Chapitre 36
Ch. 36 — Renouvellement d’Israël rétabli dans sa terre
Bénédiction d’Israël ramené dans son pays par l’Éternel
Le chapitre 36 continue ce même sujet sous le rapport de la bénédiction d’Israël.
[36:2] Les nations insultaient Israël comme une terre dont les antiques hauts
lieux leur étaient livrés, [36:13] et qui, ainsi qu’ont dit les espions,
dévorait ses habitants. [36:10-12] C’est l’occasion pour Dieu de se montrer en
faveur de son peuple : l’Éternel fait voir qu’il rendra au pays sa prospérité et
la paix, [36:15] et ôtera de dessus lui son opprobre. [36:17] Israël avait
souillé la terre et profané le nom de l’Éternel ; [36:19] l’Éternel les avait
dispersés parmi les nations, [36:20] et même en cela le nom de l’Éternel serait
profané, en ce que les nations diraient : C’est ici le peuple de l’Éternel, il
est sorti de sa terre. [36:23] Mais l’Éternel interviendrait et se sanctifierait
en Israël aux yeux des nations, [36:24] en ramenant d’entre elles son peuple,
[36:25] en le punissant de toutes ses souillures, [36:26] ôtant la dureté de son
cœur, [36:27] lui donnant son Esprit, le faisant marcher d’après ses statuts,
[36:28] le plaçant dans la terre qu’il avait donnée à ses pères, le
reconnaissant pour son peuple, et étant lui-même son Dieu. [36:14] Alors le
reproche fait au pays, de dévorer ses habitants, serait évidemment sans
fondement. [36:35] Dieu multiplierait à son peuple les bénédictions terrestres.
[36:36] L’œuvre de l’Éternel serait évidente à tous.
Passage présenté à
Nicodème en Jean 3 sur la nécessité de la régénération
C’est principalement à ce passage, quoique non pas exclusivement, que le
Seigneur Jésus fait allusion au chapitre 3 de Jean, quand il dit à Nicodème, lui
avoir parlé des choses terrestres, et que, comme docteur en Israël, il aurait dû
comprendre que ce renouvellement de cœur était nécessaire pour la bénédiction
d’Israël dans sa terre [(Jean 3:7, 10)]. Que cela fût vrai à l’égard d’un Juif,
ce n’était pas étonnant puisque c’était une opération souveraine pour quiconque
serait né de Dieu. Et si Nicodème ne connaissait pas la déclaration des
prophètes à l’égard de la nécessité de la régénération pour qu’Israël jouît des
choses terrestres, comment comprendrait-il, si Jésus se mettait à lui parler des
choses célestes pour lesquelles la mort du Fils de l’homme et son rejet par les
Juifs étaient absolument nécessaires [(Jean 3:12)].
Ézéchiel considère
seulement Israël devant l’Éternel, omettant le temps des Gentils
On peut remarquer que ce prophète parle des voies de Dieu à l’égard d’Israël
comme nation responsable envers l’Éternel, et ne dit jamais rien de la première
venue de Christ, ni de la responsabilité d’Israël à son égard. Ceci avait lieu
sous la domination des gentils. Ici, Nebucadnetsar n’est qu’une verge dans les
mains de l’Éternel, et le temps des gentils n’est pas considéré, c’est pourquoi
nous trouvons que le jugement des nations par Nebucadnetsar se lie aux
événements des derniers jours. Ainsi, le rejet de Christ par les Juifs n’entre
pas en ligne de compte. C’est Israël devant l’Éternel. Cette remarque est
importante pour comprendre Ézéchiel1.
1 Voyez la note au chap. 34.