Chapitre 46
Ch. 46 — Adoration du prince et du peuple, et fêtes liées au culte
Ch. 46 v. 1-7 — Sabbat et nouvelle lune, et adoration du prince et du peuple ces
jours-là
Une autre circonstance qui distingue le culte du jour millénial dont le prophète
parle, [46:1] c’est que les deux fêtes qui sont les figures de ce temps-là, sont
distinguées dans le culte : le sabbat et la nouvelle lune, c’est-à-dire le repos
et le rétablissement, Israël apparaissant à nouveau dans le monde. La porte
intérieure du côté de l’Orient doit être ouverte ce jour-là ; [46:2] le prince
adorera en se tenant à l’entrée de la porte même, [46:3] et le peuple se tiendra
devant la porte. [46:1] Les autres jours cette porte était fermée. Ils étaient
ainsi droits devant l’Éternel dans le sentiment du repos que Dieu avait donné à
Israël, et de sa grâce qui manifestait de nouveau son peuple dans la lumière. Il
reste toutefois toujours vrai que ni le peuple, ni le prince ne pénétraient dans
l’intérieur. Les plus bénis sur la terre, dans ce jour de bénédiction, n’auront
jamais l’entrée dans la présence de Dieu, que nous avons, par l’Esprit, à
travers le voile. La Pentecôte appartient et se lie à la déchirure du voile et
nous donne de marcher en toute liberté dans la lumière, comme Dieu lui-même est
dans la lumière, étant entrés dans les lieux saints par le chemin nouveau et
vivant qu’il a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair [(Héb.
10:20)].
Ch. 46 v. 8-18 —
Ordonnances pour le prince au milieu du peuple de Dieu
[46:8] Le prince entre par la porte extérieure du côté de l’Orient, et il sort
par la même porte. [46:9] Dans les fêtes solennelles, le peuple entre par la
porte du côté du nord et sort par la porte du midi, [46:10] et le prince au
milieu d’eux. [46:12] Lorsqu’il agit seul par dévouement, il entre et sort par
la porte du côté de l’Orient. Ces ordonnances, tout en lui rendant un honneur
remarquable lié à la gloire de Dieu qui lui donne sa place au milieu du peuple,
assurent (ainsi que ce qui suit, versets 16-18) des rapports fraternels et de
bienveillance entre lui et le peuple de Dieu, et ôtent toute occasion
d’oppression.