Chapitre 4
Fondements du gouvernement d’Israël
[4:10] En leur rappelant Horeb, [4:33] il insiste (chap. 4) sur le privilège
dont ils avaient joui dans la proximité de Dieu, [4:12] qui leur avait parlé
lui-même du milieu du feu, lorsqu’ils ne voyaient aucune forme, — [4:36] sur
l’autorité de sa parole, et sur sa majesté — [4:15-16] excluant ainsi toute
pensée d’idolâtrie. [1:35] Il leur fait voir que tous les hommes faits avaient
péri à la suite de leur incrédulité ; [4:21] que lui-même ne pourrait entrer
dans le pays désirable ; [4:24] que Dieu est un Dieu jaloux, un feu consumant,
[4:25] et que, s’ils faisaient quelque image taillée, [4:26] ils périraient de
dessus la terre où ils allaient entrer, [4:27] et seraient dispersés parmi les
nations, [4:28] asservis aux dieux qu’ils avaient aimés ; [4:29] néanmoins
qu’ils trouveraient Dieu s’ils le cherchaient de tout leur cœur, [4:31] car il
est un Dieu miséricordieux qui ne les abandonnerait pas ; [4:32] il ajoute enfin
que si Sinaï avait été l’éclat de sa majesté, [4:33-34] il était tout aussi vrai
que jamais un tel Dieu de majesté n’avait voulu se tenir aussi près d’un peuple
élu [4:37] et choisi pour l’amour de ses pères. Tels sont les fondements du
gouvernement de ce peuple.
Les villes de refuge,
marque de la possession du pays par Dieu
[4:41] Moïse sépare trois villes de refuge comme un signe de possession, de la
part de Dieu, du pays qu’Israël avait conquis en deçà du Jourdain.