Chapitre 65
Ch. 65 — Grâce de Dieu pour les nations et nouvel état millénial pour le résidu
Les deux chapitres qui suivent nous donnent une pleine révélation des voies de
Dieu en réponse à cet appel. [65:1] Premièrement Dieu, par un effet de sa grâce,
s’était fait trouver par d’autres que par son peuple ; il s’était annoncé à ceux
qui ne s’appelaient pas de son nom. La grâce infinie et souveraine de Dieu était
allée chercher les pauvres gentils. [65:2] En même temps, avec une patience
infinie, il avait tendu les bras à un peuple qui le repoussait [65:3] et le
provoquait continuellement de la manière la plus insultante. Et maintenant voici
sa réponse : ce peuple qui l’abandonnait serait jugé. [65:12] Il les compterait
avec l’épée ; ils seraient courbés pour être égorgés. [65:9] Mais il y aurait un
résidu élu par la grâce, les serviteurs de l’Éternel, qui seraient épargnés et
bénis, versets 11, 12 ; 8, 9 ; 13-15. [65:17] Puis l’Éternel allait introduire
un ordre de choses tout nouveau, où la vérité de ses promesses serait reconnue
et les anciennes choses même entièrement oubliées. Il y aurait de nouveaux cieux
et une nouvelle terre ; non pas qu’il dût encore s’accomplir un changement
physique ; mais il se ferait un ordre moral entièrement nouveau. Ce ne serait
pas seulement sur la terre que s’établirait ce nouvel ordre de choses,
susceptible d’être altéré, comme par le passé, par la puissance du mal dans les
cieux ; l’état des cieux eux-mêmes serait nouveau. Nous apprenons ailleurs que
Satan aura été chassé, et sa puissance ôtée à jamais des cieux [(Apoc. 12:8-9)]1
; les dernières et terribles tribulations à Jérusalem en auront été, en effet,
la conséquence. [65:18] Mais maintenant, Jérusalem serait bénie sur la terre,
[65:20] et son peuple jouirait des bienfaits de l’Éternel jusqu’à un âge aussi
avancé qu’aux temps qui précédèrent le déluge. Un homme de cent ans serait un
enfant, et si quelqu’un mourait à cet âge, il serait considéré comme ayant été
retranché par la malédiction de Dieu. [65:24] Dieu exaucerait toujours son
peuple, [65:25] la paix serait établie, et il n’y aurait pas de mal sur la
montagne de sa sainteté. C’est l’état du millénium pour les Juifs.
1 C’est pourquoi, quand le Seigneur entre comme l’Éternel, le Messie, dans Jérusalem, il est dit: «Paix au ciel» (Luc 19:38).