Page 1137 - Dictionnaire de la Bible de J.A. Bost 1849 - 2014

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passages, tels que Exode 25:4; Esther 1:6; 8:15; Ésaïe 19:9; Lamentations 4:5; Ézéchiel 16:10,13; 27:16. Il
serait possible cependant qu'elle fût désignée par le meshi de Ézéchiel 16:10,13. (Gesenius, Hævernick).
Au temps des Ptolémée, la soie était l'un des articles les plus importants du commerce alexandrin, et les
Israélites peuvent l'avoir reçue d'eux, soit directement, soit par l'intermédiaire des Phéniciens.
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SOLEIL,
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— Voir: Création.
Ce grand luminaire, dont la lumière et la chaleur répandent sur le monde entier tant de bienfaits, est l'une
des créations qui ont été l'une des premières, et bien naturellement, substituées au créateur dans le culte
impur d'une humanité remplie de ténèbres, Hérodote 1, 212. 216, etc. Ce culte du soleil, familier aux
Sabéens, aux Égyptiens, aux Perses, aux Grecs et aux Romains, qui l'adoraient sous les noms d'Apollon,
Osiris, On, Mithra, etc., ne fut pas étranger aux Cananéens, quoique l'identification de Bahal et du soleil,
affirmée par quelques auteurs, ne puisse pas être prouvée; mais les fêtes d'Adonis, et les célèbres temples
du soleil élevés à Héliopolis, Émèse, Palmyre, Hiérapolis, sont des preuves du culte que les Syriens, les
Phéniciens, et sans doute aussi d'autres peuplades cananéennes, rendaient à cet agent vivificateur de la
nature. Les tribus égarées loin du vrai Dieu glissèrent au bord du précipice, et diverses traces nous
montrent qu'au milieu de leurs autres idolâtries, elles surent donner une place au culte du soleil. Nous
voyons en effet, 2 Rois 23:11, le char d'Apollon et les quatre chevaux blancs que les Perses attelaient au
blanc chariot du soleil; ce furent des rois de Juda qui se rendirent coupables de ce crime. Ailleurs, Jérémie
19:13; Sophonie 1:5; cf. 2 Rois 23:5, c'est une allusion à la coutume d'offrir à l'armée des cieux, aux astres,
des parfums du haut des toits, coutume empruntée aux Nabathéens. Les paroles d'Ézéchiel 8:17: «Ils
mettent une écharde à leurs nez», ont aussi été, par quelques commentateurs, rapportées au culte du
soleil. Winer, par exemple, en modifiant la traduction et en lisant: «Ils tiennent des épines devant eux»,
voit dans ce passage une allusion à la coutume des Perses de saluer le soleil en tenant à la main un
barsom, un faisceau de branches de palmiers ou de grenadiers; mais cette explication est forcée, et il vaut
mieux entendre la phrase, soit proverbialement avec Lightfoot, dans le sens de: ils jettent de l'huile sur le
feu, soit avec Hævernick comme une allusion à la coutume païenne de se déchirer le visage dans le deuil,
— Voir: encore Deutéronome 4:49; 17:3; Job 31:26; sq. Ézéchiel 8:16;
enfin Lévitique 26:30, et Ésaïe 17:8, où le mot hammanim, traduit par tabernacles, signifie probablement
statues du soleil; le dieu du soleil est appelé Bahal Hamman sur des inscriptions phéniciennes.
Il importe de mentionner aussi l’existence de l’ancien culte du Soleil qui fut adoré par différents peuples à travers
l’histoire. L’ancien culte du Soleil avait deux facades dont une existe encore de nos jours. Son apparence externe
étant plus évidente fut réservée au commun du peuple pour mieux les contrôler avec des symboles, des rituels, des
cérémonies, et des superstitions. Tandis que la forme interne, nommée aussi «Culte de l’Intelligence» était réservé
aux élites de la société qui profitaient de leurs connaissances et de leurs puissances pour manipuler les peuples.
Anciennement ils étaient reconnus comme des dieux, de nos jours ils sont reconnus comme des politiciens au niveau
de l’administration d’une nation, et comme des pasteurs au niveau de l’administration d’une religion.
— Le soleil sert, dans les écrivains sacrés. à la plupart des plus nobles similitudes, Ésaïe 13:10; 24:23;
Jérémie 15:9; Ézéchiel 32:7; Joël 2:31; Amos 8:9. Trois miracles extraordinaires dont cet astre fut l'objet,
sont rapportés dans l'histoire sainte: le soleil s'arrête à la voix de Josué, son ombre recule sur le cadran
d'Achaz, il perd sa lumière à la mort du Sauveur, Josué 10:12; 2 Rois 20:11; Matthieu 27:45; on verra, aux
articles spéciaux, les essais d'explication qui en ont été donnés. Jésus est appelé le soleil de justice,
Malachie 4:2. (Un beau sermon de M. Laget sur ce texte mérite d'échapper à l'oubli). Le soleil est
considéré comme l'emblème de l'éternité, Psaumes 72:5; 89:36; cf. Ésaïe 30:26. La femme revêtue du soleil,
Apocalypse 12:1, c'est l'Église personnifiée.
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