Page 857 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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1.
Élevée, volontaire, ou tournoyée, Exode 29:24.
— Voir: Lever.
2.
Offrande non sanglantes.
— Voir: Libations.
3.
Entièrement consumée.
— Voir: Holocauste.
Pour toutes les autres espèces d'offrandes, fort nombreuses, qui étaient prescrites aux Hébreux, nous en
parlerons d'une manière générale à l'article Sacrifices.
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OIGNON,
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Nombres 11:5, l'allium cepa, de la famille des liliacées, du genre ail. Il est fort abondant en Égypte, où il
atteint une grandeur et une saveur peu communes. On le cultivait aussi sur les côtes de la Philistée, et
notamment près d'Askélon, d'où probablement l'une de ses espèces, l'échalote, a tiré son nom. Les
voyageurs modernes, Arvieux, Hasselquist, vantent beaucoup le goût prononcé, mais délicat et moelleux,
de l'oignon d'Égypte, et admirent son énorme volume; il se multiplie par le moyen des soboles que
fournit sa tige. Les oignons de l'Asie Mineure sont également meilleurs et plus gros que ceux de l'Europe.
Ils constituent, sur les marchés orientaux, l'un des principaux objets de consommation.
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OISEAUX.
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Plusieurs d'entre eux étaient regardés comme impurs,
— Voir: Nourriture, et Aliments.
Sur ceux qui pouvaient ou devaient être offerts devant l'Éternel,
— Voir: Sacrifices.
La loi de Moïse renfermait plusieurs dispositions relatives aux oiseaux: si, par exemple, quelqu'un
trouvait un nid sur son chemin, il lui était défendu de le détruire ou de l'enlever entièrement,
Deutéronome 22:6-7; on pouvait s'en approprier les œufs ou les petits fraîchement éclos, mais on devait
laisser le nid et la mère. Cette défense, qui ne s'appliquait, du reste, qu'aux nids des champs, et non à ceux
qu'un propriétaire pouvait trouver sur sa propriété ou dans sa maison, avait pour but de préserver d'une
extinction totale plusieurs espèces d'oiseaux, utiles soit à cause de la guerre acharnée qu'ils font aux
insectes, soit parce qu'en dévorant les corps morts qu'ils trouvent dans les champs ou dans les forêts, ils
sont de vrais préservatifs contre la peste et l'empoisonnement de l'air, considération qui, dans les pays
chauds de l'Orient, est d'une importance bien plus grande et mieux sentie que dans nos climats tempérés.
Des motifs d'humanité appuyaient également cette défense qui, non seulement laissait la vie aux oiseaux
déjà formés, mais tendait encore, par sa nature, à diminuer de beaucoup l'intérêt de la chasse en lui
enlevant son meilleur butin: des œufs ou une couvée sans mère, et sans nid, restaient presque sans valeur.
— Les Talmudistes avaient borné cette interdiction à la classe des oiseaux purs, laissant la chasse
entièrement libre à l'égard des autres, mais là encore, en voulant être sages au-delà de ce qui est écrit, ils
avaient à la fois faussé le texte de la loi et trompé le double but qu'elle devait atteindre.
Les Orientaux aimaient en général à voir les oiseaux fixer leurs nids dans leurs temples ou lieux de
prières, ils y voyaient un augure favorable et se gardaient avec soin de chasser ou même d'effrayer des
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