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DÉFAITE ET CHUTE DE LA TRINITÉ

 

- une seule Personne en Dieu et non trois -

 

«Une défensive scripturaire de l’unité de Dieu en Jésus-Christ surnommé la Christrinité»

par Jean leDuc

 

 

Les pères de Nicée

 

 

LE RENVERSEMENT DE LAFOI

 

LE CREDO D’ATHANASE

 

LA CONNAISSANCE DE DIEU

 

DIEU EST-IL UNE PERSONNE ?

 

LA RÉVÉLATION DE PÈRE, DE FILS, ET DE SAINT ESPRIT

 

LA RÈGLE DE GRANVILLE SHARP ET LA SECTE DE KAÏ

 

LA CHRISTRINITÉ

 

LES OBJECTIONS

 

 

 

LE RENVERSEMENT DE LA FOI

Nos églises, pour la grande part, nous ont tous enseignées qu’il y a trois personnes individuelles ou trois subsistances distinctes en Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, mais seulement un seul Dieu; et nous avons été dit de ne pas essayer de comprendre ce concept car il est un mystère. En fait, il n’y a pas de sujet plus controversé et en le questionnant, un croyant risque d’être mit à la porte de son église, d’être excommunié et même d’être rejeté de ses proches: «Ils vous chasseront des Synagogues; même le temps vient que quiconque vous fera mourir, croira servir Dieu. Et ils vous feront ces choses, parce qu’ils n’ont point connu le Père, ni moi.» (Jean 16 :2, 3).Mais qu’arrive-t-il si nos églises se trompent ? Se pourrait-il qu’elles aient été fourvoyées et qu’elles aient trompé des millions de Chrétiens à travers les siècles ? Sommes nous tellement borné que nous ne pouvons concevoir une telle possibilité ?

 

Le croyant qui connaît autrement doit-il fermer sa bouche dans le but de préserver la paix d’un amour illusoire fraternel ? La majorité a-t-elle toujours raison et le croyant doit-il la suivre comme un agneau aveugle réprouvé ? Une telle Trinité est-elle enseignée dans la Bible et les apôtres ont-ils déjà proclamé une telle foi ? La réponse à ces questions est un NON retentissant. Il ne s’y trouve aucun verset dans la Bible qui enseigne spécifiquement qu’il y a trois personnes en Dieu, à moins de l’ajouter par les conjectures d’un raisonnement suspect qui se veut l’objet dominateur de la foi. Dans un tel contexte, le raisonnement remplace Dieu, les règles de grammaires remplacent le Saint-Esprit, et l’âme s’égare dans ses prétentions qu’elle dit scripturaire. Si une telle Trinité ne vient pas de la Bible, ni des apôtres ni des premiers chrétiens, d’où vient-elle ? Il n’y a aucun doute que la source historique de cette doctrine provient des déclarations du premier Concile œcuménique connu comme le Concile de Nicée, car elle ne se trouve nulle part avant sauf dans les religions à mystères du paganisme et dans le Platonisme. Ce Concile, qui est la fondation du Catholicisme Romain comme Protestant, fut convoqué par l’empereur Constantin en l’an 325. L’empereur Constantin avait exigé ce premier concile dans le but de promouvoir la paix au niveau des religions dans son empire, et d’unir subtilement le Mithraïsme au Christianisme pour former une nouvelle religion universelle qui se nomme le Catholicisme. Les acteurs principaux dans ce concile insidieux furent Athanase d’Alexandrie et Eusèbe de Césarée, deux apostasiés qui renversèrent la foi en lui donnant une différente signification sous la prétention de défendre la divinité de Christ contre l’Arianisme, le Modalisme et le Sabellianisme. Voici ce que dit Rousas John Rushdoony, un théologien contemporain Réformé réputé, dans son livre – The One and theMany : «Pour Athanase, Christ devint un homme afin que l’homme devienne Dieu… Il s’opposa à la doctrine de l’Arianisme sur cette base. Ce concept d’Athanase fut une déviation de la foi extrêmement dangereuse, car elle ouvrit la porte au paganisme.» Depuis sa fondation, l’Église Universelle Impériale subit une métamorphose graduelle qui inculqua en son sein toutes sortes de pratiques et de fêtes païennes et se divisa historiquement en quatre branches : l’Église Romaine, l’Église Orthodoxe, l’Église Protestante, et finalement l’Église Œcuménique, cette dernière étant un retour à sa source ramenant avec elle tous les mouvements religieux et politiques du monde entier.

 

Un des résultats de ce premier Concile oecuménique fut le Credo de Nicée rédigé par Athanase et l’autre fut le Credo d’Athanase qui porte son nom mais qui fut rédigé par un des disciples d’Augustin. Les deux présentent une Trinité païenne de trois dieux, et pour être plus précis, de deux dieux et d’une déesse, déguisé sous des termes Chrétiens et bibliques. Cette perversion de la vérité est une soupe infecte qui contient des éléments traces empruntés au néo-Platonisme et aux religions à mystères d’Égypte et de Babylone, du Druidisme et du Mithraïsme (voir Les Deux Babylones par Alexandre Hislop). Leur concept de la Trinité est le pivot principal du Catholicisme, Romain comme Protestant, comme nous verrons dans le Credo d’Athanase, et refuser d’y croire implique un désastre pour tout chrétiens dont le désir est de marcher individuellement dans la simplicité de la foi biblique sous la direction du Saint-Esprit.

 

Cette doctrine, dans la forme qui lui fut donné au Concile de Nicée, ne fut connue de personne auparavant sauf par Tertullien qui, en l’an 209, en mentionne quelques vagues notions dans son livre où il soutient contre Praxéas et le Modalisme la distinction des personnes divines. Mais quelques temps après, il adopta pour un certain temps les même principes que Praxéas et déclara : «Dieu n'a pas toujours été Père, parce qu'il n'a pu l'être avant que le Fils eût été, et il y a eu un temps ou le Fils n'était pas.» Avant cette période, il n’existe absolument aucun écrit sur le sujet d’une Trinité de trois personnes ou de subsistances distinctes en Dieu, le sujet se retrouve uniquement dans les religions à mystères du paganisme et dans le platonisme. Ni les premiers disciples ni les apôtres n’enseignèrent une telle doctrine, elle se trouve nulle part dans les pages du Nouveau Testament. Le seul moyen qu’elle peut s’y trouver est de l’introduire par des conjectures prétentieuses qui font dire à la Bible ce qu’elle ne dit pas en termes spécifiques. Voici aussi ce qui est dit dans «The New Encyclopædia Britannica (1976), Micropædia, tome X,p. 126 : - Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement. Jésus et ses disciples n’ont certainement pas voulu renier le Shema de l’Ancien Testament, savoir: ‘Écoute, Israël: l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est un!’ (Deut. 6:4)… Cette doctrine a pris forme progressivement, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses… Vers la fin du IVe siècle…, la doctrine de la Trinité avait reçu en grande partie la forme qu’elle a toujours gardée depuis.» Par le Shema, nous voyons que la nation d’Israël ne croyait pas à la Trinité. Les Babyloniens et les Égyptiens adoraient des triades de divinités, mais pour les Israélites il ne faisait aucun doute que YaHWeH, dont le nom est JE SUIS, le Dieu Éternel qu’ils connaissaient comme Père, était différent de ces tri-unités païennes. La notion de trinité pose donc un sérieux problème. En effet, la question que chacun est amené à se poser est la suivante: puisque les Babyloniens et les Égyptiens ont exercé la foi en une trinité maintes fois décrites, et ce bien avant les chrétiens, Dieu se serait-il révélé plus particulièrement aux païens babyloniens, assyriens ou égyptiens, plutôt qu’à ses serviteurs dévoués comme Abraham ou Moïse qui ont précédé et annoncé le christianisme ? Abraham et Moïse ont été introduits dans des relations d’alliance avec Dieu, ce qui n’a pas été le cas des païens. Les païens auraient-ils eu une notion de Dieu plus vraie que les authentiques serviteurs de Dieu ? Cela est impensable. N'y a-t-il pas là un non-sens, une flagrante contradiction? Si Dieu était la trinité que quelques chrétiens d'aujourd'hui affirment comprendre, étant donné les conceptions de l'époque : il n'y a aucun doute, qu'Abraham ou Moïse en aurait au moins fait mention? Même que Moïse, qui a reçu la révélation de Dieu sur le mont Sinaï et qui fut chargé d’instruire son peuple dans les grandes vérités qui lui fut accordées, ne mentionne aucun mot d’une Trinité de trois personnes ou subsistances en Dieu. Moïse, lui qui a établit le Shema, instruit clairement le peuple dans le Monothéisme et non dans le concept idolâtre d’une Trinité de trois personnes ou subsistances. Oserions-nous dire que Moïse n’avait aucune connaissance du Fils et du Saint-Esprit, cela serait du blasphème car il avait reçu par le Saint-Esprit la révélation du Messie à venir, celui que nous connaissons sous la désignation de Fils de Dieu, et il savait que cette manifestation était pour être celle de YaHWeH Lui-Même dans la chair. Or, puisque YaHWeH est le Père, et cela est amplement confirmé dans les Saintes Écritures, il en advient que le Fils qui s’identifie au même nom de JE SUIS que le Père (Ésaïe 9 :5,6 ; Jean 8 :24, 58 ; 14 :8-10), est nul autre que la forme visible du Père invisible qui demeure en Lui comme nature divine. Nulle part dans la Bible est-il dit que le Père est une personne ni que le Saint Esprit est une personne. La théologie leur attribue faussement la désignation de «personne» parce qu’ils sont mentionné avec les caractéristiques d’une personnalité, mais cela n’est aucune preuve qu’ils sont des personnes distinctes dans le sens que nous comprenons le mot, car ce terme s’applique uniquement à des êtres humains pour les distinguer d’un groupe plus large comme celui de la race humaine, comme nous voyons ainsi dans tous les dictionnaires. En d’autres mots, on ne peut appliquer le terme «personne» à un esprit incorporel. Le terme «personne» s’applique uniquement au Fils, mais par le fait que le Fils est le Dieu éternel manifesté dans la chair et qu’il s’est assis sur le trône de Dieu avec son corps glorifié et éternel lors de son ascension, nous pouvons désigné Dieu comme Une Seule Personne et non trois. Il ne faut pas perdre de vue le fait que le Père est un Esprit (Matt. 10 :20 ; Jean 4 :24), et que le Fils est une Personne en lequel habite l’Esprit Éternel, car ce point est crucial pour nous aider à comprendre le concept de la Trinité. Nous voyons aussi dans «The Encyclopedia Americana (1956), tome XXVII, p. 294L.: - Le christianisme tirait ses origines du judaïsme, et celui-ci était strictement unitaire [il présentait Dieu comme une seule personne]. De Jérusalem à Nicée, on est loin d’avoir cheminé en droite ligne. La doctrine trinitaire du IVe siècle ne donnait pas une idée exacte des croyances des premiers chrétiens sur la nature de Dieu; elle en constituait au contraire une déviation.»

 

Tous les grands hommes de Dieu, patriarches et prophètes, d’Abraham à Jean le Baptiste, ne connurent rien d’une Trinité de trois personnes ou subsistances en Dieu, autrement ils l’auraient enseigné clairement et sans ambiguïtés. De même pour les premiers disciples et les apôtres, aucun d’eux n’a jamais enseigné une telle doctrine. Sachant que les apostats déclarent que cette doctrine est essentielle au salut, si elle aurait été connue des apôtres comme un élément vital à l’Évangile, ils n’auraient pas manqué de la déclarer d’une manière claire et précise afin de ne laisser aucun dans la confusion par rapport à son salut, mais elle n’est mentionné nulle part dans les Saintes Écritures. La Bible déclare que nous sommes sauvé par la foi en Christ seul, et non par la foi en une trinité de personnes ou de subsistances en Dieu. Celui qui ajoute à cela n’est pas chrétien mais s’illusionne l’être.

 

Depuis la mort des apôtres, le christianisme se divisa en différentes factions. L’esprit schismatique avait déjà surgit dans l’Église de Corinthe et ce fut qu’une question de temps avant qu’il se répande partout, et on ne tarda pas à voir paraître toutes sortes de sectes et d’hérésies. La secte dominante a toujours été le catholicisme et son influence se fit ressentir presque à tous les coins du monde. En dehors de l’église catholique et de l’église orthodoxe, il n’y avait aucun accord sur la doctrine de la Trinité, que ce soit selon le concept de Nicée ou selon celui issu de l’imagination chimérique de certains réprouvés qui prétendent avoir restauré la tri-unité biblique selon leur raisonnement déréglé. Il faut attendre au temps de la Réforme Protestante avant de voir surgir d’autres conflits à propos de cette doctrine. Or l’histoire contredit catégoriquement les prétentions des réprouvés qui affirment subtilement qu’une lignée sans interruption de leur concept d’une Trinité de trois personnes ou subsistances en Dieu continua parmi les élus du temps de Christ jusqu’à la Réformation et de là jusqu’à nos jours. Or 1,487 années s’écoulèrent du temps de Christ en l’an30, jusqu’à la Réformation en l’an 1517, sans aucune mention spécifique d’une telle doctrine en dehors des milieux catholiques et orthodoxes d’où les réformateurs et les puritains, tous des anciens catholiques pour la grande part, la récupérèrent pour l’adopter à leurs Confessions de Foi. Certes que le concept de Père, de Fils et de Saint Esprit fut discuté dans différents groupes dissidents comme les Pauliciens, les Bogomiles, les Lollards, les Albigeois et les Vaudois, mais elle ne prit jamais la forme spéculative de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu, et il n’eu jamais d’accord à l’intérieur de ces groupes ou entre eux sur son sujet. Il n’existe aucun écrit de ces groupes où elle est mentionnée de cette façon. L’église Catholique est reconnue depuis longtemps comme étant «Babylone la grande, la mère des prostituées» (Apoc. 17 :5), et il n’y a aucun doute que le Protestantisme est son enfant, et que la doctrine de la Trinité ou tri-unité, le pivot de son existence, fait partie des «grandes choses et des blasphèmes» qui sortent de la bouche de la bête de la mer pour faire la guerre aux saints (Apoc. 13 :5,6).

 

Nous mettrons l’emphase sur le Credo d’Athanase car il représente plus clairement l’orthodoxie de la Trinité ontologique ou spéculative qui est encore enseignée de nos jours.

 

LE CREDO D’ATHANASE

Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique: s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.

 

Voici la foi catholique: nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire,coéternelle la majesté.

 

Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.

 

Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré ; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré ; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères ; un Fils, non pas trois Fils ; un Saint-Esprit, non pas trois Saints-Esprits. Et dans cette Trinité il n'est rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité.

 

Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi à l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Voici la foi orthodoxe : nous croyons et nous confessons que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de la personne. Car, de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes : ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel. Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé.

 

Assez dit, que ceux qui ont des yeux pour voir voient ce qui est dit dans cette déclaration subversive de la foi Catholique.

 

Premièrement: "nous sommes menacés de périr si nous n’y croyions pas". Or, il est mieux de périr dans la vérité que de croire en ce mensonge grossier. Ce qui devient évident ici est qu’une personne qui croit en ce Credo est Catholique, qu’elle en soit consciente ou non, qu’elle en soit d’accord ou non. Tous ceux qui détiennent une position similaire de trois personnes individuelles ou de trois subsistances en Dieu, sont des enfants de la grande Prostituée et des ennemis de la croix.

