Page 143 - Dictionnaire de la Bible J.A. Bost

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Le nom de Bahasa se retrouve 1 Rois 21:22; 2 Rois 9:9; Jérémie 41:9.
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BAHURIM,
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ville de la tribu de Benjamin, à 2 kilomètres environ nord-est de Jérusalem; 2 Samuel 3:16; 16:5; 17:18. On
croit que c'est la même que Halmon.
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BAILLIS,
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Daniel 3:2. Les différents noms donnés dans ce passage aux officiers de la cour et du royaume de
Nébucadnetsar, sont difficiles à traduire, et n'expriment pas tous des idées qui puissent nous être claires,
parce que plusieurs des charges désignées ne nous sont pas connues, et que d'autres se rapportent à des
fonctions qui sont sans analogie parmi les peuples de l'Occident, soit anciens, soit modernes? Nous en
donnerons ici la traduction aussi exacte que possible, et si nous avons quelque chose à ajouter sur
quelques-unes de ces fonctions, nous le ferons à leurs articles spéciaux. «Nébucadnetsar fit convoquer les
satrapes, les gouverneurs lieutenants (du roi), les gouverneurs de provinces (militaires?), les juges
supérieurs (au lieu de baillis), les trésoriers, les juges, les hommes de loi, et tous les fonctionnaires (sous-
gouverneurs, ou employés) des provinces», etc.
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BAINS.
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Les bains sont en Orient plus nécessaires que partout ailleurs à cause de l'ardeur du climat, soit sous le
point de vue de la propreté, soit sous le rapport sanitaire, comme mesure de précaution contre les
maladies de la peau si répandues dans les pays chauds, où la poussière, les miasmes et la transpiration se
réunissent pour les rendre redoutables. Aussi les bains étaient-ils regardés chez les Hébreux comme un
objet de première nécessité, cf. Néhémie 4:23, et dans certains cas la loi même les prescrivait en guise de
purification pour ceux qui étaient entachés de quelque souillure, cérémonielle ou légale, de telle sorte
qu'ils étaient, à cet égard, en relation intime avec la religion mosaïque. Des ablutions étaient ordonnées
pour les lépreux, Lévitique 14, pour celui qui avait mangé d'une bête morte de mort naturelle 17:15-16,
pour celui qui avaient touché un reptile 22:6; cf. encore 15:5; 13:58; Nombres 19:19; Deutéronome 23:11.
— On ne se baignait pas seulement dans les fleuves, Lévitique 15:13; 2 Rois 5:10; il y avait aussi dans les
maisons des grands, et dans leur cour, des salles de bains 2 Samuel 11:2, et même, plus tard, les Juifs
eurent, comme les Grecs et les Romains, des bains publics dans leurs principales villes. Hors de leur pays,
et là où les populations juives et païennes se trouvaient mélangées, les Juifs ne craignaient pas de se
rencontrer aux mêmes bains avec les gentils. Les femmes se servaient quelquefois de son en guise de
savon. Parmi les bains naturels que l'on trouvait en Palestine, et qui étaient considérés comme ayant une
influence favorable sur les maladies, il faut remarquer ceux de Tibériade, de Gadara et de Béthesda.
— Voir: ces articles.
Flavius Josèphe mentionne encore celui de Kalirrhoon. Les Arabes de nos jours, n'ayant pas toujours à
leur portée des sources ou des rivières pour accomplir les lustrations qui leur sont prescrites par le Coran,
remplacent parfois l'eau par du sable ou de la terre dont ils se frottent le corps au lieu de se baigner;
quelques interprètes ont essayé de voir une allusion à cet usage dans le passage 2 Rois 5:17, où Naaman
demande la permission d'emporter de la terre sacrée la charge de deux mulets.
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BAISER.
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