole par des miracles spectaculaires qui embobinent les crédules, ou par un prétendu ministère de délivrance pour chasser des démons.

 

En France, ces artisans de la troisième vague sont devenus célèbres et ont reçu des témoignages flatteurs de dénominations qui ne font pas partie du mouvement charismatique. D'éminents représentants de la Fédération Baptiste disent avoir éprouvé la validité de leurs ministères. Jules Thobois salue "la vigueur de la foi de John Wimber" et parle de "l'authenticité" de son ministère. Bien évidemment, les Églises d'un Réveil infernal, celles du Plein Évangile, et les Églises Indépendantes à tendance charismatique sont de la partie. Seules les Églises de Pentecôte et celles affiliées à la Fédération Évangélique de France (de cœur ou de fait) ont pris leurs distances temporairement, mais elles maintiennent les mêmes fausses doctrines à la base. De plus, les relations entre chrétiens charismatiques ne sont pas au beau fixe. Nous avons entendu des gens entraînés dans la troisième vague critiquer ouvertement les autres branches du charismatisme, et les généralisations sont difficiles ! Cela n'est pas étonnant puisque le don par excellence des Évangéliques est le commérage. Par simplicité, nous parlerons "d'Église charismatique" pour décrire un mouvement reconnaissant la supposée présence du Saint-Esprit dans des faux signes miraculeux, parler en langues insensées, prétendues guérisons, exorcisme chimérique, etc. Notons que ces andouilles qui affirment avec véhémence posséder des dons miraculeux utilisent seulement que des parties de versets de la Bible dans le but de prouver la validité de leurs prétendus ministères, car jamais aucun d'eux ne marcha sur les eaux ni ne multiplia des pains pour nourrir des foules, aucun ne ressuscita une personne morte après trois jours dans une tombe, et aucun n'a jamais rendu la vue à un aveugle né, aucun ne saisit des serpents ni aucun ne boit du poison mortel et les insensés qui l'ont essayé ne sont plus de ce monde pour en parler. Ils sont tous des hypocrites et des menteurs qui se donnent de tout cœur aux démences de leurs délires psychotiques, ils ne peuvent même pas guérir un mal de dents sans allez chez le dentiste ni un mal de tête sans prendre une aspirine. Tout n'est que prétention dans ces milieux hystériques où les nigauds croient en n'importe quoi sauf la vérité. Toutefois la Bible elle-même parle de ces vagues pentecôtiste-charismatique en ces termes: «Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn; en effet, ils se sont jetés dans l'égarement de Balaam pour une récompense; et ils ont péri dans la provocation de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu'ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents; des arbres au déclin de l'automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés; Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l'écume de leurs impuretés; des astres errants auxquels l'obscurité des ténèbres est réservée pour tout temps.» (Jude 1:11-13)

 

LA PRATIQUE DU PÉCHÉ ÉVANGÉLIQUE

La Bible déclare que «Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable.» (1 Jean 3: 9,10) Cependant, il arrive malheureusement de constater l'impuissance du chrétien face au péché. Qu'en dites-vous ? Le chrétien peut-il pécher ? Il nous faut premièrement comprendre avec précision c'est quoi exactement que le péché, autrement nous risquerions de nous égarer dans toutes sortes de fabulations comme le font les vipères évangéliques qui sont complètement détraqué de la vérité sur ce sujet. Rien de surprenant dans cela puisque, comme nous avons vu, la base du mouvement évangélique extatique est le Méthodisme de John Wesley, reconnu comme le père de cette forme de mysticisme qui engendra le «piétisme évangélique» de Réveil satanique. Le piétisme insiste sur l'effort de l'individuel dans le salut et la sanctification qui est le fruit de la justification par le choix, ce qui fait que le fidèle peut perdre son salut s'il ne persiste pas dans la foi qui est pour eux une faculté intellectuelle plutôt qu'un don de Dieu (Éph. 2:8,9); il ne remet pas en cause le principe de la "justification par la foi", mais il inverse sa signification subtilement et condamne ce que plusieurs de ces ordures nomment «une grâce à bon marché», une vision purement extérieure de la justification, qui selon eux ne provoque aucun changement intérieur et sert même d'oreiller de paresse à des chrétiens spirituellement et moralement endormis, lorsque eux-mêmes dorment dans leurs illusions de la vérité qu'ils ont déformé. Contrairement aux Réformateurs du 16ie siècle, les Évangéliques sont les Déformateurs du dernier siècle. Il y a chez les piétistes une revalorisation du "sentiment" (ou de l'émotion) comme moyen d'accès à la connaissance de Dieu (contre la raison): l'amour pour Dieu l'emporte sur tous les raisonnements au sujet de Dieu. Évidemment qu'il s'agit ici d'un amour sentimental, une contrefaçon du vrai amour de Dieu qui est un sacrifice ou un renoncement à soi. En d'autres mots, dans ces nids de vipères évangéliques, les sentiments ou émotions deviennent la vérité et l'expérience personnelle l'emporte sur les Écritures qui prennent seconde place.