 

Deuxièmement: "la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur". Puisque la vérité chrétienne et biblique reconnaît que si chaque personne individuellement était Seigneur et Dieu, alors cela voudrait dire que nous aurions trois dieux et non un seul Dieu. Nous voyons ici que le Catholicisme même déclare supporter un Trithéisme idolâtre, et interdit à ses croyants d’en dire la vérité par ces paroles: "de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs." Le Catholicisme a toujours été reconnu historiquement pour cette duplicité de mots subtils. Cela est évident aussi dans ceux qui suivent ses voies tortueuses, comme nous voyons dans une multitude de traître et d’apostats anciens comme modernes.

 

Troisièmement: "notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps". Or, puisque les mots «engendrer» et «naître» signifient la même chose (vérifiez vous même dans votre dictionnaire), ce Credo enseigne que Jésus fut né deux fois, une fois avant les siècles, et une fois dans le temps. Ceci est de la perversion dans sa forme la plus pure. Évidemment ce concept est la base de la filiation ou génération éternelle du Fils qui indique sa préexistence comme deuxième personne d’une Trinité chimérique qui n’a pas sa place dans les Saintes-Écritures. L’existence éternelle du Fils ne repose sur aucun engendrement mythique qui en fait un Dieu de second rang, mais sur le fait qu’avant son incarnation il est le Dieu Tout-Puissant, l’Esprit éternel qui se forma un corps de chair parmi nous dans le sein d’une vierge. Le Seigneur Jésus n’a jamais existé avant son incarnation comme deuxième personne de cette Trinité spéculative, car il est Lui-Même le Dieu éternel. Il est sa propre Source et il est la manifestation visible de sa Source, et il est aussi l’eau ou le fleuve qui découle de cette Source.

 

Quatrièmement: "Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé". La Bible enseigne clairement que nous sommes sauvé par la grâce, par le moyen de la foi (Eph. 2: 8) en Christ seul, et nul part dans son texte sacré enseigne-t-elle spécifiquement que nous devons croire en une telle Trinité comme l’enseigne le Catholicisme et d’autres réprouvés pour être sauvé. Notre foi est biblique et non catholique, elle provident de la Parole de Dieu (Rom. 10: 17) et non des spéculations théologiques et philosophiques des hommes. La Parole de Dieu est la seule règle de notre foi et non les Credos ou les Confessions de Foi des églises, ni les raisonnements, ni les règles de grammaires. Ainsi, le seul mystère dans cette fausse doctrine de la Trinité est le manque de matière grise entre les deux oreilles de ceux qui la proclament. Il est vrai qu’ils sont sauvés, sauvé de la vérité, sauvé de la grâce, et sauvé de Dieu.

 

LA CONNAISSANCE DE DIEU

Toute connaissance de Dieu doit débuter nécessairement avec la révélation de sa Personne qu’il accorda à son serviteur Moïse sur le mont Sinaï, et non ailleurs. Ce fut l’approche même employé par le Seigneur Jésus lorsqu’il dit aux Juifs incrédules : «Or, que les morts ressuscitent, Moïse même l’a montré auprès du buisson, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Or il n’est point le Dieu des morts, mais des vivants : car tous vivent en lui» (Luc 20 :37,38); «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS» (Jean8 :58). Mais les THÉOCHORIS, terme composé du grec qui signifie «les diviseurs de Dieu», ne partent aucunement de ce point essentiel mais de leur raisonnement sur le Texte Sacré et des règles de grammaire qui forment la structure traditionnelle des phrases qui le composent. D’une arrogance et d’une audace qui surpasse même celle de Lucifer (És.14 :12-14), ils affirment avec des conjectures sophistiquées qu’il y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Leurs présomptions subtiles, qu’ils déclarent être une vérité scripturaire absolue et obligatoire à tous, proviennent, a) pour les anciens, d’un argument sur le sens du mot grec UPOSTASIS, terme qui signifie «l’essence» mais qui porte aussi les significations de «l’être, la nature, la substance, le caractère», et son correspondant latin HOMOOUSION, terme qui signifie «la substance» et dont les nuances sont «la cause, le contenu, le corps, l’essence, l’être, le fondement, la nature, l’origine, le principe, la réalité»; et b) pour les modernes, surtout pour un petit groupe d’apostasiés prétentieux, d’un argument sur la simple signification et traduction de la conjonction «et», qui se retrouve parfois dans les textes grecs du Nouveau Testament, et qui donne l’impression avec «l’article qui précède un nom propre» de faire une distinction entre le Père et le Fils dans le sens de décrire deux personnes. Cela est la preuve indéniable que leur doctrine sur la connaissance de l’Être de Dieu ne provient point de l’Ancien Testament où se trouve la révélation accordée à Moïse, mais des sophismes d’un raisonnement charnel et de règles de grammaire qui renverse la foi chrétienne et qui conséquemment se retrouve avec un faux Dieu et un faux Évangile. Il nous faut être conséquent et honnête avec la révélation de la Personne de Dieu qui se dévoile dans toutes les pages de l’Écriture, et admette en toute sincérité qu’il n’y a aucun passage dans toute la Bible qui enseigne spécifiquement qu’il y a trois personnes en Dieu. En fait, il n’y a même aucun passage dans les Écritures qui dit que Dieu est une personne. Celui qui dit croire en la Bible et qui déclare qu’elle enseigne une telle trinité de trois personnes distinctes n’y croit pas réellement, il se séduit lui-même et renverse la foi en lui donnant une autre signification entièrement inconnue des premiers chrétiens. Cela mérite d’être répété : notre foi ne provient pas des conjectures et des règles de grammaires, mais de l’Esprit de Dieu qui nous enseigne toutes choses, particulièrement en ce qui concerne sa révélation écrite sur son propre Être Éternel, sa grâce et son salut. Beaucoup de gens illettrés ont connus la grâce du salut et ont apprit à lire avec la Bible, et aucun d’entre-eux n’a de difficulté à comprendre dans la simplicité de leur foi que le Fils est le Père éternel et qu’il n’y a pas trois personnes en Dieu. Le problème se trouve donc au niveau de l’intelligence, lorsque des hommes mortels corrompus soulèvent leur raisonnement au-dessus de l’Écriture en tentant d’analyser l’Éternel pour le mettre dans un cadre qui convient à leurs pensées déréglées et dépravées.

 

DIEU EST-IL UNE PERSONNE ?

La compréhension de ce sujet est d’une importance capitale à la foi. Reconnaissons premièrement que la Bible est la seule source de notre foi et que le Saint-Esprit est le seul qui puisse nous dévoiler et enseigner son contenu sacré. Cela dit, la Bible n’enseigne nulle part que Dieu soit une Personne, surtout pas dans le sens moderne que nous comprenons le mot «personne». Tous les dictionnaires définissent le mot «personne» par «un être humain» formé de chair et d’os, «un individu considéré en lui-même» ou en temps que «sujet distincte» comme membre d’un groupe plus large comme celui de l’humanité. Le mot «personne» est un terme de distinction qui sert à désigner un membre spécifique de la race humaine par rapport aux autres qui en font partie, un individu (homme ou femme) qui se distincte par sa forme corporelle, la couleur de sa peau, sa personnalité, ses expressions et ses croyances. En d’autres mots, le terme «personne» représente l’ensemble des caractéristiques variés qui forment l’existence de l’être humain en ce monde, il n’a aucun rapport avec l’Esprit Éternel qui est notre Dieu et notre Créateur sauf pour le désigner dans son incarnation de Fils de Dieu.

 

Or, le Seigneur Jésus nous dit Lui-même que Dieu n’est pas une personne mais Un Esprit : «Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité» (Jean 4 :24); «… un esprit n’a ni chair ni os» (Luc 24 :39). Il est clair ainsi que nous ne pouvons utiliser le mot «personne» pour désigner Dieu sans nous opposer au Seigneur Jésus Lui-même comme le font les THÉOCHORIS et leurs pantins avec leurs prétentions bibliques. L’Écriture nous dévoile clairement que Dieu et le Père sont un seul et même Être, c'est-à-dire puisque Dieu est Esprit cela signifie que le Père est Esprit. Alors puisque le Père est Esprit il est évident qu’il n’est pas une personne, il est aussi évident que ceux qui utilisent le terme «personne» pour désigner le Père, le font intentionnellement pour diviser Dieu en trois personnes car le mot «personne» est un terme de distinction individuelle.

 

Lorsque nous utilisons le mot «Personne» pour désigner Dieu, nous devons toujours l’utiliser par rapport au Seigneur Jésus-Christ qui est Dieu manifesté dans la chair comme la Personne unique du Fils de Dieu qui incarne le Père, ressuscité d’entre les morts et vivant éternellement dans sa gloire première. Dans ce contexte, il est pleinement légitime, biblique et véridique de déclarer que le Seigneur Jésus est la seule et unique Personne en Dieu, mais il serait illicite et inadmissible de dire que le Père et le Saint-Esprit sont des personnes, surtout des personnes distinctes car un esprit n’est pas une personne quoiqu’il puisse habiter en une personne, et une personne n’est pas un esprit quoiqu’elle puisse être dans l’Esprit. S’il y a une distinction dans la révélation par rapport à Dieu qui est Esprit et son incarnation qui est corporelle, cette distinction sera toujours entre la chair et l’Esprit et non entre deux personnes distinctes. Le mot «Personne» s’applique uniquement au Fils et non au Père ni au Saint-Esprit. La seule façon que nous puissions affirmer que Dieu est une seule Personne est de déclarer que le Seigneur Jésus est Lui-Même éternellement le Père, le Fils,et le Saint-Esprit, et c’est de cette vérité suprême que nous allons discuter ici tout le long de cet exposé. En résumant la simplicité de la foi, nous voyons que le Père est Un Esprit, que le Saint-Esprit est Un Esprit (de sa propre désignation) et qu’il est donc le même Esprit que le Père qui est Esprit et qui est le Saint et l’Exalté, et que le Fils est Une Personne qui est l’enveloppe visible de l’Esprit Éternel qui s’est formé un corps de chair parmi nous semblable au nôtre en toutes choses,sauf le péché. Le fait que le Fils a transformé son corps physique en un corps glorifié lors de sa résurrection et qu’il a exalté ce corps personnel lors de son ascension lorsqu’il s’assit avec sur le trône de Dieu, nous indique davantage qu’il n’y a qu’une seule Personne en Dieu et que tous les élus sont en Lui comme membres de son Corps unique. Nous obtenons donc la révélation que le Père est dans le Fils et que le Saint-Esprit est dans le Fils, non comme des personnes mais comme la Présence unique de l’Être de Dieu enveloppé d’un corps de chair. Il serait complètement insensé de dire qu’en Christ il y avait trois personnes distinctes ou même trois personnalités. Non seulement que trois personnes distinctes ne peuvent occuper le même espace-temps dans un seul corps, mais cela voudrait dire aussi que le Seigneur Jésus souffrait d’une multiple personnalité comme nos psychopathes modernes. En poursuivant la logique des THÉOCHORIS nous ne pourrions arriver à aucune autre conclusion, et nous pouvons ainsi affirmer sans aucune honte que ceux-ci souffrent d’une psychose spirituelle que les anciens appelaient «une possession démoniaque».

 

La signification du mot «personne» que nous avons en nos temps modernes n’est pas la même que celle maintenue par les anciens. Un Baptiste réputé, William Newton Clarke, Docteur en Divinité et professeur en théologie de l’université Colgate dans la ville de Hamilton, NY, nous dit dans son livre «An Outline of Christian Theology, 1903» : «La pensée moderne insiste sur la séparation et la nature totalement inclusive de la personnalité, un concept inconnu dans l’antiquité. Si nous déclarons qu’il y a trois personnes en Dieu dans le sens moderne, nous signifions par une telle affirmation qu’il y a trois personnalités distinctes, un concept dont la conclusion est la même que celle de dire qu’il y a trois Dieux. Le mot personne provient anciennement du latin «persona» et doit être compris comme détenant un sens beaucoup plus large. Il correspond plus proprement au mot «caractère». Dans le christianisme primitif, jamais le mot personne ne fut donné la signification moderne de trois personnes en Dieu, ni peut-elle continuer d’être maintenue de nos jours. Dieu, qui est un Esprit personnel, n’a qu’une seule personnalité dans le sens que nous comprenons le mot aujourd’hui. Dieu est une seule Personne et nous devons maintenir cette position dans notre théologie en veillant attentivement qu’elle ne soit pas déniée.» En d’autres mots, contrairement à la théologie traditionnelle des Baptistes, le Dr. Newton affirme qu’en Dieu il y a éternellement une triple conscience d’existence d’une seule et unique Personne divine qui se dévoile à nous dans les pages de l’Écriture comme le Père, comme le Fils, et comme le Saint-Esprit. Notons que la conjonction «et» dans la phrase précédente ne suit pas la règle de grammaire de Granville Sharp quoique l’article «le» précède chaque nom propre, indiquant que cette règle ne s’applique pas dans la traduction du grec au français, et qu’il est possible de dispenser de la conjonction et de l’article pour indiquer que la phrase mentionne la même Personne sous différentes désignations. Nous reviendrons plus loin sur ce sujet. Nous soulignons ce fait à cause de certains réprouvés qui substituent cette règle au Saint-Esprit pour traduire la Bible. Il est intéressant de voir que le mot «personne» portait anciennement le sens de «caractère» car nous retrouvons le même mot dans Héb. 1 :3 où il est dit de Christ : «Et qui,étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne…» Ici le mot «empreinte» dans le grec est XARACTÊR d’où nous avons le terme «caractère» dans le sens de «image, estampe, figure, représentation, reproduction, apparence, aspect, reflet, réplique, expression, incarnation, manifestation», mais nous retrouvons aussi le mot «personne» dans le même verset. Or le mot «personne» employé ici est UPOSTASIS dans le grec, et ce mot, comme nous avons vu, signifie «l’essence, l’être, la nature, la substance, le caractère.» Une traduction littérale de ce verset nous dirait plus clairement que Christ est : «la manifestation unique de l’Être de Dieu», la reproduction matériel et personnelle de son essence spirituel, l’apparence ou l’enveloppe visible du Dieu invisible. En traduisant le mot UPOSTASIS par le mot «personne», les traducteurs de la Bible nous indiquent clairement qu’il y a une seule essence en Dieu c'est-à-dire «une seule Personne», car même les apostasiés doivent reconnaître et affirmer qu’il y a une seule essence ou substance en Dieu et non trois. Mais que cette essence unique existe éternellement en trois subsistances distinctes et personnelles est complètement faux, anti-biblique et anti-chrétien, car comme nous venons de voir dans l’Écriture, Christ est l’empreinte unique ou la seule manifestation de l’essence de Dieu, et cette essence est unique et uniforme et non triple et multiforme. La Personne Unique du Fils de Dieu est la seule Personne en Dieu. Puisque le Seigneur Jésus-Christ est le Dieu éternel, il ne peut être engendré du Père dans l’éternité autrement il ne serait pas Dieu. Étant l’Éternel Lui-Même, il est son propre Père, étant l’expression éternelle de son renoncement à Lui-Même il est son propre Fils, étant la puissance de son essence qui renouvelle toutes choses il est son propre Esprit Saint. La triple conscience d’une seule essence divine autosuffisante en une seule Personne a prit chair parmi nous en le seul Fils engendré de Dieu dans le sein d’une vierge. Clairement le Seigneur Jésus est le Père, le Fils et le Saint-Esprit; nous avons un seul Dieu et une seule essence ou Personne en Dieu, à savoir Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant en lequel demeure la plénitude entière de toute la nature divine de sa triple conscience éternelle. Le Père était en Christ et le Saint-Esprit était en Christ, et Christ en était la manifestation ou l’enveloppe visible, le Messie promis et si longtemps attendu depuis la chute en Eden. Comme il est difficile d’expliquer la simplicité, pourquoi s’obstiner à demeurer dans la complexité lorsque la divinité s’est dévoilée à nous sans aucune distinction de personnalités ou de subsistances, mais dans des principes rudimentaires compréhensibles de tout vrais chrétiens.

