Chapitre 10
Ch. 10 — L’Éternel est sur le seuil de sa maison pour diriger le jugement
Au chapitre 10, [10:2] toute la ville est livrée pour être consumée. [10:1] La
gloire de l’Éternel lui-même préside et commande. [10:4] Il se tient sur le
seuil de sa maison, laquelle il remplit de sa gloire en jugement, ainsi qu’il
l’avait fait en bénédiction [(2 Chron. 7:1)]. Le trône de l’Éternel était à
part. [10:8-17] Nous avons une description nouvelle de toutes ses parties.
[10:4] L’Éternel quitta son trône et se tint sur le seuil de la maison, ce qui
est un élément intéressant dans ce jugement. Les chérubins, et les roues
terribles, animés d’une énergie vivante et remplis d’yeux, auraient pu tout
accomplir, mais l’Éternel amène le prophète à prendre personnellement
connaissance des divers péchés et des abominables idolâtries, par lesquels on
profanait son sanctuaire. Son gouvernement providentiel opérait sans doute en
puissance pour exécuter son jugement, mais c’était l’Éternel de la maison
souillée, qui se tenait personnellement sur son seuil, pour diriger le jugement
de la ville, et pour faire mettre, lui-même, sur les fidèles, une marque qui les
mettrait à l’abri du jugement qui allait venir (ch. 9:3, 4, et suivants, et
depuis le commencement du ch. 8). Cette intervention personnelle de l’Éternel
est pleine d’intérêt à la fois pour montrer le mal bien connu de Lui, pour
marquer et préserver ceux qui gémissaient, et pour diriger le jugement.