 

Que les vipères évangéliques utilisent souvent l'expression «une grâce à bon marché» pour accuser les vrais chrétiens qui se basent sur la souveraineté absolue de Dieu dans le salut comme la sanctification, surtout parmi ceux de la «troisième vague» comme nous retrouvons chez la secte de la gourou Michelle d'Astier de la Vigerie et ses semblables, est l'indication évidente qu'ils ne connaissent rien de la grâce de Dieu, que celle-ci leur est complètement étrangère et qu'ils sont des enfants du Diable. Exagérons-nous en disant de telles choses ou les disons-nous pour mal faire dans un esprit de vengeance ? Aucunement, nous ne mentons point, nous disons la vérité en Christ et en accord avec la Parole de Dieu qui affirme clairement que «la grâce est gratuite» et non à vendre comme si elle serait un produit que l'on trouverait dans un marché où se déroulent des échanges commerciaux. Cette expression révèle clairement leurs pensées infernales et leur état d'être diabolique. Par cela ces réprouvés déclarent que la grâce du salut ne vaut pas grand chose pour le chrétien authentique, elle serait de mauvaise qualité puisqu'elle se vend à prix réduit. En d'autres mots ils disent que pour les vrais chrétiens la grâce du salut est ignoble, qu'elle est répugnante à faire vomir, horrible et méprisable. Tandis que la leur qu'ils proclament serait une acquisition distinguée et admirable qu'ils ont acheté par moyen de leurs efforts prodigieux. Jamais nous avons entendu une telle abomination si monstrueuse. Non seulement ils disent que la grâce du salut est une œuvre, mais qu'elle est une acquisition qui peut s'acheté seulement au prix élevé d'efforts sublimes qu'ils contribuent, s'attribuant ainsi une importance substantielle dans l'échange qu'ils font avec Dieu. Il n'y a pas d'autres mots pour le dire, cela est du pur satanisme. Celui qui marchande avec Dieu est damné pour l'éternité dans le feu d'un enfer réel, et tel est le lot de tous les Évangéliques qui vont se faire rôtir comme des cochons dans des cris horribles qui ne peuvent se décrire, car tous enseignent un salut par les œuvres à un certain degré, que ce soit les bestioles évangéliques ou les vipères évangéliques, tous ont déformé le salut par la grâce, tous sont coupable de cette infamie impardonnable. Caïn fut le premier à tenter de marchander avec Dieu et il fut rejeté (Gen. 4:5), Simon le magicien tenta d'acheter le don de Dieu avec de l'argent et ne fut point pardonné (Ac. 8:18-24), les juifs persistèrent à se justifier par les œuvres et furent déchus de la grâce (Gal. 5:4), quel pire châtiment attend les évangéliques qui au nom de Jésus-Christ méprisent le sang de l'Alliance (Héb. 10:29) et changent la grâce de notre Dieu en dissolution (Jude 1:4), car notre Dieu est aussi un feu dévorant (Héb. 12:29). L'Apocalypse nous parle de ceux qui ont reçu la marque de la bête et tentent de marchander avec Dieu: «Et personne ne pouvait acheter ni vendre, s'il n'avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom.» (Apoc. 13:17), et il n'y a aucun doute que les Évangéliques portent cette marque et qu'ils sont destiné à la damnation éternelle. Ce qui revient à dire que le péché des Évangéliques est le péché contre le Saint-Esprit, car ils déforment le salut par la grâce et le transforment en un salut par le choix individuel, un salut acquit par une décision personnelle de la volonté de l'homme, ce qui est nulle autre qu'une forme subtile du salut par les œuvres, et ceci ils le font volontairement et au nom même de Jésus-Christ pour séduire le plus grand nombre. Ils attribuent la grâce du salut à la chaire et à Satan et récolteront selon leurs œuvres.

 

Le mot grâce (Grec: CHARIS) signifie littéralement «une faveur, un don immérité» et la Parole de Dieu affirme fortement que la grâce du salut est complètement gratuite et qu'elle ne peut être acquise par les efforts de personnes, qu'il s'agisse d'effort mental ou physique. Un effort est une activité qu'elle soit cérébrale ou corporelle, et toute activité est un travail et tout travail est une œuvre. En transformant la grâce du salut en une acquisition qu'ils s'approprient par les efforts d'un choix individuel ou par leur propre obéissance dans la sanctification qui est en réalité qu'une insoumission à la vérité, les Évangéliques en font «un don mérité» contrairement à ce que dit la Parole de Dieu qu'ils déforment à leur propre perte:

 

«Mais il n'en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d'un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d'un seul homme, savoir Jésus-Christ, s'est répandu abondamment sur plusieurs! Et il n'en est pas de ce don, comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché, car le jugement de condamnation vient d'un seul péché; mais le don gratuit, de plusieurs péchés, a tiré la justification. Car, si par le péché d'un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ!» (Rom. 5:15-17)

«Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d'après le bon plaisir de sa volonté; A la louange de la gloire de sa grâce, qu'il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce.» (Éph. 1:5-7)

«Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu; Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.» (Éph. 2:8,9)

«Parce qu'il vous a été gratuitement donné dans ce qui a rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui.» (Phil. 1:29)