 

LA RÉVÉLATION DE PÈRE, DE FILS, ET DE SAINT ESPRIT :

D’entre les bas rangs des muridés THÉOCHORIS, certains surmulots, doués d’ilotisme, se nourrissent de l’illusion abjecte que le mot «Père» n’a pas la même signification dans l’Ancien que celle qui se trouve dans le Nouveau Testament. Ils font une telle affirmation car ils ne peuvent supporter le fait que le verset d’Ésaïe 9 :5 déclare sans l’ombre d’aucun doute que le Fils est «le Père d’éternité». Il est donc important pour eux de tordre le sens de cette révélation divine, car elle ne supporte point leurs conjectures d’une triple distinction personnelle et individuelle en Dieu. Le fait que le Fils soit clairement le Père éternel manifesté dans la chair les répugne au plus haut degré, au point qu’ils en vomissent la vérité et qu’ils trahissent le sang de l’Alliance en reniant Christ de nouveau. Ce fut pour la même raison que les Juifs firent crucifier le Seigneur Jésus. Pour justifier leur position, ces surmulots disent que le mot «Père» signifie «Source» et que l’expression «Père d’éternité» ne signifie pas que le Fils soit le Père, mais simplement qu’il est la source de la vie éternelle et qu’il l’accorde à qui il veut. Nul vrai chrétien ne peut dénier que Christ soit la source de la vie éternelle de qui il l’a reçu par la foi, mais ce n’est pas ici la signification de cette expression révélatrice que nous donne le prophète Ésaïe. Sans nous argumenter sur les mots, la simplicité de la foi déclare dans ce passage que le Fils est nul autre que le Père éternel.

«Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l'autorité est sur son épaule; et son nom est nommé Pele (Admirable) joez (Conseiller ou Consolateur) el-gibbor (le Dieu fort) Abi-ad (le Père Éternel) sar-shalom (le Prince de la paix).»  Ésaie9:5

 

Le prophète Ésaïe ne fait aucune spéculation ici, il n’affirme aucune distinction entre deux personnes en Dieu, ni ne déclare-t-il la préexistence d’un Fils éternel comme deuxième personne dans la divinité. Sa déclaration est simple, claire et précise : le Messie promit et tellement attendu depuis des siècles est le Père éternel manifesté dans la chair comme Fils unique, l’Esprit éternel s’est enveloppé d’un corps de chair et s’est révélé à nous comme Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant. Or, nous voyons dans le «Theological Dictionary of the Old Testament, par John T. Willis», que l’expression «Père d’éternité»ou «ÂB HI’ADH» dans le hébreu, signifie «Celui qui existe éternellement» et se traduit littéralement «Père éternel». Les traducteurs de la célèbre Bible anglaise, la King James, ont traduit «everlasting Father», c'est-à-dire «le Père sans fin» ou «le Père perpétuel», Celui qui ne connaît aucune borne et qui ne cesse jamais d’exister, l’Éternel. Il n’y a aucun doute que le prophète Ésaïe déclare ici que le Père et le Fils sont une seule et même Personne et non deux entités distinctes. Le Père est l’Esprit éternel invisible, le Fils est l’enveloppe charnelle visible de ce même Esprit Saint qui est sans commencement et sans fin. En d’autres mots, le Père, qui est l’Esprit invisible et éternel, est dans le Fils comme nature divine et non à l’extérieur du Fils, et le Fils, qui est la manifestation visible de l’Esprit, est dans le Père et non en dehors du Père (Jean 14 :6-10), car Il en est l’expression concrète et physique. Donner à l’expression «Père d’éternité» une autre signification qui s’applique uniquement au Fils dans le but de faire une distinction entre le Père et le Fils est un viol sérieux de la Parole de Dieu, et ceux qui s’y adonnent en subiront les conséquences éternellement. En séparant de telle façon le Père du Fils ils se séparent de la grâce du salut. A vrai dire ils sont sauvés, mais sauvés de la vérité.

 

Il est vrai que le mot «Père» signifie littéralement «Source», et dans ce sens les réprouvés ont raison, mais ce fait même va à l’encontre de leur affirmation que le Fils n’est pas le Père, car le mot «Père» détient toujours la même signification à travers le texte de la Bible, que ce soit dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament. Malgré l’affirmation du contraire de certains apostasiés qui disent que les Juifs n’ont jamais connus le Père dans le sens qu’il est Père dans le Nouveau Testament, la Bible déclare sans équivoques dans l’Ancien Testament : «Éternel ! c’est toi qui est notre Père, et ton nom est Notre Rédempteur de tout temps» (És. 63 :16). Dans ce passage, le prophète Ésaïe utilise le même terme (ÂB) pour Père que celui qui se trouve dans És. 9 :5 où il dit que le Fils est «le Père d’éternité». Nous avons donc l’évidence irréfutable que l’enseignement contenu dans És. 9 :5 est que le Fils est le Père éternel manifesté dans la chair comme le Messie promis. En plus, ce qui est plus frappant, est qu’Ésaïe déclare que le Père est «Notre Rédempteur», et que longtemps par après l’apôtre Paul déclare que «la rédemption se trouve en Jésus-Christ» (Rom. 3 :23,24). Le mot «Rédempteur» signifie «Celui qui nous a racheté, Celui qui nous a délivré, Celui qui nous a sauvé, Celui qui a payé la rançon», et nous savons tous que le Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant, est Celui qui a accomplit ces choses, identifiant ainsi le Père au Fils non comme deux personnes distinctes mais comme une seule et même Personne divine. Tous les Juifs reconnaissaient le Père comme «le Dieu d’Israël», et c’est exactement cela qui est mentionné dans l’Évangile de Luc, lorsque Zacharie, sacrificateur et père de Jean le Baptiste, lorsqu’il prophétisa par le Saint Esprit et déclara : «Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur» (Luc1 :68,69). Il est clair ici que Celui qui rachète (le Rédempteur) et Celui qui sauve (le Sauveur) sont une seule et même personne, et que Zacharie déclare par le Saint Esprit que le Père s’est manifesté dans la chair comme le Sauveur d’Israël, le Messie promis longtemps attendu qui se déclara être «Fils de Dieu» se faisant égal à Dieu par cette désignation, car pour les Juifs la désignation de Fils de Dieu était l’équivalent de dire que le Père éternel s’était manifesté dans la chair comme Fils, et cela les révolta et les répugna tellement qu’ils accusèrent Jésus d’avoir blasphémé en faisant une telle déclaration et le firent crucifié (Marc14 :60-64). L’association de l’expression «Fils de Dieu» à celle de «Père éternel» explique plus clairement la confession à salut que mentionne l’apôtre Paul dans Rom. 10 :9 aux Juifs qui se trouvèrent à Rome: «… si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.» Or, dans le grec, le mot «Seigneur» correspond exactement au terme «YaHWeH» qui est son expression équivalente dans le hébreu et qui est malheureusement souvent traduit par le mot «Jéhovah». N’oublions pas que Paul s’adresse à des Juifs, c'est-à-dire des «Israélites» (Rom. 10 :1) qui connaissaient très bien Dieu comme leur Père, et que par cette déclaration il leur dit qu’il est nécessaire pour être sauvé de reconnaître et confesser ouvertement que Jésus est nul autre que le Père qu’ils connaissent sous le nom de YaHWeH, et que Dieu qui est «Esprit» (Jean 4 :24) et qui demeure en Christ est Celui qui le ressuscita d’entre les morts. Le Seigneur Jésus affirme cela Lui-même en disant : «Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père» (Jean 10 :17,18). Puisque le Père ou YaHWeH qui est l’Esprit éternel est en Christ (Jean 14 :7-11), il est évident qu’il ne s’agit pas ici de deux personnes, mais que l’Esprit qui est le Père ou la Source de toute existence est Celui qui ressuscita son propre corps de chair d’entre les morts. S’il y a une distinction ici elle n’est pas entre deux personnes mais entre la chair et l’Esprit, et c’est exactement cela que signifie Jésus par ces paroles : «Je m’en vais au Père : car le Père est plus grand que moi» (Jean 14 :28), non pas que le Père soit plus grand en pouvoir et en majesté comme une personne supérieure et distincte du Fils, mais que l’Esprit est plus illustre que la chair en laquelle il habite, car le Fils est limité par la chair mais l’Esprit ne connaît aucune limite sauf celle qu’il s’est imposé en prenant un corps de chair. Dans ce sens indéniable le Père est plus grand que le Fils. La confession à salut mentionné par l’apôtre Paul impose donc une obligation à ceux, qui sous la loi, disaient connaître Dieu comme Père mais qui refusaient de croire que Jésus est le Père manifesté dans la chair. Dans un tel cas, ceux qui sont conscient que Dieu est le Père ne peuvent être sauvé s’ils refusent de croire que Jésus est le Père manifesté dans la chair, en d’autres mots ils ne peuvent être sauvé s’ils refusent de croire que Jésus est le Fils de Dieu car comme nous avons vu, pour les Juifs, Fils de Dieu et Père éternel se rapportent à une seule et même chose. Ce principe est d’une importance moindre pour les non juifs ou les Gentils, car ceux-ci ne connaissent point toutes les implications et les nuances d’une telle association parmi les Juifs, mais lorsqu’ils confessent que Jésus est le Fils de Dieu ils confessent inconsciemment en même temps qu’il est aussi le Père éternel. Ce n’est seulement quand ils se mettent à raisonner le sujet qu’ils sont séduit par leur intelligence et tombe dans le piège de l’apostasie. Le salut est donc plus accessible aux gens simples qu’aux gens éduqués (1 Cor. 1 :19-31).

 

Dans Jean 8 :24 (Bible Ostervald), nous voyons que le Seigneur Jésus reprend le même sujet en s’adressant aux Juifs : «C’est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés.» Remarquez bien que le pronom «ce» est en italique pour indiquer qu’il ne se trouve pas dans le texte grec original mais qu’il fut ajouté par les traducteurs. L’original dit clairement : «car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.» Trois versets plus loin (v.27), nous voyons que Jésus «leur parlait du Père», c'est-à-dire qu’il s’identifiait comme étant le Père en utilisant le nom sacré de Dieu «JE SUIS». La même chose se reproduit dans Jean 8 :58 où Jésus déclare ouvertement aux Juifs: «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS.» Dans Exode 4 :22, l’Éternel dit à Moïse : «Israël est mon fils, mon premier-né», en d’autres mots, Dieu s’identifie comme le Père d’Israël et cela dans le même contexte et dans le même temps que Dieu déclara à Moïse qui voulait savoir son nom : «JE SUIS CELUI QUI SUIS : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous» (Ex. 3 :14).Or le terme hébreu pour JE SUIS est précisément celui de YaHWeH, et ceci est le nom de Dieu, le Père, sous lequel il fut connu de tout Israël à partir du temps de Moïse jusqu’à celui de Jésus. Lorsque Jésus utilise ce nom sacré, ce n’est pas pour s’identifier à une autre personne dans la divinité comme s’il existerait un accord entre deux amis, ou comme si JE SUIS serait le nom de famille d’une Trinité chimérique, mais pour s’identifier comme étant le Père Lui-même. En fait, ce fut le Seigneur Jésus Lui-même qui parla à Moïse et c’est le même Jésus qui parle aux Juifs et s’identifie comme Père : «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS». C’est de cela que dit aussi l’apôtre Paul en parlant des Israélites qui suivirent Moïse à travers les eaux pour habiter quarante ans dans le désert : «… ils ont tous bu d’un même breuvage spirituel : car ils buvaient de l’eau de la pierre spirituelle qui les suivait ; et la pierre était Christ» (1 Cor. 10 :1-4), c'est-à-dire que le Seigneur Jésus Lui-même était Celui qui les suivait dans la nuée le jour et dans une colonne de feu la nuit. Que pouvons-nous avoir de plus clair que cela, l’Éternel, le Grand JE SUIS, le Père éternel, et le Seigneur Jésus sont une seule et même Personne. Dire autrement serait de violer la Parole de Dieu et de blasphémer contre le Saint Esprit, et c’est exactement cela que font ceux qui s’attaquent consciemment et en pleine connaissance de cause à cette vérité irréfutable.

 

Comme nous avons vu, nous avons le même le Père dans l’Ancien et le Nouveau Testament. En fait, la signification du nom «Père» est la même dans les deux. Dans le Hébreu de l’Ancien Testament, selon la Concordance de Strong, le mot pour Père ou «ÂB» signifie littéralement «le Chef, la Tête, l’Autorité, le Fondateur, le Maître», et par extension « le Créateur, l’Origine, la Source». Dans le Grec du Nouveau Testament, selon le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, 1860, le mot pour Père ou «PATÊR» signifie «l’Auteur, le Créateur, le Fondateur, la Cause». Le «Vine’s Expository of New Testament Words», nous dit que le mot «PATÊR» signifie «le Protecteur, la Source, le Créateur». Et le «Thayer’s Greek-English Lexicon», nous dit que ce même mot signifie «l’Origine, l’Auteur, le Créateur». Cela est assez pour indiquer que le mot Père porte la même signification dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, et que les Juifs ont toujours connu Dieu sous cette même désignation. Ceux qui disent autrement donnent l’évidence de leur réprobation.

