Chapitre 26
Ch. 26 — Célébration de la délivrance
Au chapitre 26, [26:1] le résidu chante le caractère de cette délivrance. Il a
une ville forte, mais c’est le salut de Dieu qui fait ses remparts. Il ne s’agit
pas de la force de l’homme ; [26:6] le pauvre la foulera. Il s’agit du jugement
que le Dieu juste exécute lui-même. [26:8] Le résidu l’a attendu dans la voie de
ses jugements. Le support de la grâce avait été inutile ; [26:9] ce n’est que
lorsque les jugements de Dieu seront sur la terre1, que les habitants du monde
apprendront la justice. [26:11] La main de l’Éternel serait-elle levée pour
frapper, qu’ils ne l’apercevraient pas. Mais un jour viendra où ils la verront
malgré eux, et ils auront honte. Le feu de la jalousie de l’Éternel les dévorera
; [26:14] ils ne se relèveront point. [26:19] Mais Israël sera comme ressuscité
par la puissance de l’Éternel.
1 Je présume que « la terre » est une sphère plus restreinte que « le monde », la distinction consistant surtout dans le fait qu’en elle, les voies de Dieu et son gouvernement ont été mis en évidence devant les hommes. Quand ceci aura eu lieu dans le monde entier, ce dernier devient la terre. Le mot « terre » est employé pour la terre d’Israël, ainsi que pour la terre dans le sens que nous venons d’exposer, et pour la terre entière comme scène du gouvernement de Dieu. Ainsi, quand la scène où Dieu agit actuellement aura été jugée, le monde dans toute son étendue apprendra à connaître la justice ; et non pas, quoique la chose eût dû y être introduite, tandis que le système actuel de la grâce prévaut.