 

Le péché des Évangéliques nous ramène au passage de 1 Jean 3: 9,10 mentionné au début de ce chapitre. Les mots clés dans ces passages sont «ne pratique pas le péché» et ces mots sont très mal compris par la grande majorité de ceux qui lisent les Écritures. Comme c'est souvent le cas, les gens tombent sous le charme des mots sans vérifier leurs significations ni le contexte dans lequel ils paraissent, ce qui a pour résultat d'arriver à des fausses conclusions et d'élaborer des fausses doctrines. Il ne faut pas négliger non plus qu'ils sont dirigé à penser d'une certaine façon par leurs dénominations, c'est à dire qu'ils sont conditionné subtilement par des dirigeants pédants et prétentieux à raisonner les Écritures dans un encadrement doctrinal particulier qui favorise leurs interprétations. Amenons donc quelques précisions qui indiqueront le contraire de leurs présomptions. Le mot «péché» (Hébreux) Hata't et (Grec) Hamartia signifie littéralement «manquer le but, dévier de la cible», en d'autres mots le péché est une déviation, une déformation ou distorsion, une rétroversion ou inversion, c'est à dire une hérésie dont le mot même signifie «opinion libre, libre choix.» La chose la plus importante à remarquer dans ces passages est que le mot «péché» est au singulier et non au pluriel, ce qui veut dire qu'il s'agit ici du caractère même du péché et non de ses effets variés comme l'adultère, la perversion, l'impureté, la débauche, le vol, le meurtre, etc. L'essence même du péché est décrite clairement dans sa signification même, il est «une déviation et une déformation» mais de quoi ? Quel est l'élément primordial que le péché déforme si ce n'est celui de la grâce de Dieu ! Il est évident que l'apôtre Jean parle ici dans un contexte Juif qui se rapporte à la loi, comme nous l'indique le contexte immédiat: «Celui qui pèche, transgresse aussi la loi; car le péché est une transgression de la loi.» (1 Jean 3:4) En d'autres mots, par son expression «pratiquer le péché», l'apôtre Jean indique qu'il s'agit d'une pratique ou habitude persistante à se justifier par les œuvres et que cette pratique ou attitude est une déviation de la vérité par rapport à la grâce. Ce qui veut dire qu'il est complètement impossible à un vrai chrétien de pratiquer ou de persister dans la déviation de la justification par les œuvres, autrement il ne serait pas chrétien mais un imposteur et un réprouvé. La justification par les œuvres nommée aussi justification par le choix est diamétralement opposé à la justification par la foi dans le don gratuit de la grâce, les deux sont complètement incompatibles. Le péché des Évangéliques consiste donc à persister de s'obstiner dans leur voie de perdition d'un salut par les œuvres qu'ils présentent d'une manière subtile et sophistiquée comme étant le salut par la grâce, et cela indique, selon l'apôtre Jean, qu'ils sont des enfants du Diable. Le chrétien réel ne peut plus péché, il ne peut plus être dans la déviation de la justification par les œuvres «parce que la semence de Dieu demeure en lui» et cette semence est l'Esprit de la grâce de Dieu, il ne peut donc plus s'égaré dans la fausse voie d'une autojustification qui chercherait à valoriser ses efforts par son propre choix, son obéissance à la loi ou par sa persévérance capricieuse qu'il appliquerait pour demeurer dans la foi, car la grâce l'a libérée de la loi (Col. 2:14,15) et Christ est en lui pour le diriger et le préserver jusqu'à la fin. Qui oserait dire que Christ n'est pas digne de toute confiance, pourtant c'est bien cela que les Évangéliques font en ajoutant à la grâce leurs efforts, faisant de salut un salut qui est conditionnel à leurs caprices, et cela est un blasphème hautain contre l'Esprit de la grâce.

 