 

En ce qui concerne le terme «Fils»,dans le Hébreu ce mot est «BÊN» , terme qui provient de la racine «BÂNÂH» et dont les significations sont «un constructeur, celui qui construit, qui édifie, qui établit». Tandis que dans le Grec, le mot Fils ou «HUIÔS» signifie «un enfant», désignation dont la source est «enfanter, créer, établir». Toutes les désignations qui sont attribuées au Fils sont les mêmes que celles qui sont attribuées au Père et vice versa, nous montrant une autre preuve que le Fils et le Père sont UN, et personne n’a besoin de degré d’université ou de maîtrise en Théologie pour savoir que UN n’est pas DEUX ou TROIS, un est toujours et demeurera toujours le contraire de plusieurs. Ils sont UN dans une unité entre la chair et l’Esprit et non dans une tri-unité de personnes distinctes. Le Dictionnaire de W.E. Vine (Vine's Expository Dictionary of New Testament Words) nous indique que le mot "UN" vient du Grec "HEIS", un numéro primaire masculin. Ceci est intéressant lorsqu'on considère que Jésus est un homme et qu'il s'attribue à Lui-même le titre de "Fils de l'Homme" qui est une désignation messianique (Matt. 26: 24, 64).  Le Dictionnaire de J. Planche (Dictionnaire Grec-Français, 1860), nous dit que "HEIS" signifie "un, un seul, l'Un, l'Uniforme", c'est à dire " qui est d'une seule forme, d'un seul aspect", l'Homogène, l'Invariable. Le Fils n’est pas que le simple représentant du Père comme plusieurs l’attestent dans le but de maintenir une distinction entre les deux pour en faire deux personnes, mais le Fils est l’enveloppe visible du Père invisible, il est la manifestation du Père dans la chair. Il est reproché à cette unité divine qu’elle ne convient pas à la signification de l’amour, car selon les réprouvés l’amour est une qualité qui nécessite de son essence d’être partagé entre deux personnes ou plusieurs. Mais ce genre d’amour ne correspond pas à l’amour de Dieu ou «l’AGAPAÔ» mais provient du terme «PHILIOS» qui désigne un amour fraternel purement humain. Or le terme «AGAPAÔ» correspond au fait que «Dieu est amour», c'est-à-dire qu’il est amour essentiellement dans tout son Être et cela éternellement, il ne peut être qu’amour car cela est l’essence même de son existence. Ce genre d’amour n’a aucun besoin d’être partagé avec une autre personne car Dieu est complètement autosuffisant. En fait, le terme «autosuffisant» correspond exactement au nom YaHWeH, c'est-à-dire Celui qui est Autosuffisant, l’Éternel. Que Dieu ait créé toutes choses par amour et qu’il a manifesté son amour envers nous en se manifestant dans la chair comme Fils n’est qu’une conséquence directe de l’essence de son existence et de son décret éternel. Dieu n’est pas un homme qu’il ait de besoin d’avoir une personne avec Lui dans l’éternité pour aimer, mais Dieu aime parce qu’il ne peut faire autrement qu’aimer et il exerce son amour envers ses créatures selon son bon plaisir et non selon les caprices de l’homme. Que le Père aime le Fils et que le Fils aime le Père, n’est donc aucune preuve d’une distinction de personnes, mais l’évidence de l’essence de Dieu dans sa révélation personnelle. D’après les définitions du mot «AGAPAÔ», que l’on traduit souvent par «charité» pour exprimer «un amour sacrificiel», l’amour de Dieu est «un renoncement» terme qui correspond à celui de «sacrifice». Cela nous indique que, dans son Autosuffisance, Dieu est un éternel renoncement et qu’il se retrouve Lui-même dans le renoncement qu’il projette de Lui-même, car il est complètement satisfait de Lui-Même. C’est en effet le message principal du Seigneur Jésus que de renoncer à soi-même afin d’être ses disciples. Le principe du renoncement a été porté par le Seigneur Jésus tout le long de sa vie jusqu’à son apogée sur la croix où il s’offrit comme en sacrifice pour nos péchés. Sans renoncement il n’a pas de vie éternelle possible, car l’essence de cette vie est un sacrifice perpétuel dans l’Autosuffisance de Dieu. La valeur du sacrifice de Christ ne se rapporte pas seulement à un moment spécifique dans l’histoire de la race humaine, la valeur du sacrifice de Christ est éternelle.

 

Jésus, étant Dieu, est éternel, au même titre que le Père et le Saint-Esprit car les trois sont une seule et même Personne. Évidemment ceci annule le concept de génération éternelle du Fils comme tel, car Jésus n’a jamais existé éternellement comme une personne individuelle distincte sous la désignation de Fils, deuxième personne d’une trinité spéculative qui est engendré du Père dans l’éternité. La préexistence du Seigneur Jésus est basée uniquement sur le fait qu’il était Lui-Même l’Esprit Éternel, le Dieu Tout-Puissant, avant son incarnation dans la chair. Jésus est devenu Fils de l'homme et Fils de Dieu que par son incarnation, il est Fils de l’homme du fait qu’il est né dans la chair de la vierge Marie, descendante du roi David ; et Fils de Dieu du fait qu’il fut engendré miraculeusement par le Saint-Esprit (Luc1 :35) qui est la puissance du Très-Haut. Le fait que le Seigneur Jésus est né (engendré) du Saint-Esprit indique clairement que le Saint-Esprit est son Père, car seulement un père peut engendré un fils. Le Père et le Saint-Esprit sont donc identiques, car le Seigneur Jésus n’a pas deux Pères. Ceci est suffisant pour embêter tous les THÉOCHORIS et leurs pantins, car si nous suivons leur logique déréglée Jésus aurait deux Pères, un qui se nomme le Père et l’autre qui se nomme le Saint-Esprit, à moins de divaguer comme eux et de dire que dans Luc 1 :35 «le Saint-Esprit» est une Personne et que «la puissance du Très-Haut» est une autre personne. Pourquoi donc nous arrêter à trois personnes en Dieu, pourquoi pas quatre, cinq, six ou sept, car n’est-il pas écrit que Dieu a sept esprits (Apoc.1 :4 ; 3 :1) ? Et pourquoi pas deux Dieux, car n’est-il pas écrit : «Ô Dieu, ton Dieu ta oint d’une huile de joie par-dessus tous tes semblables» (Héb. 1 :9 ; Psm. 45 :8) ? Or remarquons que l’expression «Dieu avec Dieu» est dans un contexte prophétique qui se rapporte à la manifestation de Dieu dans la chair comme le Messie promis. Nulle part avant son incarnation Jésus n'est appelé le «Fils de Dieu», sauf dans un contexte prophétique comme nous voyons dans Ésaïe 9 :5,6. La même chose s’applique à l’expression «Fils de l’homme» que nous retrouvons dans Daniel 7 :13, car nous voyons clairement qu’elle se trouve dans le contexte d’une vision prophétique. Comprenons aussi que Dieu n'est pas à l'origine de Jésus, puisqu’il est Lui-Même l’Éternel, le Grand JE SUIS (Jean 8 :24, 58), celui qui se révéla à Moïse sous l’Ancienne Alliance et aux élus sous la Nouvelle Alliance. Dieu, qui est le Père ou la Source de toutes choses, se manifesta dans la chair comme Fils de Dieu et vient habiter en nous par le Saint-Esprit de sa divine Présence. Telle est la simplicité de la vérité irréfutable de la Christrinité.

 

LA RÈGLE DE GRANVILLE SHARP ET LA SECTE DE KAÏ

Afin d’apprécier pleinement l’importance du sujet qui va suivre, je dois vous parler d’une règle de grammaire grecque qui est considérée infaillible par ses adhérents, et qui est devenue la base absolue pour la traduction des Écrits du Nouveau Testament. Cette règle est devenue tellement populaire depuis sa formulation, qu’elle devint par elle-même un mouvement qui en influença plusieurs à différents niveaux. Nous mentionnons cela, car un tout petit groupe d’apostasiés a récemment fait surface au Québec dont celui qui joue le rôle principal est un parasite du nom d’Alexandre Grondin, un traître qui a prostitué sa foi pour retomber dans la fausse doctrine de trois personnes en Dieu. Nous avons donné à ce petit groupe insignifiant le nom de «Secte de Kaï», et nous le signalons tout simplement parce que son instigateur a substitué son raisonnement à Dieu et cette règle de grammaire au Saint-Esprit, et qu’il est l’exemple parfait d’un réprouvé aveuglé par son ambition, son orgueil et son arrogance qui empoisonne l’esprit des gens simples avec ses prétentions bibliques subversives. Nous appliquons donc la nouvelle désignation de «Secte de Kaï» à tous les partisans de Granville Sharp, et nous pourrions la nommer aussi «Secte de Kaïn» à cause de l’esprit qui les motive.

 

Le mot grec «KAI» est l’équivalent de notre mot français «et» ou «aussi, ou, même, c’est à dire». Souffrant des abus considérables d’une linguistique problématique et parfois tendancieuse, ce mot est souvent utilisé pour relier deux noms d’une manière quelconque. Parfois, il signifie que le second nom est «en addition au» premier nom. C’est-à-dire que deux choses distinctes sont mentionnées ensemble. Exemple: «le ciel et la terre». Mais lorsque la règle Granville-Sharp s’applique, «kaï» est employé pour répéter ou relier deux noms se référant à la même personne ou à la même chose. (Exemple:«le Dieu et Père».) C’est-à-dire que selon cette règle le second nom est une description ajoutée, additionnelle au premier nom. Les deux noms réfèrent à la même chose ou à la même personne.

 

La règle Granville-Sharp s’énonce de la façon suivante: «Si deux noms de même cas sont reliés par un «kaï»[et] et que l’article est utilisé avec les deux noms, ceux-ci se réfèrent à des personnes ou des choses différentes. Si le premier nom seulement est précédé de l’article, le deuxième nom réfère à la même personne ou à la même chose que le premier nom. » [Vaughn et Gideon, Une grammaire grecque du Nouveau Testament  (Nashville : Broadman Press, 1979),p. 83.]  La clé pour comprendre cette règle réside dans l’emploi des articles définis (le, la, les). Quand nous avons deux noms reliés avec «kaï» (et), nous devons regarder selon cette règle si l’article défini (le, la,les) est utilisé avant les deux noms, ou seulement devant le premier. S’il est utilisé devant LES DEUX noms, la règle Granville-Sharp ne s’applique pas, et les deux noms se réfèrent à des personnes ou des choses séparées. Mais si le premier nom seulement est précédé d’un article défini, la règle Granville-Sharp s’applique. Les deux noms se réfèrent alors à une seule personne ou une seule chose. Dans notre exemple précédent, «le Dieu et le Père» se rapporteraient à deux personnes séparées. Mais, «le Dieu et Père» se rapporteraient à la même personne.»  Il a été démontré par ses adhérents que la règle Granville Sharp s’applique sans aucune exception lorsque sont employés des pronoms personnels singuliers et lorsqu’il n’y a aucune autre personne en évidence dans le contexte vers qui tend clairement le deuxième nom. Cependant, quand on utilise des noms pluriels ou neutres, il existe d’occasionnelles exceptions à la règle. Nous allons voir aussi que les traducteurs qui suivent cette règle ne sont pas au-dessus de tout soupçon, car ils ajoutent souvent l’article dans leurs traductions lorsque celui-ci ne se retrouve point dans le grec.

 

La règle de Granville Sharp donne la fausse impression qu’il y avait une uniformité de compréhension dans la lecture du Nouveau Testament Grec depuis l’Église primitive jusqu’à nos jours. Or, non seulement cette règle ne fut pas connue dans l’antiquité, mais cela ignore aussi la culture des différentes nations grecques du temps, et surtout le fait que nous avons de nos jours au-dessus de 6,000manuscrits, fragments, papyrus, et Codex Grec du Nouveau Testament qui dé montrent clairement qu’une telle uniformité n’existait pas. Il y a aussi le fait que l’église de Rome du temps du Concile de Nicée utilisait plutôt des manuscrits en Latin du Nouveau Testament et non en Grec, car le Latin était la langue officielle de l’époque. Quoique le Grec fût connu de quelques «pères apostoliques», le Grec fut plutôt la langue officielle de l’empire de Byzance, siège de l’église Orthodoxe. En fait, nous avons de nos jours au-dessus de 8,000 manuscrits Latin qui datent à partir du deuxième siècle jusqu’au temps de la Réforme Protestante au seizième siècle. En plus, nous n’avons qu’à faire une comparaison avec les gens de nos jours et nous voyons facilement que deux personnes de langue française peuvent lire un même texte et le comprendre différemment, même que deux traducteurs français peuvent traduire un même texte de deux différentes façons pour arriver à la même conclusion, à moins que l’agencement de chacun d’eux soit biaisé et dans l’intention de tromper. Or, l’uniformité est une illusion issue du raisonnement maladif des hérétiques, car ce qui est vrai pour nous le fut aussi pour eux.

 

Contrairement à ce qui est affirmé par les partisans ce cette règle, nous allons voir qu’elle est loin de faire l’unanimité parmi les traducteurs sérieux, et qu’elle fut même rejetée par une source académique respectable sur la base de quelques passages clés des Saintes Écritures. Ce qui suit est tiré d’un article qui le démontre clairement :

 

 

«Or, dans le texte grec de 2 Pierre 1 :1 (comme nous voyons plus haut), il n'y a effectivement qu'un seul article('tou') devant les deux noms "Dieu" et "Sauveur" reliés par la conjonction "et" ('kai'), si bien que l'on peut traduire littéralement "notre Dieu et Sauveur Jésus Christ", ce que font un certain nombre de versions, comme la Traduction Œcuménique de la Bible, laquelle précise cependant, en bas de page, qu'il y a une "autre traduction possible: de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ"… Ceux qui penchent pour la traduction "notre Dieu et Sauveur Jésus Christ" invoqueront probablement la "règle de Granville Sharp" (énoncée en 1798) selon laquelle deux noms personnels, communs et au singulier se réfèrent toujours à la même personne lorsqu'ils sont reliés par la conjonction kai ('et'), et sont précédés d'un seul article (comme c'est le cas en 2 Pierre 1:1). Cependant cette règle n'a pas toujours fait l'unanimité parmi les "traducteurs sérieux"….En 1881, dans le Journal of the Society of Biblical Literature and Exegesis, Ezra Abbot faisait le commentaire suivant: "Nous pouvons ainsi rejeter sans hésitation la construction ["article" - "nom" - "et" -"nom"] de Granville Sharp qui, en fait, n'a le soutien que de très peu d'érudits respectables…. On notera avec intérêt que nombre de versions qui traduisent par: "de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ" en 2 Pierre1:1, rendent une expression similaire dans le texte grec de 2Thessaloniciens 1:12 par: "de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ" (littéralement: de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ; grec:

 

 

Comparer ces deux textes dans la Traduction Œcuménique de la Bible, la Bible en Français courant, la Bible - version d'Ostervald (1996), la Bible de Jérusalem, et bien d'autres...). En Proverbes 24:21, la Septante,version grecque de l'Ancien Testament", emploie une tournure analogue dans l'expression: "crains Dieu et le roi [grec: 'phobou ton theon yiekai basilea'] ". ( an English translation of The Septuagint, Sir L Charles Lee Brenton). Ici, à n'en pas douter, "Dieu" et "le roi" sont deux personnes distinctes, bien qu'un seul article soit employé.»

 

Regardons maintenant un fait intéressant qui ressort d’un document de Robert M. Bowman, Jr., un défenseur de la règle de Granville Sharp, «Sharp Rule and AntitrinitarianTheology», et qui mérite d’être mentionné puisque plusieurs prétentieux se disent des ardents défenseurs de la célèbre Bible anglaise, la King-James, ainsi que de l’inspiration et la préservation des Écritures : «Les raisons académiques qui mettent en doute la règle de Granville Sharp :- Une des raisons principale pour laquelle l’œuvre de Granville Sharpest très mal reçu, particulièrement dans le siècle qui suivit sa publication, est qu’elle démontre que la version de la King-James est défectueuses en beaucoup d’endroits, et affirme qu’elle porte plusieurs fausses traductions. La dominance totale de la King-James durant trois siècles fit que tout ce qui lui est critique était regardé avec méfiance…» Si nous suivons la règle de Granville Sharp dans 2 Thes. 1 :12, soit dans la Bible King-James ou la Bible Martin, nous ne pourrions arriver à aucune autre conclusion que de dire que Jésus-Christ n’est pas Dieu, car la King-James traduit : «the grace of our God and the Lord Jesus-Christ», et la Martin traduit : «selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus-Christ.» Mais cela n’est pas un problème pour une personne qui connaît le Grec, car elle s’aperçoit rapidement que l’article anglais «the» et celui en français «du» ne se trouve pas dans le Grec de ce passage.

