Chapitre 14
Ch. 14 — Principes de gouvernement de Dieu sur les méchants et les justes
[14:1] Les anciens d’Israël viennent et s’asseyent devant le prophète. Ici, Dieu pose nettement devant Israël les principes nouveaux d’après lesquels il voulait gouverner. [14:3] Ces anciens avaient mis leurs abominations devant leurs yeux : [14:4] Dieu lui-même les jugerait selon leurs forfaits. Ils étaient, comme nation, tous les mêmes. [14:6] L’Éternel ne pouvait que leur dire : repentez-vous. [14:10] Les prophètes et le peuple seraient punis ensemble. [14:14] Mais de plus, si les plus excellents de la terre se trouvaient dans un pays que l’Éternel jugerait, [14:16] ils n’empêcheraient pas l’exécution du jugement, ils ne sauveraient que leur vie par leur justice. Dieu admettait les justes, individuellement ; il ne reconnaissait pas une nation, ayant rejeté maintenant celle qu’il avait reconnue (comp. Gen. 18). [14:21] Or, Dieu faisait venir sur Jérusalem tous ses jugements. [14:22] Toutefois, un résidu serait épargné, et le récit qu’il ferait au prophète des abominations qui avaient eu lieu dans la ville, le consolerait à l’égard des jugements qui étaient tombés sur elle. En effet, le jugement de Dieu qui livre son peuple à ses ennemis, est un fardeau sur le cœur de celui qui aime le peuple. [14:23] Mais lorsqu’on voit comment le nom de Dieu a été déshonoré, on se console du jugement exécuté.