LA POSITION DES HÉRÉTIQUES ÉVANGÉLIQUES

Selon les réprouvés évangéliques, le chrétien est dans l'obligation de «pratiquer la justice» et cela signifie pour eux de contribuer à leur salut et leur sanctification, de coopérer avec Dieu dans le salut et la sanctification en détruisant volontairement et donc de nos propres efforts tous nos raisonnements par l'obéissance à la loi de Dieu. «Nous sommes PLEINEMENT COOPÉRANTS À NOTRE SALUT ET À NOTRE SANCTIFICATION» dit la gourou évangélique Michelle d'Astier. Même si les sectes dites Évangéliques n'expriment pas tous leur position avec les mêmes paroles, elle revient à la même chose. Cette logique infernale est complètement contraire à la vérité qui nous est révélée dans les Écritures, elle est défavorable et hostile à la grâce de Dieu. Cette déformation subtile de la vérité provient du fait que les prétendus évangéliques se basent sur le passage de 1 Jean 3:7 pour ériger leur fausse doctrine: «Petits enfants, que personne ne vous séduise: celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste.» Mais pratiquer la justice ne signifie aucunement que le chrétien doit faire des efforts pour se justifier devant Dieu, au contraire, nous avons vu dans le chapitre précédent que l'apôtre Jean s'exprime ici dans un contexte Juif sur la transgression de la loi (v.4) qui consiste à persister à se justifier par les œuvres. Lorsque Jean mentionne qu'il faut «pratiquer la justice» il parle ici de la justice de Christ qui s'obtient pas la foi et non par les œuvres ou les efforts que nous devrions appliquer de notre propre volonté pour être justifié par notre obéissance. Or «pratiquer la justice» signifie «vivre par la foi» et non vivre par les œuvres comme le font les satanistes évangéliques. Le mot «pratiquer» (Grec: POIEO) porte la notion de «mettre en évidence» de «manifester» ou «extérioriser» hors de soi la cause primaire de la justification qui est la foi en Christ et non les œuvres de la loi. Comment pourraient-ils comprendre cette vérité essentielles lorsque la foi fait partie du don de la grâce (Éph. 2:8,9; Phil. 1:29) et qu'ils rejettent la grâce comme étant «une grâce à bon marché qui est exécrable». Il est évident qu'ils ne peuvent faire autrement que déformer la vérité et affirmer que «pratiquer la justice» signifie pour eux être justifié par les œuvres, lorsque la Bible enseigne clairement le contraire: «Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi.» (Rom. 1:17). Ce passage est d'une importance capitale, il est celui qui déclencha la Réforme en 1517 avec Martin Luther et il est clair que son enseignement est que «le juste vivra par la foi» et non que «le juste vivra par ses œuvres, ni par ses choix, ni par son obéissance, ni par sa persistance à vouloir persévérer». Or «vivre par la foi» est l'équivalent de «pratiquer la justice», car «la justice de Dieu est par la foi», autrement la justice deviendrai injustice et tous ceux qui sont justifié par la foi seraient perdu. Il y a aussi plusieurs autres passages qui confirment cette vérité:

 

«Car que dit l'Écriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. C'est ainsi que David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres.» (Rom. 4:3-6)

«ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ!» (Rom. 5:17)

«Car, comme par la désobéissance d'un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l'obéissance d'un seul plusieurs seront rendus justes.» (Rom. 5:19)

«Car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu. Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant.» (Rom. 10:3,4)

«Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, Et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c'est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption.» (1 Cor. 1:27-30)

«Sachant que l'homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi.» (Gal. 2:16)

«que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi.» (Phil. 3:9)

«à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ.» (2 Pi. 1:1)

«il leur eût mieux valu de n'avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s'est vautrée dans le bourbier.» (2 Pi. 2:21,22)

«Si vous savez qu'il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui.» (1 Jn. 2:29)

«Petits enfants, que personne ne vous séduise: celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste.» (1 Jn. 3:7)

 

Mais que disent les Évangéliques hérétiques. Comme exemple général de leur position, nous citerons ici les paroles de la gourou Michelle d'Astier surnommée aussi la sorcière de la Vigerie et la reine des démons:

 

«L'apostasie actuelle consiste à croire que la grâce nous absout "automatiquement" de nos péchés quand nous avons reçu le pardon des péchés par notre foi dans le Seigneur Jésus Christ.» Cette affirmation de la vipère Michelle d'Astier est une pure abomination, cette truie évangélique déclare que la grâce de Dieu ne nous pardonne pas tous nos péchés même si notre foi repose dans le sacrifice parfait de Jésus-Christ. Elle ajoute à ce blasphème honteux celui de dire à un lecteur de son Blogue merdique: «Roland, ta théologie de l'hypergrâce que tu répands sans cesse sur les blogs chrétiens est EXÉCRABLE. Jésus pardonne le pécheur qui se repent et se détourne, pas celui qui pratique la complaisance avec son péché en utilisant des petits bouts de textes. Je suis fatiguée de tes ritournelles d'autojustification. Jésus, en nous donnant son esprit saint, A INSCRIT LES LOIS DE DIEU DANS NOTRE CŒUR et déclare qu'il "n'y a plus aucune excuse pour le péché" (Jn 15:22) « Ne reviens plus avec ton faux évangile de l'hyper-grâce qui te dispenserait d'obéir à Dieu en matière d'argent...» Regardons ce passage de Jean 15:22 que cette femme névrosée utilise comme base de son raisonnement fallacieux et de son attaque malicieuse contre la grâce de Dieu qu'elle déclare être répugnante: «Si je n'étais pas venu, et que je ne leur aie point parlé, ils n'auraient point de péché; mais maintenant ils n'ont point d'excuse pour leur péché.» Remarquez bien que Jésus ne dit pas «il n'y a plus aucune excuse pour le péché» mais «ils n'ont point d'excuse pour leur péché», et cela nous donne toute une différente perspective que celle qui est présentée par la sorcière de la Vigerie. Évidemment nous faisons face ici à une déformation subtile de la Parole de Dieu dans le but de séduire les gens. Il est possible que Michelle d'Astier utilise une différente version de la Bible qui a été dénaturée par les apostats de la Critique Textuelle, mais si c'est le cas cela prouve qu'elle est séduite et qu'elle va en séduisant davantage. Toutefois, en voyant son caractère orgueilleux, arrogant et condescendant, il est plus probable que cette sorcière a besoin d'une bonne dose de son propre enseignement sur la délivrance et qu'elle soit exorcisé des démons qui la possèdent. Il n'est aucunement question dans ce passage tiré hors contexte que «l'Esprit Saint de Jésus a inscrit les lois de Dieu dans notre cœur». Le Seigneur Jésus parle des Juifs qui persécutent ses disciples pour avoir observé sa parole (v.20), tout comme le fait d'ailleurs Michelle d'Astier et les bestioles qui suivent son enseignement diabolique. Plus précisément, le péché (singulier: la déviation, la distorsion) de ces Juifs était de rejeter la grâce merveilleuse de la parole de Jésus, ils s'obstinèrent à s'auto-justifier par la loi que Dieu avait donné à Moïse lorsque la loi est celle qui les condamnait: «Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera.» (Jn. 5:44,45) De même comment les Évangéliques peuvent-ils croire lorsqu'il est évident qu'ils tirent leur gloire les uns des autres, et qu'ils ne recherchent point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ils ne peuvent point écouter la parole du Seigneur car ils n'y comprennent rien. Ils prétendent avoir Dieu comme Père mais en réalité leur père est le Diable: «Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage? C'est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c'est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n'a point persisté dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il dit le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur, et le père du mensonge.» (Jn. 8:43,44)

