Chapitres 5 à 7
Folie du cœur de l’homme, et vanité de son travail
Au commencement du chap. 5, [5:1-3] Dieu réclame de l’homme le respect. La folie
du cœur est vraiment de la folie devant Lui. Dès lors nous voyons que ce qui ôte
au cœur l’espérance insensée du bonheur terrestre, donne plus de vraie joie au
cœur qui devient sage, et par conséquent joyeux, en se séparant du monde. Il y a
donc aussi la grâce de la patience. [7:16] L’effort prétentieux d’être juste
n’aboutit qu’à la honte ; [7:17] se remuer pour le mal n’aboutit qu’à la mort.
[7:23-24] Enfin, c’est travailler en vain que de s’efforcer d’acquérir la
sagesse par la connaissance des choses d’ici-bas. L’Ecclésiaste a trouvé deux
choses : [7:26] ayant jugé la femme d’après l’expérience de ce monde, [7:28] il
n’en a point rencontré de bonne, tandis qu’il a trouvé un homme entre mille ;
[7:29] en un mot, Dieu a fait l’homme droit, mais il a cherché beaucoup de
raisonnements loin de Lui.