 

 

Mais la même chose ne s’applique pas dans le contexte de 2 Pi. 1 :1, car nous voyons dans le verset suivant (v.2) que l’article «TOÛ» ou «de» se retrouve bel et bien à deux reprises dans le verset, indiquant selon la règle de Granville Sharp que Jésus n’est pas Dieu mais qu’il est une autre personne, suggérant qu’il n’est qu’un simple homme par rapport à Dieu. Il y a des centaines d’exemples similaires dans le Grec du Nouveau Testament. Devons-nous donc accuser les traducteurs de la King-James et de la Martin d’avoir falsifié la Parole de Dieu ? Aucun homme sein d’esprit n’oserait faire une telle chose, et pourtant certains n’hésitent pas le faire envers la traduction de la Bible de l’Épée. Puisque la règle de Granville Sharp affirme ces choses au niveau de la Bible King-James, il est évident que ses partisans affirment que cela s’applique à différents niveaux à toutes les versions et traductions du Texte Reçu Grec qui est son texte de base, comme la Bible d’Olivetan, la Bible de Genève, la Bible Martin, et la Bible Ostervald. Mais il y a plus, car Granville Sharp était anglais et non français, et il a formulé sa règle pour qu’elle s’applique à sa langue natale car la langue anglaise provient du Grec à sa base, mais le français provient du Latin. En fait, les règles de grammaire de ces deux langues sont complètement différentes, ce qui veut dire que la règle de GranvilleSharp n’a aucune valeur ni autorité au niveau du français même si quelques structures grammaticales semblent se rapprocher de l’anglais. Il devient aussi évident que la règle de Granville Sharp est une attaque directe à l’inspiration perpétuelle et à la préservation providentielle des Saintes Écritures, tout en prétendant défendre la divinité de Christ. Évidemment plusieurs de nos antagonistes n’ont pas fait des recherches sur ce sujet vital, et en supportant la règle de Granville Sharp ils se déclarent des ennemis de l’inspiration et de la préservation des Saintes Écritures qu’il disent supporter hypocritement.

 

Ainsi, comme nous voyons, la règle de Granville Sharp n'est pas aussi inflexible que certains le souhaiteraient. Aucune règle de grammaire ne peut prétendre à l’infaillibilité. En fait, se baser sur une telle règle pour traduire et interpréter les Saintes Écritures est une rébellion contre le Saint-Esprit et renverse sa fonction d’Instructeur, car il est le Seul qui détient l’autorité de nous enseigner et de nous diriger dans ces choses. Le Saint-Esprit est suffisant pour nous donner la compréhension et la traduction d’un texte en quelques langues que ce soit. Il n’est pas écrit : «Mais la règle de Granville Sharp, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses…», mais «le Consolateur, qui est le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses…» (Jean14 :26 ; 1 Jean 2 :27). Qui donc est menteur sinon celui qui prétend être dirigé par le Saint-Esprit, tout en remettant l’autorité de comprendre et de traduire un texte des Saintes Écritures à une règle de grammaire purement humaine et complètement faillible. Ceux qui agissent ainsi s’opposent catégoriquement au Saint-Esprit avec leurs prétentions orgueilleuses et accusatrices. Leur conscience est cautérisée par un esprit d’égarement qui est le prix de leur rébellion et de leur perdition éternelle.

 

Un autre verset clé qui démontre clairement que l’article a été ajouté par les traducteurs est Rom. 1 :7 :

 

«A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et Seigneur, Jésus-Christ! (Rom. 1 :7; Bible de l’Épée)»

 

Selon certains, le verset plus haut est une fausse traduction tout simplement parce qu’elle démontre que le Seigneur Jésus est «le Père et Seigneur», et cela surtout à cause que selon eux elle ne suit pas la règle de grammaire de Granville Sharp. Selon leur logique nous devons nous baser sur le texte de la Bible Martin ou celui de la Bible Ostervald qui, selon eux, porteraient la vraie traduction selon le Grec original. Regardons donc ce que ces deux versions disent (les différences sont indiquées en rouge):

 

«à vous tous qui êtes à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés à être saints. Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu, notre Père, et par le Seigneur Jésus-Christ !» (Rom. 1 :7; Bible Martin).

«A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !» (Rom. 1 :7; Bible Ostervald)

 

Or, selon ces supposés érudits, la traduction de ce verset qui se trouve dans la Bible de l’Épée serait une fausse traduction à cause qu’elle ne contient pas les article «le» ou «du» employés par la Martin et l’Ostervald, insinuant ainsi que ce texte de la Parole de Dieu a été falsifié dans le but d’y introduire une fausse doctrine que Jésus et le Père sont une seule et même personne, et qu’il n’existe aucune distinction de personnes ou de subsistances en Dieu. N’oubliez pas de remarquer que tout l’argument se base sur l’article, car celui-ci est l’élément utilisé par les THÉOCHORIS pour établir une distinction entre le Père et le Fils dans le but d’en faire deux personnes distinctes. Mais regardons le texte Grec pour voir si vraiment ce texte la Parole de Dieu a été falsifié dans la Bible de l’Épée comme l’affirment ces prétentieux :

 

Traduction littérale mot à mot : «Tous qui sont à Rome bien-aimés de Dieu, appelés à paraître saints, grâce envers vous et paix venant de Dieu, Père de nous, et Seigneur Jésus-Christ.» ou plus précisément «A tous ceux qui sont à Rome, bien-aimés de Dieu et appelés à paraître saints, la grâce et la paix envers vous de la part de Dieu notre Père et Seigneur Jésus-Christ.»

 

Il n’y a aucun doute pour ceux qui ont des yeux pour voir, que l’article «le» ou «du» ne se trouve pas dans le Grec avant le nom du Seigneur Jésus-Christ, ce qui veut dire que l’article a été ajouté intentionnellement par les traducteurs dans le but évident de faire une distinction de personnes entre le Père et le Fils lorsqu’il n’en existe aucune dans ce texte. Même que les traducteurs de la célèbre King-James ont ajouté l’article «the» dans leur traduction. La traduction de la Bible de l’Épée est donc précise et suit exactement le texte Grec sans aucune falsification, sans ajouter et sans retrancher, et les accusations de nos antagonistes leur retombent sur la tête. Dans ce passage comme dans tous les autres que nous allons voir, le texte Grec enseigne clairement que le Père et le Fils sont une seule et même Personne.

 

1 Corinthiens 1 :3

Littéralement : «Grâce et paix de Dieu notre Père et Seigneur Jésus-Christ»

 

2 Corinthiens 1 :3

Littéralement : «Béni le Dieu et Père, le Seigneur de nous, Jésus-Christ le Père des compassions et Dieu de toute consolation»

 

Galates 1 :3

Littéralement : «Grâce pour vous et paix de Dieu, Père et Seigneur de nous, Jésus-Christ»

 

Éphésiens 1 :3

Littéralement : «Béni le Dieu et Père, le Seigneur de nous, Jésus-Christ, qui béni nous de toutes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ»

 

Vous n’avez qu’à comparer les passages plus haut avec ceux dans votre Bible, la version est sans importance ici, et vous verrez clairement que les traducteurs ont ajouté des articles ici et là dans ces passages sans aucune justification apparente. Il existe un grand nombre de passages de la sorte dans le Nouveau Testament. Inutile donc d’élaborer sur tous ces passages, car la même chose s’applique à tous au niveau de l’article, et nous voyons que celui-ci a été ajouté par les traducteurs dans le but de maintenir des distinctions de personnes en Dieu qui supportent leur Trinité chimérique.

 

Laissant l’argument de l’article de côté, car comme nous avons vu il a été ajouté à maintes reprises par les traducteurs, regardons le passage de 2 Jean 1 :3 qui concerne la préposition PARA ou «avec» dans notre langue. Selon le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, 1860, PARA est «une préposition de rapprochement qui exprime la présence, et signifie «en tant que, (sans négatif dans le contexte), ensemble, unité, et totalité.» Comme préposition de comparaison, PARA indique l’origine ou la dérivation et signifie «auprès de, de la part de, par, à côté, dans, contre, au-dessus, et vis-à-vis.» Nous obtenons plus de précisions dans le «Greek-English Lexicon of the New Testament de Thayer», où nous voyons que PARA est «une préposition qui suggère l’union ou qui indique une proximité très rapprochée avec des modifications variées qui correspondent au cas divers qui y sont joint.» Le «Greek and English Lexicon de James Donnevan, 1836», nous indique que PARA se traduit par «throughout», terme qui signifie en notre langue «d’un bout à l’autre, entièrement, directement.» Or, le Dictionnaire Français-Anglais (1969) de M.M. Dubois, docteur des lettres, maître assistant de philosophie anglaise à la Sorbonne, nous dit que «throughout» signifie «le même, identique, et l’uniforme.» A maints endroits, les traducteurs de la King-James ont traduit PARA par «even» ou «même», et cela est très significatif car selon le Dictionnaire Larousse, «même» est un adjectif qui, lorsqu’il est placé avant le nom, marque la similitude, l’identité totale», et c’est exactement le cas dans 2 Jean1 :3 .

 

Traduction littérale : «Grâce, miséricorde, paix, provenant (PARA) Dieu,Père, et (KAI) provenant (PARA) Seigneur Jésus-Christ le Fils, le Père, en vérité et charité»

 

Il n’y a aucun doute qu’une telle traduction est presque illisible dans notre langue et qu’un traducteur doit improviser pour qu’elle devienne fluide et compréhensible. Nous pourrions donc traduire aussi, en demeurant le plus proche de l’original que possible : «Que la grâce, la miséricorde, la paix, provenant de Dieu, et provenant du Seigneur Jésus-Christ, le Fils en tant que le Père, soient avec vous en vérité et charité.» Comme vous voyez, il m’a fallu ajouter deux articles et une préposition à la phrase pour qu’elle devienne compréhensible en notre langue, et qu’il a fallu aussi que j’ajoute des italiques qui ne font pas partie du Grec original. Dans plusieurs cas de la sorte, il est possible de dispenser de l’article et de la conjonction afin de garder le sens de l’enseignement donné dans le contexte des mots. On peut donc traduire aussi: «La grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, le Seigneur JÉSUS-CHRIST, le Fils qui est le Père, dans la vérité et la charité.» Néanmoins, le texte Grec ne laisse supposer ici aucunes distinctions de personnes entre le Père et le Fils, mais indique plutôt une distinction entre la chair (le Fils) et l’Esprit (le Père), et je dirai même plus précisément une distinction entre le ministère terrestre et le ministère céleste du Seigneur Jésus-Christ. Cela nous indique que l’apôtre Jean nous parle dans une période de temps où le Seigneur Jésus est passé de son état d’humiliation à son état d’exaltation, c'est-à-dire qu’il est retourné dans sa gloire première. Une meilleure traduction de ce verset serait ainsi: «Grâce, miséricorde, paix, provenant de Dieu, c’est-à-dire provenant du Seigneur Jésus-Christ, le Fils comme Père, soient avec vous en vérité et charité.» Que la conjonction «et» puisse se traduire par «c’est-à-dire» dans un tel contexte est pleinement justifié par le fait que le Grec original ne fait aucune distinction entre le Fils et le Père dans la dernière partie du verset, où nous voyons qu’il ne se trouve aucun article ni conjonction entre les deux désignations de la révélation divine de Père et de Fils.

 

«Que la grâce, la miséricorde et la paix, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, soient avec vous, en vérité et en charité.» (2 Jean 1 :3; Bible Martin)

«La grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité.» (2 Jean 1 :3; Bible Ostervald)

 

On voit dans la traduction d’Ostervald que le traducteur a ajouté la conjonction «et» entre «la miséricorde» et «la paix» et indique cela en la mettant en caractère italique. Mais le traducteur de la Martin n’indique aucunement que la conjonction n’existe pas entre ces mots dans le Grec original, car il la laisse en caractère normal. Même que l’article «la» ne s’y trouve pas non plus. En plus, nous voyons que les deux traducteurs ont ajouté l’expression «soient avec vous» en caractère normal lorsqu’elle devrait être en italique, car elle ne se trouve pas dans le grec de ce passage. Alors, au bûcher avec les traducteurs, car selon la fausse logique des partisans de Granville Sharp, ils ont corrompu le texte et falsifié la Parole de Dieu. En fait, il est évident que la règle de Granville Sharp ne s’applique aucunement ici ni ailleurs, car elle se base sur la présence de l’article lorsque souvent il ne se trouve pas dans le Grec mais qu’il doit être ajouté par les traducteurs pour donner de la crédibilité à cette règle afin de diviser Dieu en trois personnes.

 

Il y a dans le Nouveau Testament provenant du Texte Reçu Grec, un passage célèbre qui semble donner l’impression d’une Tri-unité céleste. Ce passage est celui des trois témoins célestes de 1 Jean 5 :7. Ce passage est fortement contesté même par les plus grands défenseurs du Texte Reçu sur la base qu’il ne se trouve pas dans aucun ancien manuscrit. Vous n’avez qu’à regarder une version moderne de la Bible et vous vous apercevrez clairement que ce passage ne s’y trouve point. Mais regardons ce que dit F. Scrivener, un expert dans la Critique Textuel et un des plus grands défenseurs du Texte Reçu Grec :

 

I Jean 5:7, 8:

«Fi: "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint-Esprit; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l’esprit, l’eau, et le sang; et ces trois sont un." (AG, Od et Sa insèrent aussi ce passage trinitaire.) Par contre, MN omet les mots "dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint-Esprit; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre". (BFC, Ce, GL, et Ku omettent également ce passage trinitaire). À propos de ce texte, le critique F. Scrivener, celui qui a produit la dernière édition du Texte Reçu Grec en 1894, écrivait: "Nous ne devons pas hésiter à dire notre conviction que ces termes controversés n’ont pas été écrits par saint Jean, mais introduits dans des copies latines d’Afrique en passant par les notes marginales où ils avaient d’abord été portés à titre de glose pieuse et orthodoxe sur le Þ1Jn 5 Üverset 8; qu’à partir du latin ils se sont glissés dans deux ou trois codex grecs tardifs, et de là dans le texte grec imprimé, où ils n’avaient absolument pas leur place." — A Plain Introduction to the Criticism of the New Testament (Cambridge, 1883, 3e éd.),p. 654.» Sans entrer dans une contestation concernant l’authenticité de ce passage merveilleux, regardons ce qu’il dit :

 

Littéralement: «Car trois il y a donnent témoignage au ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois Un sont.»

 

Remarquez bien que l’expression «le Fils» ne se trouve pas dans le texte, mais bel et bien celle de «la Parole». Il est bien évident qu’il n’est pas écrit : «Car trois il y a donnent témoignage au ciel, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit…», mais «Car trois il y a donnent témoignage au ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit…» Il n’est pas écrit non plus «qu'il y a trois subsistances distinctes éternelles et personnelles du même Dieu», et cela est évident. Même que le texte ne laisse supposé une telle signification comme le prétendent certains THÉOCHORIS. Nous somme présenté ici un témoignage céleste et non terrestre, et c’est pour cela que l’expression «le Fils» n’est pas mentionné pour ne pas induire le lecteur dans l’erreur qu’il y aurait des distinctions individuelles et personnelles en Dieu. Si nous suivrions la logique maladive de certains réprouvés, nous n’aurions aucun choix que de déclarer qu’il n’y a pas trois personnes en Dieu, mais quatre : le Père, la Parole, le Saint-Esprit, et le Fils. Or, nous savons que le Père est un Esprit et non une personne, que la Parole est un Esprit et non une personne, et qu’évidemment le Saint-Esprit est un Esprit et non une personne, et qu’il n’y a pas trois Esprits en Dieu mais un Seul Esprit (Éph. 4:4). Nous savons aussi que le terme «personne» ne peut s’appliquer à un Esprit incorporel, mais qu’il se rapporte uniquement à la Personne humaine du Fils pour le distinguer de son existence spirituelle et éternelle, la distinction se faisait uniquement entre la chair et l’Esprit et non entre deux personnes. Le témoignage de ce passage contesté représente donc un témoignage céleste du Saint-Esprit qui déclare qu’il n’y a aucune distinction en Dieu, mais que les trois représentations céleste de Père, de Parole, et de Saint-Esprit se rapportent à la même chose ou plutôt au même Être Sublime qui est YaHWeH ou l’Éternel manifesté dans la chair sous le nom de JÉSUS. Cela est confirmé davantage par le passage suivant (v.8) des trois témoins terrestres. De plus, le mot «un» dans le texte provient du Grec «HEIS», et ce mot ne porte pas la notion d’une unité de distinctions ou de divisions ou d’une tri-unité, mais d’une exclusivité unique, d’uniformité, de suprématie, de ce qui est indivisible, invariable et éternel. La traduction de 1 Jean 5 :7,8 dans la Bible de l’Épée est donc pleinement justifiée : «Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont indivisible en Jésus. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à un seul Christ

 

Pour mettre le point sur cette règle subtile et subversive, regardons le passage de Col. 2: 2:

Les mots en caractère rouge sont ceux qui s'appliquerait à la règle de Granville Sharp. Si nous suivrions cette règle dans ce passage, cela signifierait que le Père et Christ ne sont pas Dieu à cause que la conjonction «et», qui est utilisée deux fois, est suivie immédiatement des articles «de» et «du». Cela voudrait dire aussi, que si nous spéculerions comme les diviseurs de Dieu, que Dieu est une personne complètement à part du Père et du Fils, et qu'il y aurait quatre personnes dans la trinité qu'ils préconisent: Dieu, le Père, le Fils, le Saint-Esprit. Ainsi la folie des hérétiques et réprouvés est dévoilée.