 

En déclarant «Jésus, en nous donnant son esprit saint, A INSCRIT LES LOIS DE DIEU DANS NOTRE CŒUR», la réprouvée Michelle d'Astier signifie par cela que la grâce n'a pas aboli la loi et qu'un disciple a les dix commandements écrits dans son cœur, et qu'il doit obéir aux commandements non par la chair mais par l'Esprit, puisque selon cette détraquée «celui qui marche comme Jésus va NATURELLEMENT accomplir la loi». Après avoir dit: «La grâce nous apprend JUSTEMENT à observer la loi, non pour être sauvé», elle déclare qu'observer les commandements est ce que Jésus a enseigné et que cela est en rapport avec la persévérance sans laquelle il n'y a aucune chance d'être sauvé: «CELUI QUI PERSÉVÉRERA JUSQU'À LA FIN SERA SAUVÉ. Ceux qui ne gardent pas ses commandements ne demeurent donc pas en Jésus. Celui qui m'aime garde mes commandements, a dit Jésus. Donc, ceux qui ne les observent pas n'aiment pas Jésus: aucune chance d'être sauvés.» Elle ajoute à ces aberrations: «Oui, on marche par la foi, mais la foi et la grâce sont démontrées par le fait que nous obéissons NATURELLEMENT à la loi, et non plus comme un précepteur extérieur contraignant. Et si nous pensons que nous sommes affranchis de la loi du péché et de la mort, c'est vrai, MAIS UNIQUEMENT QUAND NOUS MARCHONS PAR L'ESPRIT DE DIEU, DANS L'OBÉISSANCE AU SEIGNEUR.» En répondant à un de ses interlocuteurs, elle lui dit: «tu déclares que les 10 commandements et la loi sont abolis, alors que Jésus a dit précisément le contraire.» Il faut se demander sérieusement si cette connarde a jamais lu la Bible ou si elle ne fait que rapporter les stupidités aberrantes de tous et chacun qui s'imaginent être chrétien et docteur dans les Écritures. Il est vrai que le Seigneur Jésus nous dit dans Matthieu 5:17: «Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.» Regardons le même passage dans la King James Française: «Ne pensez pas que je sois venu anéantir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu pour anéantir, mais pour accomplir.» Premièrement, le mot «abolir» (Grec: KALUO) signifie littéralement «détruire, dissoudre, renverser, briser» et évidemment Jésus n'est pas venu pour briser la loi ou la détruire, mais l'accomplir. Or le terme «accomplir» (Grec: PLEROO) est très intéressant et pas besoin de connaître le Grec pour savoir ce qu'il signifie, un bon dictionnaire français nous en donne la définition. Ceci nous indique que la sorcière de la Vigerie est complètement inepte, elle n'a surement jamais su dans toute sa vie c'est quoi un dictionnaire, autrement elle ne ferait pas des déclarations aussi aberrantes que cela. Or le mot accomplir signifie «achever, perfectionner, finaliser, mettre fin, anéantir, faire cesser, abolir». Il n'y a aucun doute que Jésus est venu «abolir la loi» en accomplissant toutes ses exigences par son sacrifice sur la croix. Cela est même confirmé par l'apôtre Paul: «Il a effacé ce qui était contre nous, l'obligation des ordonnances de la loi qui nous était contraire; et il l'a entièrement annulée, en l'attachant à la croix.» Or l'expression «ordonnances» est au pluriel et désigne «l'ensemble des dispositions ordonnées, les prescriptions émanant d'une autorité supérieure», et il est évident que les dix commandements faisaient partie des ordonnances que Dieu a donné à Moïse. La gourou Michelle d'Astier et tous ceux qui lui ressemblent sont des menteurs et des manipulateurs qui déforment la Parole de Dieu dans le but de séduire les gens crédules et ignorants. En plus, que «les lois de Dieu ont été écrites dans nos cœurs» se rapporte aux passages de Hébreux 10:14-17 qui disent: «Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Et le Saint-Esprit nous le témoigne aussi; car, après avoir dit d'abord: Voici l'alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur: je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements; il ajoute: Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités.» Or Michelle d'Astier néglige convenablement de mentionner la dernière partie de ces passages «Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités», car elle affirme: ««L'apostasie actuelle consiste à croire que la grâce nous absout "automatiquement" de nos péchés quand nous avons reçu le pardon des péchés par notre foi dans le Seigneur Jésus Christ.». Le fait que les lois de Dieu ont été écrites dans nos cœurs est ce qui nous amène à la croix afin que nous recevions le pardon de nos péchés et qu'ils soient purifiés par le sang de Christ pour que Dieu ne s'en souvienne plus. Le sacrifice de Christ est parfait et non renouvelable, mais Michelle d'Astier dit qu'il n'est pas parfait et qu'il doit être renouvelé par nos efforts à nous détourner du péché et par notre persévérance à obéir aux dix commandements. Il n'y a aucun doute que cette femme est une disciple de Satan de même que tous ceux qui proclames de telles aberrations similaires, et que ce passage s'applique à eux: «De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l'alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l'Esprit de la grâce?» (Héb. 10:29). Voici d'autres passages de la Bible qui confirme davantage ce que nous disons:

