Chapitres 23 et 24
Ordonnances de Dieu dans divers sujets de la vie courante
[23:3-8] Au chap. 23 le peuple apprend quels sentiments lui conviennent selon Dieu, par rapport aux nations, en cas de guerre, tout en tenant compte de leur manière de faire. [23:9-13] Ensuite vient une instruction sur les convenances, quant à la pureté du camp pendant la guerre, [23:14] car Dieu était là. [23:15] Il en est de même à l’égard de toute sorte de choses : tel le cas de l’esclave qui se serait sauvé de chez son Maître ; [23:17] ou des choses moralement impures ; [23:24] il y a même des prescriptions sur l’usage de la vigne du voisin. [24:1-4] Nous trouvons enfin au chap. 24, une chose plus sérieuse, le divorce et tout ce qui y a trait, [24:10-13] puis la délicatesse envers les pauvres, [24:14-15] les gages des ouvriers, [24:19] ce qui restait à glaner pour les pauvres.

Enseignements de bonté de Dieu à Son peuple sous la loi
L’esprit de toutes ces ordonnances est très instructif, ainsi que la bonté et la tendresse de Dieu, car il daigne prendre connaissance de toutes ces choses et enseigne à son peuple la délicatesse, les convenances, la considération d’autrui, la sensibilité, des sentiments qui bannissent la brutalité et amollissent la dureté du cœur de l’homme, et forment ses voies selon la charité dont l’Esprit de Dieu se revêt lorsqu’il agit dans le cœur de l’homme. Ici, il est vrai, tout est imparfait. Il y a des choses considérées comme permises et servant de base à ces ordonnances, que la pleine opération de l’Esprit de Christ annulerait entièrement : le divorce, par exemple [(24:1)], et d’autres choses supportées par la loi et devant leur existence à la dureté du cœur de l’homme [(Marc 10:5)]. Mais les limitations et les conditions que la loi de Dieu y apporte, mettent un frein à la méchanceté de cette volonté, qui s’endurcit elle-même en opprimant les autres.