 

LA CHRISTRINITÉ

Certains ont tendance à penser que la Christrinité est une version perfectionnée de l’ancienne hérésie du Modalisme connu aussi comme le Sabellianisme. Or rien n’est plus loin de la vérité. J’ai donné à ma position le nom de Christrinité simplement pour la distinguer de toutes les hérésies qui existent à propos de la Trinité. Le concept qui s’y trouve est loin d’être nouveau, il se retrouve dans les pages du Texte Sacré. Expliqué dans sa simplicité, cette position enseigne que Dieu est YaHWeH et que Celui-ci est un Esprit Éternel; que YaHWeH dont le nom est JE SUIS est le Père ; que YaHWeH prit un corps de chair parmi nous et se révéla comme Fils de Dieu sous le nom de Jésus-Christ, le Messie promit ou EMMANUEL dont la signification est Dieu avec nous, et que Jésus est l’enveloppe visible du Dieu invisible que les Israélites connurent sous le nom de Père; et que la manifestation de YaHWeH dans la chair glorifia son corps physique et retourna avec dans sa gloire première comme Père ou Source de toutes choses, et qu’il vient habiter en nous comme le Saint-Esprit de sa Présence, et que le Saint-Esprit et l’Esprit Éternel de YaHWeH sont le même Esprit. Cette position déclare que sous l’Ancienne Alliance Dieu se révéla sous le nom de JE SUIS, mais que sous la Nouvelle Alliance ce même Dieu se révèle à nous sous le nom de JÉSUS. Par le fait que la simplicité devient complexe dans son explication, cette position déclare qu’on ne peut attribué le mot «personne» à un Esprit incorporel, mais que ce mot s’applique uniquement à la manifestation dans la chair de YaHWeH comme Fils, et que Jésus est conscient éternellement d’être Père, Fils, et Saint-Esprit et que sur cette base il n’y a qu’Une Seule Personne en Dieu et non trois personnes distinctes. Elle affirme aussi que s’il y a des distinctions dans le Nouveau Testament à propos de l’Être de Dieu, particulièrement entre le Père et le Fils, que ces distinctions se rapportent toujours entre la chair et l’Esprit et non entre deux personnes distinctes. Ceci n’est pas du Modalisme, comme le prétendent certains de nos antagonistes, car le Modalisme consiste à dire que Dieu se révéla à nous sous trois modes d’existences, qu’il se révéla comme Père et cessa d’être le Père quand il se révéla comme Fils, et cessa d’être Fils lorsqu’il se révéla comme le Saint-Esprit.

 

Le Modalisme, connu aussi comme le Sabellianisme, enseigne des modes temporels de l’existence de Dieu, mais la Christrinité déclare qu’il n’y eut jamais un temps ou le Seigneur Jésus ne fut pas Père, Fils, et Saint-Esprit, et qu’en Lui il y a une triple conscience éternelle d’existence dans l’essence unique de sa Personne. Un seul Dieu, une seule Personne en Dieu; tel est l’enseignement de la Christrinité. Évidemment cette position est anti-trinitaire dans le sens qu’elle ne reconnaît pas l’existence de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu, mais dans le sens biblique elle est complètement trinitaire en ce, comme il se trouve dans les Saintes Écritures, elle présente une triple révélation de Dieu et l’explique avec des nouveaux termes dans le but de la préciser davantage.

 

Je déclare ces choses clairement dans l’Introduction de mon livre «La Christrinité : -Traité de Christologie- La controverse sur l’unité de Dieu en la Personne unique de Christ» que «Le but de ce livre n’est pas d’enseigner des dogmes traditionnels ni des doctrines conventionnelles issues des dénominations, mais d’enseigner la Parole de Dieu. Sa position sur la «Christrinité», malgré quelques similarités historiques avec certains mouvements, ne se rapporte à aucune religion, ni détient-elle des liens avec l’enseignement des «Unicitariens» modalistes ou des «Unitariens» monothéistes… Le Christothéisme de la doctrine de la Christrinité présente une triple existence intrinsèque dans l’essence de Dieu qui se nomme l’Endogènisme. Cette doctrine a quelques affinités avec le Modalisme, mais les similarités ne sont que superficielles. Quoique les deux positions affirment l’unité de Dieu et la Divinité du Seigneur Jésus-Christ, le Modalisme est purement extrinsèque, tandis que l’Endogènisme est purement intrinsèque. L’Endogènisme n’a aucun rapport ni affiliation avec le Modalisme, les deux sont entièrement opposé dans leur concept de la Divinité. Contrairement au Palaio-Modalisme des Unicitairiens, les Christriniens affirment d’une manière claire et précise que le Seigneur Jésus est le Père, le Fils, et le Saint-Esprit éternellement. Cette position déclare qu’il y a qu’une seule Personne en Dieu, à savoir le Seigneur Jésus-Christ, qui se révèle à nous à travers les pages de l’Écriture dans les trois dignités ou qualificatifs réfractifs de son existence. Loin du concept progressif du Sabellianisme qui déclare que Dieu se révéla comme Père, puis cessa d’être Père quand il se révéla comme Fils, et cessa d’être Fils quand il se révéla comme Saint-Esprit, le Christrianisme débute avec le Seigneur Jésus et affirme que Jésus est conscient substantiellement et éternellement d’être Père, Fils, et Saint-Esprit. C’est à dire que notre Dieu, le Seigneur Jésus, ne cesse d’être Père quand il se révèle comme Fils, et ne cesse d’être Fils quand il se révèle comme Saint-Esprit. Cette position présente une Trinité endogène dont les qualificatifs substantiels, dignités ou désignations d’existences sont intrinsèques et interactionnelles éternellement en Christ. C’est à dire que la conscience de Dieu maintient éternellement une triple diversité d’orientation réfractive des qualifications de son essence qui passe continuellement d’une fonction à l’autre. Elle est réflexive dans le sens qu’elle se prend elle-même pour l’objet de son existence, faisant que ses désignations sont en relation continuelle avec elle-même dans l’essence unique de la seule Personne en Dieu, à savoir Jésus-Christ. Cette position se nomme aussi le Monarchisme Réfractif du fait qu’elle affirme que le Seigneur Jésus-Christ est le seul Monarque absolu dont la Monarchie est une triple dignité interne et interactionnelle dans l’essence de son existence. Cette Monarchie maintient éternellement la dignité de Père, la dignité de Fils, et la dignité de Saint-Esprit, dans une seule conscience éternelle dont le nom est JE SUIS (YaHWeH), Celui qui est l’Autosuffisant et l’Exalté. Comme seul Monarque, Il est la Tête du Corps du Conseil de Dieu qui rassemble tous les éléments de son ensemble et dont le nom est Élohim. YaHWeH est laTête et Élohim est le Corps de son existence. Un seul Dieu, une seule Personne, un seul Corps dont le nom est JÉSUS-CHRIST en qui nous sommes et par qui nous sommes.»

 

LES OBJECTIONS

Les objections à la position que je présente ici sont multiples, et les accusations sont variées qui proviennent de tous les coins et de tous les niveaux d'un christianisme moderne sclérosé.  Ce sujet qui traite de la Trinité est tel que si nous en avons la mauvaise compréhension, toute notre conception de Dieu et du salut sera déformée.  Nous pouvons clairement voir, en connaissant la vérité en rapport avec le Père qui prit chair parmi nous comme Fils, que la doctrine de la Trinité, un Dieu en trois n’est qu’une grande déception, une fausseté spiritualiste, parce que le Père et le Fils ne sont pas deux Personnes distinctes, ce qui serait l'équivalent de dire qu'ils sont deux Dieux ou trois avec le Saint-Esprit. Chacun d’eux éternel et possédant sa propre personnalité, son propre Esprit et sa propre forme soit éthérée ou fantasmagorique. Il y a tant de vents, de croyances, d’idées, de spéculations, et de doctrines qui soufflent autour, apparemment basées sur les Écritures, au sujet de la Trinité, à tel point que beaucoup ne savent plus quoi croire. Il devient ainsi bénéfique de citer quelques unes des objections de nos antagonistes qui soufflent autour, et ensuite de montrer si celles-ci s’accordent avec les témoignages inspirés de Dieu ou non.

 

LE BAPTÊME DE JÉSUS

Pour les THÉOCHORIS, le baptême de Jésus est un appui vital à leur concept spéculatif d'une Trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu.  L'épisode du baptême de Jésus au Jourdain, disent-ils, nous permet de contempler la Trinité, au moment où Jésus commence son ministère public. Jésus y apparaît comme le Messie qui accomplit en plénitude toute justice, celui qui porte à son achèvement le dessein de salut du Père. Dans cet événement, ils veulent nous faire découvrir le lien d'amour entre le Fils et le Père céleste comme deux personnes distinctes. L'Esprit Saint est aussi présent sous la forme d'une colombe, qui descend sur Jésus comme une force d'amour surabondant.  Au Jourdain, toute la Trinité est présente et révèle son mystère; elle authentifie et soutient la mission du Christ, montrant que l'histoire du salut entre dans sa phase centrale et définitive. Le Père confie au Fils la charge de conduire l'oeuvre de salut à son achèvement, dans l'Esprit. La première création fut l'oeuvre de la Trinité, il en va de même pour la seconde création. Le Jourdain devient le fleuve du baptême chrétien, dans lequel les fidèles régénérés peuvent commencer leur vie chrétienne et leur témoignage.  Telle est leur position.  Voici ce que dit un des défenseur de la Trinité que nous utiliserons comme modèle, J.G. Poisson, dans un de ses articles - La Trinité dans la Grâce Souveraine«La foi en la Trinité est une marque distinctive du christianisme.  Nous pouvons reconnaître avec une certitude absolue la manifestation de la Trinité en action suite au baptême de Jésus.  "Une personne parle du haut des cieux, disant "Celui-ci est mon Fils bien-aimé". La personne dont il parle est le "Fils bien-aimé" et il s'agit d'une personne autre que celle qui parle.  "L'Esprit de Dieu" qui descend comme une colombe, resplendissant sur le Fils, est encore une troisième personne, distinctes des deux autres. La personne qui parle n'est pas en vue. La personne dont il parle est en vue, et se tient (sortie) des eaux du Jourdain. Une troisième personne est aussi en vue, mais, dans la forme d'une colombe, descendant du ciel. Un dicton fréquent à l'époque de la controverse arienne était : Va au Jourdain, O Arien, et tu verras la Trinité."  Shedd's Dogmatic Theology, Vol.1, p.259.  Puisque la Trinité s'est manifestée historiquement lors du baptême de Jésus, cela nous aide à comprendre pourquoi le fondateur du christianisme a demandé que ses disciples soient baptisés au nom de cette même Trinité. Il faut que ceux qui désirent se faire baptiser croient en Dieu tel que révélé par Jésus-Christ. Jésus a déclaré l'unité des trois personnes distinctes à l'intérieur des limites d'un seul nom : au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit (Matt 28.19).»

 

Nous reviendrons plus loin sur le passage de Matt. 28:19, car il est nécessaire d'élucider le sujet du baptême de Jésus en premier lieu.  Cet évènement significatif se trouve dans Matt. 3:13-17; Marc 1:9-11; et Luc 3:21,22. Je dois avouer que je suis stupéfait devant l'idiotie de ce qui a été dit plus haut.  J'aimerai bien savoir dans quel monde ou sur quelle planète dans tout l'univers qu'une colombe est désignée comme étant une personne ?  De telles exagérations absurdes sont courantes parmi les THÉOCHORIS qui ont l'habitude malsaine de voir des choses dans un texte qui ne s'y trouvent point.  Nul part dans les passages mentionnés qui se rapportent au baptême de Jésus voyons-nous le mot «personne».  Nul part est-il dit que l'Esprit de Dieu est une personne et que la voix du ciel provient d'une personne.  Pourquoi donc faire de tels ajouts ? N'est-ce pas pour tordre malicieusement le sens de la vérité ?  Il semblerait pour nos antagonistes que la Bible n'est pas suffisante comme seule règle de la foi et qu'il faut y ajouter ce qu'elle ne dit pas. Il me faut donc revenir sur le point essentiel et dire de nouveau, afin que cela entre dans votre mémoire et ne s'oublie plus, que Dieu est Esprit et non une personne, et seule sa manifestation dans la chair comme Fils unique est une Personne, et que s'il y a des distinctions entre le Père et le Fils ou le Saint-Esprit et le Fils, que ces distinctions sont toujours entre l'Esprit et la chair et non entre des personnes distinctes, car le Père est en Christ et l'Esprit Saint est en Christ.  Ils ne sont pas dans un ciel imaginaire accroché sur le coin d'une étoile quelconque, ni habitent-ils sur une planète qui se nommerait le Ciel comme certains Pentecôtistes le pensent.  Il est primordial que vous compreniez cette distinction entre l'Esprit et la chair le plus rapidement que possible, car vous serez épargnez de beaucoup de confusion au niveau des objections.  Apprenez à regarder avec les yeux de l'Esprit et non avec les yeux de la chair, si toutefois l'Esprit de Christ est en vous.  Regardons maintenant les passages en question, et remarquons les trois mots clés qui s'y trouvent: «descendre,comme, et corporellement.»

 

Matthieu 3:13-17

13 Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui.
14 Mais Jean s'y opposait, en disant: C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi!
15 Et Jésus, répondant, lui dit: Ne t'y oppose pas pour le moment; car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s'y opposa plus.
16 Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l'eau; et à l'instant les cieux s'ouvrirent à lui, et il vit l'Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui.
17 Et voici une voix des cieux, qui dit: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai pris plaisir.

 

Marc 1:9-11

9 Il arriva, en ce temps-là, que Jésus vint de Nazareth de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
10 Et aussitôt, comme il sortait de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir et le Saint-Esprit descendre sur lui comme une colombe.
11 Et une voix vint des cieux, qui dit: Tu es mon Fils bien-aimé,en qui j'ai pris plaisir.
 

Luc 3:21,22

21 Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé; et pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit,
22 Et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe; et il vint une voix du ciel, qui dit: Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j'ai pris plaisir.