 

«Sachez donc, hommes frères, que c'est par lui que la rémission des péchés vous est annoncée; Et que c'est par lui que tous ceux qui croient sont justifiés de toutes les choses dont vous n'avez pu être justifiés par la loi de Moïse.» (Ac. 13:38,39)

«Or, quand les Gentils, qui n'ont point la loi, font naturellement les choses de la loi, n'ayant point la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes; Ils font voir que ce qui est prescrit par la loi est écrit dans leurs cœurs: leur conscience leur rend témoignage, et leurs pensées les accusent ou les défendent.» (Rom. 2:14,15)

«Car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi. Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Nullement! Au contraire, nous établissons la loi.» (Rom. 3:30,31) - Nous établissons ou confirmons la loi par la foi en Christ qui l'a accomplit pour nous.

«Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur.» (2 Cor. 3:3) - Cette lettre est le message de la grâce.

«Or, le juste vivra par la foi; mais, si quelqu'un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme.» (Héb. 10:38,39) - se retirer (Grec: UPOSTELLO) se retirer, éviter, s'abstenir d'admettre la vérité que le juste ne vivra pas par les oeuvres de la loi, mais uniquement par la foi.

«la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité; (Car la loi n'a rien amené à la perfection; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place.» (Héb. 7:18-19) - Et voila la cerise sur le gâteau, la loi n'amène personne à la perfection, contrairement à ce que la sorcière de la Vigerie affirme être nécessaire pour la sanctification.

 

Jamais assez ne sera dit contre ces évangéliques réprouvés qui déforment la vérité en tordant le sens des Écritures. Vraiment ils récolteront ce qu'ils ont semé, aucun d'eux n'échappera à la colère de Dieu, après tout ils ont travaillé si fort pour arriver à ce qu'ils sont et le Seigneur est fidèle pour leur donner leur salaire. Il se trouve surement au-dessus des portes de l'enfer un gros écriteaux qui dit: «Bienvenue en enfer tous les Évangéliques, votre séminaire éternel sur «Les atrocités des souffrances» que vous allez subir va débuter bientôt. Le spectacle est flamboyant et assurément vous allez en être incendié. Prière de laisser vos bouteilles d'eau à l'extérieur, elle seront remplacé par des bouteilles d'huile de votre choix, et pour les plus audacieux nous avons de l'acide picrique et de la nitroglycérine, et même de la strychnine pour ceux qui ont une de ces soifs brûlante. À ne pas manquer, ce soir nous avons un numéro spécial, une comédie infernale dans laquelle Michelle d'Astier, sous sa forme grossière réelle, prétendra chasser des démons, c'en est hallucinant. Nous vous garantissons un temps d'enfer, donc venez en grand nombre.»

 

LA PARABOLE DU BLÉ ET DE L'IVRAIE

«Or, quand il fut en particulier, ceux qui étaient autour de lui, avec les Douze, l'interrogèrent sur la parabole. Et il leur dit: Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux du dehors, tout est annoncé en paraboles; De sorte qu'en voyant, ils voient et n'aperçoivent point; et qu'en entendant, ils entendent et ne comprennent point; de peur qu'ils ne se convertissent et que leurs péchés ne leur soient pardonnés.» (Mc. 4:10-12)

 

Jésus s'explique ici sur les paraboles. Rappelons que lorsque le Seigneur Jésus a voulu nous faire entrer le plus loin possible dans le mystère de Dieu et le mystère de l'homme, il a employé la parabole. Dans le fond, il ne connaît guère de genre théologique que celui-ci. Alors que nous, nous faisons de gros livres, employons des mots compliqués avec des phrases obscures. Jésus, quand il faisait de la théologie, se contentait de nous raconter une histoire souvent fort banale, mais infiniment plus riche que nos livres les plus savants et les plus pesants. De plus, il nous montre avec ce texte que ses paraboles sont "difficiles". Cependant, entendons-nous sur ce dernier mot. Non pas "difficile" en ce sens que comme tous les enseignements, les paraboles vont séparer les doués des imbéciles, mais en ce sens qu'elles vont séparer les croyants des incroyants. Ce ne sont pas les plus malins qui vont comprendre, mais les plus confiants. De toute manière, le Christ semble bien avoir réussi à interloquer son entourage qui vient l'interroger. De sa réponse, retenons plusieurs points.

