Chapitre 12
Ordonnances liées à la conduite du peuple en relation avec Dieu dans le pays
Alliance supplémentaire avec Dieu
Au chap. 12 commence la seconde division. [12:1] Elle contient les statuts et les ordonnances qu’ils étaient tenus d’observer. Ce n’est pas une répétition des anciennes ordonnances, mais ce sont les statuts qui se lient spécialement à leur conduite dans le pays, pour qu’ils les gardent et qu’ils y soient bénis. C’est une alliance (ou les conditions de leur relation avec Dieu et celles de la jouissance de ses promesses), ajoutée à ce qui avait été dit auparavant (voyez chap. 28:69).

Maintien de la pureté dans les relations du peuple avec Dieu
Les ordonnances aboutissent en général à ceci, qu’ils étaient un peuple appartenant à l’Éternel, et qu’ils devaient abandonner toute autre relation pour être à lui, et se garder de tout ce qui pourrait les entraîner à former ces relations ou à en introduire la souillure dans celles qu’ils avaient avec l’Éternel. En même temps, des directions sont données quant aux détails du maintien de ces relations.

Relation immédiate entre le peuple et Dieu, hors sacrificature
Mais dans tout ceci et dans le livre tout entier, ce point est traité comme une question de relation directe du peuple avec Dieu. Les sacrificateurs sont mentionnés, en général, plutôt comme objets des soins du peuple lorsqu’il sera entré dans le pays, selon les ordonnances données précédemment. Le peuple doit se conduire de telle et telle manière à leur égard ; mais ici les relations entre le peuple et Dieu sont immédiates.

Premier principe de relation : choix d’un lieu pour offrir à Dieu
[12:11] Le premier principe posé pour confirmer ces relations, c’est le choix d’un lieu pour être le centre de leur exercice. C’est là qu’ils devront aller avec toutes leurs offrandes ; [12:15] ils pourront manger de la chair ailleurs, [12:16] mais sans le sang ; [12:17] seulement les choses consacrées ne pourront se manger qu’au lieu choisi de Dieu. [12:19] Ils ne devront pas oublier les Lévites. [12:30] Ils ne devront pas même s’enquérir des voies de ceux qui avaient été chassés du pays.