 

Ces passages sont tellement riche en enseignements qu'on pourrait en écrire plusieurs volumes.  Les THÉOCHORIS, comme J.G. Poisson, prétendent que dans le baptême de Jésus «les trois, le Père, et le Fils, et le Saint-Esprit sont présentés côte à côte comme étant des personnes distinctes.»  Mais on a beau regarder ces passages soigneusement et on ne voit nul part trois personnes divines distinctes côte à côte. Or que voit-on exactement ?  Nous voyons le Saint-Esprit descendre comme une colombe et une voix des cieux qui est évidemment celle du Père. Sachant que le Père est Esprit et qu'il réside en Jésus, la voix que nous entendons provient donc de sa nature divine.  L'Esprit Éternel qui est la Parole vivante s'exprime ouvertement dans une révélation sublime qui dévoile Jésus comme étant le Messie promit et attendu depuis longtemps.  Faudrait-il dire que le Père qui est l'Esprit Éternel, celui qui a créé la bouche et les oreilles, a besoin d'être une personne pour parler et se faire entendre littéralement de ceux qu'il désire et qu'il a choisi pour recevoir sa révélation ?  Existerait-il quelque chose d'impossible à l'Esprit Éternel qui est en Christ ?  Le fait que le Père et le Saint-Esprit sont souvent représenté dans les Écritures avec des traits de personnalité n'est aucune preuve qu'ils sont des personnes.  La révélation de Dieu s'adresse à des êtres humains, à des personnes, et de ce fait elle ne peut être comprise qu'en se dévoilant sur des traits de personnalité, autrement l'homme n'aurait pu la saisir. Cette révélation, sa forme ou la manière qu'elle s'est produite, ainsi que la voix des cieux, était pour le bénéfice de Jean le Baptiste et personne d'autre.  Elle était pour confirmer la culmination de son ministère de prophète.  Ainsi il est écrit dans l'Évangile de Jean:

Jean 1:31-34

31 Et pour moi, je ne le connaissais pas; mais je suis venu baptiser d'eau, afin qu'il soit manifesté à Israël.
32 Jean rendit encore ce témoignage, disant: J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s'est arrêté sur lui.
33 Pour moi, je ne le connaissais pas; mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint-Esprit.
34 Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage que c'est lui qui est le Fils de Dieu.

 

En d'autres mots, aucun de ceux qui étaient présent au baptême de Jésus ne reçut cette révélation, ni la façon qu'elle s'est produite, et aucun n'a entendu la voix des cieux sauf Jean le Baptiste. C'est la raison principale pour laquelle le Seigneur Jésus dit de Jean: «Car je vous dis qu'entre ceux qui sont nés de femme, il n'y a point de prophète plus grand que Jean-Baptiste; et cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui» (Luc 7:28).  Puisque la voix des cieux provient du Père qui est en Christ, comment pouvons-nous expliquer la descente du Saint-Esprit comme sous la forme d'une colombe ? Il fut ma joie et ma bénédiction longtemps passé d'élever une tourterelle (qui est de la même famille que la colombe) dans notre foyer, et j'ai grandement apprécié cette expérience.  C'est un oiseaux magnifique et j'en retient des souvenirs merveilleux.  Il avait souvent libre accès à la maison et lorsqu'il venait se poser sur mes genoux, il se donnait à une parade de courbettes répétées.  Le Seigneur s'en ai servit pour me montrer que ses abaissements ou ses descentes répétitives étaient un des plus beaux modèles de soumission qui existe.  J'ai vite compris le rapport avec la colombe au baptême de Jésus, ou plus particulièrement avec le Seigneur Jésus Lui-Même.  Le fait que le Saint-Esprit descendit comme sur la forme d'une colombe ne signifie pas ici d'une colombe littérale, mais d'un caractéristique de soumission en Christ qui s'abaissait en toute humilité pour prendre sur Lui-Même le fardeau de son ministère de Souverain Sacrificateur qui aboutirait avec sa mort sur la croix.  Il n'y a pas ici de troisième personne d'une Trinité chimérique qui descend du ciel, il s'agit plutôt ici de l'Esprit d'humilité et de soumission qui est en Christ qui transperce sa personnalité et qui se dévoile extérieurement dans son apparence à Jean le Baptiste.  Le fait que le Baptiste vit le ciel s'ouvrir est l'indication que son esprit fut ouvert par la puissance de Dieu afin qu'il reçoive la révélation du ministère de Christ, car Jean était sacrificateur de droit, ayant reçu la charge officiellement selon la loi de son père Zacharie (Luc 1:8,9).  Nous voyons aussi dans l'expression «forme corporelle» qui est utilisé dans Luc 3:22, que le mot «forme» ou «EÎDEI» dans le grec signifie «l'apparence, l'aspect extérieur, la façon ou la manière», et que le mot «corporelle» ou «SOMATICÔ» signifie «ce qui est relatif au qualités du corps, le tout, l'ensemble composé de plusieurs parties» (Greek and English Lexicon de James Donnegan, 1836).  Nous avons donc la preuve irréfutable qu'il n'y a pas ici «trois personnes divines distinctes côte à côte», mais une seule Personne divine et unique en laquelle réside toute l'ensemble ou toute la plénitude de Dieu. Comparez les passages de Matthieu 3:13-17 plus haut qui proviennent de la Bible Ostervald avec ceux de la Bible de l'Épée, et vous en serez grandement enrichi.  Ma prière est que les cieux s'ouvrent aussi pour vous et que vous en receviez la pleine révélation.

 

13¶ Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être consacré par lui.

14Mais Jean s'y opposait, en disant: C'est moi qui ai besoin d'être consacré par toi, et tu viens à moi!

15Et Jésus, répondant, lui dit: Ne t'y oppose pas pour le moment; car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste selon la loi. Alors il ne s'y opposa plus. 

16Et quand Jésus eut été consacré, il sortit aussitôt de l'eau; et à l'instant les cieux s'ouvrirent à lui, et il vit l'Esprit de Dieu s'abaisser comme une colombe et apparaissant sur lui. 

17Et voici une voix des cieux, qui dit: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui JE SUIS pleinement satisfait.

 

Ainsi nous pouvons dire aussi: «Va au Jourdain, O Trinitairien, et tu verras la seule et unique Personne en Dieu, le Seigneur Jésus-Christ.»

 

LA GRANDE COMMISSION

Le christianisme moderne en général, particulièrement au niveau des prétendus mouvements Évangéliques, font des passages de Matt. 28:19,20 un système de recrutement et de formation pour leurs dénominations qu'ils nomment «la grande Commission.»  La grande majorité, étant de foi Arminienne, c'est à dire des disciples du libre-choix, se donnent la mission d'obéir à Jésus en faisant de toutes les nations des disciples.  Sans élaborer sur le fait que c'est une entreprise extrêmement lucrative, il en advient que la Grande Commission soit plutôt la Grande Illusion puisque les passages à sa base sont les mêmes qu'ils utilisent aussi pour affirmer leur foi dans la Trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu.  Regardons encore une fois ce que dit J.G. Poisson que nous utilisons comme modèle de la croyance des THÉOCHORIS: «La Trinité est fondamentale pour la révélation historique de Dieu en Jésus-Christ. Car en tant que fondateur du christianisme, le Seigneur  demande à tous ceux qui croient en Lui de se faire baptiser au nom de la Trinité : Le baptême chrétien se fait au nom de la Trinité. Chez les Israélites, le nom de Dieu était l’expression adéquate du plus profond de l’être divin. Jésus a révélé un nouveau nom pour Yahweh. L’Éternel devait dorénavant être connu sous le nouveau nomdu Père, du Fils et du Saint-Esprit ".Ce nouveau nom dévoile la nature profonde de l’essence de Dieu, comme étant un seul Dieu unique, existant éternellement en trois personnes distinctes, égales et éternelles.  Et puisque ce nom trinitaire est invoqué au moment du baptême chrétien, peu de temps après la nouvelle naissance, pratiquement au début de la vie chrétienne, cette vérité est donc fondamentale. La foi en un Dieu unique en trois personnes est l’une des marques distinctives du christianisme fondé par le Seigneur Jésus. Le nom de la Trinité est rattaché à un baptême dans l'eau qui symbolise le salut. Il faut toute la Trinité pour sauver un pécheur

 

Nous tombons ici non seulement dans une contradiction totale à la Parole de Dieu, mais aussi dans une hérésie dangereuse qui engendre l'apostasie à savoir que «le nouveau nom de Dieu est celui du Père, du Fils et du Saint-Esprit.» J'ai déjà réfuté une hérésie similaire avec l'apostat Alexandre Grondin qui déclarait que le nom de Jésus n'était qu'un nom d'homme et qu'il avait reçu un nouveau nom.  Ceci est une attaque directe au glorieux nom du Seigneur Jésus-Christ, au sacrifice de la croix, ainsi qu'à l'inspiration perpétuelle et la préservation providentielle des Saintes Écritures dans lesquelles il est écrit:

 

Philippiens 2:5-11

5 Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ,
6 Lequel étant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à saisir d'être égal à Dieu;
7 Mais il s'est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes;
8 Et, revêtu de la figure d'homme, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.

9 C'est pourquoi aussi, Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom;
10 Afin qu'au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou,
11 Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

 

Il importe donc de regarder les passages de Matt. 28:19,20 soigneusement afin de déterminer avec exactitude l'enseignement que l'Esprit de Christ nous transmet.

 

Matthieu 28:19,20

Littéralement: «19- Étant allé, alors renseigné toutes les nations, les baptisant dans le nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit; 20- leur montrant à examiner toutes les choses que je vous ai prescrit.»

 

Maintenant regardons les mêmes passages dans la Bible de l'Épée:

19 Allez donc et instruisez toutes les nations, les consacrant au Nom unique du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 

20 Et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé; et voici, JE SUIS avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Amen!

 

Sans entrer dans tous les détails des fausses doctrines élaborées par le christianisme en général et les supposés mouvements Évangéliques en particulier sur ces passages, il suffit d'indiquer simplement que le baptême qui y est mentionné n'est pas un baptême d'eau mais une consécration des nations en leur enseignant la Parole de Dieu. On ne peut baptiser d'eau des nations au complète, une telle idée est complètement absurde; mais on peut les consacrer en leur proclamant la Parole de Dieu.  Il ne se trouve aucune goutte d'eau dans ces passages, que ce soit dans le Français, dans le Grec ou dans l'Araméen, et cela nous indique que le terme «baptiser» porte une autre signification dans ces passages que celle qui lui est généralement attribué.  Or, en ce qui concerne notre sujet sur la Trinité, remarquons que le mot clé dans ces passages est le terme «nom», et nous voyons que ce mot est au singulier et non au pluriel nous indiquant qu'il y a UN SEUL NOM pour le Père, le Fils et le Saint-Esprit.  Ce n'est pas à dire que le NOM de Dieu soit «le Père, le Fils et le Saint-Esprit», ce qui serait un non sens, mais qu'il y a un seul nom unique pour le Père, le Fils et le Saint-Esprit.  Le Seigneur Jésus donna cet enseignement à ses apôtres et ils le comprirent très bien, car nous voyons par après, dans le livre des Actes, qu'ils baptisèrent les gens non au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, mais bel et bien au nom de JÉSUS (Ac. 2:38).  Cela nous indique clairement que LE NOM DE JÉSUS est le nom unique du Père, du Fils et du Saint-Esprit.  Les Saintes Écritures affirment cela avec puissance et autorité en déclarant que «le nom qui est au-dessus de tout nom» est celui de JÉSUS (Phil. 2:9-11).  Que le Seigneur Jésus a reçu son nom de Dieu ne signifie pas qu'il n'est pas Dieu ou qu'il y a ici deux personnes distinctes, mais qu'il reçu ce nom de l'ange lors de son incarnation (Matt.1:21).  JÉSUS est le nom unique de Dieu, donc dire que JÉSUS n'est qu'un nom d'homme est la pire des hérésies et une attaque directe à sa divinité ainsi qu'au sacrifice de la croix.  On peut même dire qu'une telle déclaration est péché contre le Saint-Esprit. La Parole de Dieu nous indique clairement que sous l'Ancienne Alliance, Dieu se révéla à son peuple sous le nom de YaHWeH ou JE SUIS; mais que sous la Nouvelle Alliance il se révèle à nous sous le nom de JÉSUS.  L'Esprit Éternel que l'Ancienne Alliance révèle comme LE PÈRE, prit un corps de chair dans le sein d'une vierge et se révéla à nous sous la Nouvelle Alliance comme LE FILS DE DIEU.  Dans ce sens le Fils a été engendré du Père car l'Esprit incorporel s'est manifesté corporellement dans la chair.  Nous comprenons donc mieux l'enseignement de Jésus lorsqu'il dit: «le Père est en moi» (Jean 14:10), «Moi et le Père nous sommes un» (Jean 10:30), «...tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement» (Jean 5:19).  Nous voyons que Jésus a utilise la première personne du pluriel «nous sommes», mais cela ne signifie pas qu'il y a deux personnes distinctes, mais que le Seigneur établit ici un lien d'unité entre la chair et l'Esprit Éternel, le Père qui est en Lui.  Nous voyons clairement que Jésus est l'enveloppe visible du Père invisible qui demeure en Lui, il est la forme corporelle de l'Esprit incorporel - Dieu manifesté dans la chair. Cela explique aussi ces paroles de Jésus: «...je ne suis pas seul, mais avec moi est le Père qui m'a envoyé» (Jean 8:16), car l'Esprit est Celui qui délègue la chair, qui la forme et qui la déplace à son gré selon son décret éternel.  Dans Jean 5:43, il est dit «Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevez.»  Aucune distinctions de personnes ici, nous voyons simplement que Jésus vient au nom de son Père dans le sens qu'il en est la manifestation visible et qu'il est soumit à l'Esprit Éternel qui l'habite. Comme un être humain charnel, Jésus avait sa propre volonté, et il soumettait sa volonté à celle de l'Esprit Éternel, le Père qui réside en Lui (Luc 22:42).  Considérant toutes ces choses, il est clair qu'il n'y a pas deux personnes, une qui se nomme le Père et l'autre le Fils, mais une seule; et que les distinctions qu'on voit dans les Écritures par rapport aux deux, ne sont pas des distinctions de personnes mais des distinctions entre la chair et l'Esprit qui habite dans la chair. Celui qui ne reconnaît pas cela nie le Fils, car le Fils est l'image de Dieu invisible (Col. 1:15) «Quiconque nie le Fils, n'a pas non plus le Père; celui qui confesse le Fils a aussi le Père» (1 Jean 2:23). Ainsi dit le Seigneur Jésus: «C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS l'Éternel (JÉHOVAH), vous mourrez dans vos péchés» (Jean 8:24; Bible de l'Épée).

 

Si le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont trois personnes distinctes, chaque chrétien a trois personnes en lui (2 Cor. 6.6; 13.5; 1 Cor. 6.19). S’il y a trois personnes, chacune a ressuscité Jésus (Act. 13.30; Rom. 8.11; Jean 2.19). Si Christ et Dieu sont deux personnes séparées, il y a deux Églises séparées, car l’Église s’appelle l’Église de Dieu, et aussi l’Église de Christ. Si le Saint-Esprit et Dieu sont deux personnes distinctes, Jésus a deux Pères. Dieu est Son Père, et le Saint-Esprit est Son Père (Mat. 1.18;16.16). De plus, Jésus Lui-même est appelé Père éternel, dans Ésaïe 9.5. S'il y a trois personnes distinctes en Dieu donc les trois se sont manifesté dans la chair distinctivement car il est écrit: «Dieu a été manifesté en chair...» (1 Tim. 3:16), et nous savons que le Seigneur Jésus est le seul qui fut manifesté dans la chair.  S’il y a trois personnes distinctes nommées chacune Dieu, il y a donc trois Dieux distincts, ou alors, chacune d’elles n’est qu’un tiers de Dieu. S’il y a trois personnes co-égales, Ésaïe a eu une fausse vision quand il a dit: "A qui me comparerez-vous, pour que Je lui ressemble? dit le Saint" (Esa. 40.25).  S’il y avait trois personnes distinctes, il devrait y avoir trois noms distincts: or, il n’y a qu’un Nom. Père n’est pas un nom propre. Fils n’est pas un nom propre, Saint-Esprit n’est pas un nom propre. Contrairement à ce que beaucoup croient, Pierre ne s’est pas trompé lorsqu’il dit sous l’inspiration du Saint-Esprit, le jour de Pentecôte: "Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés…" (Act. 2.38).  L’intelligence humaine ne pourra jamais sonder le mystère de Jésus-Christ. Rien d’autre qu’une illumination divine des Écritures ne pourra Le révéler tel qu’il est. Dans les Écritures, Il est caché à la vision charnelle, mais la Lumière révélatrice du Saint-Esprit met un halo de gloire autour de Sa majesté et Le met en vue comme le grand JE SUIS, le Père éternel, le seul Dieu sage, notre Sauveur, le Créateur du ciel et de la terre, etc. (Jean 8:58; Esa. 9.5;Tite 2.13; 1 Tim. 1.17; Col. 1.16).