 

Tout d'abord le Royaume de Dieu, c'est-à-dire ce que Jésus entend être, dire et faire, est un mystère, et donc une réalité dont Dieu seul détient la clef, et que seul, par le Saint Esprit, il peut dévoiler et éclairer. Mais sans cette intervention divine, ce Royaume, et donc la personne du Christ restent un total mystère aux yeux, aux oreilles et à l'intelligence. L'homme naturel ou charnel, pour reprendre le langage de Paul, à beau voir et beau entendre tout ce que concerne ce mystère, cela lui reste fermé. Seuls peuvent comprendre ceux à qui cela est donné, c'est à dire aux élus. Et c'est le second point: le secret du mystère est donné à quelques-uns seulement. Le mystère du salut n'est pas resté le mystère absolu de Dieu. Dans sa grâce, Dieu le dévoile à ceux qu'il a choisi dès avant la fondation du monde. Ceux-ci, non seulement voient Jésus, entendent sa parole, mais distinguent qui il est, et comprennent ce qu'il dit. C'est la communauté créée par le Saint-Esprit: l'Église qui est le Corps de Christ et dont seul les élus sont membres. On pourrait dire dans un sens que l'Église a été créée le jour où le Seigneur Jésus a prononcé sa première parabole. Mais on remarquera qu'ici, malgré le don du mystère, personne ne semble avoir compris. Nous voyons que cela est intentionnel de la part du Seigneur, car ce n'est pas dans le plan de Dieu que tous se convertissent et que leurs péchés soient pardonnés. C'est la double prédestination qui devient évidente ici dans Marc 4:10-12. Cependant, c'est déjà un premier fruit de l'Esprit que de comprendre qu'on n'a pas compris. Car c'est ici que commence un clivage préliminaire: l'homme du dedans commence en effet par comprendre qu'il n'a pas compris et qu'il a tout à apprendre. Tandis que la première réaction de l'homme du dehors est de penser qu'il a compris. L'homme du dehors, qu'il soit religieux ou athée, est interdit de pénétrer dans les mystères de la grâce. Il croit savoir mais ne sais rien, il pense croire mais n'a pas été donné la foi, il se donne donc une connaissance spéculative et une confiance sans assurance qui est basée sur ses émotions inconsistantes. Tels sont les bestioles et les vipères Évangéliques qui ont été désigné de toute éternité à ne rien connaître de la vérité afin que leur péché ne soit point pardonné et qu'ils soient condamné. Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «la venue de ce faux peuple de Dieu, aura lieu selon la conspiration de l'adversité, avec toute la puissance des prodiges et des faux miracles, Et avec toutes les séductions de l'iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu'ils n'ont point reçu l'amour de la vérité, pour être sauvés. C'est pourquoi Dieu leur enverra une puissante falsification, pour qu'ils croient au mensonge; Afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans la fraude spirituelle, soient condamnés.» (2 Thes. 2:9-12)

 

«Jésus leur proposa une autre parabole, en disant: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Et après que la semence eut poussé, et qu'elle eut produit du fruit, l'ivraie parut aussi. Alors les serviteurs du père de famille lui vinrent dire: Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie? 28 Et il leur dit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui répondirent: Veux-tu donc que nous allions la cueillir? Et il dit: Non, de peur qu'en cueillant l'ivraie vous n'arrachiez le froment en même temps. Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu'à la moisson; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Cueillez premièrement l'ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler; mais assemblez le froment dans mon grenier.»! (Mat. 13:24-30); «Il répondit, et leur dit: Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme; Le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume; l'ivraie, ce sont les enfants du Malin; L'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l'ivraie, et qu'on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui feront l'iniquité; Et ils les jetteront dans la fournaise ardente: là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.» (Mat. 13:37-43)

 

Il n'y a aucun doute que cette parabole se rapporte à la fin des temps, comme nous voyons dans cet autre enseignement parallèle de Jésus: «Or, quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire avec tous les saints anges, alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d'avec les autres, comme un berger sépare les brebis d'avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde;» (Mat. 25:31-34); «Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges;» (Mat. 25:41)

 

Jésus nous mettait en garde contre le danger de vouloir tout de suite séparer les bons des mauvais, car cela est réservé uniquement pour la fin des temps. Malheureusement plusieurs veulent faire un monde de purs, ou une église de purs. Danger de se substituer à Dieu. Comme s’il s’agissait de leur champ, alors que c’est le champ de Dieu. En voulant un champ propre, ils en font un champ vide. Le Royaume des cieux, ce n’est pas un cimetière, c’est un champ plein de vie, plein de pousses, même s’il y a de mauvaises herbes en quantité parmi le blé durant cette période d'attente de la dernière apparition de Christ.

 

Mais la parabole se termine pourtant sur une espérance et sur une promesse. Le Royaume des cieux est menacé par l’ivraie des faux chrétiens, de tous ces imposteurs évangéliques qui forment un christianisme contrefait, mais il continue de croître malgré leurs efforts pour le détruire en déformant la vérité. Le Royaume des cieux poursuit vaillamment son œuvre sous la direction et sous la puissance de la Sainte Présence de Christ en ses élus. Sa victoire est proche, même à la porte. Réjouissez-vous. «Laissez donc le blé et l’ivraie croître ensemble jusqu’à la moisson.» La moisson viendra et même le temps de la moisson est arrivé. Nous sommes à la fin des temps et les vrais messagers de Dieu sont déjà envoyé pour séparer le blé de l'ivraie en exposant la duplicité d'un christianisme contrefait. La faucille qu'ils utilisent sont leurs paroles intransigeantes, ils manient l'Épée de l'Esprit avec grande habilité pour trancher la tête des réprouvés. Pour ceux qui sont donné de le comprendre, ils sont les sept tonnerres de la fin des temps (Apoc. 10:3,4), et un tonnerre ne lance pas des fleurs mais des éclairs. Aucune crainte que les imposteurs évangéliques comprennent ce message, ils sont empêché de le faire, ils ont des yeux pour voir mais ne voient rien, ils ont des oreilles pour entendre mais n'entendent rien. Ils s'attendent à voir des anges littéralement descendent du ciel pour faire le tri, ne réalisant pas que les anges envoyés sont des hommes de Dieu qui ont reçu le ministère d'agir en fonction de messagers des derniers temps. Ils vont simplement tenté de déformer leur message, mais leurs efforts sont inutiles, déjà plusieurs sont libérés de leurs emprises et tous ceux que le Seigneur a désigné sortiront de leurs milieux, comme le commande la Parole de Dieu: «Sauvez-vous de cette race perverse» (Ac. 2:40); «Sortez du milieu d'elle, mon peuple; de peur que, participant à ses péchés, vous n'ayez aussi part à ses plaies; Car ses péchés sont montés jusqu'au ciel et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. Traitez-la comme elle vous a traités, rendez-lui au double ce qu'elle vous a fait. Dans la même coupe où elle vous a versé, versez-lui au double. Autant elle s'est enorgueillie et s'est plongée dans les délices, autant faites-lui souffrir de tourment et d'affliction...» (Apoc. 18:4-7)

 

Lors de notre étude de la parabole de l’ivraie, nous avons vu que le royaume de Dieu comporte deux types de personne. Le blé symbolise les vrais disciples de Christ, alors que l’ivraie correspond aux fils du malin qui se font passer pour des chrétien aux yeux des crédules et des ignorants. Nous avons également dans notre parabole la description d’un royaume formé d’une communauté mixte, et ce mélange est entièrement comparable à celui qui caractérise la parabole de l’ivraie. Cela s’explique par le fait que l’ivraie est par nature une mauvaise herbe. Elle n’est pas le résultat d’une quelconque transformation, elle a été créée ainsi et dans un but spécifique: «L'Éternel a fait toutes choses en sorte qu'elles répondent l'une à l'autre, et même le méchant pour le jour de la calamité.» (Prov. 16:4) En langage spirituel, on peut dire qu’elle n’a jamais été régénérée d'en haut dès l'origine. Jésus enseigne que l’ivraie a été semée par Satan. Ce sont de faux chrétiens dont le cœur ne s’est jamais converti mais qui ont été séduit à penser qu'ils le sont. Ils se réclament de Christ tout en déformant la vérité et en déshonorant son nom. On peut difficilement les contredire puisqu’ils présentent toutes les allures d’un véritable croyant. Ils se rendent à l’église à chaque semaine, ils s’expriment et se comportent comme un vrai chrétien, ils ont été baptisés, ils participent à la communion. En somme, ils font tout ce qu’un chrétien fait mais sans que leur cœur ait été vraiment touché par l’amour de Dieu, car pour eux l'amour est un sentiment qui agit sur les émotions, ils n'ont aucune notion de son essence réelle. Ils sont tout simplement des non-chrétiens habillés comme des chrétiens, des loups dans la bergerie. Leur apparence extérieure a peut-être changé pour le mieux mais ils demeurent fondamentalement des fils du diable. C'est ainsi que les choses sont désigné à se produire en cette fin des temps. Les messagers de Dieu viennent et séparent les méchants d'avec les justes, et avec leurs paroles intransigeantes ils les précipitent dans la fournaise ardente de la colère de Dieu où il y aura des pleurs et d'amers regrets. Bientôt la porte sera fermée et le festin des noces de l'Agneau va débuter. Serez-vous des nôtres ?

 

A Christ seul soit la Gloire

 

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