 

LE MÉDIATEUR DE L'ALLIANCE

Un médiateur est une personne qui s'entremet pour faciliter un accord entre deux ou plusieurs parties. Il intervient pour rapprocher les deux parties. Le pécheur élu est tellement éloignée de Dieu, que rien ne permet un rapprochement à moins que celui qui en a les moyens ne permettent ce rapprochement.  il n'y a que le médiateur qui permet la réconciliation. Ce terme est appliqué de façon formelle à la personne de Jésus-Christ. Nous lisons: "Car il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme"(1 Tim. 2:5). Jésus est le Médiateur entre Dieu et tous genres d'hommes qui reçoivent la valeur de son sacrifice par la foi. Le Texte Sacré accentue ce point, car il y en a qui font de Jésus un intermédiaire et non un médiateur, ce qui annihile la fonction de Jésus-Christ envers nous. Cela nous enlève cette relation d'alliance qu'il peut y avoir entre Dieu et les pécheurs élus sur la base du sacrifice de rédemption sur la croix. C'est non seulement un rejet pur et simple de la doctrine biblique, mais aussi une attaque directe à la valeur du sacrifice de Christ. Cela supprime d'un coup: le ministère de Christ et sa fonction de Grand Prêtre ou de Souverain Sacrificateur pour son peuple élu. C'est ce que Paul appelle son ministère le plus excellent (Héb 8:6) par lequel la réconciliation est rendue possible avec ses élus sur la base de la rançon payé à Dieu pour les péchés.  Jésus a été établi Médiateur d'une Nouvelle Alliance entre Dieu et les élus d'entre tous genres d'hommes.  Étant donné que notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, a été établi Médiateur pour chacun des élus sur un plan individuel, la fonction de médiateur est éternelle du fait de sa divinité et du fait qu'elle est constante dans son application puisqu'elle ne s'adresse pas à un groupe universel mais à chaque individu. Chaque fois que quelqu'un se soumet à Christ par la foi qui lui a été donné selon le décret d'élection, le Seigneur Jésus-Christ devient le Médiateur entre Dieu et la personne pour laquelle il a payé la rançon.

 

Nous allons voir à quel point la doctrine de la Trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu affecte la doctrine de la Personne et de l’œuvre de Christ, et combien cette doctrine détruit subtilement à sa fondation même la doctrine essentielle de la Médiation et nous dérobe par subterfuge d’un vrai Médiateur.  Il est clair selon les Écritures que la fonction de Médiateur se rapporte à l'Alliance dans le sang de Christ.  La médiation implique le payement de la rançon à Dieu pour les péchés et le transfert des mérites du sacrifice de Christ aux élus.  La croix fait partie intégrante de la mission rédemptrice de Christ qu’il reçu avant la fondation du monde (1 Pierre1 :19, 20). Il avait prévenu ses disciples : «Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants et qu’il souffre». Son isolement est inévitable, la condition même pour achever sa mission expiatoire et vicariale. Il l’accepte volontiers et le vit jusqu’au bout. Sur la croix, face à l’univers et en présence de témoins, il subit seul la malédiction irréversible pour les péchés de ceux qu’il a choisis de toute éternité. En ce moment même, sous la chape de plomb de la malédiction qui l’étouffe, s’écrit-il vraiment «Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ?» Pour saisir cela, il faut que toute autre voix autour de nous et en nous se taise, qu’en présence de cette horreur des horreurs, devant l’angoisse incommensurable du Fils de Dieu, de l’homme innocent, abandonné des hommes et frappé de Dieu, nous gardions un silence fait d’étonnement et de gratitude. Mais le fait qu’il fut frappé de Dieu pour nos péchés qu’il porta en Lui sur la croix, ne signifie point qu’il fut abandonné de Lui. Puisque Jésus est Lui-même Dieu, comment Dieu peut-il abandonner Dieu ? Et si nous le regardons d’un point de vue morale, un père abandonnerait-il son enfant dans la pire des souffrances, ne demeurait-il pas à ses côtés, le consolant, l’encourageant ? Lorsqu’un père terrestre châtie son fils, il ne l’abandonne point dans ses souffrances, combien plus le Père céleste n’abandonnera point son Fils Bien-Aimé, même s’il est châtié pour nos péchés. En plus, comment donc pouvons-nous dire que le Père abandonne le Fils, lorsque le Père est dans le Fils, et que le Fils est l’enveloppe visible du Père invisible qui est en Lui, et même que les deux sont un et indivisible ? Et si Dieu a réellement abandonné son Fils dans de telles souffrances, comment pouvons-nous être assuré qu’il ne nous abandonnera point dans nos misères de chaque jour ?

 

Dans l’orage indescriptible de violence démoniaque qui l’emporte, tandis que les forces de l’enfer sont lâchées contre sa personne et cherchent à l’écraser définitivement, le Seigneur Jésus relève sa tête ensanglantée, et bien que son âme soit meurtrie sous tant de douleur physique, et surtout morales, se jetant seul dans l’ouragan, il n’est pourtant pas seul car le Père est avec Lui : «Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laissez seul; mais je ne suis point seul, car le Père est avec moi» (Jean 16 :32). Ce passage à lui seul est assez pour nous indiquer que le Père n’a pas abandonné le Fils sur la croix. La Bible de Lamsa et la Bible de l'Épée indique cela clairement dans leur traduction de l'Original de Marc 15:34: «Et à la neuvième heure Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lamma sabachthani ! C'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, à ceci tu m'as désigné !»  En fait,il est entièrement impossible que le Père abandonne le Fils, car le Fils est lui-même le Père, l'Esprit Éternel ou YaHWeH manifesté dans la chair (Ésaïe 9 :5; Jean 14 :8, 9). Le Seigneur Jésus est parfaitement Homme et parfaitement Dieu, en lui il y a deux natures, la nature humaine qui est le Fils et la nature divine qui est le Père. Si le Père avait abandonné le Fils, le Fils aurait cessé d’être Dieu et serait qu’un simple homme. Une telle supposition détruirait le miracle de l’Incarnation et annulerait par ce fait tout le message du salut. Même si certains refusent de reconnaître que le Père est le Fils et que le Fils est le Père, voyant en Dieu deux différentes personnes, il en advient que si le Père a abandonné le Fils les mérites du sacrifice de la croix s’écroulent, car la nature humaine de Christ devait communiquer à sa nature divine la valeur de l’offrande parfaite, afin que l’expiation et le rachat soient acceptés du Père qui est en Lui, et que les mérites soient transmis à ses élus. Il n’y aurait donc plus aucun salut possible si le Père avait abandonné le Fils, même pour une fraction de seconde, de même si le Père et le Fils seraient deux différentes personnes.  Si le Père et le Fils sont deux personnes distinctes, la valeur du sacrifice de la croix s'écroule, car la médiation nécessite l'incarnation de la Personne unique de YaHWeH comme le dernier Adam afin de réconcilier la chair à l'Esprit Éternel par l'entremise du sacrifice de Christ.  La justice de Dieu tombe sur le Bon Berger, et il sait qu’il est destiné à la destruction pour le rachat de ses élus. C’est à ce prix-là qu’il deviendra notre Médiateur et notre Sauveur. A notre place, en notre faveur, il corrigea la faute du premier Adam, comme dernier Adam, il expia la transgression. Ainsi il a pu nous sauver.  Qu’il suffisse maintenant de se rappeler qu’à cause de Christ en croix, Dieu et tous genres d’hommes qu’il a choisi dans son décret d’élection, se rencontrent, se retrouvent, se réconcilient. Nous pouvons vivre désormais en communion avec Lui durant notre existence éphémère sur terre, mais aussi au-delà de la mort dans la Nouvelle Alliance, scellée par le sang de l’Agneau.

 

L'AUTRE CONSOLATEUR

Non satisfait de s'attaquer au Père et au Fils en les présentant comme deux personnes distinctes, les THÉOCHORIS qui nous accusent d'être Modalistes procèdent à s'attaquer directement au Saint-Esprit qu'ils font une troisième personne de leur Trinité chimérique.  Évidemment, il n'est pas question pour eux que le Seigneur Jésus soit le Saint-Esprit car il a dit:

 

Jean 14:16,17

16 Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous,
17 L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous.

 

En l’absence physique du Seigneur Jésus, l’Écriture nous indique que le Saint-Esprit prend la relève. 

L’Esprit est l’assistant accordé à l’Église naissante des élus qui se trouvera bientôt privée, après le départ du Seigneur, de la présence physique de Celui-ci. Mais, chose merveilleuse, l’Esprit ne viendra pas comme son Substitut, comme la troisième personne d’une trinité chimérique et spéculative, mais comme la Personne même du Seigneur Jésus-Christ dans un caractère d’opération différent. Selon l’apôtre Paul, il n’existe pas de différence qualitative, de nature ou de personne, entre le Seigneur Jésus-Christ et le Saint-Esprit (Rom. 8 :9; 1 Cor. 15 :45; 2 Cor. 3 :17). Dans son Épître aux Éphésiens, Paul déclare cette glorieuse vérité, à savoir «qu’il y a un seul corps, un seul Esprit, un seul Seigneur, un seul Dieu et Père de tous», bref, une seule Personne dans la divinité. Dans un passage contesté par ceux qui n’ont pas reçu la révélation céleste, l’apôtre Jean témoigne de la même chose : «Car il y en a trois dans le ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit; et ces trois-là ne sont qu’un» (1 Jean5 :7). C’est dans le plus profond recueillement que nous réalisons que l’article «un» est l’antonyme ou le contraire de «plusieurs», et que nous nous approchons de sa divine Personne. En admettant ce point fondamental, nous obtenons avec Jean, la glorieuse révélation que la Personne unique de Jésus-Christ est le seul Dieu véritable, et que nous devons nous garder d’en faire des idoles, c’est à dire «des fausses représentations de Dieu en deux ou trois personnes», car il y a une seule Personne en Dieu. Le prophète Ésaïe avait prévu la même vérité dans sa célèbre prophétie : «Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix» (És. 9 :5). Non seulement voyons-nous clairement et incontestablement dans ce passage que le Fils est le même que «le Père d’éternité», mais aussi que le mot «Conseiller» dans cette prophétie correspond exactement à la signification de «PARACLÉTOS» que plusieurs versions ont traduit par «Consolateur». Ceci est encore plus évident lorsque nous considérons que dans le Hébreu original, le mot pour «Conseiller» est «YÂATS» et que ce terme signifie «aviser, conseiller, avocat, défenseur», rejoignant ainsi sa traduction grecque de «PARACLÉTOS» qui signifie «intercéder, encourager, avocat, soulager, compenser». Or le mot «avocat» qui se trouve dans le Hébreu comme dans le Grec signifie «Conseiller» et «Médiateur». Ce fait est signifiant en ce que l’Écriture affirme que Jésus est «l’Avocat» (1 Jean 2 :1) et qu’il est le seul «Médiateur» (1 Tim. 2 :5).

 

En ce qui concerne l’expression «Saint-Esprit», il semblerait que les traducteurs de la célèbre Bible anglaise, la King-James, ont compris quelque chose par rapport à ce sujet qui a échappé aux traducteurs francophones. Dans plusieurs passage, la Bible anglaise traduit «Saint-Esprit» par «Holy-Ghost», ce qui correspond dans notre langue à «Sainte-Présence». Nous avons donc l’évidence indéniable que le Saint-Esprit n’est nul autre que «la Sainte-Présence» duSeigneur Jésus lui-même dans «le prolongement» de son ministère glorieux. Ceci est confirmé par le Seigneur Jésus dans son message d’adieux à ses disciples, lorsque après avoir dit : «Et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur», il ajoute «Je ne vous laisserai point orphelins; je viendrai vers vous… En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous» (Jean 14 :16,18,20). Dans le Grec, l’expression «je viendrai vers vous» nous indique que le verbe «venir» ou «ERCHOMAλ signifie «revenir, se prolonger, se perpétuer». Dans cet optique, nous voyons que «ce jour là» mentionné par le Seigneur Jésus, n’est nul autre que «le jour de la Pentecôte» lorsque le Saint-Esprit ou la Sainte-Présence de Christ vint habiter en ses disciples (Ac. 2 :1,4,38). Il est significatif aussi que Jésus dit à ses disciples qu’en recevant le Saint-Esprit qu’ils seraient ses témoins (Ac.1 :8), car le mot «témoins» ou «MARTUS» dans le Grec signifie «une re-présence» accompagnée de souffrances, d’afflictions et d’épreuves de toutes sortes. Il n’y a donc aucun doute que le retour de Jésus se produisit officiellement «le jour de la Pentecôte», jour dans lequel nous voyons la réalisation de ses paroles : «Et voici, JE SUIS avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde» (Matt. 28 :20). Jésus avait prédit à ses disciples son retour imminent comme Esprit Consolateur (Jean14 :16-20; 15 :26; 16 :7, 22). Il les assura qu’il ne les laisserai point orphelins, et qu’il viendrai vers eux, et qu’à ce moment ils connaîtraient qu’il est en eux (Jean 14 :17, 18, 20). Cette prophétie se réalisa le jour de la Pentecôte lorsque les disciples furent tous remplis du Saint-Esprit (Actes 1 :4), c’est à dire de la Brillante Présence de Christ qui vient en chacun d’eux, car l’Esprit est le Seigneur (2 Cor. 3 :17) glorifié et exalté sur le trône de Dieu. Aussi, dans un sens, Christ revient à chaque fois qu’un élu est converti par la foi.  Nous ne devons donc plus attendre son retour, mais son apparition glorieuse au temps désigné. Ces paroles du Seigneur Jésus nous indiquent donc la vérité sur les THÉOCHORIS et leurs pantins qui ne connaissent point le Saint-Esprit, ni la vérité sur sa Personne unique: «L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point». L'argument des défenseurs de la Trinité que «Jésus viendra à ses disciples par l'Esprit et qu'il n'est donc pas le Saint-Esprit car il est Celui qui envoie l'Esprit - cet autre Consolateur», s'écroule donc sous le poids de la vérité que le Saint-Esprit est le Seigneur Jésus Lui-Même dans une différente phase de son ministère, dans lequel il est Présent dans le coeur de ses élus par son état d'exaltation lors de son ascension: «Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté» (2 Cor. 3:17); «Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas» (Rom. 8:9).

 

«Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui JÉSUS qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations de Christ! Amen.»

(1 Jean 5 :20,21 ; Bible de l’Épée)

 

A Christ seul soit la Gloire

 

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